
GIJ-ISTIC : En route pour un partenariat
Les étudiants de l’ISTIC ont été reçus le vendredi 21 juillet 2023 à UniMAC (impliquant Ghana Instutite of journalism GIJ). C’est dans le cadre de leur voyage pédagogique de fin de cycle.
Le fonctionnement de l’institut, les offres de formations et les perspectives de collaboration ont été au menu des échanges.
Il est 14h35, le car de l’ISTIC qui transporte les étudiants franchit le portail de GIJ, Ghana Institute of journalisme l’équivalent de l’ISTIC au Burkina.

Les étudiants de l’ISTIC échangent avec un professeur en cours à GIJ -Ph. OC
Le rendez-vous est pris pour 15h00, l’arrivée des Burkinabè est annoncée. Aussitôt, une équipe nous accueille avec un large sourire. Du « welcome » to GIJ est lancé, avant de forcer un bienvenu dans un accent anglicisé.
Notre hôte nous conduit dans quelques services administratifs, avant de nous introduire dans des salles de classes où des promotions sont en plein cours. A notre surprise, un ballet de danse traditionnelle exécuté par les étudiantes ghanéennes agrémente l’atmosphère. C’est le spécial « Akwaba » à la délégation burkinabè. Cet accueil chaleureux traduit les bonnes relations entre le Burkina Faso et le Ghana.
GIJ est une unité de l’Université du Media, des beaux Arts et de la Communication (UniMAC). A l’image de l’ISTIC, l’université forme dans les métiers du journalisme, de la communication, du cinéma. L’ISTIC et UniMAC sont dans une perspective de partenariat, selon la Directrice générale de l’ISTIC,Dr Alizeta Ouoba.
« Le but est de faciliter la mobilité et la formation des étudiants des deux structures. Cette convention va concerner trois types de bénéficiaires : les étudiants, les encadreurs et le personnel administratif. Elle couvre trois domaines : les déplacements, les activités de recherche et les stages. La convention permettra aux étudiants de l’ISTIC de bénéficier de stages et de formations au Ghana. L’ISTIC et UniMAC, à travers la convention, envisagent organiser des Co-certifications et également accompagner la coopération des deux pays dans le domaine qui est le leur : la formation en journalisme, en communication et en technologie de l’information et de la communication. » A-t-elle-ajouté.
Tanga KAFANDO
Rokiatou OUATTARA
Ousmane COULIBALY
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Port de Téma : l’accès à la mer pour le Burkina Faso
Le poumon économique du Ghana n’a plus de secret pour les stagiaires de l’ISTIC. A l’occasion du voyage pédagogique, ils ont visité le 19 juillet 2023 le port de Téma, l’un des quatre ports utilisés par le Burkina Faso pour son approvisionnement en marchandises. De l’arrivée des conteneurs à leur enlèvement en passant par leur gestion au sein du port, ces étapes ont été expliquées aux stagiaires.
Il faut parcourir 25 km de la capitale Accra pour la ville de Téma qui abrite le port.
Une file de camions avançant doucement nous bloque le passage. Il faut user de son ingéniosité dans la conduite pour se frayer un chemin et avancer. Nous sommes accueillis par le chargé de marketing Emmanuel, qui va nous servir de guide.
L’accès au port est conditionné par le port d’un gilet. Plus on avance et ces “monstres de mer” apparaissent. Des paquebots chargés de conteneurs remplis de diverses marchandises flottent dans l’eau.
Le port de Téma est consacré aux importations et constitue le cœur du Ghana. « Si ce port s’écroule, c’est l’économie du Ghana qui s’écroule », nous fait savoir Emanuel, le chargé de marketing, notre guide du jour. Si le Port de Tema est crucial pour l’économie ghanéenne, il est aussi important pour le Burkina Faso qui ne dispose pas d’un accès à la mer. Pays enclavé, le Burkina Faso importe 90 % de sa marchandise par voie maritime avec transbordement par voie routière par quatre corridors sur plus de 1000 km de distance et un corridor ferroviaire. Le développement de son économie passe donc par le développement de son système de transport et de transit.
Le port de Téma est l’un des quatre ports utilisés par « le Pays des Hommes intègres » pour son approvisionnement en marchandises. Ainsi les étudiants de l’ISTIC ont pu découvrir les différentes phases d’arrivée, de gestion et de départ des marchandises qui arrivent au Port de Téma.

Emmanuel, chargé de marketing du port de Téma –Ph. D.R
Le guide explique que les propriétaires des marchandises doivent communiquer les détails sur leur conteneur avant leur arrivée, ainsi le port s’assure de leur trouver la place et les différents processus pour leur enlèvement. Il précise que le délai pour l’enlèvement de la marchandise est d’une semaine.
Le corridor ghanéen est fort de deux ports : Tema et Takoradi. Son plus grand port Tema a été inauguré en 1962 avec pour objectif principal d’accroître le développement industriel du pays et de désengorger le port de Takoradi existant depuis 1928.
Depuis 1997, les échanges entre le Burkina Faso et le Ghana ont constamment augmenté pour atteindre leur plus haut niveau actuellement loin devant les autres pays de l’hinterland.
Céline ELOLA
Rasmané DOOGO
Wendyam Achille KABORE
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Voyage pédagogique 2023: Les stagiaires de l’ISTIC à l’ambassade du Burkina Faso et à la radiodiffusion télévision du Ghana
Les étudiants de la 35e promotion de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont rendu une visite à l’ambassadeur du Burkina Faso à Accra le mardi 18 juillet 2023. Après cette rencontre, les stagiaires sont allés à Ghana broadcasting (GBC), la radiodiffusion télévision du Ghana.
C’est avec enthousiasme que la Deuxième secrétaire, Chef du service consulaire, Koussé/Coulidiati Adjima a reçu la 35e promotion des stagiaires de l’ISTIC en sa qualité de représentante de l’ambassadeur le colonel David Kabré.
Au cours de cette audience, les stagiaires se sont imprégnés du climat des relations entre le Burkina Faso et le Ghana. Une coopération au beau fixe selon la 2e secrétaire, Mme Koussé, malgré quelques frictions côté ghanéen. «C’est tout récemment que nous avons appris comme tout le monde sur les réseaux sociaux et de gauche à droite que des compatriotes ont été rapatriés au Nord du Ghana », a-t-elle indiqué. Elle a fait comprendre que des démarches ont été entreprises pour mieux comprendre la raison de cette expulsion auprès des autorités ghanéennes.

La 2e sécretaire, chef du service Koussé/Coulidiati Adjima consulaire invite les Burkinabè à prendre des précautions pour être en règle avant de se rendre sur le territoire ghanéen -Ph.NB
12 mille Burkinabè enregistrés à l’ambassade
Plus de 3 millions de Burkinabè sont au Ghana, cependant seulement 12 mille sont enregistrés à l’ambassade, selon Mme Koussé. Elle a ajouté que régulièrement des actions sont également mises en œuvre pour éviter les tracasseries que subissent les émigrés burkinabè au Ghana. « Le consul général adresse des correspondances aux différents chefs de poste de commandement dans la zone ou se déplace pour aller expliquer la situation. Ici à notre niveau, nous adressons des notes verbales au ministère des affaires étrangères afin qu’il puisse toucher le ministère en charge de la sécurité pour qu’il prenne des mesures », a-t-elle dit
La 2e secrétaire, chef du service consulaire, Mme Koussé invite les Burkinabè à prendre des précautions pour être en règle avant de se rendre sur le territoire ghanéen.

Les étudiants visitant la régie de la télévision ghanéenne -Ph. NB
A l’issue de l’audience, les stagiaires ont visité la Radiodiffusion Télévision du Ghana. Ils ont échangé avec le chef de service du centre de diffusion multimédia. Selon le chef de service, la Radiodiffusion utilise deux systèmes de diffusion à savoir l’analogie et le numérique. Après la radio, les étudiants de l’ISTIC ont visité une régie de la télévision et un studio d’enregistrement.
Aramatou BARRO
Narcisse BATIONO
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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Carnet de route Ouaga-Tamalé-Accra : 1000 kilomètres en quête du savoir
Les étudiants en journalisme, conseillers en communication et les ingénieurs des techniques de l’information et de la communication, de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) ont quitté samedi 15 juillet 2023 pour Accra. Ce voyage pédagogique au pays de Kwamé N’kruma entre dans le cadre de la formation. Ce voyage a permis aux stagiaires de s’imprégner entre autres, des pratiques professionnelles à la Radio nationale Ghanéenne, à l’Institut de journalisme de Ghana et de visiter des sites touristiques.
Samedi 15 juillet de bonne heure, les étudiants de l’ISTIC et leurs encadreurs ont embarqué dans leurs bus. L’air est au suspens, mêlé de joie d’aller découvrir Accra. 6h30, les bus décollent pour prendre la route nationale numéro 5. L’ambiance est au rendez-vous, les étudiants chantent en cœur une chanson religieuse. Après 45 minutes de route, les bus traversent Koubri. Déjà, ils croisent des camions chargés de marchandises diverses en provenance du Ghana. La route est encore longue prévient le conducteur, plus de 1000 km.

Les étudiants et les encadreurs prennent un bol d’air pour se ressourcer avant de continuer -Ph.NB
Vers 9H30, les bus arrivent à Pô, chef lieu de la province de Nahouri. La frontière ghanéenne est à 35 km. Entre hésitation, de prendre le petit déjeuner avant de continuer, la deuxième option est votée : prendre le petit déjeuner à la frontière après les formalités policières en territoire national avant celles en territoire ghanéen.
10h30, les deux bus sont à Dakola à la frontière. Au poste de Police, les étudiants et les encadreurs descendent. Un conducteur récupère les pièces d’identité de tous. Il est rejoint par le chef de mission, le directeur de la formation initiale, Aoussagué Abem. Pendant ce temps, certains étudiants échangent leur monnaie, le CFA, en la monnaie ghanéenne, le Cedi. Bientôt les étudiants sont assaillis de traders informels et des vendeurs ambulants, chacun voulant faire business. Certains étudiants essaient de faire leurs propositions sur le taux de change, mais finalement, le consensus accepté. D’autres en plus, font vite pour prendre des puces téléphoniques ghanéennes.
Un contrôle qui dure une éternité
Les formalités policières achevées, le cap est mis sur la ville de Paga qui abrite le premier poste de contrôle de police en territoire ghanéen. Le chef Aoussagué Abem, et les encadreurs vont s’enquérir des formalités à remplir, contrôle d’identité et sanitaire. Une opération qui a duré une éternité. Que se passe-t-il ? Pourquoi les choses ne bougent pas ? Nous comprendrons plus tard que la Police réclamait des passeports en lieu et place des CNIB (Carte nationale d’identité burkinabè).
C’est finalement vers 14h que les deux bus reprennent la route pour Tamalé. Contrôle de police successif, dans un pays membre de l’espace de la CEDEAO, c’est à ne rien comprendre. La route est longue. A 20h, les bus entrent à Tamalé. La fatigue se fait sentir. L’envie de rejoindre l’hôtel est pressante. Bientôt les bus entrent dans la cour de GNAT hostel. Après les formalités, chacun rejoint sa chambre. La consigne est donnée par le chef de mission : manger rapidement, se coucher vite pour se lever tôt le matin pour la destination Accra, la route est encore longue.

Une escale pour se restaurer avant de prendre la route -Ph. NB
Dimanche 18 juillet. Dès 6 heures, nous reprenons la route pour la capitale Accra. Il reste 700 kilomètres à avaler. La fatigue de la veille n’est pas encore passée. Mais il faut tenir bon. Après 6h de route, les stagiaires et leurs encadreurs entrent à Kumasi. Il faut se restaurer.
Après avoir mangé, du fufu (foutou) du riz jolof, du rice balle, les voyageurs reprennent place dans le bus. Les véhicules fendent l’air, les villes sont avalées les unes après les autres. A 20h, les bus de l’ISTIC entrent à Accra. Les voyageurs marquent un temps d’arrêt pour attendre la guide, qui arrive aussitôt. Les voyageurs rejoignent leur hôtel, et s’installent chacun dans sa chambre. Il faut vite aller au lit pour récupérer des forces pour entamer les activités les jours à venir.
Aramatou BARRO
Narcisse BATIONO
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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COMMINIQUE DE PRESSE | Voyage Pédagogique Ghana 2023 : Immersion professionnelle des stagiaires de l’ISTIC à Accra
Ouagadougou, le 28 juillet 2023
Le voyage pédagogique des stagiaires du niveau III de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a eu lieu cette année du 15 au 27 juillet 2023. Le choix s’est porté sur le Ghana avec pour ville d’activités, Accra.
A l’occasion, les stagiaires de la 35e promotion composée de conseillers en Communication, de journalistes et d’ingénieurs des techniques de l’information et de la communication ont organisé des activités permettant la mise en pratique de la formation reçue au cours des 24 mois.
Assistés par des encadreurs, ces stagiaires ont été confrontés aux réalités du terrain, notamment en production d’articles de presse, de podcasts, de reportages et de capsules vidéos ; en conception de visuels (affiches) et en diffusion sur les différentes plateformes numériques de l’institut. Les publications relatives au voyage pédagogique peuvent être consultées sur le site web (www.istic.bf), la page Facebook (https://www.facebook.com/Isticbf ) et la chaine YouTube (https://www.youtoube.com/@istictv).
En outre, différentes structures partenaires de l’institut et des sites touristiques ont fait l’objet de visite. Il s’agit, entre autres, de l’ambassade du Burkina Faso au Ghana, Ghana Broadcasting Corporation (GBC), le port de TEMA, Daily Graphic et Botanical Garden.
A l’ambassade du Burkina Faso, la situation des Burkinabè vivant au Ghana et les relations diplomatiques entre les deux Etats ont entre autres été les sujets évoqués lors de cette visite. A cet effet, l’on retient, selon la représentante de S.E.M. l’ambassadeur du Burkina Faso, Mme KOUSSE/COULDIATY, que « les Burkinabè doivent se munir de tous les documents administratifs lors de leurs déplacements vers le Ghana et se conformer aux règles des autorités une fois sur le territoire pour éviter d’éventuels désagréments ».
Les journalistes, techniciens et communicants en devenir ont fait connaissance avec les réalités du monde médiatique ghanéen dont les médias Ghana Broadcasting Corporation (GBC), Daily Graphic et l’entreprise Stratcom.
Les stagiaires ont découvert les potentialités économiques du port de TEMA ainsi qu’un pan des richesses culturelles du Ghana au National Museum of Ghana et au Botanical Garden.
Une convention entre UniMAC et l’ISTIC
L’une des articulations marquantes de ce voyage pédagogique est la convention entre University of Media, Arts and Communication (UniMAC) (impliquant notamment Ghana Institute of Journalism) et l’ISTIC afin de faciliter les échanges aussi bien au niveau des enseignants que des étudiants.
Cette convention est importante, à en croire Dr Alizèta OUOBA/COMPAORE Directrice générale de l’ISTIC. « Nous avons mis la convention sur un certain nombre de domaines essentiellement. C’est vrai que c’est sur la coopération entre nos deux institutions mais les domaines qui sont couverts par cette convention se retrouvent à trois niveaux et cela profitera à trois types de bénéficiaires, notamment les étudiants. Nous l’avons aussi réfléchie pour qu’elle puisse servir aux enseignants ainsi qu’au personnel administratif. En cas de déplacement des bénéficiaires de l’un ou l’autre pays, que l’institut hôte puisse préparer le terrain. Toutefois, cette convention permettra au besoin de recevoir, préparer les sites d’hébergement afin d’accueillir les différentes délégations », a-t-elle déclaré.
A noter que le voyage pédagogique est un pan essentiel de l’offre de formation de l’ISTIC. « Lors du voyage dans un pays étranger, deux objectifs sont recherchés. Le premier, c’est d’abord de permettre aux étudiants de l’ISTIC de découvrir les expériences d’autres milieux, leur permettre de se frotter à d’autres professionnels et étudiants en formation dans des instituts similaires au leur. Deuxièmement, que pendant ce voyage, les étudiants puissent pratiquer d’autres genres et ce qui a été ciblé est la presse en ligne. Et avec les encadreurs habilités, je pense qu’un certain nombre de productions leur ont été confiées afin qu’ils puissent être dans la peau d’un journaliste ou d’un communicateur en vue de réellement pratiquer ce genre qui leur a été enseigné théoriquement ».
La Directrice générale a remercié les encadreurs et les étudiants pour les productions réalisées au cours de ce voyage pédagogique.
Pour rappel, l’ISTIC est l’institut de référence dans la formation dans les domaines du journalisme, de la communication et les techniques et technologies de médias.
ISTIC, le creuset du journalisme et de la communication au Burkina Faso.
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Près de 90% de stagiaires assistants admis à la session de juin
Au lendemain des soutenances à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), un comité de délibération s’est réuni, ce 29 juin 2023, sous la direction de M. Hama BABA, enseignant à l’ISTIC, pour examiner les résultats de fin de formation des stagiaires assistants.
Il ressort que sur un total de 62 stagiaires, 54 ont été jugés aptes à recevoir leurs diplômes d’Assistants en journalisme et communication et en techniciens supérieurs en sciences de l’information et de la communication, soit un taux de 87,10% à la session de juin.
Les huit (08) autres ont été admis à la session de rattrapage, prévue pour le mois de septembre prochain.
DCMP/ISTIC
#IsticBurkina
#Communication
#Journalisme
#Technique et Technologie des médias

Voyage pédagogique bobo 2023 : c’en est fini pour le partage d’expériences dans la cité de Sya !
Après plus d’une semaine de dur labeur, les équipes d’encadrement, de l’administration ainsi que celles des stagiaires ont quitté la cité de Sya et sont arrivées dans la soirée du 8 mai 2023 à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) à Ouagadougou.
Plus d’une soixantaine de stagiaires de la 35e promotion du niveau assistant de l’ISTIC ont pu bénéficier de ce traditionnel partage d’expérience à Bobo-Dioulasso auprès de leurs encadreurs. Ces derniers n’ont ménagé aucun effort pour les accompagner. Le voyage pédagogique s’inscrit dans le processus de formation professionnelle des stagiaires.
Et comme toute chose a une fin c’est ce 8 mai 2023 que les stagiaires de l’ISTIC sont rentrés de leur voyage pédagogique.
Visites d’entreprises de presse, d’industries et la réalisation de reportages sur les activités de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), de capsules vidéos, d’ albums photos, la conception d’affiches, la réalisation de lives, étaient entre autres les différents exercices auxquels se sont prêtés les stagiaires de l’ISTIC durant cette sortie.
Sur le chemin du retour, c’est somme toute une ambiance de joie qui a régné. Si certains étaient contents de rentrer, d’autres par contre espéraient une prolongation du voyage .
Le 1er car qui a démarré à 8h34 semblait transporter des étudiants impatients de regagner leur ‘’chez eux’’.
En fait dans ce car on aurait dit que les petits plats avaient été mis dans les grands pour agrémenter le voyage retour.
En effet , tout y semblait avoir été bien préparé . Un DJ improvisé qu’accompagnait une maîtresse de cérémonie animaient et égayaient l’atmosphère dans le car. On eu dit qu’il s’était préparé en conséquence au vu de la sélection musicale qui enflammait le car.

Dans le premier car , les stagiaires criaient tous de joie
Cris, rire, chant, coups de téléphone à gauche à droite pour prévenir de leur arrivée retentissaient dès les premières heures jusqu’à ce qu’une bonne partie sombre dans les bras de Morphée .

Ce partage d’expérience à Bobo-Dioulasso, en Web journalisme a été très enrichissant pour les étudiants
Après quelques heures de sommeil et du chemin parcouru, vint un moment de délivrance marqué par une pause santé.11h30, le car est à Boromo. Et une pause de 30 minutes est offerte à l’ensemble des voyageurs pour leur permettre de se restaurer . A 12h10, ils se réinstallent dans le car. La traversée continue avec pour destination Ouagadougou.
L’ambiance diminue d’intensité dans le véhicule au fur et à mesure que la destination approche.
A 14h30 nous voilà dans la commune de Tanghin Dassouri.
Des 15h30, la voiture se gare au parking de L’ISTIC et nous voilà dans la cour . L’ambiance a repris de plus belle. Cette fois pour se dire au revoir et rejoindre les proches venus attendre les stagiaires après près de deux semaines d’absence.
Groupe B
Hadéja KEITA
Jémima KABRE
Leila BARRY
Aissata TASSOMBEDO
Hania OUEDRAOGO
Roxane KABORE
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Journalisme en période de crise : comment les acteurs peuvent-ils s’adapter à cette situation dans le traitement de l’information ?
A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse qui a été célébrée le 3 mai 2023, le Studio YAFA a organisé un panel portant sur le journalisme en période de crise. Ce panel s’est tenu ce 5 mai 2023 à la maison de la Culture de Bobo-Dioulasso.
Le Burkina Faso est en proie depuis plusieurs années à des attaques terroristes. Le journaliste est donc obligé, en ces périodes difficiles, de revoir le traitement de l’information. Conscient de cette situation, 4 panelistes ont traité de la question.

Les participants en train de suivre le panel sur le journalisme en période de crise-Crédit Photo: Déogracias Da
Pour le Dr Seydou DRAME, journaliste, juriste et formateur en journalisme, la crise a un impact sur le journalisme. En effet, dit-il, le journalisme au Burkina Faso a un problème depuis plus de 20 ans. Le journaliste est censé collecter, sélectionner, traiter et diffuser l’information. « Nombreux sont des journalistes qui ne vont jamais accepter faire le déplacement dans le nord pour un reportage », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), Abdoulaye OUATTARA, a indiqué que le journalisme en temps de crise doit être un journalisme d’objectivité. C’est-à-dire que le journaliste doit rapporter l’information de façon « directe, juste et honnête ».
Abibata COULIDIATY de l’Observatoire Burkinabè des Media (OBM) pense que « le journaliste doit aborder des sujets d’intérêt public sur la situation sécuritaire. Le journaliste doit donc parler des sujets qui expliquent les vrais problèmes que vivent les Burkinabè durant cette période ». En effet, le journaliste doit contribuer à l’éveil des consciences de la population à majorité jeune. Le Burkina Faso a besoin d’une jeunesse soudée et cultivée afin de sortir de cette situation qui dure déjà depuis plusieurs années, a-t-elle ajouté.
Boureima SALOUKA, formateur en journalisme, a indiqué que le journalisme impacte sur la crise. « Depuis le début du terrorisme au Burkina Faso, j’ai rarement lu des productions journalistiques sur la vraie question du terrorisme. », a-t-il laissé entendre.
La responsabilité sociale du journaliste
A la question de savoir si le journaliste doit publier une information sans l’avis du gouvernement, tous les panelistes sont unanimes là-dessus : le journaliste a le devoir de relayer les informations sensibles au public tant qu’elles sont justes et vraies. Cependant, selon Evariste BATIONO, représentant du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), le gouvernement doit avoir la primeur de l’information.
Par ailleurs, Abdoulaye OUATTARA a invité tous les journalistes et futurs journalistes à se former sur le journalisme de guerre.
Deux heures durant, des étudiants en journalisme et en communication ainsi que des professionnels de l’information ont suivi le panel sur la gestion de l’information en ces périodes de crise sécuritaire.
Deo gracias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alimata KABORE
Amandine TAGO
Pascal TAPSOBA
Maichka Latifa TIENDREBEOGO
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Voyage pédagogique 2023 : Une soirée cinématographique organisée entièrement par les stagiaires assistants de la 35e promotion de l’ISTIC
90 sièges assis, renforcés par une vingtaine de chaises, la salle du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) de Bobo-Dioulasso, a refusé du monde suite à la soirée cinématographique organisée par les Isticiens le 4 mai 2023. De l’administration au corps enseignant en passant par les étudiants, l’Institut des Sciences et Techniques de I ’information et de la Communication (ISTIC) a été magnifié au cours de cette soirée cinématographique.
Cela fait 8 jours que les stagiaires sont en immersion à Bobo-Dioulasso dans le cadre du renforcement de leur capacité professionnelle. A cet effet, ils ont organisé une soirée cinématographique afin d’ expérimenter la conception et le déroulement des événementiels . Cette soirée a connu la présence de la Directrice Générale de l’ISTIC , d’invités et de partenaires de l’institut.
Le programme des activités, les différentes invitations, les affiches, les flyers, le speech, la préparation de la salle, l’installation des invités, ont tous été portés par les étudiants en communication.
Quant à ceux de la filière journalisme, ils ont assuré la couverture médiatique de ladite soirée à travers la réalisation d’un grand direct et d’une vidéo Mojo.
Les techniciens ont quand à eux assuré la sonorisation et la projection des deux films qui étaient au programme ainsi que de l’exécution du direct.
Les films projetés sont des productions d’étudiants de promotion antérieure .
Il s’agissait du film documentaire, de Nourate Tontorogbo de 26minutes 46 seconde tourné à Kaya, manga et Ouaga durant l’année 2020- 2021, intitulé, « Tramadol un mal silencieux ». Ce film parle de l’impact négatif des stupéfiants sur la santé des jeunes. Pour la réalisatrice, ce film est une invite aux autorités à prendre des mesures appropriées pour éradiquer ce mal qui détruit la jeunesse Burkinabè.
« La stigmatisation de l’albinos au Burkina Faso, double peine pour défaut de la mélanine » est le second film projeté à l’occasion de la soirée cinématographique. Dans ce documentaire de 26 minutes 9 secondes. Zalissa Zongo, un produit de L’ISTIC, traite du phénomène de marginalisation auquel les personnes albinos sont confrontées.

La Directrice Générale , Alizèta Woba/Compaoré, a félicité l’ensemble des stagiaires et a encouragé les encadreurs à toujours rester disponible pour accompagner les apprenants.
La Direction de la Formation Initiale a remercié tout le corps enseignant pour l’accompagnement et la qualité du travail abattu tout au long du processus de formation des étudiants. La directrice générale quant à elle a salué l’intérêt que le public a porté à cette soirée.
En rappel le voyage d’études a pour rôle de permettre aux étudiants d’être en situation réelle avec les réalités du terrain mais aussi de mettre en exergue leurs aptitudes à s’adapter aux réalités du terrain.
Toute chose qui devrait concourir à faciliter leur insertion professionnelle.
Groupe B
Hadéja KEITA
Jémima KABRE
Roxane KABORE
Hania OUEDRAOGO
Aissata TASSOMBEDO
Leila Barry