Voyage pédagogique : les élèves conseillers de l’ISTIC dans les locaux de la télévision Bf1 Bobo
Les stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication en fin de formation ont visité les différents services de la chaîne au cœur des grands défis dans la ville de Sya, ce jeudi 16 septembre 2021. Ils se sont imprégnés des conditions de travail des agents.
Dirigée par Michelle Diawara, la création de la direction régionale de la télévision Bf1 Bobo date de 2016. Elle a connu une évolution considérable selon les dires de Sotouo Justin Dabiré, journaliste reporter d’images. La direction régionale de Bobo compte une dizaine d’agents.
Elle comprend trois (3) services à savoir la rédaction, la production et le service commercial. Elle vient de se doter d’un studio d’enregistrement. Il est équipé de matériel adéquat qui permet de travailler dans des conditions optimales, selon Abdoulaye Barro, chef de la production. Il s’agit, entre autres, d’une table analogique de 32 pistes, d’un mélangeur vidéo, d’un data vidéo, des caméras pilotées par un dispositif data vidéo, de caméras manuelles sur pieds. « Pour le moment une seule émission en langue Jula (Faso siguidia) est enregistrée dans ce studio », a précisé Abdoulaye Barro.
Le service rédaction est composé de quatre (4) journalistes dont deux (2) permanents et deux (2) stagiaires.
« L’équipe de la rédaction couvre au maximum cinq activités par jour, y compris les sujets d’initiative et les activités commerciales. Dans l’ensemble, l’entreprise ne rencontre pas de difficultés majeures », a ajouté Sotouo Justin Dabiré journaliste reporter d’images à Bf1 Bobo.
Bf1 Bobo exhorte les étudiants de l’ISTIC à plus d’abnégation
Tout en remerciant la délégation de l’ISTIC pour sa marque de confiance à la télévision régionale de Bf1 Bobo, Sotouo Justin Dabiré a invité les stagiaires à plus d’abnégation et d’amour pour le métier qu’ils vont embrasser bientôt.
Le Directeur de la formation initiale de l’ISTIC, Abem Aousségué voit en cette visite, « une occasion pour permettre aux étudiants de connaître les conditions de travail des organes de presse et de renforcer leurs capacités professionnelles afin de faciliter leur insertion socio-professionnelle».
Les étudiants pour leur part se sont dit émerveillés après leur visite des locaux de Bf1 Bobo. Pour eux, cette immersion permet de toucher du doigt les réalités de la profession du journalisme.
Bf1 Bobo ne diffuse pas pour le moment. Les émissions enregistrées et les reportages sont envoyés à Ouagadougou pour diffusion.
GROUPE D
En savoir +Sidwaya Bobo : un projet d’implantation d’une imprimerie
Les éditions Sidwaya vont se doter d’une imprimerie à Bobo-Dioulasso. Le bâtiment est déjà construit, et il ne reste plus que les équipements. Le projet a été expliqué ce jeudi 16 septembre 2021 aux étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la communication (ISTIC) en visite à la direction régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya.
Le projet d’implantation d’une imprimerie des éditions Sidwaya à Bobo-Dioulasso vise à permettre aux lecteurs de disposer de journaux dès 6h, et des autres régions le plus tôt possible, a laissé entendre Fréderic Ouédraogo, Directeur régional de l’Ouest des éditions Sidwaya.
Cette imprimerie va permettre également d’éditer un journal régional à partir de la ville de Sya, et ainsi être un media de proximité. L’autre objectif de l’imprimerie à Bobo-Dioulasso est de pallier les éventuelles pannes de celle de Ouagadougou, a poursuivi Fréderic Ouédraogo.
Après plus de 7 ans le projet tarde à se concrétiser. « Le gouvernement avait pris l’engagement d’apporter plus de 2 000.000.000 de Fcfa pour les équipements. Sidwaya a même déjà eu une dotation de 147 000 000 FCFA de la part de l’Etat, et le reste devait suivre de façon échelonnée. Le bâtiment a déjà été construit par le Conseil Régional des Hauts-Bassins à environ 30 000 000 Fcfa », a mentionné Fréderic Ouédraogo.
Récemment le conseil d’administration a profité d’une formation à Bobo-Dioulasso pour visiter la direction régionale de l’Ouest des éditions sidwaya. Il est dans la même logique que l’Etat à savoir mettre tout en œuvre pour que cette imprimerie soit fonctionnelle, a ajouté le Directeur régional de l’Ouest des éditions Sidwaya. Mais avant, la direction régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya doit être renforcée en personnel.
Sidwaya connait un manque crucial de ressources humaines
En plus des difficultés pour l’implantation de son imprimerie, Sidwaya connait un manque crucial de ressources humaines.
« A Bobo-Dioulasso, le problème de ressources humaines est plus criard au niveau de la rédaction. En effet, elle doit être étoffée car nous n’avons que deux journalistes. Très souvent, le Directeur lui-même et son rédacteur en chef sont obligés d’aller en reportage. Malgré cela, nous arrivons à relever le défi surtout que nous avons des concurrents », a confié Fréderic Ouédraogo.
La direction régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya existe depuis 2008 et couvre le grand Ouest (Boucle du Mouhoun, Cascades, Hauts-Bassins, Sud-Ouest), composé de quinze provinces.
GROUPE D
En savoir +RTB 2 Bobo : Les étudiants de l’ISTIC découvrent le plateau technique et de production
Dans le cadre de leur voyage pédagogique dans la région des Hauts-Bassins, les stagiaires Conseillers en journalisme de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) se sont imprégnés des réalités de travail au sein de la RTB 2 Bobo, l’une des chaînes régionales de la Radiodiffusion-télévision du Burkina.
Dès 8h30 minutes, les stagiaires, accompagnés de leurs encadreurs, entament la visite des locaux de la RTB 2 Bobo. Ils sont reçus d’abord par Hilou Paul, chef des programmes de la télévision régionale. Après les échanges, le cap est mis sur la salle de production. Là, le chef de production laisse entendre que la chaîne télévisuelle diffuse deux éditions de journal télévisé par jour, en français à 18h30 et en dioula à 19h30.
La chaîne dispose aussi de plusieurs plateaux pour la production de ses émissions. L’accent est mis sur les langues nationales. Paul Hilou a indiqué que la RTB 2 Bobo produit des programmes différents dans plusieurs langues nationales parlées dans la région et une émission en français.
Passé la salle de production, c’est le chef monteur, Madou Ouédraogo, qui a présenté la section montage aux étudiants de l’ISTIC. Il leur a surtout prodigué des conseils : « maîtriser les outils de travail, notamment les logiciels de montage et les techniques de prise de vue car, un bon cadreur est avant tout un bon monteur ».
Les étudiants ont ensuite mis le cap sur la section radio où ils ont échangé avec le rédacteur en chef de la radio, Brahima Sanou et le chef de la section radio, Adama Laguempedo. Ils y ont visité la salle de rédaction et les studios A où sont produites la plupart des émissions et B où se réalisent les programmes en direct de la radio.
« …Il m’arrive souvent de réaliser trois reportages par jour »
Les étudiants ont ainsi découvert que Radio Bobo est organisée autour de trois services : la section Information et reportage, la section Production et celle des Programmes. Le rédacteur en chef s’est davantage appesanti sur le manque de personnel et de matériels auquel ils sont confrontés. « Nous réalisons la plupart de nos reportages avec nos propres engins. Moi par exemple, j’assume à la fois les fonctions de rédacteur en chef, reporter et producteur d’émission. Il m’arrive souvent de réaliser trois reportages par jour. »
Selon le chef de la section, les équipements de la radio sont vétustes, si bien que le dispositif de retransmission en direct est défectueux, les agents de retransmission étant parfois obligés de venir récupérer les émissions physiquement pour assurer la transmission.
Les échanges avec la directrice de la RTB 2 Bobo, Evelyne Dabiré ont révélé une insuffisance de ressources humaines et matérielles. Une situation qui a été aussi dépeinte par les agents.
La directrice elle, s’est réjouie de l’intérêt des étudiants de l’ISTIC pour la RTB 2 Bobo. Evelyne Dabiré leur a formulé des encouragements à exceller dans le métier de journalisme malgré les conditions matérielles difficiles.
GROUPE C
En savoir +Voyage pédagogique : Les stagiaires de l’ISTIC au Centre agricole polyvalent de Matourkou
Les stagiaires conseillers de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité les locaux du Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP/Matourkou), le 15 septembre 2021 dans le cadre de leur voyage pédagogique. Ils ont découvert les potentialités de cette école de formation.
Les stagiaires conseillers en journalisme et techniques et technologies des médias de l’ISTIC ont visité un peu plus tôt la RTB Hauts-Bassins avant de prendre la direction du CAP Matourkou, avec leurs camarades de la filière communication. Ils arrivent autour de 11h.
Ils se sont installés dans la salle de conférence afin d’échanger avec les responsables du centre.
La séance a commencé par les présentations respectives des membres de la délégation de l’ISTIC et les représentants du centre agricole polyvalent de Matourkou. Les stagiaires ont, avec attention et intérêt, pu comprendre qu’en plus de former les jeunes dans les domaines comme l’agriculture, l’élevage, l’agro-alimentaire, le centre contribue à la réduction du chômage.
Satisfaits de la présentation du centre faite par Mamadou Lamine Ouattara, Directeur de l’aménagement et de la mise en valeur du CAP Matourkou, les stagiaires quittent la salle et font une visite guidée des champs expérimentaux du CAP.
Les sites visités sont entre autres la parcelle vitrine, la parcelle production d’igname, l’usine de transformation NAFASO, la ferme agricole.
GROUPE C
En savoir +Université Nazi BONI de Bobo : Bientôt la fin du chevauchement des années académiques
L’Université Nazi Boni s’est fixée pour défi de mettre fin au chevauchement des années académiques d’ici deux ans. C’est l’information donnée aux stagiaires conseillers de l’ISTIC lors de leur rencontre d’échanges avec les premiers responsables de l’établissement, ce mardi 14 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du voyage pédagogique, l’une des activités de formation pratique de l’institut.
L’Université Nazi Boni est dans une dynamique d’innovations. Le chargé de communication de l’institution, Pascal Somé, l’a fait savoir aux stagiaires de l’ISTIC lors d’une rencontre d’échanges le 14 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. « L’une de nos innovations majeures est l’auto-évaluation institutionnelle. Et la certification ISO est notre perspective de l’année 2023 », a-précisé M. Somé. Aussi, a-t-il poursuivi, l’université fait la promotion de l’excellence. De ce fait, elle s’est dotée d’une salle d’excellence en niveau master.
En ce qui concerne le chevauchement des années académiques qui est une réalité, dans la quasi-totalité des universités publiques du Burkina Faso, le chargé de communication a relevé que l’UNB a réussi à rattraper ce retard. « Après la levée des mesures barrières relatives à la Covid-19, l’établissement, à travers des cours dispensés en ligne et en présentiel, est parvenu à normaliser son année académique, à l’exception de deux unités que sont l’UFR/ST et UFR/SJP-EG. Dans deux ans, toutes les filières seront en année normale », foi de M. Somé.
Pour un partage d’expérience
Au cours des échanges, qui s’inscrivent dans le cadre du voyage pédagogique des stagiaires conseillers de l’ISTIC, le chargé de communication s’est voulu optimiste. Selon lui, la démarche de collaboration entamée par l’ISTIC à l’endroit de l’UNB permettra, sans l’ombre d’aucun doute, un partage d’expérience, en matière de communication et ce dans l’intérêt des deux institutions. étatiques. « La communication est un domaine nouveau dans notre pays. Elle est parfois négligée par les autorités des institutions. A l’UNB, le manque de stratégies appropriées fait que notre service de communication évolue dans l’informel», a-t-il déploré.
Il dit fonder son espoir sur une stratégie de communication, en cours d’élaboration, pour plus de visibilité de l’UNB.
L’université Nazi BONI, ex-Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, est un établissement public à caractère scientifique, culturel, et technique créé en 1995, puis érigé en université en 1997. Elle est rebaptisée Université Nazi BONI (UNB) en 2018. L’UNB forme actuellement environ 34 000 étudiants répartis dans sept (7) filières dont la filière art et médias rattachée à l’UFR/SH-LAM.
Stagiaires conseillers ISTIC/ Groupe B
En savoir +Voyage pédagogique Bobo 2021 : L’apothéose dans la salle Casimir Koné
Pour l’apothéose du voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC (Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication) ont organisé une soirée cinématographique le samedi 10 juillet 2021 dans la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Cette soirée a connu la participation de plusieurs personnalités et du public bobolais venus nombreux suivre les films des étudiants.
« Se grossir les fesses et les seins un phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso » du stagiaire en journalisme Frédéric Nikiéma et « Double peine pour détenus mineurs de la MACO » de la stagiaire Pélagie Diébré sont les deux films projetés au cours de la soirée cinématographique, clôturant le voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 33e promotion de l’ISTIC.
Les images captées par les stagiaires sur la pratique du grossissement des seins et des fesses ont par moment suscité des éclats de rire dans l’assistance et pendant que les témoignages de mineurs emprisonnés à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) ont arraché des soupirs de tristesse.
De quoi conforter la marraine Eveline Dabiré à dire que les productions montrent la volonté des étudiants d’aller de l’avant. Elle les a invités à cultiver l’esprit du travail bien fait.
Le représentant des parrains, Moutamou Kani, directeur de publication de l’Express du Faso, a, en son nom propre et celui du directeur général des Editions Sidwaya, exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette soirée. Il s’est engagé à accompagner les étudiants pour la recherche des stages dans les différents médias et entreprises.
Un succès
A la fin des projections, les deux réalisateurs se sont prononcés sur les conditions dans lesquelles ces films ont été réalisés et les difficultés rencontrées sur le terrain.
Arsène Evariste Kaboré, Secrétaire général de l’ISTIC, a tiré la conclusion que « cette soirée a été un succès ». Se réjouissant de l’organisation, il a tenu à féliciter les encadreurs et les étudiants pour le travail abattu.
Au cours cette soirée riche en émotions, le public a eu droit à la prestation de la lauréate de FASO ACADEMIE 2020 Marina Ouédraogo. Les rideaux sont tombés après la remise de présents aux parrains de la cérémonie.
Doriane NASSOURI et Boukary KINDA
Stagiaires en journalisme
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[En direct] La soirée cinématographique des stagiaires de l’ISTIC
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Samendeni : Le 3e grand barrage du Burkina Faso conté
Les stagiaires assistants en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ont effectué une visite de découverte du barrage de Samendeni, l’un des plus grands barrages du Burkina Faso ce vendredi 10 juillet 2021.
Situé dans la région des Hauts –Bassins, à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, le barrage de Samendeni est le 3e plus grand barrage du Faso, après celui de la Kompienga d’une capacité de 2 milliards de m3 et celui de Bagré d’une capacité de 1,7 milliard de m3. Il a été réalisé grâce au Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) pour un coût estimé à plus de 61 milliards 600 millions de FCA.
Le PDIS est financé par plusieurs partenaires dont la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), la Banque islamique pour le Développement (BID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD ), entre autres, et bien entendu de l’Etat burkinabè. Le barrage de Samendeni a une capacité de 1 milliard 50 millions de m3 d’eau, une digue d’une longueur de 2900 mètres et une hauteur maximale d’environ 24 mètres.
Le barrage de Samendeni a pour mission de contribuer à la sécurité alimentaire, en valorisant le potentiel hydraulique, faunique agricole, agricole, pastoral et touristique de la vallée de Samendeni.
« Emerveillée » !
« Je suis émerveillée de voir le barrage et je suis aussi contente parce qu‘il va permettre de réduire le chômage et je vois en ce barrage une source de revenus pour le développement du pays », indique Doriane Nassouri, journaliste stagiaire de l’ISTIC.
« C’est émouvant ! C’est beau ! Parmi tous les barrages que je connais au Burkina, celui de Samandéni est le plus grand que j’ai eu à visiter. Cette visite me permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un barrage ainsi que son utilité », affirme Salamatou Dicko, stagiaire en journalisme.
Selon Abdul Kader Ouédraogo du PDIS, « le barrage a pour objectif de contribuer à la mobilisation des ressources en eau, à l’accroissement de la production agricole et énergétique en vue de contribuer au développement socio-économique du Burkina Faso ». Le barrage a également pour but d’assurer une croissance du secteur rural, renforcer la sécurité alimentaire du Burkina Faso, lutter contre la pauvreté, protéger l’environnement.
La zone industrielle qui verra bientôt le jour permettra en effet de transformer les produits sur place avec une plus-value pour les populations.
Laeticia BAKY
Stagiaire en journalisme
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