Des stagiaires de l’ISTIC découvrent la vieille mosquée de Dioulassoba
Les stagiaires assistants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont visité ce mardi 26 avril 2022, la Mosquée de Dioulassoba, en compagnie d’un guide, afin d’en savoir plus sur le site touristique.
La Mosquée de Dioulassoba a été construite vers la fin du XVIIIe siècle par l’Imam Sakidi Gaoussou Sanou. Sa construction a duré environ une décennie, selon Seydou Sanou, guide principal de la mosquée. Cet édifice est la première mosquée de la ville, d’où son appellation “vieille mosquée de Dioulassoba”.
Dans sa construction, de la terre cuite de couleur ocre, de la paille, du beurre de karité ont été utilisés. Ce qui fait de cette mosquée une des architectures remarquables de la zone sahélienne.
Ce lieu de prière peut contenir environ 810 personnes réparties dans 18 rangées de 45 personnes, dont 9 pour les femmes et 9 pour les hommes.
La mosquée de Dioulassoba est un repère religieux et culturel. Elle demeure une richesse culturelle et architecturale pour la capitale économique du Burkina Faso, selon Seydou Sanou.
Mais il faut noter que ces dernières années à cause du terrorisme et du coronavirus, l’affluence touristique est au ralenti, a regretté le guide principal.
Rappelons que le minaret principal de la mosquée de Dioulassoba s’est totalement effondré le 08 août 2021. Grâce à une souscription populaire et au soutien financier du gouvernement, le minaret est en cours de réhabilitation et le coût est estimé à près de 500 000 000 de F CFA.
En savoir +Voyage pédagogique 2022 : Les stagiaires de l’ISTIC sont arrivés à Bobo-Dioulasso
Dans le cadre des pratiques professionnelles à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), les stagiaires de l’institut ont entrepris un périple qui les a amenés à Bobo-Dioulasso, ce 24 avril 2022.
Il est 9h00 lorsque les stagiaires de l’ISTIC quittent Ouagadougou pour Bobo-Dioulasso. Pendant 7 heures de route, ils ont parcouru les 365 kilomètres qui séparent le centre du pays de la capitale économique.
C’est dans une ambiance conviviale et bon enfant que les futurs journalistes et communicants ont vécu le trajet et sont arrivés dans la cité de Sya aux environs de 17 heures.
Pour Rachid Porgo, apprenant en Communication deuxième année, le voyage a été long mais paisible.
«Dans l’ensemble, le voyage s’est bien passé. C’était long et c’était fatiguant mais on s’est bien senti», a-t-il déclaré.
Quant à Moumouni Badolo, également en communication, il s’est senti en famille. Le cadre était convivial et l’ambiance était au beau fixe. «Franchement, tout était confortable. Il y avait de l’ambiance dans le car. On se sentait en famille. Le cadre était convivial mais avec beaucoup d’escales », a-t-il observé.
Il est à noter que ce voyage pédagogique intervient dans le cadre des pratiques professionnelles de l’ISTIC. Après la phase presse écrite, télé et radio, ils seront en immersion dans la phase web journalisme.
Pendant 10 jours, les stagiaires journalistes et communicants mettront en pratique les connaissances acquises au cours de leur formation.
Ismaël Saydou GANAME
ISTIC
En savoir +Port sec de Bobo : Une infrastructure moderne pour améliorer le traitement du fret national et international
Le Port sec de Bobo-Dioulasso (BOBORINTER) est une infrastructure de réception et de traitement de marchandises à l’importation et à l’exportation, réalisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso au profit des opérateurs économiques et de l’administration publique, notamment l’administration des douanes. L’infrastructure a été visitée ce lundi 20 septembre 2021 par les stagiaires conseillers en fin de formation de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).
Bâti sur une superficie de 19 ha, le port sec de Bobo Dioulasso est réparti en six (6) zones, à savoir la zone sous douane, la zone du terminal à conteneurs, la zone de transit étranger, la zone hors douane, le centre de vie et la zone administrative.
Présentement Boborinter est en phase d’extension pour porter le port sec à 40 ha. « Tout camion qui entre à Boborinter doit faire l’objet d’une pesée avant d’être orienté vers l’une des zones du port sec de Bobo-Dioulasso et le temps de dédouanement d’excède pas 72 heures», explique Idrissa Barro, agent d’exploitation de Boborinter. La gare routière internationale de Bobo-Dioulasso dispose d’une zone de pesage des camions équipée d’un pont bascule d’une capacité de 100 tonnes.
Le Laboratoire national de santé publique (LNSP) effectue les analyses sur place pour s’assurer du contrôle de qualité des aliments qui seront mis sur le marché burkinabè.
Plus d’un million de tonnes de marchandises
Selon Idrissa Kafando, chef d’exploitation, « Boborinter reçoit en moyenne 100 camions par jour. Toutes les formalités douanières à l’import et en export se font sur place. Le port sec de Bobo est desservi par un embrasement ferroviaire pouvant recevoir sept (7) wagons. Il reçoit également les véhicules légers importés. »
Toujours selon Idrissa Kafando, « le volume global des marchandises sous douane et en transit traité au port sec est passé de 350 000 tonnes en 2009 sur l’ancien site Bobo gare à près de 1 150 000 tonnes en 2016, soit une hausse de plus de 230%. Les recettes douanières sont passées de 35 milliards de francs CFA à plus de 88 milliards de francs CFA sur la même période. »
Le projet de réalisation d’un port sec à Bobo-Dioulasso a été envisagé dans les années 1980. Son objectif était de contribuer à la relance du développement économique de la région de Bobo-Dioulasso, à travers la réalisation d’une plateforme moderne de réception et de traitement de marchandises.
Le port sec de Bobo-Dioulasso est entré en exploitation en janvier 2010. L’extension et la réhabilitation en cours vont coûter environ 10 milliards de francs CFA et financées par la Chambre de commerce, la Banque ouest africaine pour le développement (BOAD), Coris Bank international et la Bank of Africa.
Groupe D
En savoir +Bobo-Dioulasso : De l’origine de la ville au minaret écroulé de Dioulassoba
Le chef des Bobo Mandarè, Sidiki Sanon, a reçu en audience les stagiaires de l’ISTIC dans le cadre de leur voyage pédagogique ce 19 septembre 2021. Les étudiants se sont ensuite rendus à la mosquée de Dioulassoba, un des sites touristiques de Bobo-Dioulasso.
Avec Sidiki Sanon, les échanges ont porté sur plusieurs sujets : l’histoire de la chefferie traditionnelle bobo, les silures sacrés de Dafra, l’insécurité dans la région ouest.
A propos de la création de la ville de Bobo-Dioulasso, le chef coutumier a indiqué que celle-ci procède d’un songe dans lequel le fondateur a reçu l’indication du lieu où il doit s’établir. Ce qui correspond à l’emplacement actuel du palais royal.
A propos du nom Sanou répandu chez les bobos, le chef traditionnel a expliqué que le premier homme à le porter, payait les services des guerriers avec de l’or. Ce métal jaune est appelé “sanou’’ en dioula et ‘’sanon’’ en langue bobo.
Les stagiaires ont aussi appris l’importance des silures sacrés chez les bobos. Il s’agit de leur totem parce que leur ancêtre aurait signé un pacte avec les silures. Toute personne qui a des besoins spécifiques pourrait se confier aux silures pour obtenir leur protection. Selon Sanou Siaka, l’un des ministres du chef, « si ces silures meurent, ils sont enterrés comme les humains ».
Le jour où le minaret est tombé
Puis la délégation de l’ISTIC a mis le cap sur la mosquée de Dioulassoba pour découvrir ce patrimoine de renommée internationale.
Conduits par le guide touristique Seydou Sanou, les étudiants ont visité les différents compartiments de la mosquée. Elle supportait un minaret de 5 étages qui est tombé un vendredi, quelques heures avant la prière commune. « C’était un jour de vendredi et le gouverneur a envoyé un technicien qui a recommandé de ne pas prier dans la mosquée ce jour et c’est ainsi que les fidèles ont été priés de s’installer dans la cour. Le minaret est finalement tombé vers 11h le 13 août 2021 », a souligné le guide.
Le minaret sera restauré après les travaux de réhabilitation actuellement en cours sur d’autres parties de la mosquée, a laissé entendre le guide Sanou.
La mosquée a été construite dans les années 1870 et a une capacité d’accueil de plus de 800 personnes.
En savoir +Médias : la vérité des faits, le secret de la longévité de L’Express du Faso
L’Express du Faso a reçu ce 17 septembre 2021 une visite de découverte et de travail des stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication dans ses locaux dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Sortant du bus de l’institut sous le regard des talibés, les stagiaires et leurs encadreurs entrent dans la cour du quotidien bobolais. C’est dans une parcelle au bord de la voie dans le quartier Accar-ville que parait l’Express du Faso.
Les étudiants sont accueillis par une employée qui leur souhaite la bienvenue et leur offre la place sur la terrasse des locaux du média. Pour être arrivés un peu plus tôt, les visiteurs du jour attendent les responsables de l’organe pour la rencontre prévue à 11h 00. C’est à 10h56 mn précisément que Mountamou Kani, Directeur de publication de l’Express du Faso fait son apparition. Il explique l’absence des autres agents par la journée du vendredi qui est un jour de repos pour le personnel.
Après les salutations d’usage, le directeur de publication présente le média qui à ses dires, n’est « ni de gauche ni de droite mais pour qui la vérité des faits est chère ».
L’organe a une capacité de tirage de 4000 exemplaires par jour et il a son siège principal à Bobo-Dioulasso avec une rédaction dans la capitale Ouagadougou. Il explique les raisons de ce choix en ces termes : « Nous avons choisi la ville de Bobo-Dioulassso parce qu’il faut que les gens comprennent à un moment donné que tout ne doit pas être fait à Ouaga et qu’on peut faire tout ce qui se fait à Ouaga sur tout l’ensemble du territoire national ».
« S’il n’y avait pas les autres régions, Ouagadougou n’allait pas exister »
Un choix qui comporte des avantages et des inconvénients et le responsable de ce média en est conscient. « Les gens nous disent que nous sommes oubliés parce que jusqu’à preuve du contraire, tout doit se faire à partir de Ouagadougou, alors que cela ne devrait pas être le cas. C’est cette tendance que nous travaillons à renverser pour que les gens comprennent que ce n’est pas seulement à Ouaga que toutes les décisions devraient se prendre parce que s’il n’y avait pas les autres régions, Ouagadougou n’allait pas exister ».
Pour la disponibilité du produit de son média à Ouagadougou tous les matins, il explique qu’il s’agit d’une façon pour son journal de conquérir le marché Ouagalais. Pour que cela soit effectif, les premiers tirages sont acheminés immédiatement via une compagnie de transport à destination de la capitale politique.
Le journal qui porte ‘’le Burkina Faso au quotidien’’ a en perspective d’agrandir ses capacités les années à venir. « Nous avons beaucoup de perspectives qui sont de faire en sorte que nous ayons d’autres rédactions à l’image du journal français Ouest France, pour améliorer notre maillage du territoire, surtout la grande région de l’Ouest », conclu t-il.
Groupe A
En savoir +Les stagiaires conseillers de l’ISTIC dans les locaux de Oméga Bobo : à la découverte du quotidien d’une radio en région
Les stagiaires conseillers en journalisme et en techniques et technologies des médias de l’ISTIC ont fait une immersion dans les locaux de la radio Oméga Bobo ce vendredi 17 septembre 2021. Cette visite entre dans le cadre de leur voyage pédagogique. Reportage.
Répartis par petits groupes, les futurs ouvriers de la plume et du micro arpentent les couloirs rouge et blanc qui mènent aux différentes sections de la radio située au 2e étage d’un immeuble du centre ville.
Ils sont d’abord accueillis à la rédaction, une petite salle d’une dizaine de places. Sur la longue table rectangulaire qui fend la salle en deux, trônent des ordinateurs.
Debout en face des étudiants et assisté de quelques journalistes de la rédaction, Antoine BONI, le rédacteur en chef, présente son service qui compte une dizaine de membres.
Le dioula, le moré, le fulfuldé, le bobo mandarè et le français sont les langues employées pour les sessions d’information. « La radio Oméga Bobo est une des stations de radio Oméga. Nous couvrons pratiquement le grand ouest, notamment des villes comme Bobo, Banfora et Dédougou. Nous synchronisons également avec la station mère qui est à Ouagadougou », affirme Antoine BONI.
Le manque de moyens logistiques, la rétention de l’information par certaines autorités régionales et l’insuffisance de personnel sont les principales difficultés rencontrées dans la collecte et le traitement de l’Information.
Après la rédaction, les stagiaires sont conduits dans la salle technique. Assis devant la console, le technicien du jour assure la mise en onde des émissions. A travers la baie vitrée, les stagiaires découvrent le studio. Au centre de la pièce, une table ronde et trois chaises. Sur la table sont fixés trois micros. Un micro pour l’animateur qui a la possibilité de recevoir deux invités. C’est de là que sont mises en onde les différentes éditions du journal parlé et les émissions en direct.
Aux dires du rédacteur en chef de Oméga Bobo, sa radio, la 104.7, émet sur un rayon de 80 km autour de la capitale économique du Burkina.
Groupe A
En savoir +Voyage pédagogique : les élèves conseillers de l’ISTIC dans les locaux de la télévision Bf1 Bobo
Les stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication en fin de formation ont visité les différents services de la chaîne au cœur des grands défis dans la ville de Sya, ce jeudi 16 septembre 2021. Ils se sont imprégnés des conditions de travail des agents.
Dirigée par Michelle Diawara, la création de la direction régionale de la télévision Bf1 Bobo date de 2016. Elle a connu une évolution considérable selon les dires de Sotouo Justin Dabiré, journaliste reporter d’images. La direction régionale de Bobo compte une dizaine d’agents.
Elle comprend trois (3) services à savoir la rédaction, la production et le service commercial. Elle vient de se doter d’un studio d’enregistrement. Il est équipé de matériel adéquat qui permet de travailler dans des conditions optimales, selon Abdoulaye Barro, chef de la production. Il s’agit, entre autres, d’une table analogique de 32 pistes, d’un mélangeur vidéo, d’un data vidéo, des caméras pilotées par un dispositif data vidéo, de caméras manuelles sur pieds. « Pour le moment une seule émission en langue Jula (Faso siguidia) est enregistrée dans ce studio », a précisé Abdoulaye Barro.
Le service rédaction est composé de quatre (4) journalistes dont deux (2) permanents et deux (2) stagiaires.
« L’équipe de la rédaction couvre au maximum cinq activités par jour, y compris les sujets d’initiative et les activités commerciales. Dans l’ensemble, l’entreprise ne rencontre pas de difficultés majeures », a ajouté Sotouo Justin Dabiré journaliste reporter d’images à Bf1 Bobo.
Bf1 Bobo exhorte les étudiants de l’ISTIC à plus d’abnégation
Tout en remerciant la délégation de l’ISTIC pour sa marque de confiance à la télévision régionale de Bf1 Bobo, Sotouo Justin Dabiré a invité les stagiaires à plus d’abnégation et d’amour pour le métier qu’ils vont embrasser bientôt.
Le Directeur de la formation initiale de l’ISTIC, Abem Aousségué voit en cette visite, « une occasion pour permettre aux étudiants de connaître les conditions de travail des organes de presse et de renforcer leurs capacités professionnelles afin de faciliter leur insertion socio-professionnelle».
Les étudiants pour leur part se sont dit émerveillés après leur visite des locaux de Bf1 Bobo. Pour eux, cette immersion permet de toucher du doigt les réalités de la profession du journalisme.
Bf1 Bobo ne diffuse pas pour le moment. Les émissions enregistrées et les reportages sont envoyés à Ouagadougou pour diffusion.
GROUPE D
En savoir +Sidwaya Bobo : un projet d’implantation d’une imprimerie
Les éditions Sidwaya vont se doter d’une imprimerie à Bobo-Dioulasso. Le bâtiment est déjà construit, et il ne reste plus que les équipements. Le projet a été expliqué ce jeudi 16 septembre 2021 aux étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la communication (ISTIC) en visite à la direction régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya.
Le projet d’implantation d’une imprimerie des éditions Sidwaya à Bobo-Dioulasso vise à permettre aux lecteurs de disposer de journaux dès 6h, et des autres régions le plus tôt possible, a laissé entendre Fréderic Ouédraogo, Directeur régional de l’Ouest des éditions Sidwaya.
Cette imprimerie va permettre également d’éditer un journal régional à partir de la ville de Sya, et ainsi être un media de proximité. L’autre objectif de l’imprimerie à Bobo-Dioulasso est de pallier les éventuelles pannes de celle de Ouagadougou, a poursuivi Fréderic Ouédraogo.
Après plus de 7 ans le projet tarde à se concrétiser. « Le gouvernement avait pris l’engagement d’apporter plus de 2 000.000.000 de Fcfa pour les équipements. Sidwaya a même déjà eu une dotation de 147 000 000 FCFA de la part de l’Etat, et le reste devait suivre de façon échelonnée. Le bâtiment a déjà été construit par le Conseil Régional des Hauts-Bassins à environ 30 000 000 Fcfa », a mentionné Fréderic Ouédraogo.
Récemment le conseil d’administration a profité d’une formation à Bobo-Dioulasso pour visiter la direction régionale de l’Ouest des éditions sidwaya. Il est dans la même logique que l’Etat à savoir mettre tout en œuvre pour que cette imprimerie soit fonctionnelle, a ajouté le Directeur régional de l’Ouest des éditions Sidwaya. Mais avant, la direction régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya doit être renforcée en personnel.
Sidwaya connait un manque crucial de ressources humaines
En plus des difficultés pour l’implantation de son imprimerie, Sidwaya connait un manque crucial de ressources humaines.
« A Bobo-Dioulasso, le problème de ressources humaines est plus criard au niveau de la rédaction. En effet, elle doit être étoffée car nous n’avons que deux journalistes. Très souvent, le Directeur lui-même et son rédacteur en chef sont obligés d’aller en reportage. Malgré cela, nous arrivons à relever le défi surtout que nous avons des concurrents », a confié Fréderic Ouédraogo.
La direction régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya existe depuis 2008 et couvre le grand Ouest (Boucle du Mouhoun, Cascades, Hauts-Bassins, Sud-Ouest), composé de quinze provinces.
GROUPE D
En savoir +RTB 2 Bobo : Les étudiants de l’ISTIC découvrent le plateau technique et de production
Dans le cadre de leur voyage pédagogique dans la région des Hauts-Bassins, les stagiaires Conseillers en journalisme de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) se sont imprégnés des réalités de travail au sein de la RTB 2 Bobo, l’une des chaînes régionales de la Radiodiffusion-télévision du Burkina.
Dès 8h30 minutes, les stagiaires, accompagnés de leurs encadreurs, entament la visite des locaux de la RTB 2 Bobo. Ils sont reçus d’abord par Hilou Paul, chef des programmes de la télévision régionale. Après les échanges, le cap est mis sur la salle de production. Là, le chef de production laisse entendre que la chaîne télévisuelle diffuse deux éditions de journal télévisé par jour, en français à 18h30 et en dioula à 19h30.
La chaîne dispose aussi de plusieurs plateaux pour la production de ses émissions. L’accent est mis sur les langues nationales. Paul Hilou a indiqué que la RTB 2 Bobo produit des programmes différents dans plusieurs langues nationales parlées dans la région et une émission en français.
Passé la salle de production, c’est le chef monteur, Madou Ouédraogo, qui a présenté la section montage aux étudiants de l’ISTIC. Il leur a surtout prodigué des conseils : « maîtriser les outils de travail, notamment les logiciels de montage et les techniques de prise de vue car, un bon cadreur est avant tout un bon monteur ».
Les étudiants ont ensuite mis le cap sur la section radio où ils ont échangé avec le rédacteur en chef de la radio, Brahima Sanou et le chef de la section radio, Adama Laguempedo. Ils y ont visité la salle de rédaction et les studios A où sont produites la plupart des émissions et B où se réalisent les programmes en direct de la radio.
« …Il m’arrive souvent de réaliser trois reportages par jour »
Les étudiants ont ainsi découvert que Radio Bobo est organisée autour de trois services : la section Information et reportage, la section Production et celle des Programmes. Le rédacteur en chef s’est davantage appesanti sur le manque de personnel et de matériels auquel ils sont confrontés. « Nous réalisons la plupart de nos reportages avec nos propres engins. Moi par exemple, j’assume à la fois les fonctions de rédacteur en chef, reporter et producteur d’émission. Il m’arrive souvent de réaliser trois reportages par jour. »
Selon le chef de la section, les équipements de la radio sont vétustes, si bien que le dispositif de retransmission en direct est défectueux, les agents de retransmission étant parfois obligés de venir récupérer les émissions physiquement pour assurer la transmission.
Les échanges avec la directrice de la RTB 2 Bobo, Evelyne Dabiré ont révélé une insuffisance de ressources humaines et matérielles. Une situation qui a été aussi dépeinte par les agents.
La directrice elle, s’est réjouie de l’intérêt des étudiants de l’ISTIC pour la RTB 2 Bobo. Evelyne Dabiré leur a formulé des encouragements à exceller dans le métier de journalisme malgré les conditions matérielles difficiles.
GROUPE C
En savoir +Voyage pédagogique : Les stagiaires de l’ISTIC au Centre agricole polyvalent de Matourkou
Les stagiaires conseillers de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité les locaux du Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP/Matourkou), le 15 septembre 2021 dans le cadre de leur voyage pédagogique. Ils ont découvert les potentialités de cette école de formation.
Les stagiaires conseillers en journalisme et techniques et technologies des médias de l’ISTIC ont visité un peu plus tôt la RTB Hauts-Bassins avant de prendre la direction du CAP Matourkou, avec leurs camarades de la filière communication. Ils arrivent autour de 11h.
Ils se sont installés dans la salle de conférence afin d’échanger avec les responsables du centre.
La séance a commencé par les présentations respectives des membres de la délégation de l’ISTIC et les représentants du centre agricole polyvalent de Matourkou. Les stagiaires ont, avec attention et intérêt, pu comprendre qu’en plus de former les jeunes dans les domaines comme l’agriculture, l’élevage, l’agro-alimentaire, le centre contribue à la réduction du chômage.
Satisfaits de la présentation du centre faite par Mamadou Lamine Ouattara, Directeur de l’aménagement et de la mise en valeur du CAP Matourkou, les stagiaires quittent la salle et font une visite guidée des champs expérimentaux du CAP.
Les sites visités sont entre autres la parcelle vitrine, la parcelle production d’igname, l’usine de transformation NAFASO, la ferme agricole.
GROUPE C
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