La princesse Guimbi Ouattara une médiatrice aux multiples talents
Parmi les sites touristiques de la belle cité de Sya se compte le mausolée Guimbi Ouattara, l’un des monuments culturels qui permet à la population de se rappeler de cette grande amazone de l’empire du Guiriko. Les stagiaires assistants de l’ISTIC en fin de formation se sont rendus ce samedi 10 juillet sur ledit site. Cette visite a permis aux étudiants d’en savoir davantage sur la vie de cette figure emblématique.
Connue comme étant une amazone et une médiatrice de l’empire du Guiriko, la princesse Guimbi Ouattara n’a eu aucun enfant biologique. Déjà mariée à l’âge de 15 ans à Mori Fimba Ouattara, la princesse Guimbi Ouattara s’est remariée à Drissa Touré après la mort de son premier mari.
Malgré les multiples qualités qu’elle avait, l’enfantement n’était pas rendez-vous. Ce qui ne l’a pas empêchée d’avoir des enfants sous sa garde, car dans l’organisation de la société Dioula, l’adoption est une réalité socio-culturelle. « La princesse Guimbi Ouattara n’a pas eu un enfant biologique mais elle a eu des enfants adoptifs à telle enseigne qu’on ne pouvait pas venir ici et se rendre compte qu’elle n’avait pas d’enfant», a laissé entendre le guide touristique Drissa Ouattara.
Le don de la maternité
Guimbi Ouattara avait particulièrement un don qui lui permettait de faciliter les accouchements difficiles. Ce don lui venait de sa génitrice Alima Ouattara. Selon le guide, la princesse appliquait un produit sur une meule et une fois que la femme enceinte consomme ce produit, elle accouche facilement.
La princesse GUIMBI Ouattara était aussi une médiatrice aguerrie. Elle a conduit la médiation qui a permis d’épargner l’empire Guiriko des griffes de Samory Touré. Sa notoriété lui a valu d’accueillir plusieurs personnes notamment l’explorateur Binger. Ce dernier a séjourné durant sept(7) jours à Bobo avant de reprendre sa route.
« Bio express de GUIMBI Ouattara »
La princesse Guimbi est née vers 1836, à Bobo-Dioulasso. Fille de Diori Ouattara et de Alima Ouattara, elle fut une dame au grand cœur. Ce qui lui a valu sa réputation. Décédée en 1919, sa tombe se trouve au secteur 3 de Bobo-Dioulasso. En guise de reconnaissance, une maternité porte son nom pour lui rendre hommage.
Bella OUEDRAOGO
Chaabane OUATTARA
Stagiaires en journalisme
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Samendeni : Le 3e grand barrage du Burkina Faso conté
Les stagiaires assistants en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ont effectué une visite de découverte du barrage de Samendeni, l’un des plus grands barrages du Burkina Faso ce vendredi 10 juillet 2021.
Situé dans la région des Hauts –Bassins, à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, le barrage de Samendeni est le 3e plus grand barrage du Faso, après celui de la Kompienga d’une capacité de 2 milliards de m3 et celui de Bagré d’une capacité de 1,7 milliard de m3. Il a été réalisé grâce au Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) pour un coût estimé à plus de 61 milliards 600 millions de FCA.
Le PDIS est financé par plusieurs partenaires dont la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), la Banque islamique pour le Développement (BID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD ), entre autres, et bien entendu de l’Etat burkinabè. Le barrage de Samendeni a une capacité de 1 milliard 50 millions de m3 d’eau, une digue d’une longueur de 2900 mètres et une hauteur maximale d’environ 24 mètres.
Le barrage de Samendeni a pour mission de contribuer à la sécurité alimentaire, en valorisant le potentiel hydraulique, faunique agricole, agricole, pastoral et touristique de la vallée de Samendeni.
« Emerveillée » !
« Je suis émerveillée de voir le barrage et je suis aussi contente parce qu‘il va permettre de réduire le chômage et je vois en ce barrage une source de revenus pour le développement du pays », indique Doriane Nassouri, journaliste stagiaire de l’ISTIC.
« C’est émouvant ! C’est beau ! Parmi tous les barrages que je connais au Burkina, celui de Samandéni est le plus grand que j’ai eu à visiter. Cette visite me permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un barrage ainsi que son utilité », affirme Salamatou Dicko, stagiaire en journalisme.
Selon Abdul Kader Ouédraogo du PDIS, « le barrage a pour objectif de contribuer à la mobilisation des ressources en eau, à l’accroissement de la production agricole et énergétique en vue de contribuer au développement socio-économique du Burkina Faso ». Le barrage a également pour but d’assurer une croissance du secteur rural, renforcer la sécurité alimentaire du Burkina Faso, lutter contre la pauvreté, protéger l’environnement.
La zone industrielle qui verra bientôt le jour permettra en effet de transformer les produits sur place avec une plus-value pour les populations.
Laeticia BAKY
Stagiaire en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : Les stagiaires communicants de l’ISTIC à la découverte de l’UNPCB
L’Union Nationale des producteurs de coton du Burkina a reçu ce vendredi 09 juillet 2021, les stagiaires communicants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Découverte, échanges et entretiens étaient le menu lors de la visite de l’Union Nationale des producteurs de coton du Burkina par les stagiaires de l’ISTIC. Avec les communicants, les responsables de l’UNPCB ont évoqué l’organisation et le fonctionnement de leur structure.
Ils ont aussi traité de la politique de communication de cette structure. Selon la chargée de communication de l’UNPCB, Franceline Tiemtoré, l’union est dotée de deux radios locales, d’un compte Facebook, d’un groupe Whatsapp et d’un site web pour faciliter la communication avec les producteurs et le public.
La structure se charge d’apporter des conseils aux producteurs en organisant des conférences publiques pour s’imprégner de leurs préoccupations, notamment les difficultés rencontrées.
Le coordonnateur national Kalo Millogo, lui, est revenu sur les difficultés que la structure rencontre et qui impactent négativement sur le développement de la production de coton. Pour lui, le changement climatique caractérisé par la mauvaise répartition de la pluie dans le temps et dans l’espace, la non pratique des techniques de production telles que la jachère et l’assolement et la crise sanitaire qui a flambé le prix des intrants agricoles sont les principales difficultés qui ont contribué à détrôner le Burkina Faso du rang de premier producteur de coton en Afrique.
Cependant, une politique est entrain d’être mise en place pour relever ce défi, en travaillant avec des partenaires compétents et en octroyant des matériels agricoles aux producteurs.
L’UNPCB est une structure cotonnière basée à Bobo et représentée dans 28 provinces du pays. Elle a été créée en 1998 et son objectif est d’améliorer les conditions de vie des producteurs de coton tout en créant un cadre de rapprochement entre les membres et les autres acteurs.
Augustin BADO
Stagiaire en journalisme
En savoir +Sidwaya Bobo face aux réseaux sociaux : Entre concurrence et amour
La représentation de Sidwaya dans la ville de Sya n’échappe pas à l’impact des réseaux sociaux et baigne dans l’ère du numérique. Le journaliste n’a plus le monopole de l’information depuis que le citoyen peut publier sur sa propre plateforme. Et les habitudes de consommation de l’information ont changé. Le papier est de plus en plus boudé au profit de l’écran tactile. Des défis que le « quotidien de tous Burkinabè » essaie de relever en fourbissant ses propres armes.
« En tant que journal papier, nous devons garder notre crédibilité. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication constituent un avantage mais aussi un inconvénient. Quand on prend par exemple Facebook, il est un concurrent pour Sidwaya.
Parfois, une information peut déjà se retrouver sur ce réseau social. Mais nous, nous sommes tenus d’aller à la source pour rencontrer les acteurs sur le terrain, recueillir la vraie information avant de procéder à toute publication. Nos informations ne doivent pas avoir la même valeur que celles de Facebook, question d’éthique et de déontologie oblige.
Les amateurs qui sont sur Facebook ne prennent pas tout le temps pour aller au fond, vérifier leurs sources. Ils publient dans la précipitation après avoir eu vent d’une information. Nous notre crédibilité constitue notre force», dixit le directeur régional de Sidwaya Bobo, Fréderic Ouédraogo.
Outre la concurrence qui existe entre les réseaux sociaux et le quotidien d’Etat, Fréderic Ouédraogo a ajouté qu’un numéro d’une parution du journal papier prend une demi-journée pour parvenir à la direction régionale de l’Ouest.
Ce qui fait que les réseaux sociaux ont une longueur d’avance sur une même information que Sidwaya aussi a traitée. Une fois qu’une parution arrive à la direction régionale, elle est disséminée dans les quinze provinces où Sidwaya a une représentation.
Baisse des ventes
Certes le premier responsable du journal d’Etat dans les Hauts-Bassins reconnaît que les TIC leur permettent d’avoir l’information, en temps réel, collectées par ses correspondants qui sont déployés sur l’ensemble des quatre régions de l’Ouest notamment la Boucle du Mouhoun, les Cascades, les Hauts-Bassins et le Sud-ouest .
« Il n’y a plus d’engouement au niveau de mon guichet comme au début », déplore Allassane Nombré, qui totalise une dizaine d’années au service de la distribution de Sidwaya à la Direction régionale de Bobo.
« Avant je pouvais déposer trois parutions de cinq numéros chacune dans une alimentation et dans l’intervalle d’une semaine, tout était vendu. Mais en ce moment, après un dépôt d’une même quantité, très peu sont pris», a-t-il ajouté.
Le diktat du numérique
Zacharia Ouédraogo est assistant journaliste. Il s’intéresse plus à Sidwaya numérique : « je consulte quelque fois Sidwaya version papier pour les annonces et autres publicités mais compte tenu de mon temps limité, la version numérique me convient beaucoup ».
« Moi, c’est quand souvent on dote notre service que je prends plaisir à feuilleter quelques numéros», avoue Sibiri Jean Zongo, rencontré au restaurant de Sidwaya Bobo.
Un projet de construction d’une imprimerie performante à la direction régionale de l’Ouest, d’un montant de deux milliards de francs CFA est en cours. Ce qui va permettre à la représentation régionale d’imprimer le journal sur place et de le distribuer plus rapidement dans les 4 régions qu’elle couvre, a dit Frédéric Ouédraogo. Une façon d’améliorer la réponse aux besoins du lecteur.
Joel TINDAMBIGA
Stagiaire en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : Zoom sur une femme directrice de média
Michèle Diawara née Voudri est la directrice de BF1 Bobo-Dioulasso. Une équipe de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) est allée à sa rencontre ce jeudi 8 juillet 2021.
ISTIC.bf : Parlez-nous de votre travail en tant que directrice d’un média à Bobo.
Michèle Diawara/Voudri : En tant que femme et directrice, le travail se passe très bien. Je m’imagine au même point que les hommes et je ne pense pas que le fait d’être une femme soit un handicap à la réussite de ce que je fais. BF1 Bobo-Dioulasso est une petite équipe et tout se passe bien avec le personnel. J’arrive à avoir le même respect que les hommes.
ISTIC.bf : La plupart des directeurs de medias ont un profil de journaliste. Est-ce que c’est le cas chez vous ?
Michèle Diawara/Voudri : Je n’ai pas un profil de journaliste. Je suis juste une personne très passionnée de la communication. J’ai fait des études de sciences politiques et relations internationales. J’ai fait d’abord une licence en sciences politiques et après j’ai étudié les relations internationales. La preuve est qu’en plus des relations internationales, j’ai continué avec la communication qui était un métier qui m’intéressait et qui complétait bien mes études. Je suis arrivée à BF1 par un appel à recrutement. J’ai postulé et Dieu merci cela a marché.
ISTIC.bf : Quelles sont les difficultés que BF1 Bobo-Dioulasso rencontre ?
Michèle Diawara/Voudri : Nous n’avons pas de difficultés à proprement dit. Notre point fort à BF1 Bobo-Dioulasso, c’est la communication. Et comme je l’ai dit tantôt, nous sommes une petite équipe et nous faisons en sorte de couvrir tout l’Ouest parce que BF1 Bobo ce n’est pas la ville de Bobo-Dioulasso seulement. Il y a les Cascades, il y a la Boucle du Mouhoun, notamment Dédougou.
ISTIC.bf : Est-ce que vous êtes satisfaite du travail abattu par votre équipe ?
Michèle Diawara/Voudri : Satisfaite, oui. Mais on peut toujours parfaire et c’est ce que nous faisons. Il y a quelques années de cela, nous étions sur un espace très exiguë, avec un personnel réduit. Mais les choses ont vraiment évolué. L’équipe se bat sur le terrain pour donner beaucoup plus de visibilité à BF1 Bobo-Dioulasso. Nos clients savent que nous sommes sur place et toutes les demandes sont réceptionnées ici.
ISTIC.bf : Quelles sont les perspectives à BF1 Bobo-Dioulasso ?
Michèle Diawara/Voudri : Nous avons beaucoup de choses en vue, mais nous n’allons pas dévoiler nos secrets. Restez connectés et vous allez voir.
Propos recueillis par
Mariama TAMBOURA et
Flora YOUNGA
Stagiaires en journalisme
En savoir +Editions Sidwaya Bobo : Immersion dans l’univers d’une direction « plurirégionale »
Les stagiaires journalistes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ont fait une immersion dans les locaux de la Direction Régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya à Bobo-Dioulasso ce jeudi 8 juillet 2021. Une visite guidée suivie d’échanges avec le premier responsable de la structure. Ils se sont imprégnés des conditions de travail, de l’organisation et du fonctionnement de l’unique direction régionale du « quotidien de tous les Burkinabè ».
La Direction Régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya est la 2ème structure de presse écrite de la ville de Sya, à recevoir la visite des stagiaires de l’ISTIC, après l’Express du Faso. La présentation de l’organe régional, ses missions ainsi que les projets futurs a été faite aux visiteurs. L’unique direction régionale de Sidwaya est organisée en services dans les chefs-lieux de région.
Selon le directeur régional de l’ouest, Frédéric Ouédraogo, le quotidien d’Etat dans cette partie ouest du pays couvre 15 provinces reparties dans 4 régions. Il s’agit des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Sud-Ouest et des Hauts Bassins. Elle a pour mission, a-t-il poursuivi, d’assurer la collecte et le traitement de l’information au quotidien, 7 jours/7 et de les envoyer à la structure mère pour publication, dans le Quotidien d’Etat. Pour réussir cette mission, des journalistes professionnels ainsi que des correspondants sont commis à la tâche dans chaque province, a-t-il déclaré.
S’agissant des projets, le gouvernement œuvre à l’installation d’une imprimerie régionale depuis 2016 qui, malheureusement, se fait toujours attendre, a-t-il indiqué.
S’exprimant sur les difficultés, M. Ouédraogo a évoqué la problématique de la chaîne de distribution, le manque de personnel, la concurrence en lien avec les réseaux sociaux, principalement Facebook même s’il reconnaît les avantages de ce dernier.
Il n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux stagiaires. « Le bon journaliste doit avoir le flair et chacun doit creuser au maximum dans sa tête pour toujours sortir quelque chose de nouveau pour les lecteurs », a-t-il conclu.
Une visite qui a été agréablement appréciée par les deux parties.
Nicolas SORGHO
Stagiaire en journalisme
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