
Formation continue en Communication Digitale

Techniques de prise de vues caméra

Les étudiants de l’ISTIC sur le terrain de la pratique en télévision
Les étudiants du niveau assistant en première année de journalisme à l’Institut des Sciences et Techniques de Information et de la Communication (ISTIC) ont débuté ce mercredi 20 janvier 2021, la phase pratique du cours de « techniques rédactionnelles, collecte, traitement et diffusion de l’information en télévision ». Objectif, mettre les étudiants en situation réelle d’apprentissage afin de compléter leur formation théorique.
Réaliser des sorties terrain, dessiner des conducteurs de journaux et d’émissions, présenter le journal télévisé, animer des émissions, réaliser des duplex sont entre autres les exercices auxquels seront soumis les étudiants, du 20 au 21 janvier 2021.
Pour leur encadreur Yacouba TRAORE, c’est un apprentissage qui intègre des aspects comme l’élaboration, le suivi des programmes, la présentation en studio, le traitement de l’information, l’exploitation d’équipements audiovisuels.
Le Directeur Général de l’ISTIC, Zoumana TRAORE s’est dit satisfait, car ces pratiques professionnelles s’inscrivent en droite ligne des approches pédagogiques de l’ISTIC. Zoumana TRAORE a exhorté les étudiants à être assidu et à s’impliquer davantage pour tirer profits de ces pratiques professionnelles.
Cette mise en pratique des théories reçues a été appréciée à sa juste valeur par les étudiants. Pour eux, cet exercice leur a permis de toucher du doigt la réalité du terrain pour ce qui concerne les pratiques en télévision et constitue une belle expérience de découverte de ce qui les attend sur le terrain.
En plus des pratiques professionnelles en télévision, la formation à l’ISTIC dans les métiers du journalisme intègre aussi des pratiques en presse écrite, en radiodiffusion, et en presse en ligne.
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SORTIE DE LA 32è PROMOTION DE L’ISTIC
La 32è promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication(ISTIC) avec pour nom de baptême<<résilience>> a effectué sa sortie officielle ce samedi 7 novembre 2020 à l’ISTIC-école.
100 sortants dont 41 Journalistes, 12 Techniciens et 47 Communicateurs ont reçu leurs diplômes d’assistants et de Conseillers en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Le parrain de la promotion, M. Mathias TANKOANO, Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), représenté par son Vice-Président, M. Abdoul Aziz BAMOGO, a invité les sortants à faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de leurs métiers.
Le représentant des étudiants, M. Gnarkité Da, a remercié le Directeur général de l’ISTIC et ses collaborateurs pour le travail abattu depuis leur entrée à l’ISTIC jusqu’à ce jour. Il n’a pas manqué de formuler des doléances dont l’accélération des dossiers de prise de service, l’augmentation des moyens financiers mis à la disposition des étudiants pour la rédaction des documents de fin de cycle, l’organisation d’un test d’intégration pour les inscrits sur titre. Le désormais Assistant en STIC a rappelé à ses collègues qu’il y a de nombreux défis à relever et les a invités à faire preuve de professionnalisme dans leur travail.
Cette cérémonie de sortie a consacré le lancement officiel du studio TV de l’ISTIC par Mme Hortense Zida, Secrétaire Générale du Ministère de la Communication, représentant M. le Ministre Remis Fulgance DANDJINOU.
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Voyage pédagogique 2020 : L’ISTIC à Banfora [ Images]
Les stagiaires conseillers de la 32e promotion de l’ISTIC ont effectué leur voyage pédagogique à Banfora, dans la région des Cascades, du 3 au 13 octobre 2020. Revivez en images, les différentes activités menées.

Banfora : Rasta, le «Zôrô » de la récupération des motos
Les stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et la communication (ISTIC) ont visité ce dimanche 11 octobre 2020, un atelier de récupération et transformation de tricycles et d’engins à deux roues. C’était au secteur 1 à côté du CMA (Centre médical avec antenne chirurgicale) de Banfora.
Sous un hangar, au milieu des tas de ferrailles et de plastiques, Moussa Soma dit Zörö soude le capo d’une vielle moto. Zôrô doit remettre la moto sur pied pour la vendre. Moussa Soma paie les vieux engins à 10 000 ou 15000 F CFA après les avoir remis en bon état, il les revend à environ 100 000 F CFA.
Le métier nourrit son homme. Grâce à cette activité Moussa Soma emploie 4 personnes et scolarise ses 5 enfants.
Rasta de son état, Moussa Soma, ne fait pas de la musique mais il aime la musique.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Tégawendé Denise ZIDA
Abdoulaye SAVADOGO
Moussa SOULAMA

Banfora : Dans les champs de l’agro-businessman N’Golo Drissa Ouattara
Les stagiaires conseillers de l’ISTIC présents à Banfora ont eu l’occasion ce dimanche 11 octobre 2020 de visiter les champs du président du Conseil régional des Cascades. N’Golo Drissa Ouattara, par ailleurs parrain de la soirée cinématographique des stagiaires, leur a fait découvrir tous ses talents d’agro-businessman.
Ce sont les pieds dans l’eau que la délégation de l’ISTIC a visité les champs du président du Conseil régional (PCR) des Cascades. Des champs qui s’étalent à perte de vue.

Les stagiaires ont bravé de l’eau pour pouvoir visiter les champs
Sur cette parcelle d’environ 150 ha, N’Golo Drissa Ouattara cultive du riz, du maïs, de la banane de l’arachide et bien d’autres variétés. Le PCR emploie 200 saisonniers et une quinzaine de personnes à temps plein.
Les visiteurs du jour ont eu l’occasion de voir les plans de riz presque à maturation et des bananes prêtes à être consommées.
Les étudiants ont pu constater qu’en dehors des quatre murs de son bureau au conseil régional, N’Golo Drissa Ouattara est un agro-businessman qui a de la ressource. Il n’hésite pas à se mouiller les pieds pour faire découvrir son univers de paysan à ses filleuls.

Les champs s’étendent sur 1environ 50 ha
« L’amour du travail, surtout de l’agriculture est mon leitmotiv », confie-t-il. Il arrive à concilier sa vie d’homme politique à sa passion d’agriculteur.
Les stagiaires ont été fascinés par cet univers qu’ils n’ont pas l’occasion de voir dans la capitale Ouagadougou. Tout au long de la visite, ils n’ont pas tari d’éloges devant les réalisations qu’ils avaient sous les yeux.
Une usine d’égrainage
Bien que la traversée ait été assez périlleuse pour plusieurs d’entre eux, pataugeant dans l’eau qui sert de tapis aux rizières, c’est sans regrets que la délégation a terminé la visite du champ.
Cap a ensuite été mis sur l’usine d’égrainage et de transformation du riz. Là, les filleuls du président du Conseil régional des Cascades ont pu constater que leur parrain ne fait pas que cultiver le riz. Il le transforme. Différentes qualité de riz local sortent de cette usine. Du riz local parfumé long grain ou du riz local brisure.

L’usine d’égrainage
Selon le maître des lieux, la demande à Banfora dépasse l’offre. Raison pour laquelle, ce riz n’est pas encore commercialisé dans tout le pays.
Juste en face de l’usine de riz, N’Golo Drissa Ouattara a monté une petite unité de fabrication de briques. Comme quoi, l’homme est un businessman au complet.
Avant de quitter les lieux, la délégation a reçu des mains du PCR, du riz.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Tégawendé Denise ZIDA
Abdoulaye SAVADOGO
Moussa SOULAMA

Ciné-débat de l’ISTIC : Les Banforalais découvrent l’enfer des « étrangers dans leur propre pays »
« Rescapés de l’enfer terroriste, étrangers dans leur propre pays », c’est ce film de 26 minutes réalisé par le stagiaire assistant en journalisme à l’Institut des Sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), Gnarkité Da, qui a été présenté aux populations de la cité du Paysan noir, dans la soirée du samedi 10 octobre 2020. La cérémonie, organisée dans le cadre du voyage pédagogique de la 32e promotion des stagiaires conseillers de l’ISTIC, a été placée sous le parrainage du président du conseil régional des Cascades, N’Golo Drissa Ouattara. Elle a été honorée par la présence de personnalités régionales.
La salle de conférence de la mairie de Banfora n’a pas pu contenir les cinéphiles. Ils sont venus découvrir le savoir-faire des futurs journalistes, communicants et techniciens en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).

Gnarkite Da, le reporter, a répondu à de nombreuses questions posées par les cinéphiles
La principale attraction de cette soirée, entièrement organisée par les stagiaires de l’école de formation en journalisme et en communication, a été la projection du reportage télé « Rescapés de l’enfer terroriste, étrangers dans leur propre pays ». Il a été réalisé par le stagiaire assistant en journalisme Gnarkité Da et a mis en lumière le calvaire des déplacés internes qui ont fui les affres du terrorisme dans plusieurs régions du Burkina Faso.
Pour en savoir davantage, les cinéphiles ont posé de nombreuses questions, notamment les difficultés rencontrées, la contribution de l’ISTIC dans la réalisation du film, les mesures prises par l’Etat au bénéfice des déplacés ainsi que les dispositions prises pour mettre fin aux attaques terroristes.
« Ça me fait mal de voir des gens souffrir à cause des attaques terroristes »
« C’est un film pathétique. Ça a été une occasion pour nous de voir à travers cette projection ce que nos frères vivent dans les localités touchées par le terrorisme », a souligné Siaka Sourabié, un cinéphile.
Pour le parrain, N’Golo Drissa Ouattara, « le film a permis de comprendre comment le Burkina se comporte. Ça me fait mal de voir des gens souffrir à cause des attaques terroristes. C’est ensemble qu’on trouvera la solution à ce fléau ».

La soirée de projection de film a eu pour parrain, N’Golo Drissa Ouattara, Président du Conseil régional des Cascades (deuxième à partir de la gauche)
Mamadou Traoré, représentant du Gouverneur de la Région des Cascades, reconnait qu’au-delà « des efforts faits par l’ISTIC, les étudiants se surpassent pour donner de meilleures productions et c’est une fierté pour le pays ».
Le Secrétaire général de l’ISTIC, Arsène Evariste Kaboré, a remercié les invités pour avoir effectué le déplacement à la mairie de Banfora et a clos la soirée cinématographique qui a permis aux stagiaires du « creuset de l’information et de la communication au Burkina Faso » d’allier la théorie à la pratique.
Groupe C
Aly ZOUNGRANA
Fomie Marie YE
Cécile SAWADOGO
Siaka TRAORE
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Prévention de la COVID-19 : Phytofla use des vertus de l’eucalyptus
Le laboratoire pharmaceutique du Dr Zéphirin Dakuyo, plus connu sous le nom de laboratoires Phytofla, est basé dans la Cité du paysan noir. Il a été une destination de choix et de raison pour la délégation de l’ISTIC. La visite de l’unité industrielle a été une occasion pour les futurs professionnels des médias et de la communication d’en savoir davantage sur la production de médicaments à base des plantes.
Les laboratoires Phytofla ont 5 produits homologués et distribués sur le marché burkinabè. Le sirop Douba, la tisane Saye, la tisane N’dribala, la potion Kunan et le savon Mitraca qui luttent contre le paludisme, le rhume et la toux.
L’unité industrielle en plus de 30 ans d’existence, a réussi à tripler sa capacité de production journalière pour faire face à la demande de plus en plus croissante de ses produits.
Pour le moment, cette demande n’intègre pas de médicament contre la Covid-19. Selon la responsable des laboratoires, Dr Virginie Dakuyo, l’établissement pharmaceutique n’est pas dans la course à la quête d’un quelconque médicament contre la pandémie actuelle.

Un aperçu du matériel utilisé par les laboratoires Phytofla
Les laboratoires participent à la lutte contre la Covid en mettant à la disposition des populations une solution hydro-alcoolique enrichie d’huile essentielle à base d’eucalyptus, connu pour ses vertus de désinfection.
Ils disposent néanmoins de produits à même de soigner certaines pathologies corollaires au coronavirus à savoir la toux, le rhume.
Phytofla a une soixantaine de produits pharmaceutiques qui se présentent sous forme, entre autres, de gélules, de poudres, d’infusettes, de pommades, de lotions. Les laboratoires emploient 40 permanents et 20 saisonniers. Ses produits sont distribués au Burkina, dans la sous-région et en Europe.
Groupe B
Amina Kabo Djarmah
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Alfred Tondé
Timothée Somé
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