Voyage pédagogique Bobo 2023 : Les stagiaires de la 35e promotion de l’ISTIC à la découverte de la SN-CITEC
C’était autour de la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie (SN-CITEC) de recevoir la visite des stagiaires de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Dans le cadre de leur voyage pédagogique à Bobo-Dioulasso, le 4 mai 2023, ils y ont fait un tour. De la transformation de la graine de coton à la production de l’huile et du savon, les apprenants se sont imprégnés des innovations prévues par la SN-CITEC.
La SN-CITEC est l’une des principales industries du Burkina Faso opérant dans le secteur des oléagineux, à travers la production d’huile alimentaire, de tourteaux de coton et d’aliments pour bétail à base de graine de coton. Elle produit également du savon de ménage à base de matières premières importées de la sous-région.
Dans le souci de comprendre le mécanisme de transformation de cette matière première qu’est le coton en savon et en huile, les stagiaires de l’ISTIC sont allés visiter les locaux de l’industrie en compagnie de leurs encadreurs et de quelques membres de l’administration. La transformation de la graine, issue de la culture du coton produit par des millions de paysans, constitue une valeur ajoutée pour l’économie nationale burkinabè.
Cette société ravitaille le pays en quatre produits essentiels, à savoir l’huile Savor, le savon Citec, les tourteaux et l’aliment pour bétail. A entendre le responsable du raffinage et du conditionnement, Lionel Sanon, ce travail s’étale sur une durée de 11 mois sur 12 avec un mois de maintenance pour les machines. La matière première utilisée dans la production des différents produits est la graine de coton. Et pour ce faire, il y a une section de stockage qui est chargée de la recevoir et de la stocker afin que l’usine puisse produire durant 11 mois. « La société a une capacité de stockage d’environ 120.000 tonnes par an. Mais ces dernières années, elle ne parvient qu’à stocker 60.000 tonnes », a expliqué M. Lionel Sanon.
Selon M. Sanon, cette graine subit plusieurs transformations avant de donner les produits finis de l’usine. Il s’agit d’abord du nettoyage et du décorticage de la graine pour la débarrasser des impuretés. Et puis, il y a la ventilation et le tamisage qui permettent de dégager la poussière et les particules étrangères de la graine. Elle est après envoyée pour le décorticage et les amandes sont ensuite récupérées. « La société dispose de 3 nettoyeurs, 5 batteurs et 8 décortiqueurs », a révélé le responsable du raffinage et du conditionnement. Après ce processus, la graine est aplatie et transformée en une farine qui passe par la cuisson, pour donner une pâte qui sort à une température de 100°C. Toutefois, il faut un conditionnement de 30°-37°, avant de passer à l’extraction de l’huile.
Quant au savon citec, il est obtenu grâce au mélange d’acide gras de palme, de sel, de soude et d’huile de palmiste.
Des innovations en cours
L’insécurité affecte tous les secteurs d’activités. C’est le cas de la SN-CITEC, qui fait face à un problème d’approvisionnement en graine de coton, ces dernières années. Pour pallier à ces manquements, la SN-CITEC a inscrit dans son projet, la production d’huile à base de graine de soja.
En rappel , la SN-CITEC a été créée le 1er novembre 1995.
Groupe B
Hadéja KEITA
Jémima KABRE
Roxane KABORE
Hania OUEDRAOGO
Aissata Tassombedo
Leila Barry
Journées portes ouvertes de Sidwaya Bobo : La digitalisation de la presse écrite au cœur d’un colloque
La Direction Régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya a organisé un colloque, ce mercredi 03 mai 2023 à l’occasion de ses journées portes ouvertes. Placé sous le thème : “La presse écrite dans un contexte de digitalisation : opportunités et défis”, ce rendez-vous a été un moment de partage d’expériences entre acteurs du monde de la presse burkinabè.
Avec le développement des Technologies de l’information et de la communication (TICs), la survie de la presse écrite est menacée, selon Dr Cyriaque Paré, un des animateurs du colloque.
« Nous sommes dans une logique de convergence. Le produit infos ne se vend plus à cause de la gratuité des contenus. Il faut donc revoir le modèle économique pour s’adapter et survivre », a-t-il indiqué.
Pour Mountamou Kani, le numérique valorise la presse écrite et lui permet d’accroitre son audience. Donc, il revient au journal papier d’adopter une bonne communication allant vers les lecteurs.
Et cela par la diversification des contenus comme les devinettes, les mots cachés et bien d’autres choses. « Le journal doit mettre l’eau à la bouche du lecteur en ligne afin de l’inciter à aller lire le journal papier pour lui permettre de découvrir d’autres choses. Le numérique et le journal papier peuvent être complémentaires pour le bonheur des lecteurs », a-t-il souligné.
Dans un contexte de digitalisation, la presse écrite n’est pas le seul média menacé. La télé et la radio ne sont pas en marge. Tous ces médias sont, de nos jours, présents sur internet.
Face aux avancées technologiques, les communicateurs invitent l’ensemble des hommes de médias à plus de professionnalisme dans l’utilisation des outils numériques pour la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Groupe D
Raïssa Traoré
Neimata Kaboré
Djamilatou Koné
Leïla Sawadogo
Asséta Kafando
Alima Kiema
Issiaka Drabo
Arouna Romba
En savoir +5e nuit de la 20e édition du GPNAL : « standing ovation » pour les FDS et les VDP
La 5e nuit de l’édition 2023 du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) a donné à voir de nouvelles prestations, le mercredi 03 Mai 2023, à la maison de la Culture Monseigneur Anselme Titianma SANON.
Une délégation de la Guinée pays invité d’honneur de la SNC, ainsi que le président du comité national d’organisation de la SNC y ont assisté.
‘’L’orchestre des jeunes de Yako’’ du Passoré, ‘’ Lamogoya’’ du Sourou, et ‘’ Djindjormin de Kampti’’ du Poni, sont, entre autres, des troupes qui ont rivalisé d’ardeur espérant décrocher le Grand Prix National des Arts et des Lettres de cette SNC 2023.
Musique traditionnelle et slam ont été servis aux spectateurs et aux téléspectateurs grâce à la retransmission en direct de l’évènement par la télévision nationale.
La situation sécuritaire difficile que traverse le pays ne laissant aucunement les Burkinabè indifférents. Des messages de paix et d’encouragement ont été lancés de façon artistique lors de cette soirée par les compétiteurs.
La soirée a aussi été marquée par une ‘’standing ovation’’ pour encourager et témoigner la gratitude de l’ensemble des composantes de la nation à l’endroit de nos Forces de défense et de sécurité.
Le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) est une tribune d’expressions pour les artistes de différentes régions du Burkina-Faso, qui œuvrent à la promotion de la culture nationale à travers des prestations.
Le GPNAL se poursuit jusqu’au 5 mai 2023.
Déograçias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alima KABORE
Amandine TAGO
Pascal TAPSOBA
Maichka TIENDREBEOGO
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4ème nuit du GPNAL SNC : la compétition pour les premières places se poursuivent
15 troupes de la catégorie art du spectacle en « Pool adulte » en compétition pour le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) ont presté ce mardi 2 mai 2023 à la maison de la culture Mgr Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso.
Venues des 13 régions du Burkina Faso et de la diaspora, ces troupes ont fait des prestations artistiques qui ont émerveillé le public dans son ensemble.
Les troupes « Ensemble Musical le levain du Kadiogo », « Liwaga Naaba Kango d’Attécoubé », et « Sinignassigui de la Comoé » sont, entre autres, celles en compétition. Chacune d’elles, dans l’espoir de sortir gagnant du concours, a placé la barre très haut.
Selon le directeur de la culture, des arts et du tourisme, de la province de la Sissili, Albert Koudougou Gagré, le combat s’annonce rude parce que la troupe « Harmonie Gourizéni » de sa province est en compétition pour sa première fois à la SNC. « La concurrence est de taille, mais nous pensons repartir avec un prix parce que nous nous sommes bien préparés » a-t-il laissé entendre.
Ce concours permet aux spectateurs de découvrir les genres musicaux de chaque communauté en compétition. Le slam, le liwaga et d’autres genres nationaux sont utilisés pour traduire des messages de paix et de cohésion sociale.
Le retour de la diaspora
La troupe Naaba Kango de la diaspora ivoirienne a fait un grand retour depuis sa dernière participation à la SNC 2010. Ce retour vient ainsi redonner plus de piquant à la compétition.
Malgré cette longue absence, le président de l’Union traditionnelle des arts et danses traditionnelles burkinabè de Ia diaspora ivoirienne, Mamadou Sawadogo, pense repartir avec le 1er prix. « Nous ne sommes pas effrayés. Nous venons prouver que la diaspora ivoirienne maîtrise également la culture burkinabè », a-t-il affirmé.
En rappel, le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) se déroule dans 5 grandes catégories depuis le 29 avril et se poursuit jusqu’au 5 mai 2023.
Groupe D
Sylvia Sawadogo
Asséta Kafando
Raïssa Traoré
Alima Kiema
Neimata Kaboré
Djamilatou Koné
Issiaka Drabo
Arouna Romba
En savoir +Jeunesse et littérature : Hamidou Zonga, un espoir pour la communauté d’écrivains burkinabè
Entre passion et désir, Hamidou Zonga est un jeune journaliste burkinabè qui s’est frayé un chemin dans la littérature. Aujourd’hui écrivain et poète, il dit apporter sa contribution pour le développement de la culture burkinabè.
Agé d’une trentaine d’années, Hamidou Zonga est présent dans le paysage littéraire depuis 2021 à travers son ouvrage « Foubé ou la croisade des femmes ».
Pour lui, écrire contribue à l’éveil des consciences des lecteurs. « J’apporte ce que j’ai de positif aux gens afin qu’ils prennent conscience de leur potentiel et se rendent compte du rôle important qu’ils doivent jouer dans le développement de leur pays », a-t-il déclaré.
Auteur de plusieurs œuvres, Hamidou Zonga a eu l’envie d’être écrivain dès son jeune âge quand il était au lycée et cette même envie s’est développée lorsqu’il était sur le terrain en tant que journaliste.
La souffrance des populations, les différentes pertes en vies humaines que vit le Burkina Faso depuis la première attaque terroriste survenue en 2015, sont les principales sources d’inspiration et de motivation à l’écriture de cette première œuvre “Foubé ou la croisade des femmes“.
L’écrivain Hamidou Zonga, qui a déjà à son actif 5 œuvres, invite tous ceux qui désirent se lancer dans la littérature à le faire sans hésitation. « La première des choses, c’est d’avoir la confiance en soi. Une fois que vous prenez conscience de votre potentiel, vous devez commencer à le marquer dans un livre. Franchissez la barrière et vous verrez la lumière », conseille Hamidou Zonga.
Foubé est un département de Barsalogho, région du Centre-Nord, qui a été touché par l’hydre terrorisme en 2021.
En 91 pages, l’auteur raconte l’histoire tragique d’une jeune fille de cette localité en proie à des bandes armées non identifiées.
Groupe D
Djamilatou KONE
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Leïla SAWADOGO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +SNC 2023 : un colloque pour démarrer les activités littéraires
Les ministres en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo et celui en charge de l’éducation, Joseph André Ouédraogo, ont procédé au lancement des activités littéraires à travers un colloque ce 1er mai 2023 à la chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso.
Placé sous le thème « Diversité culturelle, creuset communautaire et vecteur unitaire de paix et de cohésion sociale », ce colloque inaugural a été principalement animé par Mgr Titiama Anselme Sanon.
Organisé par la commission thème, ce colloque avait pour but d’expliquer le thème de la SNC 2023 aux festivaliers.
Le ministre de l’Education nationale et de la promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, représentant le parrain, le Pr Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’enseignement supérieur, a salué la tenue de l’atelier des activités littéraires dans le cadre de la SNC. « Les armes sont efficaces mais j’ai la conviction que la culture peut constituer un rempart contre l’extrémisme violent », a-t-il indiqué.
Pour le président de la commission thème, Dramane Konaté, cette activité est une invitation à la jeunesse à s’intéresser davantage à la lecture.
D’où la présentation de sa nouvelle œuvre intitulée “la triade de sang” qui est désormais intégrée dans le programme scolaire.
Le représentant du parrain a invité les élèves à produire des livres pour enrichir le paysage littéraire burkinabè. « Le meilleur plan, c’est de faire en sorte que tous les jeunes bacheliers produisent des livres, c’est la seule manière qui peut amener les jeunes à s’intéresser à la lecture », a-t-il déclaré.
Le volet littéraire est un aspect extrêmement important de la Semaine nationale de la culture selon le ministre en charge de la culture.
Il s’est réjoui de la mobilisation d’écrivains de renom comme Mgr Anselme Titiama Sanon, Bernadette Dao et Baba Hama.
Pour Mgr Anselme Titiama Sanon, chacun a une identité qu’il porte, lui permettant de se distinguer et cela doit permettre de s’accepter malgré cette différence. « Notre Afrique de demain sera l’œuvre de nos mains », a-t-il souligné.
Groupe D
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Raïssa TRAORE
Djamilatou KONE
Neimata KABORE
Sylvia SAWADOGO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +Marché des arts : Un outil pour combattre l’insécurité
Le marché des arts et de l’exposition des œuvres d’art plastique en compétition a ouvert ses portes ce lundi 1er Mai à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Les objets d’arts exposés expriment la nécessité de la paix , de la cohésion sociale, et le devoir de faire de la diversité culturelle une force .
Des artistes à travers la sculpture et des tableaux ont vu leurs dextérités mises en exergue à la maison de la culture. Les œuvres d’arts exposés évoquent les thématiques de la parenté à plaisanterie, la cohésion sociale, l’union, la réconciliation, la solidarité, le retour aux sources, l’identité culturelle. Ces expositions sont également une invite à éviter les actes d’incivisme, de banditisme et d’extrémisme violent.
Le ministre a également, ajoute que “ce qu’on a pu voir aujourd’hui dans cette salle nous rassure qu’il y’a du vrai talent et ce talent peut être transformé en énergie positive pour le développement économique et social du Burkina”
Le marché des arts et de l’exposition des œuvres d’art plastique en compétition est un cadre qui permet aux artistes de transmettre des messages à travers leurs œuvres
Groupe C
Déogracias DA
Rassida DABRE
Yassine GARANE
Saibata GUIRO
Alimata KABORE
Amadine TAGO
Kuilpiga TAPSOBA
Maichka TIENDREBEOGO
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SNC 2023 : Des FDS apportent leur touche littéraire
A l’occasion de cette 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), des œuvres d’auteurs militaires sont en exposition du 1er au 6 mai 2023 à la Chambre du commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso.
Manier une arme n’est pas seulement ce que savent faire les membres des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Ils ont aussi la plume et l’encre de l’espoir entre leurs mains. « Le mariage militaire » et « les sept douleurs » sont deux (02) œuvres de l’officier de gendarmerie William Aristide Nassidia COMBARY.
Elles font partie de ces œuvres en exposition à l’occasion de la biennale de la culture. L’objectif est de montrer le savoir-faire littéraire des militaires. « Les militaires ne savent pas que tirer, ils sont aussi artistiques », a indiqué l’officier militaire Olivier OUOBA, animateur du stand de l’armée.
Et d’ajouter que depuis la crise sécuritaire de 2015, le Burkina Faso est plongé dans une inquiétude. Le militaire, connaissant mieux la situation, a la capacité de convaincre le peuple à une résilience par ses écrits.
A travers leur plume, les membres des Forces de défense et de sécurité veulent non seulement se rapprocher de la population, mais aussi faciliter le brassage entre l’armée et les civils.
Plusieurs œuvres d’écrivains militaires sont exposées à cette activité littéraire de la présente édition de la SNC qui se tient du 29 avril au 6 mai 2023 dans la ville de Sya.
Groupe D
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Djamilatou KONE
Sylvia SAWADOGO
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +SNC 2023 : La culture gage de cohésion sociale
La cérémonie officielle d’ouverture de la 20 ème édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) s’est tenue dans la capitale économique du Burkina Faso sous la présidence du capitaine Ibrahim Traoré. Placée sous le thème, « Diversité Culturelle, ferment de l’unité nationale », la biennale va se passer du 29 avril au 6 mai 2023 avec pour pays invité d’honneur la Guinée.
Après deux éditions interrompues pour cause de la COVID 19 et de la situation sécuritaire, la Semaine Nationale de la Culture (SNC) a tenu son pari cette année. La cérémonie officielle d’ouverture de la 20 ème édition de la biennale s’est donc tenue dans la ville culturelle du Burkina Faso dans l’après-midi du 29 avril 2023. C’est sous la présidence du président de la transition que la cérémonie s’est déroulée. Les stagiaires de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication y ont pris part. Le stade Sangoulé Lamizana a abrité la cérémonie où de nombreux artistes nationaux comme Floby, Nathanaël Minoungou sans oublier les troupes nationales comme la troupe Djiguiya qui a remporté la SNC en 1996 et la troupe mounousso qui a également participé à plusieurs reprises à la SNC ont animé la cérémonie.
Le pays invité d’honneur, la Guinée était présent au stade avec une belle représentation riche en couleurs pour honorer le pays des Hommes intègres. Avant le début de cette cérémonie, les chefs traditionnels ont fait une allocution, souhaitant le bon déroulement de cette 20ème édition. Après eux de nombreuses autres personnalités ont donné des allocutions à savoir le ministre en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo. De ses explications, cette semaine nationale de la culture révèle un enjeu capital parce qu’elle se tient dans un contexte particulièrement difficile. « Cette semaine a été autorisée par le Président et le Premier Ministre car elle se veut une volonté de mettre également la culture à contribution pour relever les défis de notre pays », a t’il évoqué.
A cette 20ème édition toutes les régions ont été représentées pour montrer la diversité culturelle et l’harmonie qu’il y a au Burkina Faso. C’est pourquoi, le président de la délégation spéciale de Bobo Dioulasso, Adama Bidiga a indiqué que la SNC est un carrefour d’évènement culturel sur le plan national et un instrument de développement pour la ville dans tous les secteurs d’activités. M. Bidiga s’est félicité du retour de la biennale de la culture dans la ville de Sya et a salué le gouvernement pour la confiance réitérée à sa commune. Il n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurité tombées sur le champ de bataille. Le parrain de la cérémonie, Al-Hassan Sienou a quant à lui salué l’esprit de résilience des différentes représentations régionales.
La cérémonie d’ouverture a coïncidé avec la journée mondiale de la danse. Près de 600 000 visiteurs sont attendus pour cette 20 e édition.
Groupe B
Leila BARRY
Jémima KABRE
Roxane KABORE
Hadéja KEITA
Hania Ouédraogo
Aissata TASSOMBEDO
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SNC Bobo 2023 : Des séances spéciales d’animation programmées pour les enfants
Le ministre de la culture des arts et du tourisme et celui de l’éducation de l’alphabétisation et la promotion des langues nationales ont donné ce dimanche 30 avril 2023 le top de départ de la participation des enfants aux activités de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).
Les enfants ne sont pas en marge de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture qui se tient du 29 avril au 6 mai 2023, à Bobo-Dioulasso. En effet, le top de départ de leur participation aux différentes activités de la biennale culturelle a été marqué par des coups de tam-tam du ministre de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo et le ministre en charge de l’éducation, Joseph André Ouédraogo. C’était dans la matinée du dimanche 30 avril 2023 à «l’Espace rencontre jeunesse de Dafra».
Ainsi, des séances spéciales d’animation culturelle, notamment la danse, la musique, la poterie, le conte, le théâtre, la peinture, le dessin et le batik seront organisées pour les enfants à l’Espace jeunesse rencontre de Dafra. Selon le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, la culture n’a aucun avenir sans les enfants. «Tout ce que nous sommes en train de valoriser aujourd’hui, tout ce que nous sommes en train de mettre comme valeurs culturelles qui nous sont chers, doivent être portés par les enfants pour une conservation perpétuelle de notre patrimoine», a déclaré le ministre. Pour cette raison, il a invité les tout-petits à prendre part aux différentes manifestations de la biennale culturelle, afin d’appendre aux côtés des artistes, et de devenir des «futurs lauréats».
Cela témoigne donc de l’importance de cette activité pour non seulement les enfants mais aussi pour le Burkina Faso. Il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’UNICEF, au MENAPLN pour le suivi des enfants de façon générale, et pour le soutien à la SNC en particulier. Le responsable de la communication et du plaidoyer intérimaire de l’UNICEF au Burkina Faso, Bruno Sanogo, a indiqué que la culture, c’est ce qui reste lorsqu’on a tout perdu. Ainsi, petit ou grand, chacun doit porter haut, le flambeau de sa culture.
En rappel, c’est précisément à la 15e édition de la SNC, que les enfants ont commencé à y participer. A chaque édition, ce cadre reçoit 1000 enfants âgés de 07 à 15 ans répartis en 09 ateliers. Le centre d’accueil “Espace rencontre jeunesse de DAFRA” est un centre qui accueille durant toute l’année, des enfants pour des activités récréatives ou artistiques et cela depuis 2005.
Groupe A
Sayouba SORE
Alexandre ZAGRE
Wendpanga Reine Bénédicte KINDA
Gloria BALO
Housseyni Hama Dit Saley DICKO
Abdoul-Aziz KIEMA
Roseline OUATTARA
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