
SNC Bobo 2023 : Des séances spéciales d’animation programmées pour les enfants
Le ministre de la culture des arts et du tourisme et celui de l’éducation de l’alphabétisation et la promotion des langues nationales ont donné ce dimanche 30 avril 2023 le top de départ de la participation des enfants aux activités de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).
Les enfants ne sont pas en marge de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture qui se tient du 29 avril au 6 mai 2023, à Bobo-Dioulasso. En effet, le top de départ de leur participation aux différentes activités de la biennale culturelle a été marqué par des coups de tam-tam du ministre de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo et le ministre en charge de l’éducation, Joseph André Ouédraogo. C’était dans la matinée du dimanche 30 avril 2023 à «l’Espace rencontre jeunesse de Dafra».

Atelier de poterie au sein de l’espace jeunesse DAFRA
Ainsi, des séances spéciales d’animation culturelle, notamment la danse, la musique, la poterie, le conte, le théâtre, la peinture, le dessin et le batik seront organisées pour les enfants à l’Espace jeunesse rencontre de Dafra. Selon le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, la culture n’a aucun avenir sans les enfants. «Tout ce que nous sommes en train de valoriser aujourd’hui, tout ce que nous sommes en train de mettre comme valeurs culturelles qui nous sont chers, doivent être portés par les enfants pour une conservation perpétuelle de notre patrimoine», a déclaré le ministre. Pour cette raison, il a invité les tout-petits à prendre part aux différentes manifestations de la biennale culturelle, afin d’appendre aux côtés des artistes, et de devenir des «futurs lauréats».

Démonstration de danse à l’espace DAFRA
Cela témoigne donc de l’importance de cette activité pour non seulement les enfants mais aussi pour le Burkina Faso. Il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’UNICEF, au MENAPLN pour le suivi des enfants de façon générale, et pour le soutien à la SNC en particulier. Le responsable de la communication et du plaidoyer intérimaire de l’UNICEF au Burkina Faso, Bruno Sanogo, a indiqué que la culture, c’est ce qui reste lorsqu’on a tout perdu. Ainsi, petit ou grand, chacun doit porter haut, le flambeau de sa culture.

Les enfants apprenant à jongler
En rappel, c’est précisément à la 15e édition de la SNC, que les enfants ont commencé à y participer. A chaque édition, ce cadre reçoit 1000 enfants âgés de 07 à 15 ans répartis en 09 ateliers. Le centre d’accueil “Espace rencontre jeunesse de DAFRA” est un centre qui accueille durant toute l’année, des enfants pour des activités récréatives ou artistiques et cela depuis 2005.
Groupe A
Sayouba SORE
Alexandre ZAGRE
Wendpanga Reine Bénédicte KINDA
Gloria BALO
Housseyni Hama Dit Saley DICKO
Abdoul-Aziz KIEMA
Roseline OUATTARA
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SNC 2023 : la RTB2 réorganise son programme pour assurer plus de visibilité de la biennale
A l’occasion de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) qui aura lieu du 29 avril au 06 Mai 2023 à Bobo Dioulasso, la RTB2 réorganise son programme. Ce réaménagement vise à répondre aux attentes de la population lors de ce grand festival.

la RTB2 a mis tout à l’œuvre pour la réussite de la SNC – crédit photo: Maichka Tiendrébéogo
Lors de la semaine nationale de la culture, la promotion de la culture est le principal objectif de la RTB2. À cet effet, l’émission « Télé dia » qui était une émission hebdomadaire deviendra quotidienne. « Télé dia » est une émission interactive qui donne la parole aux artistes, artisans de la culture. Lors de cette émission, les invités auront la possibilité de s’exprimer en français mais aussi en Dioula. Aussi plusieurs reportages seront effectués sur le site de la SNC. Ainsi les agents du média seront redéployés pour favoriser la couverture de l’évènement.
La télé est composée de 28 agents dont 6 cadreurs, 6 reporters francophones, 4 journalistes dioulaphones, 5 monteurs, 3 réalisateurs et 4 agents au programme. Quant à la Radio, elle est constituée de 4 journalistes et 6 techniciens.
Ce faible effectif du personnel est dû, entre autres, au fait que l’Etat n’organise pas des tests d’intégration pour les journalistes inscrit sur titre et la quasi-inexistence des activités nécessitant des couvertures médiatiques dans la ville de Bobo Dioulasso. « Le faible nombre de personnel amène certains agents à occuper plusieurs postes à la fois. D’autres sont à cheval entre la Radio et la Télé. » a déclaré Lydia Rokia Sanou, chef de service RTB2 Télé.
La RTB2 manque d’un certains nombres d’équipement pour assurer les grandes émissions et la couverture des événements de grande envergure comme la SNC. En effet, le media ne dispose pas de car de retransmission (un studio mobile) qui permet la réalisation des directs.
La RTB mère vient en renfort à son bébé de Bobo Dioulasso
Au vu des difficultés que la RTB2 rencontre, la RTB Ouaga est obligée d’assurer la retransmission en direct de l’ouverture de la SNC ainsi que les activités qui seront menées tout au long de l’évènement. « L’Equipe de Ouaga, composée d’une centaine de personnes, arrive pour nous aider avec la couverture de la SNC. Pour suivre une émission en direct, il faut une retransmission et cette retransmission nécessite beaucoup de ressources humaines et matériel que la RTB2 n’a pas », a laissé entendre Adama Gerard Zongo chef de la section technique de la Radio RTB2.
Malgré le contexte sécuritaire difficile auquel le Burkina Faso fait face, la SNC 2023 se tiendra du 29 avril au 6 mai 2023 sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».
Déogracias Da
Rassida Dabré
Yacine Doris Garané
Saibata Guiro
Alimata Kaboré
Kuilpiga Pascal Tapsoba
Amandine Tago
Maichka Latifa Tiendrébéogo
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SNC 2023 : la Mairie centrale de Bobo-Dioulasso engagée pour la réussite de l’évènement
La mairie de la commune de Bobo-Dioulasso a initié plusieurs innovations pour que la Semaine Nationale de la Culture (SNC) soit un franc succès. Cette information a été donnée ce jeudi 27 avril 2023 lors d’une rencontre avec des stagiaires en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
Une enveloppe de 10 millions de F CFA, la prise en charge d’un prix spécial, la mise à disposition d’un plateau off, de diverses logistiques, la prise en charge totale de l’embellissement et du nettoyage de la ville durant la SNC sont, entre autres, la contribution de la mairie de Bobo-Dioulasso à cette 20ème édition de la SNC.
Pour la réussite de cette biennale de la fête de la culture, des sites d’hébergement adaptés en lieu et place des écoles sont également aménagés pour l’ensemble des invités qui y prendront part. Selon la secrétaire générale adjointe de la délégation spéciale de la ville de Bobo-Dioulasso, Jocelyne TRAORE/SANON, des mesures sécuritaires sont aussi prises pour assurer le bon déroulement de la fête. « Toute l’équipe de la police municipale est mobilisée pour faciliter la circulation routière et assurer la sécurité pendant la durée des festivités », précise-t-elle.

Jocelyne TRAORE/SANON, Secrétaire Générale Adjointe de la Mairie
Pour la présente édition de la SNC, la mairie de la ville de Sya est par ailleurs à pied d’œuvre pour la mobilisation de la population. Ce qui représente une innovation majeure et un fort défi au vu de la situation sécuritaire que connaît le Burkina Faso. Pour cette édition, la Guinée Conakry est le pays invité d’honneur et environ 600 000 visiteurs sont attendus.
Les stagiaires de l’ISTIC prendront part à cette 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture dont la cérémonie d’ouverture officielle est prévue pour se tenir ce samedi 29 avril 2023 au stade Sangoulé LAMIZANA de Bobo-Dioulasso.
En rappel, la visite à la mairie s’inscrit dans le cadre du voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) en fin de formation.
GROUPE D
Leïla Sylvia SAWADOGO
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Djamilatou KONE
Asseta KAFANDO
Alima KIEMA
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
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Opérationnalisation de l’imprimerie Sidwaya Bobo : Les premiers responsables confiants
La Direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya pourra bientôt produire son journal sur place. L’information a été donnée par son Chef de Service commercial et marketing, Lassina Boro, au cours d’une visite des stagiaires journalistes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), le 29 avril 2022 à Bobo-Dioulasso.

Lassina Boro, chef de service commercial et marketing de Sidwaya Bobo. Ph.I.Kaboré
La Direction régionale des Editions Sidwaya a été installée dans la ville de Sya il y a près de 14 ans mais elle ne dispose toujours pas d’imprimerie. Le journal est imprimé au niveau central à Ouagadougou, puis convoyé à Bobo-Dioulasso par les compagnies de transport en commun. C’est dans la mi-journée, entre 12h et 14h que la version papier parvient à la clientèle bobolaise. Cette situation rend difficile la livraison du journal à temps.
Pour pallier cette difficulté, Sidwaya a exploré plusieurs pistes notamment la livraison du journal par voie aérienne. Selon le Chef de Service commercial et marketing, Lassina Boro, des procédures administratives ont été entamées auprès des compagnies de transport aérien.
« Cependant le planning aérien ne répond pas au besoin de célérité de Sidwaya », a souligné M. Boro. Et d’ajouter que l’impression sur place du journal demeure l’une des priorités pour Sidwaya Bobo au vu de toutes ces difficultés. Malgré la lenteur des démarches administratives qui occasionnent le retard du fonctionnement de l’imprimerie, Lassina Boro rassure sur le processus de sa mise en fonction. « Si tout va bien Sidwaya Bobo aura une imprimerie» bientôt, a-t-il soutenu.
En attendant l’opérationnalisation de son imprimerie, Sidwaya Bobo satisfait ses clients à travers les autres canaux d’information que sont les plateformes numériques à savoir, le site web, les réseaux sociaux et le service mobile appelé Sidwaya mobile.
Natifa Kaly Traoré (journaliste stagiaire)
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Médias : Au cœur des défis de BF1 Bobo
Ce jeudi 28 avril 2022, les locaux de BF1 Bobo-Dioulasso ont reçu la visite des stagiaires en journalisme et techniques et technologies des médias de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Cette visite a été l’occasion pour les stagiaires de discuter sur la vie du média dans la région et les difficultés rencontrées.
Depuis son installation en 2016 à Bobo-Dioulasso, la représentation de la télévision BF1 rencontre un certain nombre de difficultés.
Sur le plan de la couverture médiatique, l’insuffisance en personnel et en matériel et le difficile accès à l’information constituent des obstacles au bon fonctionnement de la station. « Ces difficultés sont la réalité de tous les médias, mais nous essayons de nous adapter quoiqu’il y ait des difficultés comme la lourdeur administrative qui nous contraint souvent à changer les angles de traitement de nos articles (…). Avec la passion qui nous anime, nous essayons de passer outre et de faire au mieux notre travail », a déclaré Justin Sotouo Dabiré, journaliste reporter d’images à BF1 Bobo.

Photo de Famille avec l’équipe BF1-Ph.Lionel Batiébo
La chaine bobolaise fait face aussi à des contraintes commerciales. Jacob Zongo, le Directeur Commercial Régional de BF1 à Bobo-Dioulasso, a particulièrement indexé les problèmes financiers. « Il y a des structures qui nous contactent pour des couvertures mais qui nous disent qu’elles ont un problème de budget. En ce moment, c’est une difficulté car nos grilles sont claires et la télé doit vivre. Le plus souvent, nous nous adaptons à la situation », expose-t-il.
Il a également évoqué les difficultés liées au payement des taxes à la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT).
Un meilleur maillage
Malgré tout, le bilan est satisfaisant, à écouter les premiers responsables. Depuis l’installation de la télévision en 2016, elle est arrivée à avoir une productivité constante. Selon Jacob Zongo, BF1 Bobo s’est imposée comme une référence dans la région. Elle produit une émission à Bobo-Dioulasso dénommée « Faso siguidia » qui signifie « le vivre ensemble au Faso ».
Dans cette dynamique, le Directeur Commercial, Jacob Zongo, a confié qu’un meilleur maillage de la télé est en projet. Pour cela, « nous avons des correspondants et des représentants dans toute la région et même dans les Cascades », a-t-il dit.
Il est à noter que la visite du jour des étudiants de l’ISTIC s’est achevée par la découverte du studio BF1 de Bobo-Dioulasso.
ISTIC Burkina
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FILSAH : A la découverte du secret de fabrication du fil de coton
Les étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) sont allés à la découverte de la Filature du Sahel (FILSAH), ce jeudi 28 avril 2022. Entrant dans le cadre de leur voyage pédagogique à Bobo-Dioulasso, l’objectif de cette visite de courtoisie était de permettre aux étudiants de renforcer leurs connaissances sur cette société évoluant dans le domaine du textile.

Zida Boukary_Responsable du Laboratoire et de l’Agencement de FILSAH-Ph.Lionel Batiébo
A la FILSAH, la fabrication du fil est divisée en trois compartiments. Il s’agit de la Filature 1 destinée à la fabrication du fil pour les vêtements et les produits divers.
La Filature 2 est destinée à l’assemblage (association de deux fils sans torsion) et au retordage qui est une association de deux fils avec torsion. Au niveau de la Filature 2, le fil produit à la Filature 1 y est amené pour le rendre plus fin. C’est là que les assemblages sont faits en fonction de la destination du produit.
La filature 3 est l’enceinte dans laquelle les fils haut de gamme sont produits. C’est la section la plus modernisée avec les machines modernes et de dernière génération.
Pour Boukary Zida, responsable du Laboratoire et de l’agencement de FILSAH, cette organisation entre dans le cadre du processus d’extension de la structure. « L’idéal aurait été que nous soyons installés dans les villes où le coton est produit, mais cela coûte cher. Pour pallier ce manque, nous avons entrepris cette extension. Sinon au début, c’était juste la filature 1 qui existe », a-t-il expliqué aux étudiants.
La conception du fil se fait en 5 étapes. Il s’agit dans l’ordre de l’ouvraison qui est la décomposition du coton, du battage qui est l’étape de l’élimination des déchets, du cardage, l’étape d’élimination des impuretés, de l’étirage qui consiste à assembler les rubans et le filage qui est la mise en forme du fil.
« Le processus de fabrication du fil est beaucoup plus long et plus complexe qu’on imagine »
Pour Stéphanie Bonkoungou, étudiante en communication deuxième année, cette visite tombe à point nommé dans la mesure où elle leur a permis d’entrer dans le monde du textile et d’avoir une idée sur le mode de conception du fil.
« Je suis satisfaite de la visite. Je sais maintenant comment le fil se fabrique et je connais les différents types de fil utilisés pour le tissu. Je ne savais pas ce qui se passait dans cette entreprise. Au début, j’ai pensé que c’était une entreprise étatique mais ce n’est pas le cas. Le processus de fabrication du fil est beaucoup plus complexe qu’on ne l’imagine. Il est difficile et demande beaucoup de moyens et de machines », a dit Stéphanie Bonkoungou.
« J’ai été surpris par la motivation des étudiants »
Les responsables de FILSAH ont déclaré avoir été heureux d’accueillir les étudiants de la 34ème promotion de l’ISTIC. Boukary Zida, Responsable du laboratoire et de l’agencement de FILSAH, par ailleurs l’un des guides lors de la visite, a indiqué que c’est l’occasion pour sa structure de se faire connaître.
« C’est toujours un plaisir pour nous de recevoir des visiteurs. J’ai été surpris par la motivation des étudiants. Les visiteurs étaient motivés et ont posé des questions très pertinentes. Ils ont fait des suggestions. Les remarques et les critiques nous permettent de mieux nous former » a-t-il dit.
En rappel, la Filature du Sahel a été créée en 1998 mais elle est entrée en fonction en janvier 2000. La société produit et vend par an 10 000 tonnes de fil de coton. Elle produit du fil simple et du fil à torsion.
ISTIC Burkina
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Des stagiaires de l’ISTIC découvrent la vieille mosquée de Dioulassoba
Les stagiaires assistants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont visité ce mardi 26 avril 2022, la Mosquée de Dioulassoba, en compagnie d’un guide, afin d’en savoir plus sur le site touristique.
La Mosquée de Dioulassoba a été construite vers la fin du XVIIIe siècle par l’Imam Sakidi Gaoussou Sanou. Sa construction a duré environ une décennie, selon Seydou Sanou, guide principal de la mosquée. Cet édifice est la première mosquée de la ville, d’où son appellation “vieille mosquée de Dioulassoba”.
Dans sa construction, de la terre cuite de couleur ocre, de la paille, du beurre de karité ont été utilisés. Ce qui fait de cette mosquée une des architectures remarquables de la zone sahélienne.
Ce lieu de prière peut contenir environ 810 personnes réparties dans 18 rangées de 45 personnes, dont 9 pour les femmes et 9 pour les hommes.
La mosquée de Dioulassoba est un repère religieux et culturel. Elle demeure une richesse culturelle et architecturale pour la capitale économique du Burkina Faso, selon Seydou Sanou.
Mais il faut noter que ces dernières années à cause du terrorisme et du coronavirus, l’affluence touristique est au ralenti, a regretté le guide principal.
Rappelons que le minaret principal de la mosquée de Dioulassoba s’est totalement effondré le 08 août 2021. Grâce à une souscription populaire et au soutien financier du gouvernement, le minaret est en cours de réhabilitation et le coût est estimé à près de 500 000 000 de F CFA.
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Voyage pédagogique 2022 : Les stagiaires de l’ISTIC sont arrivés à Bobo-Dioulasso
Dans le cadre des pratiques professionnelles à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), les stagiaires de l’institut ont entrepris un périple qui les a amenés à Bobo-Dioulasso, ce 24 avril 2022.
Il est 9h00 lorsque les stagiaires de l’ISTIC quittent Ouagadougou pour Bobo-Dioulasso. Pendant 7 heures de route, ils ont parcouru les 365 kilomètres qui séparent le centre du pays de la capitale économique.
C’est dans une ambiance conviviale et bon enfant que les futurs journalistes et communicants ont vécu le trajet et sont arrivés dans la cité de Sya aux environs de 17 heures.
Pour Rachid Porgo, apprenant en Communication deuxième année, le voyage a été long mais paisible.
«Dans l’ensemble, le voyage s’est bien passé. C’était long et c’était fatiguant mais on s’est bien senti», a-t-il déclaré.

Le voyage s’est passé dans une ambiance bon enfant © ISTIC
Quant à Moumouni Badolo, également en communication, il s’est senti en famille. Le cadre était convivial et l’ambiance était au beau fixe. «Franchement, tout était confortable. Il y avait de l’ambiance dans le car. On se sentait en famille. Le cadre était convivial mais avec beaucoup d’escales », a-t-il observé.
Il est à noter que ce voyage pédagogique intervient dans le cadre des pratiques professionnelles de l’ISTIC. Après la phase presse écrite, télé et radio, ils seront en immersion dans la phase web journalisme.
Pendant 10 jours, les stagiaires journalistes et communicants mettront en pratique les connaissances acquises au cours de leur formation.
Ismaël Saydou GANAME
ISTIC
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Port sec de Bobo : Une infrastructure moderne pour améliorer le traitement du fret national et international
Le Port sec de Bobo-Dioulasso (BOBORINTER) est une infrastructure de réception et de traitement de marchandises à l’importation et à l’exportation, réalisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso au profit des opérateurs économiques et de l’administration publique, notamment l’administration des douanes. L’infrastructure a été visitée ce lundi 20 septembre 2021 par les stagiaires conseillers en fin de formation de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).
Bâti sur une superficie de 19 ha, le port sec de Bobo Dioulasso est réparti en six (6) zones, à savoir la zone sous douane, la zone du terminal à conteneurs, la zone de transit étranger, la zone hors douane, le centre de vie et la zone administrative.
Présentement Boborinter est en phase d’extension pour porter le port sec à 40 ha. « Tout camion qui entre à Boborinter doit faire l’objet d’une pesée avant d’être orienté vers l’une des zones du port sec de Bobo-Dioulasso et le temps de dédouanement d’excède pas 72 heures», explique Idrissa Barro, agent d’exploitation de Boborinter. La gare routière internationale de Bobo-Dioulasso dispose d’une zone de pesage des camions équipée d’un pont bascule d’une capacité de 100 tonnes.

Vue des camions en attente de formalités douanières © Léon GAGRE
Le Laboratoire national de santé publique (LNSP) effectue les analyses sur place pour s’assurer du contrôle de qualité des aliments qui seront mis sur le marché burkinabè.
Plus d’un million de tonnes de marchandises
Selon Idrissa Kafando, chef d’exploitation, « Boborinter reçoit en moyenne 100 camions par jour. Toutes les formalités douanières à l’import et en export se font sur place. Le port sec de Bobo est desservi par un embrasement ferroviaire pouvant recevoir sept (7) wagons. Il reçoit également les véhicules légers importés. »

Explication des différentes zones du port sec © Léon GAGRE
Toujours selon Idrissa Kafando, « le volume global des marchandises sous douane et en transit traité au port sec est passé de 350 000 tonnes en 2009 sur l’ancien site Bobo gare à près de 1 150 000 tonnes en 2016, soit une hausse de plus de 230%. Les recettes douanières sont passées de 35 milliards de francs CFA à plus de 88 milliards de francs CFA sur la même période. »
Le projet de réalisation d’un port sec à Bobo-Dioulasso a été envisagé dans les années 1980. Son objectif était de contribuer à la relance du développement économique de la région de Bobo-Dioulasso, à travers la réalisation d’une plateforme moderne de réception et de traitement de marchandises.
Le port sec de Bobo-Dioulasso est entré en exploitation en janvier 2010. L’extension et la réhabilitation en cours vont coûter environ 10 milliards de francs CFA et financées par la Chambre de commerce, la Banque ouest africaine pour le développement (BOAD), Coris Bank international et la Bank of Africa.
Groupe D
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Bobo-Dioulasso : De l’origine de la ville au minaret écroulé de Dioulassoba
Le chef des Bobo Mandarè, Sidiki Sanon, a reçu en audience les stagiaires de l’ISTIC dans le cadre de leur voyage pédagogique ce 19 septembre 2021. Les étudiants se sont ensuite rendus à la mosquée de Dioulassoba, un des sites touristiques de Bobo-Dioulasso.
Avec Sidiki Sanon, les échanges ont porté sur plusieurs sujets : l’histoire de la chefferie traditionnelle bobo, les silures sacrés de Dafra, l’insécurité dans la région ouest.
A propos de la création de la ville de Bobo-Dioulasso, le chef coutumier a indiqué que celle-ci procède d’un songe dans lequel le fondateur a reçu l’indication du lieu où il doit s’établir. Ce qui correspond à l’emplacement actuel du palais royal.

Les stagiaires de l’ISTIC face au chef des bobos Mandarè
A propos du nom Sanou répandu chez les bobos, le chef traditionnel a expliqué que le premier homme à le porter, payait les services des guerriers avec de l’or. Ce métal jaune est appelé “sanou’’ en dioula et ‘’sanon’’ en langue bobo.
Les stagiaires ont aussi appris l’importance des silures sacrés chez les bobos. Il s’agit de leur totem parce que leur ancêtre aurait signé un pacte avec les silures. Toute personne qui a des besoins spécifiques pourrait se confier aux silures pour obtenir leur protection. Selon Sanou Siaka, l’un des ministres du chef, « si ces silures meurent, ils sont enterrés comme les humains ».
Le jour où le minaret est tombé
Puis la délégation de l’ISTIC a mis le cap sur la mosquée de Dioulassoba pour découvrir ce patrimoine de renommée internationale.
Conduits par le guide touristique Seydou Sanou, les étudiants ont visité les différents compartiments de la mosquée. Elle supportait un minaret de 5 étages qui est tombé un vendredi, quelques heures avant la prière commune. « C’était un jour de vendredi et le gouverneur a envoyé un technicien qui a recommandé de ne pas prier dans la mosquée ce jour et c’est ainsi que les fidèles ont été priés de s’installer dans la cour. Le minaret est finalement tombé vers 11h le 13 août 2021 », a souligné le guide.

Les étudiants entrent dans la vieille mosquée de Dioulassoba
Le minaret sera restauré après les travaux de réhabilitation actuellement en cours sur d’autres parties de la mosquée, a laissé entendre le guide Sanou.
La mosquée a été construite dans les années 1870 et a une capacité d’accueil de plus de 800 personnes.
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