« Faso sigui dia », l’émission de BF1 Bobo au cœur des défis des Bobolais
Pour leur 4ème journée d’activités, les journalistes stagiaires de l’ISTIC étaient dans les locaux de la télévision BF1 Bobo-Dioulasso ce jeudi 8 juillet 2021. Occasion pour les étudiants de s’imprégner du fonctionnement et des conditions de travail des journalistes du média.
Dans le souci d’être plus proche de son public, la télévision BF1 est présente à Bobo-Dioulasso depuis 2015. Située à Accart-ville un quartier de la capitale économique, la télévision dispose d’une équipe permanente de cinq personnes, dont trois journalistes.
Ce jeudi 8 juillet 2021, les étudiants stagiaires sont reçus par Madjid Bakouan, le rédacteur en chef. Après une visite guidée des locaux, place aux échanges.
Les conditions de travail sur le terrain, la collecte et le traitement de l’information constituent les principaux sujets au menu. Pour ce qui est de la collecte de l’information, BF1 Bobo-Dioulasso effectue en moyenne six (6) reportages par jour malgré l’effectif très réduit. Tous les éléments sont traités à Bobo avant d’être acheminé à Ouagadougou pour diffusion. Selon le rédacteur en chef, la seule manière de faire la différence avec les autres medias, ce sont les reportages d’initiative.
« Nous voulons apporter un plus aux sujets que nous traitons afin de donner l’information réelle pour être crédibles aux yeux des citoyens burkinabè et ceux de Bobo-Dioulasso en particulier », a-t-il ajouté.
C’est ainsi qu’il y a des émissions comme «Faso sigui dia » en langue dioula, qui signifie le « bon vivre ensemble ». C’est une émission hebdomadaire de 52 minutes qui traite du climat des affaires à Bobo-Dioulasso, une ville carrefour et de commerce par excellence. L’émission est à son deuxième numéro. Elle est réalisée en différée et prend en compte toutes les couches de la société.
En termes de perspectives, BF1 Bobo-Dioulasso entend offrir à la population une fréquence dédiée à la région des Hauts-Bassins afin de maintenir leur taux d’audience au Burkina Faso.
Mariama TAMBOURA
Flora YOUNGA
Stagiaires en journalisme
En savoir +Focus Voyage ISTIC Bobo 2021 : Ce qui s’est passé le 5 juillet 2021
Dans ce Focus du 5 juillet 2021 sur le voyage pédagogique des stagiaires assistants de l’ISTIC, nous recevons la Directrice régionale de la RTB2, Evelyne Dabiré.
Focus du 7 juillet 2021 sur le voyage pédagogique
Le voyage pédagogique des stagiaires de la 33e promotion de l’ISTIC continue de dérouler son programme.
En savoir +Centre MURAZ de Bobo-Dioulasso : Au-delà de la recherche, un centre de santé au service des populations
Les stagiaires assistants en communication ont visité le premier centre de recherche médicale du Burkina Faso ce mercredi 7 juillet 2021.
Créé en 1939 par le médecin colonel Gaston Muraz dans le cadre de la lutte contre la trypanosomiase, le centre MURAZ de Bobo-Dioulasso a pour objectifs la promotion et l’harmonisation des recherches fondamentales appliquées et opérationnelles sur les maladies transmissibles, la lutte contre ces maladies et toute action de santé publique définie par le gouvernement burkinabè et éventuellement par les organisations internationales.
En vue d’atteindre ses objectifs, le centre collabore également avec les autres services nationaux pour recueillir et diffuser des informations sanitaires au bénéfice des autorités de la santé. Le centre oriente prioritairement ses interventions vers la lutte contre le paludisme et les autres infections parasitaires, le VIH et la vaccination contre certaines épidémies.
Le centre de recherche est sous la tutelle du ministère de la santé depuis 2000. L’actuelle directrice technique du centre MURAZ de Bobo-Dioulasso est Docteur Thérèse Samdapawindé Kagoné. Elle est la première femme à ce poste.
Au-delà de la recherche, ce centre offre des prestations sanitaires à des coûts relativement réduits comparativement aux autres structures de santé. Ce qui permet de soulager les populations de la ville de Bobo et ses environnants.
Accueillis chaleureusement par les premiers responsable de cette structure, notamment la directrice technique et le chargé de communication, les étudiants en communication ont pu échanger sur le fonctionnement et la communication du centre MURAZ.
Au sortir de ces échanges très riches en enseignements, les communicants ont pu visiter le Laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques virales (LNR-FHV), le Laboratoire mobile P3, le dispensaire et la zone de décontamination.
Ces futurs professionnels de la communication sont sortis de cette visite satisfaits et pleins de connaissances sur le centre MURAZ. Ils ont offert un cadeau professionnel aux couleurs de l’ISTIC contenant un bloc note, un polo, une casquette ‘’brandés’’ en guise de souvenir à madame Kagoné et ils ont saisi l’occasion pour l’inviter avec tout son personnel à une soirée cinématographique qu’ils organisent dans la salle de conférence de la RTB2 Hauts-Bassins dans le samedi 10 juillet 2021.
Après le centre MURAZ, les communicants dans leur quête du savoir ont continué au siège de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), où ils ont également échangé avec les responsables de ladite organisation sur la Communication sur les risques et engagement communautaire (CREC).
Georges SAWADOGO
Claver MANDZABA
Stagiaires en communication
En savoir +Les étudiants en journalisme de l’ISTIC à l’Express du Faso
Les stagiaires journalistes de l’ISTIC ont visité les locaux de l’Express du Faso ce mardi 7 juillet 2021. Ils ont échangé avec le premier responsable de ce journal. Ils se sont imprégnés des conditions de travail, de l’organisation ainsi que du fonctionnent du média.
La présentation de l’organe, son évolution et ses défis et perspectives face aux nouvelles technologies de l’information ainsi que sa ligne éditoriale ont été au centre des échanges.
Selon le Directeur de Publication de l’Express du Faso Mountamou Kani, l’organe a été créé en 1998 avec pour objectif de constituer un canal d’information de la partie ouest du Burkina Faso. D’où son premier nom « l’Express de l’ouest ». Mais au fil du temps, la nécessité d’étendre l’information sur tout le territoire et au-delà du pays, s’est imposée.
Média d’informations générales, la ligne éditoriale de ce journal, selon Monsieur Kani, est de répondre aux attentes des populations tout en étant équitable, professionnel dans le traitement de l’information. « Notre priorité n’est ni de calomnier, ni de flatter qui que ce soit. Mais celle de dire la vérité des faits », a-t-il soutenu.
Comme difficulté, le directeur de publication du quotidien bobolais a déploré le fait que la plupart des activités et manifestations d’envergure se tiennent à Ouagadougou. Cette situation n’est pas de nature à faciliter la collecte de l’information. Pour y faire face, le journal a ouvert une représentation dans la capitale, a-t-il précisé. Ce qui d’ailleurs ne décourage pas le journal pionnier bobolais dans ses ambitions.
L’Express du Faso ambitionne de mettre en place des moyens logistiques pour être en phase avec les nouvelles technologies de l’information et relever le défi de parutions avec des « Unes » aux contenus locaux dans les principales villes de la région. Pour Mountamou Kani, ce matériel, une fois acquis permettra une meilleure interaction entre les différents correspondants de l’organe.
Au terme des échanges, le directeur de publication a prodigué des conseils aux futurs journalistes. Il a particulièrement insisté sur la ponctualité, un élément important dans le travail du journaliste.
Monsieur Kani s’est montré disponible à accompagner les assistants en journalisme dans leur formation afin qu’ils assurent avec responsabilité et dévouement la relève. En guise de souvenir, les stagiaires et le directeur de publication de l’Express du Faso se sont offert réciproquement de petits présents.
Koumbou Honoré SOME
Zakaria OUEDRAOGO
En savoir +Radio Omega Bobo-Dioulasso : Relever le défi de la proximité
Les stagiaires journalistes accompagnés de leurs encadreurs et du personnel de l’établissement ont visité les locaux de la radio Oméga Bobo ce mercredi 7 juillet 2021. Ils se sont imprégnés de l’organisation du média, son apport dans l’univers médiatique de la région et les difficultés rencontrées dans sa mission.
Avec plus de onze années d’existence, la radio Oméga à Bobo-Dioulasso est équipée d’une salle de rédaction, d’un studio d’enregistrement et d’un secrétariat.
C’est une radio qui se veut un média de proximité selon le rédacteur en chef, Antoine Boni. Pour atteindre cet objectif, cette radio dispose d’une équipe de plus de quinze personnes qui œuvrent constamment à informer et à transmettre au quotidien les préoccupations de la population bobolaise. En plus de l’information, la grille des programmes de la radio privilégie les émissions interactives en langue dioula. Selon le rédacteur en chef, l’une des émissions interactives phare est « tienfokènè » qui veut dire en langue dioula « disons la vérité » et des journaux présentés et diffusés en langue.
Comme un peu partout dans les autres médias de nombreux défis restent à relever. Selon Baya Nébié chargé de la cabine technique, le manque de matériels techniques rend difficile la réalisation des émissions en direct hors studio.
Pour ce qui est de la rédaction, le rédacteur en chef souligne un manque de personnel qui occasionne souvent le non-respect de la grille de programme.
Pour être en phase avec son slogan « l’information en temps réel », radio Oméga Bobo réalise souvent des directs sur sa page Facebook. Omega Bobo c’est également un studio moderne habillé d’un tapis aux couleurs et le logo de la radio spécialement venu de Ouagadougou pour rendre l’acoustique fiable.
Selon les responsables de média, cette radio est le média le plus suivi dans la région des Hauts-Bassins.
Farida Ouédraogo
Stagiaire en journalisme
En savoir +Succession royale pacifique : La recette des Bobo Madarè
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les étudiants stagiaires de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont eu une rencontre d’échanges avec Sa Majesté Siriki Sanou, chef suprême des Bobo Madarè, ce mardi 06 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso. Ces échanges ont permis aux étudiants de mieux comprendre le mécanisme de la succession des chefs des Bobo Madarè.
Après la mort d’un chef, les Bobo Madarè ne se précipitent pas pour choisir le nouveau successeur. Ils organisent d’abord des funérailles honorables dignes d’un roi avant de se préoccuper de ce volet. « Nous procédons ainsi juste pour éviter les problèmes de succession et pouvoir honorer la mémoire du défunt roi », a laissé entendre le porte-parole du chef des Bobo Madarè aux stagiaires de l’ISTIC venus rendre visite à la famille royale ce 6 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso.
Le chef désigné doit avoir un minimum de valeurs et une considération sociale. Celui-ci, choisi parmi les membres de la famille royale, est informé à la dernière minute avant son intronisation par le comité des sages.
Le chef des Bobo Madarè a exhorté les étudiants à cultiver l’esprit du civisme et de cohésion sociale, toute chose qui peut favoriser le développement du pays.
Ce cadre d’échanges avec le chef de canton a permis aux étudiants de savoir que des difficultés existent dans la gestion du pouvoir. Sa majesté a évoqué le problème foncier qui est toujours récurent dans sa communauté, l’absence de statut pour les chefs coutumiers et traditionnels et l’immixtion de la politique dans certaines affaires coutumières.
Au cours de ces échanges, il a été aussi question de la place qu’occupent les silures sacrés dans la société Bobo. Selon sa majesté, ses ancêtres ont signé un pacte avec les silures afin de pouvoir résoudre un certain nombre de problèmes sociaux tels que la santé, la richesse et la procréation.
Pour mémoire, l’actuel chef des Bobo Madarè a été intronisé le 31 mai 2015 et a succédé à son oncle El hadj Yacouba Sanou décédé en 2014.
Boukaré KINDA
Kouka Judicaël KAFANDO
Stagiaires en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : Les étudiants stagiaires de l’ISTIC dans les colonnes du conseil régional des Hauts-Bassins
Les étudiants stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de information et de la communication ont visité le conseil régional des Hauts-Bassins ce mardi 6 juillet 2021. Ils se sont entretenus avec le Secrétaire général du Conseil régional des Hauts-Bassins afin de mieux appréhender la contribution de ladite institution aux développement de la région.
Le Conseil Régional s’occupe du développement local de la région. Il intervient dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé, l’agriculture. Sur la base de son Plan de développement, plus de 2000 jeunes ont reçu des formations, environ 573 ont reçu une formation professionnelle et 46 ont bénéficié d’aide financière.
Il faut noter que des actions fortes ont été menées dans le domaine sécuritaire et sanitaire. Entre 2016 et 2020, plus d’une vingtaine d’infrastructures sanitaires ont vu le jour ainsi qu’un Commissariat de police.
Aussi, les Hauts-Bassins étant une région fortement agricole, le Conseil régional avec à sa tête, Jean Célestin Koussoubé a fait de la mécanisation agricole son cheval de batail. Il a ainsi mis à la disposition de toutes les communes du matériel agricole et procédé à l’aménagement de plusieurs bas-fonds.
Les étudiants ont pu s’imprégner du bilan des réalisations dudit conseil à travers le visionnage d’un film documentaire au cours de leur entretien.
A la fin de leur visite, le Secrétaire général du Conseil régional des Hauts Bassins se dit honoré de la visite des étudiants à qui il souhaite un excellent séjour dans la belle cité de Sya.
Sidiki kabré
Doriane Nassouri
Stagiaires en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : La Mosquée de Dioulassoba rénovée cherche « visiteurs »
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont visité ce mardi 6 juillet 2021 le site de la vieille mosquée de Dioulassoba. Un site religieux, culturel et touristique qui subit les conséquences négatives de la pandémie à coronavirus.
La Vieille Mosquée de Dioulassoba souffre des effets des mesures édictées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à coronavirus. L’affluence des visiteurs a baissé. Elle est carrément inexistante pour ce qui concerne les touristes internationaux.
« Avant la maladie, je pouvais recevoir plus d’une centaine de touristes étrangers pendant les vacances. Mais maintenant, ils ne viennent plus », déplore Sanou Saïdou, le guide de la Mosquée.
La visite coûte 500 FCFA pour les nationaux et 1000 FCFA pour les visiteurs étrangers. « Aujourd’hui, je ne reçois que 10 visiteurs nationaux par jour », informe le guide.
L’argent récolté lors des visites est destiné à faire face à certains frais d’entretien de la Mosquée, comme l’électricité et l’eau.
Inscrite dans le calendrier du patrimoine mondial de l’UNESCO
Séparée de l’hôtel de ville de Bobo par une rue, la vieille mosquée a été bâtie grâce aux efforts de l’ensemble des 22 ‘‘grandes familles’’ Bobo. Construite en briques rondes en terre cuite, le toit de la mosquée réalisée en bois colmaté avec l’argile repose sur 42 piliers repartis sur 9 rangés qui servent également à compartimenter l’édifice.
La Mosquée sert aux 5 prières quotidiennes et reçoit des visiteurs mais aussi des étudiants coraniques ou des pèlerins qui viennent pour des retraites spirituelles et des demandes de bénédictions diverses. La mosquée qui est aérée par des ouvertures sur la toiture a un petit air de modernisme avec ces lampes LED, ces microphones et haut-parleurs installés pour les commodités des prières et des méditations. Elle a une capacité de 810 personnes.
Pour sa construction, trois dates sont avancées. Selon les autochtones, sa construction qui a duré une dizaine d’année aurait débuté en 1873. Pour le colon elle est construite en 1880. La troisième situe le début de la construction de cette mosquée inscrite dans le calendrier du patrimoine mondial de l’UNESCO aux lendemains de la bataille de Bama qui a opposé le royaume au royaume Bobo en 1871.
Du haut de ses plus de 130 ans, cette mosquée n’a connu de rénovation qu’en 2019 grâce à une mobilisation de fonds lancée par le ministère en charge de la culture. De bonnes volontés ont également participé à l’aboutissement de ce projet.
Ouverte tous les jours de 8h à 12h30, de 14h à 15h et de 16h30 à17h30, la mosquée a actuellement pour imam, Sanou Siaka, qui est héritier de la famille du fondateur.
Chaabane OUATTARA et Zoénabo KASSONGO
Stagiaires en journalisme
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