
Voyage pédagogique Istic 2025 : Les stagiaires de l’ISTIC offrent une soirée cinématographique aux populations de Koudougou
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires assistants en deuxième année de l’institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), ont offert une soirée cinématographique, dans la soirée du 30 avril 2025, à la population de Koudougou. Organisée à la place de la nation de Koudougou, cette soirée a permis de projeter deux films et une émission radiophonique réalisées par des anciens stagiaires de l’ISTIC. Les œuvres projetées sont : » né coupable, le destin de wiibdo »; » les élèves déplacés internes: l’école à tout prix » et » l’infertilité dans les couples ».
L’événement a eu pour patron, M. Adama Jean Yves BERE, gouverneur par intérim de la région du Centre-ouest et pour présidente, Dr Alizéta Ouoba/Compaoré, directrice générale de l’ISTIC. La soirée était placée sous le parrainage de M. Jonas Mané, président des la délégation spéciale de Koudougou et le co-parrainage, de M. Barro, Directeur régional de la communication, de la culture, des arts et du tourisme du Centre-ouest.

Les stagiaires interviewent leur professeur en web journalisme
Dernier acte pédagogique au programme du voyage pédagogique 2025, cette soirée a permis aux stagiaires de montrer leur savoir-faire à travers l’animation de la soirée (régie son et lumière, branding, etc ), la maîtrise de cérémonie, le protocolat, un live en direct sur la page officielle Facebook de Istic Burkina. Ce direct a été animé par les stagiaires en 2e année de journalisme en français, en anglais et en langues nationales mooré, jula et fulfuldé.
Les stagiaires ont également assuré la visibilité de la soirée par la production de contenus et la couverture médiatique.
Objectifs atteints pour le voyage pédagogique qui a contribué à une formation technique, professionnelle et pratique des Isticiens de la 37e promotion.
Rosine BONKOUNGOU
Haïda ZOU
Evariste YAMEOGO
Adeline Y OUATTARA
En savoir +
Dr Alizèta Ouoba/Compaoré à Koudougou pour participer à la soirée cinématographique des Isticiens
La directrice générale de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), Dr Alizèta Ouoba/Compaoré est arrivée à Koudougou ce lundi 28 avril 2025. Elle a rejoint les stagiaires assistants en fin de formation de l’Institut qui sont en voyage pédagogique dans cette ville. Ce déplacement intervient à la veille de la tenue d’une soirée cinématographique prévue le jeudi 30 avril, dans le cadre des activités de formation.
Depuis quelques jours, les stagiaires assistants de l’ISTIC séjournent à Koudougou. Plusieurs activités sont programmées, parmi lesquelles une soirée cinématographique. Cette soirée constitue un des moments clés du voyage pédagogique. C’est dans ce contexte que la directrice générale a effectué le déplacement, accompagnée de certains membres de son équipe.
La présence de la première responsable de l’ISTIC n’est pas anodine. Elle témoigne de l’importance que la direction générale accorde aux activités pédagogiques en dehors des murs de l’Institut. En choisissant de faire le déplacement en personne, Dr. Alizèta Ouoba/Compaoré souhaite non seulement encourager ses stagiaires, mais aussi vivre avec eux un moment fort de leur parcours de formation.
Soirée cinématographique, une activité pédagogique encadrée
La soirée cinématographique prévue ce mercredi soir, s’insère dans le dispositif pédagogique mis en place pour les stagiaires. Elle offre aux stagiaires une occasion de vivre une expérience pratique, d’appliquer les connaissances acquises dans les domaines liés à l’audiovisuel, à l’événementiel, à la maîtrise de cérémonie, à la communication digitale, au web journalisme, aux relations presses et relations publiques.
Le séjour à Koudougou se poursuit pour les stagiaires, encadré par des responsables pédagogiques, avec l’objectif de renforcer leurs capacités par l’expérience de terrain.
Ce mercredi 30 avril 2025, sous les projecteurs de la soirée cinématographique, l’ISTIC brillera non seulement par le talent de ses stagiaires, mais aussi par l’engagement de sa direction à former des professionnels complets et ouverts sur le monde.
Samira Alida KAMBOU
Latifatou Compaoré
Laure Christianne Kaboré
Brakissa Ramdé
Carine Hema
Boureima Diallo
En savoir +
Voyage pédagogique 2025 : Les Isticiens à la découverte de la station de recherche de Saria
Les stagiaires assistants de la 37e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ISTIC ont visité le centre de recherche de Saria dans la région du Centre-ouest, ce lundi 28 avril 2025. Cette visite leur a permis de renforcer leur connaissance sur l’organisation et la structuration des recherches environnementales et agricoles du centre.
Centre de recherche agricole de Saria, un modèle de gestion durable des ressources naturelles
A la station de recherche de Saria, la gestion durable des ressources naturelles est au cœur de la stratégie de recherche et d’innovation. Depuis 1919, cette station pionnière s’impose comme un centre d’excellence dans la protection des sols, l’amélioration des systèmes de production et la conservation de la biodiversité.

Les stagiaires de la 37e promotion ont découvert les stratégies de recherche environnementale à la station de Saria
Une station historique engagée pour l’environnement
Située à 25 km à l’Est de Koudougou, la station de recherche de Saria est aujourd’hui l’épicentre de la recherche agricole et environnementale pour treize provinces du Burkina Faso. Installée sur une superficie de 400 hectares, elle abrite le siège régional de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) et concentre les efforts de recherche pour résoudre les contraintes liées à la production agricole, à la dégradation des terres et à la préservation des écosystèmes.
Une approche scientifique pour la gestion durable des ressources naturelles
(322) Voyage pédagogique à la station INERA de Sira: les Isticiens en plein immersion. – YouTube
La gestion des ressources naturelles est structurée autour du programme Gestion des ressources naturelles et systèmes de production, premier pilier des activités de recherche de Saria. Ce programme vise à atténuer les effets de la sécheresse sur les cultures et les couverts végétaux, la défense et la restauration des sols à travers des techniques comme l’utilisation d’engrais minéraux. A Saria ils ne font pas que pratiquer l’agriculture, ils conservent et améliorent les graines pour créer d’autres espèces de plantes et graines plus résistantes aux réalités climatiques de notre pays. La sélection et le test d’espèces d’arbres et d’arbustes identifiés comme performants, des espèces adaptées aux conditions locales et bénéfiques pour l’alimentation du bétail et la conservation des sols est une priorité pour la station.
La station de recherche de Saria rencontre toutefois des problèmes comme la dégradation des terres agro-sylvo-pastorales. Ce phénomène est une préoccupation majeure car affectant la fertilité des sols et la productivité agricole et rendant difficile l’accès aux intrants agricoles améliorés.
L’impact du changement climatique peut exacerber la dégradation des terres et affecter la disponibilité des ressources en eau.
La gestion des ressources naturelles à Saria nécessite une approche intégrée et participative, tenant compte des défis environnementaux, sociaux et économiques spécifiques à la région. Le renforcement des capacités locales, l’adoption de pratiques durables et la mise en œuvre de projets adaptés sont essentiels pour assurer la pérennité des ressources et améliorer les conditions de vie des populations. Le capital foncier est une ressource essentielle pour subvenir aux besoins vitaux des populations rurales.
Saria est reconnue pour son expertise en gestion durable et multiplie ses collaborations nationales et internationales pour renforcer la résilience agricole et environnementale au Burkina Faso. Fort de ses acquis, le chef du centre de recherche de Saria, Dr Louis Ouédraogo, reste optimiste quant à l’avenir de la station, misant sur une gestion raisonnée des ressources pour soutenir un développement agricole durable.
La gestion des ressources naturelles à Saria, est un enjeu crucial pour le développement durable de la région, où l’agriculture est l’activité économique principale. Plusieurs aspects et défis caractérisent cette gestion comme l’importance de l’agriculture et des ressources naturelles.
Hervé YERBANGA
Djamila Pakis SAWADOGO
Stéphanie H. W KARAGA
Dalia Madina OUEDRAOGO
Latifatou ILBOUDO
En savoir +
Voyage pédagogique 2025 : Les Isticiens assistants ont visité la station agricole de recherche de Saria
Toujours en voyage pédagogique à Koudougou, les stagiaires assistants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont effectué, ce lundi 28 avril 2025, une visite pédagogique à la station de recherche environnementale et agricole de Saria, située dans la région du Centre-Ouest.
Au cœur d’un territoire agricole dynamique, la station agricole de recherche de Saria se distingue par son approche scientifique rigoureuse et son engagement en faveur d’une agriculture circulaire.
Accueillis par une équipe de chercheurs et de techniciens spécialisés, les stagiaires ont pu découvrir les activités de la station, notamment les travaux sur l’amélioration des semences, la gestion durable des sols, et les techniques d’adaptation à la variabilité climatique.
Les stagiaires ont visité, entre autres, des sites de la production forestière, la banque de gènes, de la production végétale, de la gestion des ressources naturelles et le magasin de semences.
Insuffisance de cadre approprié pour la conservation des semences
Les échanges avec les chercheurs et techniciens ont permis de mieux comprendre les enjeux actuels liés à la durabilité des systèmes et produits agricoles.
Pour ne pas perdre les différentes variétés de semences, la station les garde dans des congélateurs faute de chambre froide. C’est l’une des difficultés auxquelles fait face cette section.
A la section végétale, les stagiaires ont pu découvrir une zone de culture.
Différentes spéculations y sont plantées, allant des céréales aux cultures fourragères.
Ces parcelles sont utilisées pour tester des itinéraires techniques variés, évaluer de nouveaux fertilisants et analyser les interactions sol-plante.
Les données collectées servent à améliorer les rendements tout en préservant les ressources naturelles.

Les stagiaires assistants ont découvert les différentes semences
Les difficultés relevées à cet endroit sont liées au problème d’eau. Le débit du forage de la station est en effet faible et la pompe immergée devenue obsolète tombe souvent en panne.
La mission de la station est de conduire la recherche environnementale et agricole.
Divers projets expérimentaux sont menés autour de la gestion durable des ressources, la fertilisation organique, l’impact des pratiques agricoles sur les sols, ou encore la résilience des systèmes face au changement climatique.
Guidés à travers les installations de la station, les stagiaires ont pu échanger avec les chercheurs sur les innovations en matière de production agricole, l’usage de technologies locales et l’impact des résultats de recherche sur les communautés rurales.
La station de recherche de Saria, rattachée à l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), joue un rôle de premier plan dans le développement de solutions agricoles durables adaptées aux réalités du Sahel.
Créée en 1923, elle est l’une des stations les plus anciennes de l’Afrique de l’Ouest.
Samira Alida Kambou
Laure Christianne Kaboré
Diallo Boureima
Latifatou Compaoré
Brakissa Ramdé
Carine Hema
En savoir +
Voyage pédagogique Koudougou 2025 : Les Isticiens à Maasmè, trésor de la culture burkinabè
Situé au cœur de Koudougou, précisément au quartier Issouka, le musée Maasmè (Musée d’Art et d’Archéologie de la Société du Moogho et de ses Environs) est un véritable sanctuaire dédié à la mémoire, à l’art et aux traditions du peuple Mossi. Inauguré en 2010 pour préserver et valoriser le patrimoine historique local, il constitue aujourd’hui un espace incontournable pour quiconque souhaite comprendre la richesse culturelle du pays.
En 2019 et 2024, il a été le musée le plus visité du Burkina Faso. Le musée est constitué de 3 parties à savoir le site Maasmè, Rayimi et la place Naaba Boulgou. La salle Maasmè est divisée en trois parties à savoir Salle des mots perdus, la salle des rois et celle du conseil. La salle des mots perdus permet de s’entretenir directement avec le chef. Il est interdit d’y mentir et tout ce qui est dit reste dans la salle. La salle des rois est la salle d’audience. On ne peut y s’adresser au roi directement. On s’adresse à lui par son porte-parole. La salle du conseil sert à accueillir les réunions de tous les notables de la ville pour connaître et gérer les préconisations de la communauté.
Le Maasmè ne se contente pas d’être un lieu d’exposition. Il se veut également un centre vivant où se tiennent régulièrement des ateliers pédagogiques, des conférences et des événements culturels, destinés à transmettre ce patrimoine aux jeunes générations. Véritable pont entre passé et présent, le musée Maasmè de Koudougou incarne la volonté de préserver l’identité culturelle tout en l’ouvrant au monde. Visiter ce musée, c’est plonger dans l’âme du Burkina Faso et repartir enrichi d’une expérience unique et authentique.
Rosine Bonkoungou
Ouattara Y Adeline
Evariste Yaméogo
Zou Haïda
En savoir +
Voyage pédagogique Bobo 2025 : le chef des Bobo Mandarè échange avec les Isticiens
Les stagiaires assistants de la 37e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la communication (ISTIC) ont rendu visite au chef suprême des Bobo Mandarè dans la matinée du mardi 22 avril 2025. Ils ont aussi visité la vieille mosquée de Dioulassoba et les locaux de la RTB2 Hauts-Bassins.
Au premier jour de leur voyage pédagogique à Bobo-Dioulasso, les stagiaires ont visité un monument emblématique de la ville de Sya, riche en histoire et en culture : la vieille mosquée de Dioulassoba. Selon le guide touristique de la mosquée, cette infrastructure, construite vers 1880 par l’Imam Sidiki Sanou, est connue pour son architecture soudanaise traditionnelle et son rôle central dans la vie religieuse et sociale de la communauté des Bobo.
Après la vieille mosquée, les Isticiens ont échangé avec le chef de canton des Bobo Mandarè dans son palais. Le chef de canton entouré de ces a évoqué avec les stagiaires l’histoire des silures sacrés et le pacte qui les lient avec la cité de Sya (le mot Sya traduit du bobo Mandarè signifie en français SAVANE).

Le Chef des Bobo Mandarè a prodigué des conseils aux Isticiens © ISTIC
Les conseils du Chef
Sa Majesté a en outre prodigué des sages conseils aux stagiaires et formulé des bénédictions pour un bon voyage pédagogique, une bonne fin de formation à l’ISTIC et surtout pour une insertion socioprofessionnelle réussie.

Les stagiaires de l’ISTIC au studio d’enregistrement de la RTB2 Hauts-Bassins © ISTIC
En fin de journée, les stagiaires ont visité les locaux de la RTB2 Hauts-Bassins. Cette immersion dans ce service public a permis aux stagiaires de découvrir les réalités auxquels sont confrontées les professionnels de ce média régional. Avec les responsables de la RTB2, les stagiaires ont eu des échanges dignes d’intérêts qui ont dit toute leur satisfaction avec des journalistes passionnés et engagés.
Rosine BONKOUNGOU
Haïda ZOU
Evariste YAMEOGO
Y. Adeline OUATTARA
En savoir +