George-Ramsey Benamba : “Ghana News Agency est la mère des médias”
Les conseillers stagiaires ont visité Ghana News Agency (GNA) ce vendredi 15 juillet 2022. Une visite qui a permis aux étudiants de comprendre le fonctionnement de cette agence.
Ghana News Agency a été créée le 5 mars 1957 par le président ghanéen Kwamé Nkrumah, à la veille de l’indépendance du pays. Le leader panafricaniste a voulu redorer l’image du continent marquée par les guerres et la pauvreté dans la presse occidentale.
A ses débuts, GNA fonctionnait comme un service gouvernemental avant de devenir une société d’État en 1960. George-Ramsey Benamba, Chef d’édition de GNA, affirme que l’agence “est la mère des médias au Ghana”. En effet, elle est la principale pourvoyeuse d’informations pour les organes de presse. La force de cette agence réside dans la rapidité et la véracité de l’information. “Le gouvernement se réfère chaque fois à GNA pour vérifier une information’’, explique le chef d’édition.
L’agence est également autonome du gouvernement. Ce qui lui permet de formuler des critiques sur la gouvernance lorsque de besoin.
Plus de 400 collaborateurs au Ghana
GNA est présente dans les 16 régions et les 13 districts du pays avec 300 correspondants. 126 journalistes, dont 60 au siège, opèrent à Accra.
285 radios, 23 chaînes de télévisions et 36 journaux sont officiellement abonnés à GNA ainsi que des sites web et des ambassades. Hors du Ghana, l’agence collabore avec Reuters et Xinhua. L’organe de presse âgé de 65 ans a des collaborations aussi en Bulgarie, en Kenya et au Burkina Faso.
Plusieurs fois victimes de fraudes, GNA a mis en place un système qui consiste à envoyer les informations dans un portail avec des codes. Ce qui permet de savoir l’identité des visiteurs et les informations consultées.
Chantal NIKIEMA et Bernadette KAMBIRE
Conseillers Stagiaires
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Le port de Téma, il faut voir pour croire !
Au cours de leur sortie d’étude à Accra, les stagiaires conseillers ont pu visiter le 14 juillet 2022 ce gigantesque pôle de croissance ghanéen qu’est le port de Téma dont les travaux de démarrage effectifs ont été officiellement lancés par le premier président du Ghana indépendant, Kwamé Nkrumah, en 1961.
Le port de Téma est situé à une trentaine de kilomètres dans la banlieue de la capitale ghanéenne. Il vous faut une quarantaine de minutes pour accéder au port en partant d’Accra ville. La capitale ghanéenne, le trafic est extrêmement important, les embouteillages sont fréquents.
A notre arrivée, nous sommes immédiatement reçus par une dame du service marketing et affaires publiques du port. « My name is Anita », nous a-t-elle dit. C’est elle qui est chargée de nous faire découvrir les points essentiels du port. Ici les mesures sécuritaires et sanitaires sont strictes. Port obligatoire des chaussures fermées, d’un gilet sur lequel est écrit « visiteurs », sans oublier le port du masque qui a été instauré dans la plupart des pays depuis l’apparition de la maladie à coronavirus.
Après ces formalités, la visite proprement dite peut maintenant commencer. Vue l’immensité du port, nous effectuons la tournée à bord de notre mini car accompagnés bien sûr de notre guide.
De la réception de maintenance au quai d’embarquement/débarquement en passant par les quais dédiés aux grands hommes d’affaires comme Dangoté, à chaque étape, nous marquons des arrêts pour assister à des séances d’explication faites par notre guide du jour. De part et d’autre du port, nous apercevons d’innombrables conteneurs, de grues géantes en pleine activité.
Un des poumons économiques du Ghana
Loin au fond de la mer, un bateau chargé de marchandises s’avance lentement du quai de débarquement. Les stagiaires et même les encadreurs ne voulaient pas rater ce moment. Les flashes des caméras et des smartphones jaillissent de toutes parts.
L’infrastructure portuaire ghanéenne en activité depuis 1961 est l’un des poumons économiques du Ghana. Le port de Téma forme avec celui de Takoradi les deux ports du pays. Téma constitue un boom du trafic portuaire, les flux commerciaux en pleine expansion incluent un nouvel influx du chargement à destination du Niger, Burkina Faso et du Mali, privés d’accès à la mer.
Hamadou LOUGUE/ Shirley OKOUROU
Conseillers stagiaires
En savoir +Les conseillers stagiaires de l’ISTIC découvrent la Télévision Nationale du Ghana
Les conseillers stagiaires de l’ISTIC ont visité la télévision nationale Ghanéenne le jeudi, 13 juillet 2022 dans le cadre de leur voyage pédagogique. Cette immersion a constitué une véritable aubaine, pour les étudiants de l’ISTIC qui se sont enrichis des pratiques journalistiques du média d’Etat qui est membre de Ghana Brocasting Corporation (GBC).
La télévision nationale ghanéenne est un média d’information public et gouvernemental. Elle est reconnue pour sa notoriété dans la diffusion de programme du sport, la promotion de la culture et la distraction. Selon la rédactrice en chef, Tchire Soyokuor, l’ensemble des chaines de télévision de GBC diffuse dans 25 langues nationales ghanéennes sur toute l’étendue du territoire. « Nous faisons la promotion de nos langues, ce qui constitue un atout culturel pour le Ghana », a-t-elle indiqué.
La visite a été d’une importance capitale dans la mesure où elle a constitué une source d’inspiration pour les uns et une découverte pour les autres. Noufo Ouédraogo, stagiaire en Techniques et Technologies des médias a, pour sa part, découvert un logiciel de montage vidéo qu’il estime plus simplifié que celui qu’il utilise habituellement.
Cette visite a pris fin par la remise de présents composés de gadget-ISTIC à Pr. Amin Alhassan, directeur général de Ghana Brocasting Corporation.
Ismaël Diloma SIRIMA
Justine MONNE
Conseillers stagiaires
En savoir +Ghana : Qnet, perpétuel piège des jeunes Burkinabè
La représentation burkinabè au Ghana offre plus d’une dizaine de services à ses compatriotes vivant au Ghana. Elle a aussi pour mission de venir en aide aux Burkinabè en difficulté au Pays de Kwamé NKrumah. La difficulté majeure, c’est que de jeunes Burkinabè sont victimes d’arnaque.
Il n’existe pas un chiffre exact sur le nombre de Burkinabè vivant au Ghana, mais selon les estimations, ils sont au nombre de 3 millions. Tout de même, « ceux qui ont des cartes consulaires sont environs 11 mille Burkinabé », confie Adjima Koussé, deuxième secrétaire, chef de service consulaire à l’ambassade du Burkina au Ghana.
Quant aux services que l’ambassade du Burkina au Ghana offre à ses compatriotes, il y a entre autres, l’établissement de la carte consulaire . Elle est l’équivalente de la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB), qui précise que la personne réside au Ghana. En plus de la carte consulaire, il y a le laisser passer que l’ambassade établit au profit des Burkinabè qui ont des passeports invalides ou les ont égarés, qui pourtant veulent rentrer au pays.
Outre ce service, elle établit les autorisations parentales pour les mineurs qui doivent prendre la route sans les parents. Il est également possible de se faire établir une procuration à l’ambassade, ainsi que des visas au profit des communautés étrangères voulant se rendre au Burkina Faso. Le mariage des Burkinabè résidant au Ghana est aussi célébré à l’ambassade du Burkina au Ghana. La représentation du Burkina au Ghana établit également les actes de naissances de ses compatriotes au Ghana. Ceux qui veulent traduire leur document en anglais peuvent prendre attache avec l’ambassade.
Des dizaines de jeunes Burkinabè sont victimes d’arnaque au Ghana
L’ambassade vient en aide aux Burkinabè en difficultés au Ghana. Ils sont qualifiés de cas sociaux. Depuis fin 2020, le cas le plus fréquent, est la recrudescence des jeunes Burkinabè victimes de l’arnaque des adeptes de Qnet. « Des rapports circonstanciés ont été établis par l’ambassade du Burkina au Ghana et transférés au ministère des affaires étrangères du Burkina, afin que le département en charge de la communication fasse la diffusion dans les médias, afin de sensibiliser les », rapporte Adjima Koussé.
Qnet, toujours selon elle, est un phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui. Ceux qui arnaquent les jeunes Burkinabè leur disent au départ qu’ils sont une société qui évolue dans le net work marketing. Les Burkinabè déjà victimes leur servent d’appât. Ils appellent leurs proches au pays pour leur proposer un emploi avec un salaire alléchant au Ghana.
Ils sont nombreux des Burkinabè qui tombent dans leur piège. « La majorité des jeunes Burkinabè victimes de cette arnaque sont des étudiants. Le temps de se rendre compte que c’est de l’arnaque, on les a déjà soutirés une somme allant de 100 mille à 1 million de Francs CFA. Certains burkinabè victimes arrivent à s’échapper et viennent exposer leur problème à l’ambassade. La plupart du temps, ils demandent à ce que l’ambassade les aide à rentrer au pays », note la chef de service consulaire à l’ambassade du Burkina au Ghana. L’ambassade à son tour contacte les parents au Burkina afin de les aider à retourner au pays. Certains font l’effort d’envoyer de l’argent pour faciliter leur retour. Si cela n’est pas fait, c’est l’ambassade qui prend en charge leur retour.
Des aventuriers et des étudiants rencontrent aussi des difficultés
L’ambassade rencontre des difficultés avec des jeunes aventuriers qui se font dépouiller de leur sous et de leur papier. Par conséquent, l’ambassade doit prendre en charge leurs frais de transport, pour le retour au bercail. Les étudiants sont ceux aussi qui rencontrent des difficultés au Ghana.
Les difficultés sont d’ordre académique. Là également, l’ambassade doit intervenir pour solutionner les problèmes des étudiants burkinabè au Ghana. La deuxième secrétaire, chef du service consulaire à l’ambassade invite les Burkinabè à prendre attache avec l’ambassade du Burkina au Ghana avant d’accepter toute offre d’emploi.
Carine DARAMKOUM
Isidore GNADA
Conseillers stagiaires de l’ISTIC
En savoir +Radio Ghana : 15 conseillers stagiaires de l’ISTIC en immersion
Les stagiaires conseillers de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont rendu visite ce mercredi 13 juillet 2022 à Radio Ghana, une des sections de Ghana Broadcasting Corporation (GBC). Les conseillers stagiaires se sont imprégnés des réalités de ce média public.
Les visiteurs du jour ont échangé à bâtons rompus avec les responsables du média et les stagiaires, afin de mieux s’imprégner du fonctionnement de la radio Ghana. Selon Emmanuel C-Mirram, l’ingénieur son, la radio Ghana dispose de 16 stations régionales et de deux stations à Accra, parmi lesquelles UniiQ fm. Elle émet sur la 95.7. La 96.7 correspond à celle des langues nationales. UniiQ fm a une spécificité en termes d’animation musicale. “80% de musiques ghanéennes y sont jouées, contre 20% de musiques étrangères”, a laissé entendre Black Kouame.
Autres spécificités, les chansons incitant à la violence, à l’atteinte à la pudeur ne peuvent être diffusées sur Radio Ghana. Elle est fonctionnelle 24h/24, avec plusieurs équipes de relai. Des émissions sur plus de 10 langues locales sont animées, afin que tout Ghanéen y trouve son compte.
Au sein de la radio Ghana, il y a des plages réservées à la diffusion de l’information. Le grand journal parlé de la radio Ghana est prévu à 20h, pour une durée d’environ une heure.
Il faut retenir que les journalistes de la radio, de la télé et de la presse en ligne partagent la même la rédaction. Les reportages sont faits en équipe, comprenant des journalistes de la radio, de la télé et de la presse en ligne. Radio Ghana privilégie les émissions réalisées en direct.
Tout n’est pas rose au sein UniiQ fm. Elle fait face à quelques difficultés liées à la vétusté et au manque d’équipements de dernière génération.
Avec 5000 travailleurs au départ, ils ne sont que 1200 actuellement au service de la radio Ghana. Cette réduction est liée à l’acquisition de nouveau matériel technique, qui ne nécessite plus d’assistance humaine.
Carine DARAMKOUM
Isidore GNADA
Conseillers stagiaires de l’ISTIC
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Carnet de route Ouaga –Tamalé – Accra : 1000 km et moult check point pour rejoindre le pays de Kwamé N’Krumah
Les conseillers stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (journalistes, communicants et techniciens) de la 34e promotion en fin de formation ont pris la route ce lundi 11 juillet 2022 pour leur voyage pédagogique. Ce voyage vient rompre le signe indien des sorties hors du pays depuis l’avènement du COVID-19. Cette année, les stagiaires conseillers ont la chance de fouler le sol du pays de Kwamé N’Krumah. Des visites d’entreprises de presse, d’instituts de formation en journalisme, de structures de communication et de sites historiques permettront aux stagiaires de produire des contenus informatifs à diffuser sur la page Facebook, YouTube et sur le site web de l’institut.
A 6h 42, le convoi de l’ISTIC prend la route pour le Ghana. Le voyage s’effectue sous un ciel dégagé jusqu’à la frontière à Dakola. Côté burkinabè, les formalités se passent bien. Nous profitons acheter des cartes de téléphonie mobile et effectuer des échanges de devises.
Nous passons ensuite au service d’immigration de la frontière ghanéenne pour les formalités d’entrée. Là, nous suivons les différentes étapes à savoir la prise de température, le remplissage du formulaire de santé d’entrée et de sortie. Puis s’ensuivent le contrôle des identités, du certificat international de vaccination et nous voilà en territoire ghanéen.
En attendant que les conducteurs récupèrent le laissez-passer, nous prenons des forces dans un restaurant de la place. Après, une heure de pause, nous reprenons la route pour Tamalé situé à environ 205 Km.
Le Ghana et ses multiples check point
Le trajet Dakola- Tamalé ne sera pas du tout un long fleuve tranquille. A peine avoir franchi la frontière que nous tombons sur le premier check point. En effet, nous devons nous arrêter presqu’à chaque 500 m pour des contrôles de police. Si ce n’est pour vérifier les documents du véhicule, c’est pour vérifier les vaccins du Covid-19. Mais en réalité, nous avons compris que ces policiers veulent qu’on leur file quelques cedis. Ce dispositif sécuritaire a suscité un débat dans le car sur la situation sécuritaire que vit notre pays.
A 18h15, nous arrivons à l’hôtel des syndicats des enseignants de Tamalé, « GNAT HOSTEL ». Pas de place dans cet hôtel. Nous continuons dans un autre site d’hébergement où nous trouvons de la place pour tout le monde. Après une douche, nous sortons pour le diner. Chose qui n’a pas été facile au regard du prix et des mets de la localité.
Après une nuit de repos à Tamalé, nous reprenons notre trajet à 5h 03 mn. Cette fois-ci, destination Accra. Mais le reste du trajet est long, environ 700km. Quelques temps après le départ de Tamalé, la fatigue aidant, la majorité des passagers poursuivent leur sommeil. Au bout de 50mn de route, nous traversons la Volta blanche (Nakambé) qui coule vers Akonsombo.
Au revoir la savane, vive la forêt
Depuis que nous avons passé la frontière à Dakola, le paysage reste le même. Après avoir franchi la Volta blanche, les arbustes prennent d’abord quelques feuilles. Puis, ce sont d’énormes touffes vertes jusqu’à former un mur végétal de chaque côté de la route filant sans doute vers l’océan. Nous longeons d’immenses forêts de tecks, de bananiers, des villages aux toits de tôle en forme de cône. Les stations-services modernes poussent au même rythme que la forêt, les unes à côtés des autres avec des prix différents d’une station à une autre.
Autour de 9h nous marquons un arrêt pour le petit déjeuner à Kintampo situé à environ 180 Km de Tamalé. Nous reprenons la route après 1h de pause. Le trajet se déroule sans incident. Quelques check point et après 7h de route, nous voilà à Kumassi, la capitale économique du Ghana. Une ville que nous mettons 2h à traverser à cause des embouteillages. Mais là-bas, nous marquons de nouveau un arrêt, occasion pour les uns et les autres de se dégourdir les jambes et surtout de reprendre des forces.
Après une pause de 30 minutes, le voyage reprend sous de fines gouttelettes de pluie. Dans le bus, l’ambiance est bon-enfant. Aux attaques des parents à plaisanterie, entrecoupées d’éclats de rire, se succèdent les concerts musicaux et aux débats sur divers sujets. De temps à autre, nous marquons des arrêts pour les pauses santé.
Après Kumassi, la voie est dégagée, plus de check point jusqu’à Accra. Sur le trajet, Dieu est partout, la route est bordée de lieux de culte. Elles sont à toutes les sauces : musulman, catholique, évangélique, adventiste, pentecôtiste, apostolique, baptiste.
Autour de 18h, les multiples appels du guide nous fait comprendre que nous sommes presque arrivés à destination. Et puis quelques temps après, nous franchissons le péage, synonyme que nous sommes à Accra. Le guide nous rejoint à un parking au pied d’un échangeur pour nous conduire à l’hôtel.
L’ambiance reprend de plus belle. On prévoit fêter l’anniversaire d’un stagiaire une fois à l’hôtel. Nous arrivons à destination à 20h30 mn.
Le professionnalisme de deux conducteurs a permis à la délégation d’effectuer un bon voyage long de plus de 1000 km en deux jours.
Chantal NIKIEMA et Bernadette KAMBIRE
Conseillers stagiaires
En savoir +Voyage pédagogique Bobo 2022 : La soirée cinématographique a tenu ses promesses
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a honoré ce samedi 30 avril 2022, deux de ses anciens pensionnaires au travers d’une projection cinématographique. Faisant partie des activités du voyage pédagogique Bobo 2022, cette projection cinématographique a pour objectif de faire non seulement la part belle aux anciens de l’ISTIC, mais aussi de clore en beauté le séjour des stagiaires assistants à Bobo-Dioulasso.
Comme chaque année, au cours des voyages pédagogiques, l’ISTIC met à l’honneur ses anciens pensionnaires au travers d’une soirée cinématographique. Cette année encore, l’Institut n’a pas dérogé à la règle. Les populations de Bobo-Dioulasso ont eu l’opportunité de déguster deux films école, ce 30 avril 2022 à la salle Casimir Koné de la RTB 2 Hauts-Bassins.
En premier, les invités du jour ont pu suivre le film de Adama Justin Dembelé, titré “Dioulassoba, ce passé qui parle au présent”.
Les cinéphiles ont découvert l’histoire de Dioulassoba, le quartier originaire de la ville de Bobo-Dioulasso à travers ses sites historiques, son architecture, sa culture et son organisation socio-politique et économique.
A sa suite, les public a suivi “Mariage forcé au Burkina Faso, le drame de Nopoko et Akani” de Clarisse Nikiéma. L’ancienne étudiante de l’ISTIC pointe du doigt une des tares de la société. Elle plonge dans l’univers de cette pratique persistante.
Les deux réalisateurs ont remercié l’ISTIC pour le choix porté sur leurs films. « Le choix porté sur mon sujet par la direction pédagogique est un honneur pour moi. A ce titre, cela me donne raison que j’ai fait le bon choix à l’époque en choisissant ce sujet. C’est un sujet qui me tenait à cœur», a commenté Clarisse Nikiéma.
« Le journalisme n’est pas qu’un métier, c’est une façon de vivre ».
Il est à noter que cette soirée de clôture du voyage pédagogique s’est tenue sous le co-parrainage de Marguerite Blégna, Directrice Régionale de la Communication de la Région des Hauts-Bassins et de Évelyne Dabiré, Directrice Régionale de la RTB 2 Hauts-Bassins.
«C’est avec fierté que ma collègue et moi avons reçu l’invitation de parrainage de la soirée cinématographique. Nous prenons avec joie, cette marque d’estime de la part de la Direction Générale de l’ISTIC », a déclaré Marguerite Blégna.
Par ailleurs, elle a encouragé les futurs journalistes et communicants à faire montre d’abnégation, de dévouement dans le cadre de leur activité et de suivre le pas des anciens pensionnaires de l’ISTIC aujourd’hui journalistes dans les médias publics et privés.
En ce qui concerne Évelyne Dabiré, Directrice Régionale de la RTB2 Hauts-Bassins, elle a dit être honorée de recevoir une fois de plus l’ISTIC dans les locaux de la télévision.
A l’endroit des étudiants, elle a rappelé que « le journalisme n’est pas qu’un métier, c’est une façon de vivre ». Pour elle, il faut vivre le journalisme avec passion et amour, faire preuve d’humilité et de volonté pour pouvoir réussir.
Le Secrétaire général de l’ISTIC, Arsène Evariste Kaboré, a lui remercié la Direction régionale de la RTB2 Hauts-Bassins pour sa constante hospitalité. Il a aussi salué l’abnégation des encadreurs des stagiaires et a enfin souhaité aux étudiants une pleine inspiration pour la phase des soutenances de fin de formation prévue pour le mois de juin 2022.
La soirée cinématographique clôturant le voyage pédagogique a connu la participation des étudiants de l’université Nazi Boni, de l’Institut Supérieur des Filières Professionnalisantes (ISFP) et de l’Université Aube Nouvelle.
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Opérationnalisation de l’imprimerie Sidwaya Bobo : Les premiers responsables confiants
La Direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya pourra bientôt produire son journal sur place. L’information a été donnée par son Chef de Service commercial et marketing, Lassina Boro, au cours d’une visite des stagiaires journalistes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), le 29 avril 2022 à Bobo-Dioulasso.
La Direction régionale des Editions Sidwaya a été installée dans la ville de Sya il y a près de 14 ans mais elle ne dispose toujours pas d’imprimerie. Le journal est imprimé au niveau central à Ouagadougou, puis convoyé à Bobo-Dioulasso par les compagnies de transport en commun. C’est dans la mi-journée, entre 12h et 14h que la version papier parvient à la clientèle bobolaise. Cette situation rend difficile la livraison du journal à temps.
Pour pallier cette difficulté, Sidwaya a exploré plusieurs pistes notamment la livraison du journal par voie aérienne. Selon le Chef de Service commercial et marketing, Lassina Boro, des procédures administratives ont été entamées auprès des compagnies de transport aérien.
« Cependant le planning aérien ne répond pas au besoin de célérité de Sidwaya », a souligné M. Boro. Et d’ajouter que l’impression sur place du journal demeure l’une des priorités pour Sidwaya Bobo au vu de toutes ces difficultés. Malgré la lenteur des démarches administratives qui occasionnent le retard du fonctionnement de l’imprimerie, Lassina Boro rassure sur le processus de sa mise en fonction. « Si tout va bien Sidwaya Bobo aura une imprimerie» bientôt, a-t-il soutenu.
En attendant l’opérationnalisation de son imprimerie, Sidwaya Bobo satisfait ses clients à travers les autres canaux d’information que sont les plateformes numériques à savoir, le site web, les réseaux sociaux et le service mobile appelé Sidwaya mobile.
Natifa Kaly Traoré (journaliste stagiaire)
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Burkina Faso : L’ISTIC se fait découvrir à la cité universitaire de l’Université Nazi Boni
L’Institut des Sciences et Techniques de l’information de la Communication (ISTIC) a organisé ce jeudi 28 avril 2022 à la cité universitaire Koubawoué de l’Université Nazi Boni à Bobo-Dioulasso, une projection cinématographique. Entrant dans le cadre du voyage pédagogique de cette année, cette projection avait pour but de faire la promotion du creuset du journalisme et de la communication au Burkina Faso. Des étudiants de l’Université Nazi Boni ont pu suivre un film sur l’ISTIC ainsi qu’un film, “L’enfer libyen, les rescapés parlent” de Axelle Yaro, ancienne étudiante de l’ISTIC.
La soirée de projection cinématographique est l’occasion pour les stagiaires de l’ISTIC d’établir des liens avec les étudiants de l’Université Nazi Boni, de faire connaître l’institut et de permettre aux universitaires de découvrir le savoir-faire des actuels et anciens pensionnaires de ce centre de formation.
C’est aussi une opportunité de créer une symbiose avec les étudiants de la cité Koubawoué pour que, selon le Secrétaire Général de l’ISTIC Arsène Evariste Kaboré, « ceux-là qui ont envie d’embrasser le métier de journalisme, de communication ou de technologies des médias aient une connaissance de l’ISTIC et sachent qu’ils ont un avenir dans l’institut».
Entrant dans les activités du voyage pédagogique, la projection cinématographique a été une opportunité pour les étudiants de la cité Nazi Boni de découvrir les filières de formation de l’Institut ainsi que les modalités d’inscription et de formation.
« J’encourage les jeunes qui veulent se lancer dans le métier de penser à l’ISTIC »
« L’enfer libyen, les rescapés parlent » est un film qu’Axelle Yaro a réalisé dans le cadre de sa production de fin de formation à l’ISTIC en 2018. Carole Yaméogo est étudiante en Histoire et Archéologie à l’université Nazi Boni. Elle a suivi avec grand intérêt les projections cinématographiques du soir. Elle a souligné la qualité du documentaire ainsi que les informations qu’elle a reçues sur l’ISTIC.
Elle est ravie de savoir qu’une étudiante en fin de formation à l’ISTIC est en mesure de produire un documentaire de qualité sur un sujet d’actualité. « Pour une étudiante comme moi, je suis très heureuse de savoir qu’une autre étudiante en fin de formation a les aptitudes pour faire une telle production. C’est un réel plaisir pour moi d’assister à cette projection car c’est l’occasion d’avoir des informations sur l’ISTIC. Je remercie l’institut de s’être déplacé pour venir vers nous. J’encourage les jeunes qui veulent se lancer dans le métier de penser à l’ISTIC », a fait savoir Carolle Yaméogo.
Quant à Axelle Yaro, réalisatrice du documentaire, c’est un honneur et un privilège pour elle de participer au rayonnement de l’image de l’ISTIC. « Je prends cette projection avec beaucoup d’humilité et je me sens fière. Quatre ans après, on me rappelle pour me dire Madame Yaro, votre film va être projeté. Je suis touchée par ce geste de l’ISTIC », a-t-elle fait savoir.
A la fin de la projection, les stagiaires ont invité les pensionnaires de la cité à venir participer au bouquet final du voyage pédagogique prévu pour le 30 avril 2022 à la salle Casimir Koné de la RTB2 où aura lieu une autre projection de films produits par les apprenants de l’ISTIC.
ISTIC BURKINA
En savoir +Médias : Au cœur des défis de BF1 Bobo
Ce jeudi 28 avril 2022, les locaux de BF1 Bobo-Dioulasso ont reçu la visite des stagiaires en journalisme et techniques et technologies des médias de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Cette visite a été l’occasion pour les stagiaires de discuter sur la vie du média dans la région et les difficultés rencontrées.
Depuis son installation en 2016 à Bobo-Dioulasso, la représentation de la télévision BF1 rencontre un certain nombre de difficultés.
Sur le plan de la couverture médiatique, l’insuffisance en personnel et en matériel et le difficile accès à l’information constituent des obstacles au bon fonctionnement de la station. « Ces difficultés sont la réalité de tous les médias, mais nous essayons de nous adapter quoiqu’il y ait des difficultés comme la lourdeur administrative qui nous contraint souvent à changer les angles de traitement de nos articles (…). Avec la passion qui nous anime, nous essayons de passer outre et de faire au mieux notre travail », a déclaré Justin Sotouo Dabiré, journaliste reporter d’images à BF1 Bobo.
La chaine bobolaise fait face aussi à des contraintes commerciales. Jacob Zongo, le Directeur Commercial Régional de BF1 à Bobo-Dioulasso, a particulièrement indexé les problèmes financiers. « Il y a des structures qui nous contactent pour des couvertures mais qui nous disent qu’elles ont un problème de budget. En ce moment, c’est une difficulté car nos grilles sont claires et la télé doit vivre. Le plus souvent, nous nous adaptons à la situation », expose-t-il.
Il a également évoqué les difficultés liées au payement des taxes à la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT).
Un meilleur maillage
Malgré tout, le bilan est satisfaisant, à écouter les premiers responsables. Depuis l’installation de la télévision en 2016, elle est arrivée à avoir une productivité constante. Selon Jacob Zongo, BF1 Bobo s’est imposée comme une référence dans la région. Elle produit une émission à Bobo-Dioulasso dénommée « Faso siguidia » qui signifie « le vivre ensemble au Faso ».
Dans cette dynamique, le Directeur Commercial, Jacob Zongo, a confié qu’un meilleur maillage de la télé est en projet. Pour cela, « nous avons des correspondants et des représentants dans toute la région et même dans les Cascades », a-t-il dit.
Il est à noter que la visite du jour des étudiants de l’ISTIC s’est achevée par la découverte du studio BF1 de Bobo-Dioulasso.
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