Voyage pédagogique 2024 : Les assistants de l’ISTIC en immersion au Gouvernorat de la région des Hauts-Bassins
Les premiers responsables du Gouvernorat des Hauts-Bassins ont reçu en audience ce jeudi 25 avril 2024 les stagiaires de l’ISTIC dans le cadre de leur voyage pédagogique.
Les Isticiens ont foulé le sol de la belle cité de Sya dans le cadre de leur voyage pédagogique. Le Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Yiyié SOMDO, a reçu en audience ce jeudi 25 avril 2024 les stagiaires de l’ISTIC. Il a indiqué être satisfait de cette visite. « C’est avec beaucoup d’honneur que nous vous recevons et nous pensons que votre séjour ici sera mis à profit pour découvrir une autre réalité hors des quatre murs de l’institut », a-t-il déclaré.
Ce voyage représente une opportunité pour les étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises dans les salles de classe. C’est ce qu’a relevé Victorien Aimar SAWADOGO, un des encadreurs délégués pour accompagner les stagiaires. Il s’agit essentiellement du web journalisme pour les journalistes, de la communication institutionnelle pour les communicants et enfin de la gestion du matériel technique pour les techniciens. « On vérifie qu’ils appliquent au mieux ce qu’on leur à montrer en classe au contact des autorités comme vous qui avez accepté de nous accueillir », a-t-il expliqué au Secrétaire général de la région.
Bobo-Dioulasso est une ville culturelle. Elle abrite en effet la 21e édition Semaine nationale de la culture (SNC) qui se tient du 27 avril au 4 mai 2024. C’est du reste l’évènement majeur qui figure dans le programme d’activités du voyage pédagogique. Le Gouvernorat est au cœur du dispositif organisationnel de la fête de la culture et plusieurs initiatives et activités sont menées pour qu’elle soit belle, a dévoilé l’hôte des étudiants.
A la découverte du potentiel culturel de Bobo
Le Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, en plus de la SNC, a suggéré aux apprenants de mettre à profit ce voyage pour découvrir les autres potentialités de la ville de Sya.
Sandrine BONKOUNGOU, stagiaire en journalisme, est déjà dans le bain. « C’est un réel plaisir pour moi de découvrir cette région cosmopolite. La région regorge de beaucoup d’atouts culturels et au-delà d’être la capitale économique du Burkina Faso. C’est une région où il fait beau vivre », a-t-elle affirmé.
En rappel, cette visite dans les locaux du Gouvernorat s’effectue depuis un certain nombre d’années. La perspective d’un partenariat entre l’ISTIC et la plus haute autorité administrative de la région est évoquée. Ce voyage pédagogique de cette 36e promotion des stagiaires niveau assistant regroupe une soixantaine d’étudiants accompagnés par une dizaine d’encadreurs.
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Voyage pédagogique Bobo 2021 : L’apothéose dans la salle Casimir Koné
Pour l’apothéose du voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC (Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication) ont organisé une soirée cinématographique le samedi 10 juillet 2021 dans la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Cette soirée a connu la participation de plusieurs personnalités et du public bobolais venus nombreux suivre les films des étudiants.
« Se grossir les fesses et les seins un phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso » du stagiaire en journalisme Frédéric Nikiéma et « Double peine pour détenus mineurs de la MACO » de la stagiaire Pélagie Diébré sont les deux films projetés au cours de la soirée cinématographique, clôturant le voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 33e promotion de l’ISTIC.
Les images captées par les stagiaires sur la pratique du grossissement des seins et des fesses ont par moment suscité des éclats de rire dans l’assistance et pendant que les témoignages de mineurs emprisonnés à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) ont arraché des soupirs de tristesse.
De quoi conforter la marraine Eveline Dabiré à dire que les productions montrent la volonté des étudiants d’aller de l’avant. Elle les a invités à cultiver l’esprit du travail bien fait.
Le représentant des parrains, Moutamou Kani, directeur de publication de l’Express du Faso, a, en son nom propre et celui du directeur général des Editions Sidwaya, exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette soirée. Il s’est engagé à accompagner les étudiants pour la recherche des stages dans les différents médias et entreprises.
Un succès
A la fin des projections, les deux réalisateurs se sont prononcés sur les conditions dans lesquelles ces films ont été réalisés et les difficultés rencontrées sur le terrain.
Arsène Evariste Kaboré, Secrétaire général de l’ISTIC, a tiré la conclusion que « cette soirée a été un succès ». Se réjouissant de l’organisation, il a tenu à féliciter les encadreurs et les étudiants pour le travail abattu.
Au cours cette soirée riche en émotions, le public a eu droit à la prestation de la lauréate de FASO ACADEMIE 2020 Marina Ouédraogo. Les rideaux sont tombés après la remise de présents aux parrains de la cérémonie.
Doriane NASSOURI et Boukary KINDA
Stagiaires en journalisme
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La princesse Guimbi Ouattara une médiatrice aux multiples talents
Parmi les sites touristiques de la belle cité de Sya se compte le mausolée Guimbi Ouattara, l’un des monuments culturels qui permet à la population de se rappeler de cette grande amazone de l’empire du Guiriko. Les stagiaires assistants de l’ISTIC en fin de formation se sont rendus ce samedi 10 juillet sur ledit site. Cette visite a permis aux étudiants d’en savoir davantage sur la vie de cette figure emblématique.
Connue comme étant une amazone et une médiatrice de l’empire du Guiriko, la princesse Guimbi Ouattara n’a eu aucun enfant biologique. Déjà mariée à l’âge de 15 ans à Mori Fimba Ouattara, la princesse Guimbi Ouattara s’est remariée à Drissa Touré après la mort de son premier mari.
Malgré les multiples qualités qu’elle avait, l’enfantement n’était pas rendez-vous. Ce qui ne l’a pas empêchée d’avoir des enfants sous sa garde, car dans l’organisation de la société Dioula, l’adoption est une réalité socio-culturelle. « La princesse Guimbi Ouattara n’a pas eu un enfant biologique mais elle a eu des enfants adoptifs à telle enseigne qu’on ne pouvait pas venir ici et se rendre compte qu’elle n’avait pas d’enfant», a laissé entendre le guide touristique Drissa Ouattara.
Le don de la maternité
Guimbi Ouattara avait particulièrement un don qui lui permettait de faciliter les accouchements difficiles. Ce don lui venait de sa génitrice Alima Ouattara. Selon le guide, la princesse appliquait un produit sur une meule et une fois que la femme enceinte consomme ce produit, elle accouche facilement.
La princesse GUIMBI Ouattara était aussi une médiatrice aguerrie. Elle a conduit la médiation qui a permis d’épargner l’empire Guiriko des griffes de Samory Touré. Sa notoriété lui a valu d’accueillir plusieurs personnes notamment l’explorateur Binger. Ce dernier a séjourné durant sept(7) jours à Bobo avant de reprendre sa route.
« Bio express de GUIMBI Ouattara »
La princesse Guimbi est née vers 1836, à Bobo-Dioulasso. Fille de Diori Ouattara et de Alima Ouattara, elle fut une dame au grand cœur. Ce qui lui a valu sa réputation. Décédée en 1919, sa tombe se trouve au secteur 3 de Bobo-Dioulasso. En guise de reconnaissance, une maternité porte son nom pour lui rendre hommage.
Bella OUEDRAOGO
Chaabane OUATTARA
Stagiaires en journalisme
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