Soutenance 2021 des Assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la communication : BAKY Laeticia ouvre le bal
L’étudiante BAKY Laetitia de la filière Journalisme a ouvert ce jeudi 17 Juin 2021, le bal des soutenances, session de 2021. Elle s’est penchée sur la vie des étudiants de la diaspora sous le thème « Heurs et malheurs des étudiants de la diaspora burkinabè dans les universités de Ouagadougou. » Bien qu’originaire du Burkina Faso, ceux-ci font face à de nombreuses difficultés. Difficultés d’intégration sociales et culturelles sont entre autres les points soulignés par l’impétrante qui s’en sort avec une note de 16/20.
Elle a été suivie de BELEM Noura qui a choisi de mettre en valeur la culture Burkinabè en dessinant le portrait de la divas Burkinabè, Amity Meria. La production de type télévisuelle a mis en exergue les débuts de l’artiste, son parcours musical et les difficultés rencontrées dans sa carrières d’artiste musicienne. Elle s’en est sorti avec une note de 16/20.
« Double peine détenus mineurs » C’est le thème analysé par DIEBRE Pélagie. Il ressort de ce travail que les conditions de détention des mineurs sont difficiles à la Maison d’Arrêt et Correction de Ouagadougou(MACO). Certains se perfectionnent en se frottant tout simplement parce qu’ils ne sont pas incarcérés par délit. Quant aux filles mineures, elles sont logées avec les femmes adultes et sont obligées de plier à loi des adultes. Elle a suggéré la séparation des filles avec les femmes adultes, et l’incarcération par délit. Toute chose qui éviterait que d’autres ne sortent renforcés avec un esprit de faire pire que ce qui l’avait conduit à la MACO. Un travail apprécié par les membres du jury et sanctionné par la note de 17/20.
Phénomène de mode, imitation, solution de facilité influence des réseaux sociaux, et la liste est longue. C’est ce qu’on peut retenir du travail de KASSONGO Zoenabo qui a porté sur « l’accouchement par césarienne, entre prescriptions médicales et phénomène de mode » Un phénomène qui a le vent en poupe de nos jours malgré que le risque Zéro n’existe pas. Mais il est difficile de porter un jugement du moment que nous sommes dans un Etat de droit et que chacune et chacun est libre de faire son choix. Un travail sanctionné par la note de 18/20.
Les soutenances se poursuivent demain 18 juin 2021, toujours à l’ISTIC–École sise à Koulouba 530 Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO.
Moctar OUEDRAOGO
ISTIC FM
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Techniques de prise de vues caméra
Les étudiants de l’ISTIC sur le terrain de la pratique en télévision
Les étudiants du niveau assistant en première année de journalisme à l’Institut des Sciences et Techniques de Information et de la Communication (ISTIC) ont débuté ce mercredi 20 janvier 2021, la phase pratique du cours de « techniques rédactionnelles, collecte, traitement et diffusion de l’information en télévision ». Objectif, mettre les étudiants en situation réelle d’apprentissage afin de compléter leur formation théorique.
Réaliser des sorties terrain, dessiner des conducteurs de journaux et d’émissions, présenter le journal télévisé, animer des émissions, réaliser des duplex sont entre autres les exercices auxquels seront soumis les étudiants, du 20 au 21 janvier 2021.
Pour leur encadreur Yacouba TRAORE, c’est un apprentissage qui intègre des aspects comme l’élaboration, le suivi des programmes, la présentation en studio, le traitement de l’information, l’exploitation d’équipements audiovisuels.
Le Directeur Général de l’ISTIC, Zoumana TRAORE s’est dit satisfait, car ces pratiques professionnelles s’inscrivent en droite ligne des approches pédagogiques de l’ISTIC. Zoumana TRAORE a exhorté les étudiants à être assidu et à s’impliquer davantage pour tirer profits de ces pratiques professionnelles.
Cette mise en pratique des théories reçues a été appréciée à sa juste valeur par les étudiants. Pour eux, cet exercice leur a permis de toucher du doigt la réalité du terrain pour ce qui concerne les pratiques en télévision et constitue une belle expérience de découverte de ce qui les attend sur le terrain.
En plus des pratiques professionnelles en télévision, la formation à l’ISTIC dans les métiers du journalisme intègre aussi des pratiques en presse écrite, en radiodiffusion, et en presse en ligne.
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SORTIE DE LA 32è PROMOTION DE L’ISTIC
La 32è promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication(ISTIC) avec pour nom de baptême<<résilience>> a effectué sa sortie officielle ce samedi 7 novembre 2020 à l’ISTIC-école.
100 sortants dont 41 Journalistes, 12 Techniciens et 47 Communicateurs ont reçu leurs diplômes d’assistants et de Conseillers en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Le parrain de la promotion, M. Mathias TANKOANO, Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), représenté par son Vice-Président, M. Abdoul Aziz BAMOGO, a invité les sortants à faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de leurs métiers.
Le représentant des étudiants, M. Gnarkité Da, a remercié le Directeur général de l’ISTIC et ses collaborateurs pour le travail abattu depuis leur entrée à l’ISTIC jusqu’à ce jour. Il n’a pas manqué de formuler des doléances dont l’accélération des dossiers de prise de service, l’augmentation des moyens financiers mis à la disposition des étudiants pour la rédaction des documents de fin de cycle, l’organisation d’un test d’intégration pour les inscrits sur titre. Le désormais Assistant en STIC a rappelé à ses collègues qu’il y a de nombreux défis à relever et les a invités à faire preuve de professionnalisme dans leur travail.
Cette cérémonie de sortie a consacré le lancement officiel du studio TV de l’ISTIC par Mme Hortense Zida, Secrétaire Générale du Ministère de la Communication, représentant M. le Ministre Remis Fulgance DANDJINOU.
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Voyage pédagogique 2020 : L’ISTIC à Banfora [ Images]
Les stagiaires conseillers de la 32e promotion de l’ISTIC ont effectué leur voyage pédagogique à Banfora, dans la région des Cascades, du 3 au 13 octobre 2020. Revivez en images, les différentes activités menées.
Banfora : Rasta, le «Zôrô » de la récupération des motos
Les stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et la communication (ISTIC) ont visité ce dimanche 11 octobre 2020, un atelier de récupération et transformation de tricycles et d’engins à deux roues. C’était au secteur 1 à côté du CMA (Centre médical avec antenne chirurgicale) de Banfora.
Sous un hangar, au milieu des tas de ferrailles et de plastiques, Moussa Soma dit Zörö soude le capo d’une vielle moto. Zôrô doit remettre la moto sur pied pour la vendre. Moussa Soma paie les vieux engins à 10 000 ou 15000 F CFA après les avoir remis en bon état, il les revend à environ 100 000 F CFA.
Le métier nourrit son homme. Grâce à cette activité Moussa Soma emploie 4 personnes et scolarise ses 5 enfants.
Rasta de son état, Moussa Soma, ne fait pas de la musique mais il aime la musique.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Tégawendé Denise ZIDA
Abdoulaye SAVADOGO
Moussa SOULAMA
Banfora : Dans les champs de l’agro-businessman N’Golo Drissa Ouattara
Les stagiaires conseillers de l’ISTIC présents à Banfora ont eu l’occasion ce dimanche 11 octobre 2020 de visiter les champs du président du Conseil régional des Cascades. N’Golo Drissa Ouattara, par ailleurs parrain de la soirée cinématographique des stagiaires, leur a fait découvrir tous ses talents d’agro-businessman.
Ce sont les pieds dans l’eau que la délégation de l’ISTIC a visité les champs du président du Conseil régional (PCR) des Cascades. Des champs qui s’étalent à perte de vue.
Sur cette parcelle d’environ 150 ha, N’Golo Drissa Ouattara cultive du riz, du maïs, de la banane de l’arachide et bien d’autres variétés. Le PCR emploie 200 saisonniers et une quinzaine de personnes à temps plein.
Les visiteurs du jour ont eu l’occasion de voir les plans de riz presque à maturation et des bananes prêtes à être consommées.
Les étudiants ont pu constater qu’en dehors des quatre murs de son bureau au conseil régional, N’Golo Drissa Ouattara est un agro-businessman qui a de la ressource. Il n’hésite pas à se mouiller les pieds pour faire découvrir son univers de paysan à ses filleuls.
« L’amour du travail, surtout de l’agriculture est mon leitmotiv », confie-t-il. Il arrive à concilier sa vie d’homme politique à sa passion d’agriculteur.
Les stagiaires ont été fascinés par cet univers qu’ils n’ont pas l’occasion de voir dans la capitale Ouagadougou. Tout au long de la visite, ils n’ont pas tari d’éloges devant les réalisations qu’ils avaient sous les yeux.
Une usine d’égrainage
Bien que la traversée ait été assez périlleuse pour plusieurs d’entre eux, pataugeant dans l’eau qui sert de tapis aux rizières, c’est sans regrets que la délégation a terminé la visite du champ.
Cap a ensuite été mis sur l’usine d’égrainage et de transformation du riz. Là, les filleuls du président du Conseil régional des Cascades ont pu constater que leur parrain ne fait pas que cultiver le riz. Il le transforme. Différentes qualité de riz local sortent de cette usine. Du riz local parfumé long grain ou du riz local brisure.
Selon le maître des lieux, la demande à Banfora dépasse l’offre. Raison pour laquelle, ce riz n’est pas encore commercialisé dans tout le pays.
Juste en face de l’usine de riz, N’Golo Drissa Ouattara a monté une petite unité de fabrication de briques. Comme quoi, l’homme est un businessman au complet.
Avant de quitter les lieux, la délégation a reçu des mains du PCR, du riz.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Tégawendé Denise ZIDA
Abdoulaye SAVADOGO
Moussa SOULAMA