Carnet de route : De Ouaga à Bobo, le trajet d’un voyage pédagogique inoubliable de la 35e promotion de l’ISTIC
Les assistants stagiaires journalistes, communicants et techniciens de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) de la 35e promotion en fin de formation ont pris la route le mercredi 26 Avril 2023 pour leur voyage pédagogique, destination Bobo–Dioulasso.
Il est 6h, certains stagiaires manquent à l’appel. Pourtant, le départ est prévu dans 30 minutes.
Les personnes qui attendent sont soudainement inspirées par des débats footballistiques. «Haaland est trop fort » laisse entendre un stagiaire. Nous sommes demandés à l’administration pour la distribution des t-shirts « ISTIC ». Certains exigent une taille parfaite à leur forme.
7h40, la Directrice générale de l’ISTIC, Dr Alizèta OUOBA née COMPAORE, fraichement nommée nous honore de sa présence. Le directeur de la formation initiale, Abem AOUSSEGUE, l’introduit auprès des stagiaires rassemblés avant le départ.
Dr Alizèta OUOBA formule le vœu : « Vous allez dans un cadre pédagogique. Je souhaite que le voyage se passe bien. Je resterai en contact avec vos responsables pour prendre connaissance de ce qui se passe. Sur ce, bonne traversée. » Les stagiaires, attentifs, applaudissent et se dispersent.
Le départ
7h50, les stagiaires embarquent selon la répartition par filière. 7h58, le car des communicants et des encadreurs avance et prend la route pour la cité des Silures sacrés. Notre car repêche un communicant, Toro Bertin BORRO qui a manqué de place. Deux camarades manquent à l’appel chez les stagiaires journalistes : Bapougouni LOMPO et Alima KABORE. Le premier est une personne vivant avec un handicap visuel et pour cause de la lenteur d’avancement dans sa production de fin d’année, ne peut se joindre à nous. Alima, elle, elle est juste en retard.
Issiaka DRABO, stagiaire en journalisme, impatient s’interroge : « Peut-on se permettre de bouger ? ».
Il est 8h30, Alfred NIKIEMA, un de nos encadreurs et un ancien célèbre présentateur de journal à la chaîne nationale RTB, vient d’arriver. Le car n’attend plus personne. Le chauffeur enclenche la manœuvre. Il est 08h32, nous quittons l’école en direction de Bobo-Dioulasso. « Alléluia » clame Issiaka DRABO soulagé et ses camarades répliquent « amen».
Nous nous amusons à nous taquiner. Ça rit aux éclats. Pour passer le temps, certains, la tête baissée, manipulent leurs Androids en naviguant sur les réseaux sociaux. Une majorité écoute la musique pendant que d’autres chantent. Yacine GARANE, stagiaire en journalisme entonne une chanson. Housseyni DICKO pour amuser la galerie demande : « qui baille ? ». Tous se mettent à rire. Il insinue donc que le chant de Yacine ressemble à un bâillement.
Lorsque nous arrivons au feu tricolore de la mairie centrale de Ouagadougou, Alima KABORE nous rejoint. Tous contents, nous l’accueillons avec des cris de joie. C’est parti maintenant pour un voyage et un séjour inoubliable !
9h 10, l’heure à laquelle nous quittons Ouagadougou. Dans le car, il y a une bonne ambiance. Rachida DABRE se reconvertit en Disc Jokey (Dj) et nous berce avec de belles mélodies modernes. Nous esquissons des pas de danses et chantons en chœur les paroles. C’est dans cette atmosphère que nous arrivons à Tanghin Dassouri. Tout à coup, une stagiaire a une envie pressante de se soulager. Ainsi, nous marquons un arrêt de 2mn.
A partir de Kokologho, la fatigue se manifeste chez certains camarades. Les plus épuisés dorment pendant ce temps, d’autres continuent d’écouter la musique en animant des causeries. Nous nous mettons à observer la nature tout au long du trajet : les fruits sauvages, les animaux, des points d’eau… Au marigot de Tita, Issiaka DRABO se remémore de son enfance, lorsqu’il voit des enfants se baigner. « J’aimais faire des baignades avec mes amis. Je rentrais le visage tout blanc et lorsqu’on me demandait si j’y étais (au marigot), je niais». Nous nous moquons de lui.
Il est à présent 12h05. Notre car marque un arrêt à Boromo. La plupart des étudiants profitent pour manger et refaire le plein d’énergie. Ils trouvent le prix du riz abordable par rapport à celui de la viande.
Après 40 minutes d’escale, nous reprenons notre trajectoire pour la capitale économique du Burkina Faso. Nous constatons le changement du climat. La température chaude devient fraîche. Issiaka Drabo ayant vécu longtemps à Boromo et dans la cité de Sya profite donner un cours de géographie. « Le barrage que vous voyez, c’est le petit Balé : « Le grand se trouve plus loin » dit-il.
L’ambiance devient de plus en plus vivace. « DJ DABRE» prend sa retraite tandis que « DJ DICKO» prend la relève. Il dédicace des chansons à ses camarades et surprend beaucoup sur le type de musique qu’il propose, lui qui est toujours ancré dans la tradition peule nous fait écouter des chansons de tout genre.
Durant tout le long du trajet, un convoi des Forces de défense et de sécurité (FDS) et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) chemine avec nous. A la vue de ces braves Hommes, les stagiaires témoignent leur solidarité avec des salutations admiratives. L’entrée de la ville de Houndé, offre une magnifique vue à ceux qui n’avaient pas leurs yeux au plancher ou sur des écrans. Une petite élévation donne une vue en hauteur de la ville dominée par des arbres à feuillages verdoyants. Un spectacle que beaucoup n’oublieront pas de sitôt surtout pour ceux qui vont à Bobo pour leur première fois.
15h30, nous arrivons enfin dans la cité de Sya.
Il est 15h34, nous sommes devant le centre qui doit nous servir d’hébergement pour les deux semaines que nous passerons à Bobo-Dioulasso. Les stagiaires en binôme tirent au sort pour choisir leurs chambres. Une stagiaire en communication pique une crise. Fort heureusement, tout a été prévu d’avance. L’infirmier de l’école Daouda DIASSO la remet sur pied.
Les stagiaires rentrent se reposer. Le séjour est chargé. Des visites d’organes de presse, de structures de communication et de sites touristiques les attend. Sans oublier les activités de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui permettront aux stagiaires de produire de la matière informative à diffuser sur la page Facebook, YouTube et sur le site web de l’institut.
GROUPE A
BALO Gloria Rolande
DICKO Housseyni Hama dit Salley
SORE Sayouba
KINDA W.R. Bénédicte
KIEMA Abdoul Aziz
OUEDRAOGO Issoufou
ZAGRE Alexandre
OUATTARA Roseline
En savoir +