Immersion pédagogique des stagiaires de l’ISTIC dans le monde professionnel de l’Express du Faso
L’Express du Faso a reçu dans ses locaux ce vendredi 28 avril les stagiaires de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Plusieurs questions, à savoir les conditions de distribution des journaux, l’avenir du journal papier à l’ère du numérique et le secret du journal pour avoir vécu pendant 25 ans ont été à l’ordre du jour.
Des préoccupations pertinentes ont été développées lors de cette entrevue. D’après le directeur-fondateur, Moutamou Kani pour perdurer dans le temps, l’Express a su compter sur une équipe soudée, déterminée et ayant un objectif clairement défini à savoir celui de servir une information de qualité à son public. Selon lui pour la longévité du journal, il a su également compter sur des valeurs comme la transparence, et l’intégrité.
Quant à la distribution de journaux, elle se fait chaque matin à Ouagadougou grâce à certaines compagnies de transport. Par contre la distribution se fait chaque soir dans la ville de Bobo-Dioulasso. Ce décalage de temps entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso s’explique par le fait que « les ouagalais sont habitués à lire les matins et les bobolais le soir » dixit Moutamou Kani. Le journal bobolais dessert également les villes comme Orodara, Banfora, Gaoua.
Pour parler de l’avenir du journal papier à l’ère du numérique et d’après les dires du premier responsable de l’Express du Faso le journal papier ne mourra jamais. Contrairement à l’opinion populaire, le numérique permet même la visibilité d’un journal, donc ils sont complémentaires. Pour preuve la plupart des journaux du pays disposent d’un site web en plus de la rédaction qui produit la version papier.
L’Express du Faso produit entre 3500 et 4000 journaux par jour. Mais durant les vacances il ne publie pas assez de journaux parce que le lectorat baisse en cette période.
Cette visite des étudiants de l’ISTIC au quotidien bobolais entre dans le cadre du traditionnel voyage pédagogique dudit Institut.
Déogracias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alima KABORE
Amandine TAGO
Kuilpiga TAPSOBA
Maichka Tiendrebéogo
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SNC 2023 : la RTB2 réorganise son programme pour assurer plus de visibilité de la biennale
A l’occasion de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) qui aura lieu du 29 avril au 06 Mai 2023 à Bobo Dioulasso, la RTB2 réorganise son programme. Ce réaménagement vise à répondre aux attentes de la population lors de ce grand festival.
Lors de la semaine nationale de la culture, la promotion de la culture est le principal objectif de la RTB2. À cet effet, l’émission « Télé dia » qui était une émission hebdomadaire deviendra quotidienne. « Télé dia » est une émission interactive qui donne la parole aux artistes, artisans de la culture. Lors de cette émission, les invités auront la possibilité de s’exprimer en français mais aussi en Dioula. Aussi plusieurs reportages seront effectués sur le site de la SNC. Ainsi les agents du média seront redéployés pour favoriser la couverture de l’évènement.
La télé est composée de 28 agents dont 6 cadreurs, 6 reporters francophones, 4 journalistes dioulaphones, 5 monteurs, 3 réalisateurs et 4 agents au programme. Quant à la Radio, elle est constituée de 4 journalistes et 6 techniciens.
Ce faible effectif du personnel est dû, entre autres, au fait que l’Etat n’organise pas des tests d’intégration pour les journalistes inscrit sur titre et la quasi-inexistence des activités nécessitant des couvertures médiatiques dans la ville de Bobo Dioulasso. « Le faible nombre de personnel amène certains agents à occuper plusieurs postes à la fois. D’autres sont à cheval entre la Radio et la Télé. » a déclaré Lydia Rokia Sanou, chef de service RTB2 Télé.
La RTB2 manque d’un certains nombres d’équipement pour assurer les grandes émissions et la couverture des événements de grande envergure comme la SNC. En effet, le media ne dispose pas de car de retransmission (un studio mobile) qui permet la réalisation des directs.
La RTB mère vient en renfort à son bébé de Bobo Dioulasso
Au vu des difficultés que la RTB2 rencontre, la RTB Ouaga est obligée d’assurer la retransmission en direct de l’ouverture de la SNC ainsi que les activités qui seront menées tout au long de l’évènement. « L’Equipe de Ouaga, composée d’une centaine de personnes, arrive pour nous aider avec la couverture de la SNC. Pour suivre une émission en direct, il faut une retransmission et cette retransmission nécessite beaucoup de ressources humaines et matériel que la RTB2 n’a pas », a laissé entendre Adama Gerard Zongo chef de la section technique de la Radio RTB2.
Malgré le contexte sécuritaire difficile auquel le Burkina Faso fait face, la SNC 2023 se tiendra du 29 avril au 6 mai 2023 sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».
Déogracias Da
Rassida Dabré
Yacine Doris Garané
Saibata Guiro
Alimata Kaboré
Kuilpiga Pascal Tapsoba
Amandine Tago
Maichka Latifa Tiendrébéogo
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Voyage d’immersion dans la ville de Sya : un partenariat bien tissé entre l’ISTIC et la Mairie de Bobo-Dioulasso
62 étudiants, 6 encadreurs et 3 membres de l’administration de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont été reçus ce jeudi 27 avril 2023 à l’Hôtel de ville de Sya. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre l’ISTIC et la mairie.
La visite de la Mairie a débuté à 09h07 minutes avec des mots de bienvenue de la part de l’administration. Jocelyne TRAORE née SANON, secrétaire générale adjointe de la mairie, a formulé des mots d’encouragement à l’endroit des étudiants et a félicité les encadreurs pour l’enseignement et l’accompagnement vis-à-vis des stagiaires. Un partenariat de plus de 5 ans est tissé entre l’institut et la mairie pour le bon déroulement du voyage pédagogique qui se tient chaque année.
Un kit composé, entre autres, des deux derniers numéros du ‘’Bourgeon Nouveau’’ réalisés par les étudiants en fin de cycle, a été remis à la secrétaire générale adjointe de la mairie à la fin de la visite. Un acte symbolique qui vient solidifier la collaboration entre l’ISTIC et l’Hôtel de ville de Sya.
Au cours de cette visite, les étudiants ont posé certaines préoccupations, notamment la fermeture de la Guinguette et les critères de recrutement des journalistes à la radio municipale.
93.1 FM, c’est sur cette fréquence qu’émet la radio municipale de Sya. Un média qui joue un rôle important dans l’éveil des consciences des populations de la commune de Bobo-Dioulasso. Il est dirigé par Safiatou Grâce Murielle OUEDRAOGO. Le personnel de la radio est composé de 5 journalistes et 3 techniciens. Une radio quotidienne qui fonctionne de 5 h à 22 h sur un rayon de 80 km desservant la commune et une partie de la région des Hauts-Bassins.
Le renforcement des capacités du personnel de la radio et le recrutement de nouveaux agents sont des perspectives en vue pour son meilleur fonctionnement.
Par ailleurs, pour être en phase avec la digitalisation, la création d’un site web pour la radio est envisagée. L’objectif étant d’accroître l’audimat en mettant en ligne les diverses émissions. Cette digitalisation permettra à la 93.1 FM de s’ouvrir au reste du monde.
La cheffe de la station radio municipale de Sya a révélé que les autorités municipales sont en train de tout mettre en œuvre pour que la radio soit sur son propre site afin de mettre les agents dans de meilleures conditions de travail. « Heureusement avec la Transition, comme ce sont des administrateurs, ils connaissent mieux l’administration. Les choses sont en train de bouger et nous osons croire que le site de la radio sera d’actualité. » a-t-elle indiqué.
GROUPE D
Raïssa TRAORE
Leïla Sylvia SAWADOGO
Neimata KABORE
Djamilatou KONE
Asseta KAFANDO
Alima KIEMA
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +SNC 2023 : la Mairie centrale de Bobo-Dioulasso engagée pour la réussite de l’évènement
La mairie de la commune de Bobo-Dioulasso a initié plusieurs innovations pour que la Semaine Nationale de la Culture (SNC) soit un franc succès. Cette information a été donnée ce jeudi 27 avril 2023 lors d’une rencontre avec des stagiaires en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
Une enveloppe de 10 millions de F CFA, la prise en charge d’un prix spécial, la mise à disposition d’un plateau off, de diverses logistiques, la prise en charge totale de l’embellissement et du nettoyage de la ville durant la SNC sont, entre autres, la contribution de la mairie de Bobo-Dioulasso à cette 20ème édition de la SNC.
Pour la réussite de cette biennale de la fête de la culture, des sites d’hébergement adaptés en lieu et place des écoles sont également aménagés pour l’ensemble des invités qui y prendront part. Selon la secrétaire générale adjointe de la délégation spéciale de la ville de Bobo-Dioulasso, Jocelyne TRAORE/SANON, des mesures sécuritaires sont aussi prises pour assurer le bon déroulement de la fête. « Toute l’équipe de la police municipale est mobilisée pour faciliter la circulation routière et assurer la sécurité pendant la durée des festivités », précise-t-elle.
Pour la présente édition de la SNC, la mairie de la ville de Sya est par ailleurs à pied d’œuvre pour la mobilisation de la population. Ce qui représente une innovation majeure et un fort défi au vu de la situation sécuritaire que connaît le Burkina Faso. Pour cette édition, la Guinée Conakry est le pays invité d’honneur et environ 600 000 visiteurs sont attendus.
Les stagiaires de l’ISTIC prendront part à cette 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture dont la cérémonie d’ouverture officielle est prévue pour se tenir ce samedi 29 avril 2023 au stade Sangoulé LAMIZANA de Bobo-Dioulasso.
En rappel, la visite à la mairie s’inscrit dans le cadre du voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) en fin de formation.
GROUPE D
Leïla Sylvia SAWADOGO
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Djamilatou KONE
Asseta KAFANDO
Alima KIEMA
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +Carnet de route : De Ouaga à Bobo, le trajet d’un voyage pédagogique inoubliable de la 35e promotion de l’ISTIC
Les assistants stagiaires journalistes, communicants et techniciens de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) de la 35e promotion en fin de formation ont pris la route le mercredi 26 Avril 2023 pour leur voyage pédagogique, destination Bobo–Dioulasso.
Il est 6h, certains stagiaires manquent à l’appel. Pourtant, le départ est prévu dans 30 minutes.
Les personnes qui attendent sont soudainement inspirées par des débats footballistiques. «Haaland est trop fort » laisse entendre un stagiaire. Nous sommes demandés à l’administration pour la distribution des t-shirts « ISTIC ». Certains exigent une taille parfaite à leur forme.
7h40, la Directrice générale de l’ISTIC, Dr Alizèta OUOBA née COMPAORE, fraichement nommée nous honore de sa présence. Le directeur de la formation initiale, Abem AOUSSEGUE, l’introduit auprès des stagiaires rassemblés avant le départ.
Dr Alizèta OUOBA formule le vœu : « Vous allez dans un cadre pédagogique. Je souhaite que le voyage se passe bien. Je resterai en contact avec vos responsables pour prendre connaissance de ce qui se passe. Sur ce, bonne traversée. » Les stagiaires, attentifs, applaudissent et se dispersent.
Le départ
7h50, les stagiaires embarquent selon la répartition par filière. 7h58, le car des communicants et des encadreurs avance et prend la route pour la cité des Silures sacrés. Notre car repêche un communicant, Toro Bertin BORRO qui a manqué de place. Deux camarades manquent à l’appel chez les stagiaires journalistes : Bapougouni LOMPO et Alima KABORE. Le premier est une personne vivant avec un handicap visuel et pour cause de la lenteur d’avancement dans sa production de fin d’année, ne peut se joindre à nous. Alima, elle, elle est juste en retard.
Issiaka DRABO, stagiaire en journalisme, impatient s’interroge : « Peut-on se permettre de bouger ? ».
Il est 8h30, Alfred NIKIEMA, un de nos encadreurs et un ancien célèbre présentateur de journal à la chaîne nationale RTB, vient d’arriver. Le car n’attend plus personne. Le chauffeur enclenche la manœuvre. Il est 08h32, nous quittons l’école en direction de Bobo-Dioulasso. « Alléluia » clame Issiaka DRABO soulagé et ses camarades répliquent « amen».
Nous nous amusons à nous taquiner. Ça rit aux éclats. Pour passer le temps, certains, la tête baissée, manipulent leurs Androids en naviguant sur les réseaux sociaux. Une majorité écoute la musique pendant que d’autres chantent. Yacine GARANE, stagiaire en journalisme entonne une chanson. Housseyni DICKO pour amuser la galerie demande : « qui baille ? ». Tous se mettent à rire. Il insinue donc que le chant de Yacine ressemble à un bâillement.
Lorsque nous arrivons au feu tricolore de la mairie centrale de Ouagadougou, Alima KABORE nous rejoint. Tous contents, nous l’accueillons avec des cris de joie. C’est parti maintenant pour un voyage et un séjour inoubliable !
9h 10, l’heure à laquelle nous quittons Ouagadougou. Dans le car, il y a une bonne ambiance. Rachida DABRE se reconvertit en Disc Jokey (Dj) et nous berce avec de belles mélodies modernes. Nous esquissons des pas de danses et chantons en chœur les paroles. C’est dans cette atmosphère que nous arrivons à Tanghin Dassouri. Tout à coup, une stagiaire a une envie pressante de se soulager. Ainsi, nous marquons un arrêt de 2mn.
A partir de Kokologho, la fatigue se manifeste chez certains camarades. Les plus épuisés dorment pendant ce temps, d’autres continuent d’écouter la musique en animant des causeries. Nous nous mettons à observer la nature tout au long du trajet : les fruits sauvages, les animaux, des points d’eau… Au marigot de Tita, Issiaka DRABO se remémore de son enfance, lorsqu’il voit des enfants se baigner. « J’aimais faire des baignades avec mes amis. Je rentrais le visage tout blanc et lorsqu’on me demandait si j’y étais (au marigot), je niais». Nous nous moquons de lui.
Il est à présent 12h05. Notre car marque un arrêt à Boromo. La plupart des étudiants profitent pour manger et refaire le plein d’énergie. Ils trouvent le prix du riz abordable par rapport à celui de la viande.
Après 40 minutes d’escale, nous reprenons notre trajectoire pour la capitale économique du Burkina Faso. Nous constatons le changement du climat. La température chaude devient fraîche. Issiaka Drabo ayant vécu longtemps à Boromo et dans la cité de Sya profite donner un cours de géographie. « Le barrage que vous voyez, c’est le petit Balé : « Le grand se trouve plus loin » dit-il.
L’ambiance devient de plus en plus vivace. « DJ DABRE» prend sa retraite tandis que « DJ DICKO» prend la relève. Il dédicace des chansons à ses camarades et surprend beaucoup sur le type de musique qu’il propose, lui qui est toujours ancré dans la tradition peule nous fait écouter des chansons de tout genre.
Durant tout le long du trajet, un convoi des Forces de défense et de sécurité (FDS) et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) chemine avec nous. A la vue de ces braves Hommes, les stagiaires témoignent leur solidarité avec des salutations admiratives. L’entrée de la ville de Houndé, offre une magnifique vue à ceux qui n’avaient pas leurs yeux au plancher ou sur des écrans. Une petite élévation donne une vue en hauteur de la ville dominée par des arbres à feuillages verdoyants. Un spectacle que beaucoup n’oublieront pas de sitôt surtout pour ceux qui vont à Bobo pour leur première fois.
15h30, nous arrivons enfin dans la cité de Sya.
Il est 15h34, nous sommes devant le centre qui doit nous servir d’hébergement pour les deux semaines que nous passerons à Bobo-Dioulasso. Les stagiaires en binôme tirent au sort pour choisir leurs chambres. Une stagiaire en communication pique une crise. Fort heureusement, tout a été prévu d’avance. L’infirmier de l’école Daouda DIASSO la remet sur pied.
Les stagiaires rentrent se reposer. Le séjour est chargé. Des visites d’organes de presse, de structures de communication et de sites touristiques les attend. Sans oublier les activités de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui permettront aux stagiaires de produire de la matière informative à diffuser sur la page Facebook, YouTube et sur le site web de l’institut.
GROUPE A
BALO Gloria Rolande
DICKO Housseyni Hama dit Salley
SORE Sayouba
KINDA W.R. Bénédicte
KIEMA Abdoul Aziz
OUEDRAOGO Issoufou
ZAGRE Alexandre
OUATTARA Roseline
En savoir +Master Class 2023: Top départ pour troisième phase !
La troisième phase des masters class a débuté ce lundi 27 mars 2023 et se poursuit jusqu’au 6 avril 2023 à ISTIC école sise à Koulouba.
Les masters class sont des pratiques professionnelles qui mettent les apprenants en situation réelle de production. Pour cette dernière phase, les stagiaires en communication auront pour tâches d’assurer la conception graphique, la production de supports de communication, d’assurer la visibilité du voyage pédagogique des assistants et d’effectuer des visites en agences de communication et Direction de la Communication et des Relations Presse…
Pour M. BADOLO Amédée, la dernière phase des Master Class débute bien.
« Nous avons vécu de très belles expériences durant les deux premières phases et nous espérons continuer dans cette même dynamique pour cette phase. Dans la soif d’apprendre, nous continuerons à approcher nos encadreurs pour nous améliorer dans nos réalisations »
Cette troisième phase marquera la fin de 45 jours des travaux pratiques débutés depuis le 22 février 2023. (suite…)
En savoir +Master class 2023, phase 1, spécial FESPACO
Les stagiaires de l’ISTIC à l’école de la communication évènementielle du SIAO et du FESPACO
Dans le cadre de la première phase des masters class 2023, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a organisé, ce 2 février 2023 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : « Communication évènementielle du SIAO et du FESPACO : cas des éditions 2023 ».
L’objectif, permettre aux stagiaires en communication de profiter de l’expérience des ainés en matière d’évènementiel. A l’occasion, la cheffe du service de communication du SIAO, madame Stella TAPSOBA et la directrice de la communication du FESPACO, madame Habi OUATTARA, ont à tour de rôle échangé avec les pensionnaires de l’ISTIC et le personnel d’encadrement
Pour madame TAPSOBA, le salon offre une opportunité de promotion de l’artisanat dans toute sa diversité et au rehaussement de la notoriété de notre pays à l’échelle internationale. Celle-ci passe par une bonne communication interne et externe. Pour la réussite d’un tel évènement, les relations presses sont capitales, a-t-elle déclaré. De ses explications, la communication évènementielle ne réussit que lorsque l’on est en état d’éveil permanent.
Quant à madame OUATTARA, responsable de la communication du FESPACO, elle a affirmé que le festival est un outil politique, fondé en 1969 puis institutionnalisé en 1972. Selon elle, il est devenu une biennale qui a lieu, tous les derniers samedis du mois de février des années impaires. Pour la réussite d’un tel évènement, les journalistes accomplissent une tâche très importante car l’image de l’évènement dépend en grande partie de leur détermination a-t-elle avancé.
Après cette conférence, des avis de certains encadreurs et stagiaires ont été recueillis.
« Nous avons beaucoup appris en matière de communication évènementielle, notamment les activités pré, pendant, et post évènement », a laissé entendre Madina NASSA/OUEDRAOGO, stagiaire en Communication à l’ISTIC. Et Kévine BELEM, stagiaire en communication d’ajouter que la conférence a été d’une grande utilité pour elle qui s’intéresse à l’évènementiel. Cette conférence lui a permis de cerner les contours de l’organisation d’un évènement.
Selon monsieur Wenseslas Anselme YONI, directeur régional de la communication de la région du Centre-Nord et enseignant à l’ISTIC, « La conférence était au top, car les étudiants y ont trouvé leur intérêt ».
Monsieur Abdou ZOURE, directeur de Faso7 et enseignant à l’ISTIC a fait savoir qu’à l’issu de cette conférence, les stagiaires seront outillés grâce à la communication des deux spécialistes.
Master class 2023, phase 1, spécial FESPACO
Les stagiaires de l’ISTIC à l’école de la communication évènementielle du SIAO et du FESPACO
Dans le cadre de la première phase des masters class 2023, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a organisé, ce 2 février 2023 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : « Communication évènementielle du SIAO et du FESPACO : cas des éditions 2023 ».
L’objectif, permettre aux stagiaires en communication de profiter de l’expérience des ainés en matière d’évènementiel. A l’occasion, la cheffe du service de communication du SIAO, madame Stella TAPSOBA et la directrice de la communication du FESPACO, madame Habi OUATTARA, ont à tour de rôle échangé avec les pensionnaires de l’ISTIC et le personnel d’encadrement
Pour madame TAPSOBA, le salon offre une opportunité de promotion de l’artisanat dans toute sa diversité et au rehaussement de la notoriété de notre pays à l’échelle internationale. Celle-ci passe par une bonne communication interne et externe. Pour la réussite d’un tel évènement, les relations presses sont capitales, a-t-elle déclaré. De ses explications, la communication évènementielle ne réussit que lorsque l’on est en état d’éveil permanent.
Quant à madame OUATTARA, responsable de la communication du FESPACO, elle a affirmé que le festival est un outil politique, fondé en 1969 puis institutionnalisé en 1972. Selon elle, il est devenu une biennale qui a lieu, tous les derniers samedis du mois de février des années impaires. Pour la réussite d’un tel évènement, les journalistes accomplissent une tâche très importante car l’image de l’évènement dépend en grande partie de leur détermination a-t-elle avancé.
Après cette conférence, des avis de certains encadreurs et stagiaires ont été recueillis.
« Nous avons beaucoup appris en matière de communication évènementielle, notamment les activités pré, pendant, et post évènement », a laissé entendre Madina NASSA/OUEDRAOGO, stagiaire en Communication à l’ISTIC. Et Kévine BELEM, stagiaire en communication d’ajouter que la conférence a été d’une grande utilité pour elle qui s’intéresse à l’évènementiel. Cette conférence lui a permis de cerner les contours de l’organisation d’un évènement.
Selon monsieur Wenseslas Anselme YONI, directeur régional de la communication de la région du Centre-Nord et enseignant à l’ISTIC, « La conférence était au top, car les étudiants y ont trouvé leur intérêt ».
Monsieur Abdou ZOURE, directeur de Faso7 et enseignant à l’ISTIC a fait savoir qu’à l’issu de cette conférence, les stagiaires seront outillés grâce à la communication des deux spécialistes.
Master class Spéciale FESPACO 2023 : La Guadeloupe s’invite à l’ISTIC
Le jeudi 02 mars 2023, un collectif de professionnels du cinéma de la Guadeloupe, membres de l’association “KARIBBEAN HIVE” , a rendu visite aux étudiants de l’atelier Communication des Master class 2023 de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). L’objectif, assurer un partage d’expériences.
Les professionnels guadeloupéens, Laure CHANTEUR, Steve LANCASTRE et Daniel NLANDU NGANGA ont présenté succinctement le cinéma de leur pays. Ils ont parlé du film de Sylvaine DAMPIERRE « PAROLE DE NEGRES» , réalisé en 2021, dont un extrait a été projeté à l’occasion.
C’est un long-métrage documentaire qui relate l’histoire de travailleurs de l’île de Marie-Galante qui se battent pour la survie de leur ancienne sucrerie.
Les trois festivaliers ont indiqué que leur association vise à promouvoir le cinéma, la diversité culturelle et l’histoire de la Guadeloupe et des Caraïbes. A les entendre, ce regroupement de professionnels du cinéma, de l’audiovisuel et du digital porte une vision panafricaine et entend être indépendant par le biais de la culture.
« Le cinéma est un atout ; il permet de resserrer les liens entre Africains. Nous avons l’opportunité de partager, à travers la culture, qu’elle soit issu du continent ou de la diaspora. Et nous avons tout ce qu’il faut pour cela: des histoires à raconter, des professionnels de qualité, des outils pour performer et un public. Un cinéma pour nous, créé par nous. », a déclaré madame Laure CHANTEUR.
Les professionnels guadeloupéens ont encouragé les étudiants à rester eux-mêmes dans la quête du savoir, en matière de journalisme et de communication. Au terme des échanges, ils ont visité le studio école de l’ISTIC.Les Guadeloupéens Laure CHANTEUR, Steve LANCASTRE et Daniel NLANDU NGANGA sont présents à Ouagadougou dans le cadre du 28e Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Atelier communication
En savoir +Master class 2023_ Jour 7 : focus sur les émissions en langues nationales dans l’atelier journalisme
Dans le cadre des Master Class, les stagiaires journalistes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication s’attellent à la production d’émissions télé et radio en langues nationales sous la supervision des encadreurs spécialistes en langues nationales.
Au niveau de l’atelier journalisme, les stagiaires déroulent une panoplie de pratiques professionnelles notamment la production d’émission en langue nationale. Les langues nationales utilisées lors de ces émissions sont entre autres le moore, le dioula, le dagara et le san.Cette mise en pratique des théories reçues est appréciée par les stagiaires. La stagiaire Alimata KABORE, assistante en journalisme apprécie cela en ces termes « ce fut un réel plaisir pour moi de présenter le journal en mooré malgré les difficultés de prononciation dû au faite que je ne parle pas couramment le moore ».
Alimata KABORE stagiaire en journalisme
L’encadreur Klougou Pierre OUEDRAOGO, s’est dit satisfait de la prestation des stagiaires, « ils font l’effort de mettre en pratique les instructions reçues ». Comme difficultés il affirme que « les stagiaires ont des difficultés de prononciation mais avec la répétition, ils finissent par s’en sortir ».
Klougou Pierre OUEDRAOGO, encadreur en journalisme