
Soutenances de fin de formation à l’ISTIC
Les assistants en Sciences et Techniques de l’information et de la communication option journalisme présentent leur production devant les jurys
Débuté le 17 juin dernier, les soutenances se poursuivent ce mardi 22 juin 2021. Les assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la communication option journalisme présentent devant les jurys, le fruit des travaux de production de fin d’étude. Ils sont au total 32 en journalisme qui seront face aux jury pour l’option de leur parchemin.

BARRO Madjara Faridha, étudiante en journalisme
Un sujet qu’on parle rarement, voire très rarement. Les violences conjugales faites aux hommes : les larmes silencieuses du « sexe fort ». C’est le thème défendu par BARRO Madjara Faridha. Cette enquête fournit des informations sur les types et les origines des violences faites aux hommes par les femmes au Burkina Faso. Les causes de ces violences, les conséquences sur l’homme, la femme et la famille, ainsi qu’une esquisse de solution du problème donnée par les populations elles-mêmes. Il ressort de cette enquête qu’il existe plusieurs formes de violences : verbales, physiques, économiques, sexuelles, rituelles, psychologiques et morales, homicides… Les causes relevées sont d’ordre sociales, économiques et morales : Ce sont notamment le fait des jalousies, la méchanceté, la malhonnêteté, la nature impulsive de la femme, la pauvreté, le manque de dialogue et d’éducation. A cela, il faut ajouter la recherche effrénée du plaisir et des biens matériels, l’alcoolisme et la consommation des drogues et stupéfiants, le désir de domination ou de leadership féminin. Une autre cause est le fait du non-respect des engagements de l’homme vis-à-vis de la femme, notamment le devoir de fidélité. Pour le président du jury, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, il faut saluer de l’impétrante pour s’être osé sur un sujet aussi sensible et complexe au regard de ce qu’il cache. Un travail sanction par la note de 16/20.
Salamatou DICKO elle s’est appesantie sur les conséquences du terrorisme au Burkina Faso avec le thème « La stigmatisation de certaines communautés face à la montée du terrorisme au Burkina Faso ». Une situation visant la communauté peulh. Toute chose qui a amené le chef de l’Etat a lancé un appel face à la situation. La présidente du jury, Mafarma SANOGO, a félicité la stagiaire d’avoir porté un sujet aussi sensible et la diversité des acteurs qui ont intervenu. Elle s’en sort avec la note 18/20.
Outre Salamatou DICKO et BARRO Madjara Faridha, Urielle KABORE a quant à elle, choisi de se pencher sur la danse « Warba du Ganzourgou du Burkina Faso : origines et évolutions ». Ce sont au total 8 assistants option journalisme qui présenté ce 22 juin 2021 leur production devant les membres du jury.
DCMP/ISTIC