
𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱’𝗔𝗱𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝘁𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟯: 𝗹’𝗜𝗦𝗧𝗜𝗖 𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗮 𝟭𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a tenu, ce jeudi 23 mars 2023 sa première session ordinaire du Conseil d’Administration (CA) à l’ISTIC école sis à Koulouba. Cette rencontre à connu la participation effective des administrateurs et des acteurs principaux de l’ISTIC.
L’ordre du jour s’est porté sur 11 points essentiels à savoir:
1. Examen et adoption du Procès-verbal de la session du conseil d’administration du 23 décembre 2022 et de sa délibération;
2. Examen et adoption du rapport d’activité 2022 et de sa délibération;
3. Examen et adoption du compte administratif 2022 et de sa délibération;
4. Examen et adoption du compte de gestion de l’année 2022 et de sa délibération;
5. Examen et adoption de l’état d’exécution du PPM 2022 et de sa délibération;
6. Examen et adoption du rapport de gestion 2022 et de sa délibération;
7. Examen et adoption du plan d’affectation du résultat 2022 et de sa délibération;
8. Examen et adoption du programme d’activités 2023 actualisé et de sa délibération;
9. Examen et adoption du budget modifié 2023 et de sa délibération;
10. Examen et adoption du PPM 2023 modifié et de sa délibération;
11. Divers.
DCMP/ISTIC

Reprise travaux RN 14 Sakoinsé-Koudougou, il était temps !
Le gouvernement, à l’issue du conseil des ministres de ce vendredi 10 mars 2023, a enjoint l’entreprise SOROUBAT de reprendre à sa charge les travaux de bitumage de la route Sakoinsé-Koudougou.
Le rapport de la mission d’investigation sur les dégradations précoces, suite à la visite de terrain du Ministre des infrastructures du 17 novembre 2022 de la route Sakoinsé-Koudougou, est formelle : « la qualité du matériau utilisé et celle de la mise en œuvre de la couche de base stabilisée aux concassés sont mises en causes.» Aussi le conseil des Ministre n’est pas allé du dos de la cuillère : « Au regard des conclusions de ce rapport …, le groupement d’entreprises SOROUBAT a été enjoint de reprendre à sa charge les travaux …»
Cette décision, loin d’être populiste, sonne comme un signal fort à l’endroit des entreprises attributaires des marchés de travaux publics.
En effet bien d’observateurs y voient une volonté de moralisation et d’assainissement de ce secteur, qui a longtemps rivalisé dans la mauvaise exécution des travaux. Des infrastructures du 11 décembre, à la construction de bâtiments administratifs ou scolaires, le pays en a trop souffert.
Même si aucun délai n’est défini pour la reprise, les filiales du Burkina Faso et de Côte-d’Ivoire de l’entreprise tunisienne SOROUBAT avaient exécuté les travaux à hauteur de 7 424 110 430 F CFA.
Il était donc temps de sonner le glas pour cette manière de réaliser les travaux public, car le développement du pays passe aussi, par la construction d’infrastructures qui défient le temps.
En rappel c’est le 16 janvier 2020, qu’a eu lieu la cérémonie de lancement officiel des travaux de réhabilitation de la route Sakoinsé-Koudougou.
Alassane OUEDRAOGO/Stagiaire
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Géomancie au Burkina Faso : Le futur du sable qui prédit l’avenir
[NOTE DE L’ADMINISTRATION : cet article est publié dans le cadre des productions de fin de cycle des stagiaires de l’ISTIC. Le présent travail est validé par un jury]
Difficile d’évoquer la région de l’Est sans penser à la géomancie, le fameux « sable du Gulmu ». A l’ère de « la génération tête baissée », la pérennité de cette pratique ancestrale est à l’ordre du jour. Constat en pays gourmantché mais aussi à Ouagadougou. De la pratique traditionnelle à l’adaptation aux nouvelles technologies, « le sable » dessine son futur.
« Embarquement pour le car de 5h00, approchez ! », nous lance le convoyeur du car. Il est 4h et demi à la gare de l’Est de STAF, le 23 mars 2022 à Ouagadougou. Nous embarquons. Siège 17. Destination, Kantchari, commune rurale située dans la province de la Tapoa mais avant escale à Fada. Nous nous installons, les paupières toujours lourdes de sommeil. Nous avons décidé de nous intéresser à l’une des pratiques ancestrales des Gulmancéba, un symbole identitaire. La géomancie. Nos parents à plaisanterie, les Yadsé, parlent de « taper le sable ».
Cet art « scientifique » m’a toujours séduite. Nos parents en parlent. Mais la pratique a-t-elle toujours la même ampleur ? Est-ce que la jeunesse, nourrie et gavée de modernisme, de téléphones intelligents et prévisions météo, l’a dans ses priorités ? C’est la raison qui nous fait embarquer ce matin-là pour Kantchari pour y retrouver un dépositaire de la géomancie.
Mais la peur nous noue le ventre. Et ce n’est pas justement l’envie qui nous manque de « taper du sable » pour savoir ce que nous réserve ce voyage en pleine « zone rouge » du terrorisme au Burkina Faso. Allons-nous arriver saine et sauve ? Allons-nous rencontrer ces fameux « Hommes armés non identifiés » appelés dans le vocabulaire populaire « HANI » ? Pour notre sécurité, un oncle dont nous allons taire le nom par convenance personnelle, nous accompagne. Mais c’est juste pour le trajet aller. A quoi va ressembler le retour ?
(Podcast) Géomancie, science ou occultisme ?
« Si seulement j’avais eu un tapeur de sable… », soupirons-nous au moment où 5h00 sonne à l’horloge de la gare STAF. Le convoyeur referme la portière et donne le signal de départ au chauffeur.
Le trajet se passe sans difficulté. Nous arrivons à Fada N’Gourma à 11h et demi. A peine descendue du car, nous faisons appel à un Taxi-moto. “C’est combien le trajet pour se rendre à l’auto-gare ?“, demande notre accompagnant. “ C’est devenu 500f missié“, rétorque le taximètre. Sans discuter, nous montons sur ces motos pour nous rendre à l’auto-gare.
Situation sécuritaire oblige, les populations de la province de la Tapoa n’ont plus la possibilité de voyager à l’intérieur de la province dans les cars des compagnies de transport du fait de l’insécurité. Seuls les minibus assurent leurs déplacements.
Fada-N ’Gourma/Kantchari : La rencontre avec les « HANI »
Le trajet Fada-Kantchari est marqué par deux principaux évènements. Le premier est ce que nous redoutons. A une trentaine de kilomètres de Matiakoali, notre véhicule est stoppé. Par la vitre, nous jetons un œil. Nous soupirons de soulagement à la vue de l’uniforme des Forces de défense et de sécurité (FDS). Mais le soulagement est de courte durée. Il s’agit en réalité des fameux « HANI ». Notre cœur bat la chamade. Le silence est palpable dans le car.
Mais pourquoi portent-ils des tenues de notre armée ? Sur leur uniforme, seul le drapeau à l’épaulette manque. « Vous partez où ? » demande le plus âgé de la bande au chauffeur en gourmantchéma. « A Kantchari » répond le chauffeur. Ils jettent un coup d’œil au véhicule et nous laissent passer. Soupir de soulagement. Même si nous lâchons un murmure : « Si seulement j’avais pu avoir un tapeur de sable avant… »
Arrivée à Matiakoali, nous y attendons le jour car « la route est dangereuse la nuit », selon l’agent de police au poste de contrôle. Nous dormons alors sur une bâche en plastique étalée au bord de la RN4 sur le bitume encore brûlant.
Au réveil, le lendemain, nous reprenons la route à 6h du matin et nous avons une soixantaine de kilomètres à parcourir. Nous arrivons à destination deux heures plus tard.
A notre arrivée, pas de temps à perdre. Nous nous procurons un engin, direction Ganga, village situé à une trentaine de kilomètres de Kantchari.
N’ayant pas de voie pour aller à Ganga, nous empruntons une piste cyclable très poussiéreuse pour nous y rendre. Nous arrivons dans la concession familiale de Ahandi Ouali une trentaine de minutes plus tard. Nous sommes accueillie par les sourires des enfants avant de rejoindre le septuagénaire sous son hangar. Père de famille d’une dizaine d’enfants et époux de quatre femmes, il est entouré par des neveux, des voisins, des petits enfants, tous venus consulter l’oracle.

Ahandi Ouali en pleine consultation © Edwige OUOBA
Devant lui, sur une surface dégagée, est étalé du sable fin. Le géomancien, avec les doigts, trace les signes mystiques et mystérieux du futur. Du charabia à nos yeux, mais de la lumière sous la contemplation de l’initié.
La voix basse et tremblotante, il parvient à nous faire comprendre qu’il est initié très tôt à la géomancie. « J’ai été initié dès l’âge de 15 ans et j’ai une maîtrise du sable de plus de 50 ans aujourd’hui », dit-il.
Nous abordons la question de la transmission de cet héritage. Pour lui, la seule manière de sauvegarder la géomancie gourmantché, c’est d’initier les enfants dès leur plus jeune âge. “Même quand je ne serai plus là, les enfants de tous ceux qui sont assis ici, viendront en consultation chez mes fils, et ainsi de suite pour perpétuer notre héritage “, nous fait savoir Ahandi Ouali.
Il a de ce fait initié trois de ses fils dont le cadet Maldjoa Ouali. A vue d’œil, le fils maîtrise le sable aussi bien que le père. Mais Ahandi nous informe qu’il est toujours un apprenant à ses côtés. Le vieil homme est convaincu que l’école ne peut nuire à la géomancie si les jeunes apprennent à y combiner les études. Il suffit de savoir adapter les deux.
« L’élève qui est conscient de l’importance de la culture va apprendre des deux côtés, c’est-à-dire l’école du blanc et le sable. Comme ça, il pourra toujours réussir dans ses études grâce au sable », est-il convaincu.
A Ganga, tout le monde se frotte au sable. « C’est la passion de notre père pour la géomancie qui a déteint sur mes frères et moi. Et moi, je transmettrai ce savoir à mes enfants », nous informe Maldjoa Ouali, fils de Ahandi Ouali.
Nous quittons la famille Ouali aux environs de 13h pour Kantchari après nous être assurée de sortir major de promotion auprès du géomancien bien-sûr ! Le lendemain, nous reprenons la route de Ouagadougou et le trajet se passe sans encombre.
Des ressortissants du Gulmu à pied d’œuvre pour la sauvegarde de leur patrimoine
Retour à Ouagadougou. La capitale du Burkina Faso regorge aussi de ressortissants qui consultent ou pratiquent le « sable ». C’est le cas de Mindieba Ouali, un jeune natif de la province de la Tapoa. Il gère un blog nommé “Libayuali“ par lequel il fait la promotion de la culture gourmantché et de la géomancie.

Mindieba Ouali, blogueur © Edwige OUOBA
Par son truchement, la pratique ancestrale rejoint ainsi le train de l’évolution technologique. « En tant que promoteur ou je dirai quelqu’un qui a beaucoup d’estime pour sa culture, moi je dirai que ce que je fais c’est en parler. Même si on connait beaucoup de choses et qu’on n’en parle pas, cela va précipiter effectivement cette disparition », commente-t-il.
Yahamine Combary et Bapouguini Dadjoali sont deux géomanciens résidant à Saaba. Yahamine Combary lui pratique la géomancie à plein temps. Nous avons pu décrocher un rendez-vous grâce à Bapouguini Dadjoali. « Parlant de la menace de disparition de la géomancie gourmantché, tu ne m’apprends rien. Si moi-même, je n’avais pas persévéré dans la volonté d’en apprendre davantage sur la géomancie, j’aurai oublié le peu de connaissance que j’avais », nous dit-il.

Yahamine Combary, géomancien résidant à Saaba, Ouagadougou. © Edwige OUOBA
Il poursuit avec le fait que la jeunesse ne s’intéresse pas assez à la culture. « Les enfants ont tendance à prendre les activités de leurs parents pour de l’amusement. Sinon moi j’ai essayé de mon mieux d’apprendre la géomancie à mes enfants. Mais étant désintéressés, certains se sont mariés, d’autres ont préféré se concentrer sur l’école du blanc. (..) Pour pouvoir léguer notre savoir aux générations futures, je pense qu’il faut d’abord nous assurer qu’elles s’intéressent à cette culture », dit Yahamine Combary. La séance se termine par des bénédictions à notre égard pour avoir pris l’initiative de travailler sur ce sujet.
Après notre entretien avec Yahamine Combary, nous apprenons auprès de Bapouguini Dadjoali membre de la Fédération des Associations de Développement du Gulmu, l’existence d’une foire nommée 72 heures du Gulmu organisée en 2016 et 2018 et qui connait la participation des Gourmantché du Bénin, du Togo et du Niger.
Une troisième édition se prépare. Cette même fédération a comme projet de créer une école traditionnelle pour enseigner la culture gourmantché précisément la géomancie. « Nous voulons ouvrir une école pour apprendre à nos enfants à lire et à écrire l’alphabet de la géomancie. C’est déjà en bonne voie », a-t-il dit
Un logiciel créé pour la sauvegarde de la géomancie
Nous avons appris lors de nos recherches qu’il est possible de pratiquer la géomancie sur ordinateur grâce au Logiciel de Jeu de Sable (LojeS). Ce logiciel est conçu par Guiré Kassim, frère de Guiré Hassane. Les deux sont auteurs de “la géomancie et la tradithérapie pour une renaissance africaine : contribution des frères Guiré“ ouvrage édité en 2008.

Page d’accueil du Logiciel de Jeux de Sable (LojeS) © Edwige OUOBA
C’est au cours de cette même année que le LojeS voit le jour le 27 novembre. Pour des raisons personnelles, Guiré Kassim est dans l’impossibilité de nous accorder une interview. Nous nous référons alors à son frère Guiré Hassane résidant à Bogandé pour répondre à nos questions.
Le logiciel LojeS est conçu pour un usage universel, c’est-à-dire qu’il est non seulement destiné aux géomanciens instruits mais également aux citoyens qui ont une petite notion du langage géomantique.
« Ce logiciel a été créé pour prouver que la géomancie n’a rien de satanique, mais est une science et une vraie science au service de l’humanité tout entière », dit Hassane Guiré.
(Podcast) Un logiciel pour “taper le sable”
Le LojeS est disponible en trois langues : le français, l’anglais et le portugais et est logé sur le site pnaam.com/lojes/.
Cette ouverture vers les nouvelles technologies est-elle la nouvelle alternative pour permettre à la géomancie de survivre et de s’adapter à l’évolution du temps ? Question pour un « tapeur de sable » !
Edwige OUOBA
Assistante Stagiaire en journalisme
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RESULTATS DU TEST DE RECRUTEMENT DES ETUDIANTS SUR TITRE POUR L’ANNEE ACADEMIQUE 2022-2023
Résultats du test de recrutement sur titre pour l’année académique 2022-2023 par filière et par niveau :
– Conseiller en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, Option Communication

– Conseiller en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, Option Journalisme

– Assistant en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, Option Communication


– Assistant en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, Option Journalisme


Ghana : Daily Graphic, le premier quotidien d’Etat du Ghana
Créé en 1950, 7 ans avant l’indépendance du Ghana, Daily Graphic est le tout premier journal d’Etat du Ghana. Il a vu défiler en son sein des milliers de journalistes et ventilé à travers le pays l’information jusqu’aux confins des villages. De passage à Accra dans le cadre de leur voyage d’étude, les conseillers stagiaires de l’ISTIC ont pu visiter cet organe de presse qui continue de porter l’information jusqu’au-delà des frontières ghanéennes.
Lorsque vous mettez les pieds dans cet organe, le bâtiment vous en dit long sur sa longévité. Il a été créé il y a 72 ans avant l’accès du Ghana à la souveraineté nationale intervenue le 06 mars 1957.
Daily Graphic est au Ghana ce que Sidwaya est au Burkina Faso. C’est le premier quotidien d’Etat ghanéen dont le siège est Accra, selon l’éditeur en chef, Kobby Asmah.
Daily Graphic a été pensé par le père de l’indépendance ghanéenne Kwame Nkrumah pour contribuer à véhiculer une image positive du continent africain. Daily Graphic c’est aussi la quête permanente de l’excellence, de l’information juste et crédible. «Zero tolerence for error » c’est-à-dire, zéro tolérance pour l’erreur, a martelé l’éditeur en chef.
Autrement dit, toute information traitée à Daily Graphic doit être vérifiée et recoupée avant d’être portée au public. Il y va de la crédibilité de l’organe, base de son existence et aussi l’un des secrets de sa longévité.
Hamadou LOUGUE
Shirley OKOUROU
Conseillers stagiaires
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Journées de promotion économique et commerciale à Accra : Le ministère du commerce rencontre les opérateurs économiques burkinabè au Ghana
Le ministère burkinabè en charge du commerce a rencontré les opérateurs économiques burkinabè évoluant au Ghana, le 27 juillet 2022 à Accra. Il a été question des Journées de promotion économiques et commerciale (JPEC) prévues du 27 septembre au 2 octobre 2022 dans la capitale ghanéenne. Les échanges ont porté sur les éventuelles opportunités ainsi que les attentes vis-à-vis des opérateurs économiques ainsi que leurs partenaires ghanéens.
L’objectif recherché à travers cette rencontre est de mobiliser les opérateurs économiques burkinabè installés au Ghana pour la réussite des Journées de promotion économiques et commerciale (JPEC) à Accra. C’est aussi une occasion de les convier à toucher leurs partenaires ghanéens à s’intéresser aux opportunités économiques du « Pays des Hommes intègres ».
Le message est porté par une délégation composée de représentants du ministère en charge du commerce, de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina et de la Maison de l’entreprise. Pour cette délégation qui fait le déplacement d’Accra, ces journées sont de véritables tribunes pour échanger sur les difficultés que les opérateurs économiques rencontrent ainsi que sur les éventuelles solutions qu’ils ont à proposer.
L’occasion qui fait le larron des opérateurs économiques

Les JPEC, une fenêtre opportunité pour les opérateurs économiques burkinabè – Crédit photo : Issoufou Kaboré
Au cours des échanges, des opérateurs économiques installés au Ghana ont montré leur intérêt pour des produits agricoles made in Burkina Faso comme la tomate, l’oignon et l’anacarde. Ils ont été rassurés quant au fait qu’ils pourront toucher, à Accra du 27 septembre au 2 octobre 2022, les personnes clés capables de dégager les goulots d’étranglement.
Pour les opérateurs économiques burkinabè évoluant au Ghana, ils saluent l’initiative. Leur représentant souligne que plus d’un sont intéressés par la question des échanges commerciaux entre leur pays d’accueil et leur pays d’origine. Il indique aussi que certains opérateurs économiques ghanéens souhaiteraient investir au Burkina. Séance tenante, l’ambassadeur Pingrenoma Zagré a demandé de dresser une liste de ces opérateurs économiques ghanéens intéressés par le marché burkinabè afin de leur faciliter certaines démarches.
Ismaël Diloma SIRIMA
Conseiller stagiaire
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Valorisation de son image de marque : l’ISTIC affiche son dress code
Le mercredi 1er Décembre de l’an 2021 marque une date importante dans la vie de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).

Stagiaires de l’ISTIC
C’est le 1er jour du port de la tenue vestimentaire pour les stagiaires, de tous cycles et filières confondus.
Les stagiaires sont désormais soumis à un dress code au cours de la semaine des cours allant du costume complet à la chemise simple ou le polo.
Ce dress code participe de la visibilité de l’Institut et contribue à la valorisation de son image de marque.
Il a pour objectif également de créer un esprit de cohésion et de famille et de renforcer le sentiment d’appartenance à l’ISTIC.
En savoir +Voyage pédagogique 2021 des conseillers en STIC : Les stagiaires visitent le Conseil régional des Hauts-Bassins et la Mairie
Les stagiaires conseillers en journalisme, communication et techniques et technologie des médias, ont échangé avec les responsables du Conseil régional des Hauts-Bassins et la Mairie.
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Voyage pédagogique 2021 : Les stagiaires conseillers de l’ISTIC sont dans la cité de Sya
Les stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication (journalistes, communicants et techniciens) en fin de formation, de l’Institut des sciences et techniques de l’Information (ISTIC) ont entamé leur voyage pédagogique ce dimanche 12 septembre 2021. Bobo-Dioulasso la capitale économique du Burkina Faso est la ville hôte de cette activité pédagogique majeure au cours de laquelle les stagiaires sont amenés à produire des contenus informatifs à diffuser sur la télévision en ligne, la radio, la page Facebook et le site web de l’école.
C’est aux environs de 8h 30, sous un ciel nuageux que le convoi des étudiants, accompagnés par des membres de l’administration et par certains encadreurs, a pris la direction de la ville de Sya.
Dès la commune de Tanghin Dassouri, le ciel ouvre ses vannes. Le voyage s’effectue sous une belle averse jusqu’à « l’incontournable » escale de Boromo. Occasion pour les uns et de autres de se dégourdir les jambes, de se désaltérer et surtout de déguster les victuailles de cette ville passée maître dans l’art de la grillade.
Après une belle pause de 50 minutes et un ravitaillement en cacahuètes, sésame et bananes, le voyage reprend sous des gouttelettes de pluie. Dans les bus l’ambiance est bon-enfant. Aux histoires drôles entrecoupées d’éclats de rire se succèdent des débats sur divers sujets.
Arrivés à bon port
Par moment, le calme tombait comme dicté par un ordre venu de nulle part. Le beau temps et l’air conditionné des bus y étaient certainement pour quelque chose. Le professionnalisme des conducteurs a permis d’effectuer un bon voyage malgré une visibilité réduite et la chaussée restée trempée sur la quasi-totalité du trajet.
A 15h 45, les passagers du convoi aperçoivent les premiers panneaux souhaitant la bienvenue à Bobo-Dioulasso. Les commentaires sur le séjour reprennent de plus belle jusqu’aux sites d’accueil.
Les différents groupes sont bien installés et attendent de dérouler leur programme d’activités dès le lundi 13 septembre 2021.
Ce voyage se tient du 12 au 22 septembre et entre dans le cadre de l’immersion des stagiaires conseillers en journalisme, techniques et technologies des médias et communication dans différentes situations professionnelles sur le terrain.
Groupe A
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INFORMATION-MCRP
Dans sa vision d’améliorer l’organisation et la mise à disposition de l’information officielle aux Burkinabè, aux amis et aux partenaires du Burkina Faso, le Ministère chargé de la Communication à travers la Direction générale de la Communication (DGCOM) a élaboré de nouveaux outils de communication. Il s’agit :
- du Focus hebdomadaire des décisions du Conseil des ministres ;
- du bimestriel «La Marche du Burkina Faso» ;
- des fiches sur les acquis du Gouvernement de 2016 à 2020 dans certains secteurs de développement.
Ces outils sont élaborés uniquement en version numérique.