Voyage pédagogique 2024 : L’ISTIC se présente au LOC
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC ainsi que le corps professoral ont effectué ce vendredi 26 avril 2024 une visite au Lycée Ouezzin COULIBALY de Bobo–Dioulasso. Cette visite a servi de cadre pour présenter l’ISTIC et inviter les élèves à leur soirée cinématographique.
Au cours de cette visite, les étudiants ont partagé avec les élèves les expériences acquises durant leurs formations à l’ISTIC. Ils ont présenté l’école et ses opportunités, ainsi que ses filières de formation. Et pour mettre en exergue le savoir-faire isticien, ils ont invité les élèves à leur soirée cinématographique qui se tiendra le 1er Mai 2024 à la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Des films produits par les stagiaires de l’ISTIC y seront projetés.
« Nous sommes très contents de recevoir les étudiants de l’ISTIC et nous invitons les élèves de Terminale à opter pour l’ISTIC, une école de référence après l’obtention de leur diplôme », a déclaré Mamadou SIMBORO, proviseur du Lycée
Satisfaits des opportunités qu’offre l’Institut, les élèves s’engagent à choisir l’ISTIC après leur succès au baccalauréat.
« Nous sommes vraiment contents de cette visite. On a vu des appareils de qualité, la prestance dans le discours des étudiants qui nous ont prouvé que l’ISTIC est une école professionnelle et de pratique », a indiqué Aoua Diaby , élève au LOC.
Ce voyage pédagogique de cette 36e promotion des stagiaires niveau assistant s’effectue chaque année et vise à préparer les étudiants à une meilleure pratique professionnelle sur le terrain.
Groupe C
En savoir +Carnet de route Ouaga – Boromo – Bobo : 360 Km pour parfaire le savoir-faire isticien
Ce mercredi 24 avril 2024, les stagiaires en niveau 2 en journalisme, communication, technique et technologie des médias de la 36e promotion ont quitté l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) à Ouagadougou pour se rendre à Bobo Dioulasso. Ce voyage entre dans le cadre de la formation pratique des stagiaires. C’est l’occasion pour les stagiaires de s’imprégner des pratiques professionnelles en web journalisme et en communication digitale à l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture. Ils visiteront des structures de la ville de Sya et y organiseront une soirée évènementielle.
6h00 du matin, les étudiants apparaissent dans la cour de l’ISTIC, les uns avec leurs propres engins, les autres, accompagnés de leurs parents. Tous, intrigués par l’aventure qui les attend. L’heure de départ est fixée à 6h30mn. Mais c’est à 9h30 que les stagiaires embarquent, accompagnés de leurs encadreurs.
Yeux rivés sur la route, d’autres somnolant, les stagiaires ont du mal à chanter en chœur comme ils le font d’habitude, sûrement à cause du stress du voyage. Il est 11h20mn. Dans le bus n°1, l’atmosphère se détend.
Les stagiaires commencent à discuter sur divers sujets et même le sourire se lit sur quelques lèvres. L’enthousiasme se fait enfin ressentir. A Sabou, à quelques mètres du poste de police et de la douane, gît un camion transportant des marchandises. La remorque du camion renversé est envahi par la fumée. Cette scène plonge de nouveau le bus n° 1 dans une ambiance morose.
Nous faisons notre entrée à Tita aux environs de 12h19mn. Il y a du monde aux alentours de la RN 1 que nous empruntons. Des élèves rentrent chez eux à pied ou à vélo ; des vendeuses d’oignon essaient d’attirer notre attention. Nous avons droit à une vue sur le barrage de Tita.
Avant Baporo, nous dépassons un imposant site d’orpailleurs. Leurs habitations sont entièrement fabriquées en sachets plastiques. Les habitants ici semblent moins actifs que ceux de Tita.
A la borne 181km de Bobo-Dioulasso, la destination finale, nous apercevons à quelques mètres, le fleuve Mouhoun.
13h08mn, nous disons bonjour à Boromo.
La faim se faisait ressentir petit à petit mais les mines sont détendues à l’idée de se restaurer bientôt. Ça y est ! Nous faisons une escale à Boromo ville pour reprendre des forces. Les étudiants ont l’embarras du choix. Viande de mouton, riz- sauce et amuse-bouche sont les mets proposés. Mais les Isticiens jettent leur dévolu sur le restaurant de tantie Galbané Pascaline où des plats de riz gras soumbala, riz sauce graine et soupe de poisson local leurs sont servis.
Après avoir repris des forces, les Isticiens reprennent le voyage de plus belle.
Plus de visages crispés, l’aventure se poursuit désormais dans la bonne humeur.
Les premières senteurs de Bobo-Dioulasso
Monsieur Nombré, le chauffeur du bus n°1 met l’ambiance avec de la bonne musique.
137km de Bobo. Nous longeons le village de Pâ. Le changement d’atmosphère se ressent déjà. Le temps devient doux, l’air léger et les nuages volent la vedette au soleil. Sya nous appelle.
Nous faisons notre entrée à Houndé, désormais 109km de la capitale économique du Burkina Faso.
Nos joyeux aventuriers commencent à somnoler. La fatigue se fait de nouveau ressentir. Mais le stress ressenti dans la matinée s’est évaporé dans l’air. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le soleil ne s’est pas laissé faire, ses rayons transpercent les nuages comme une lame de couteau sur du beurre. Nous roulons toujours sur les terres de la province du Tuy dont le chef-lieu est Houndé.
C’est à 16h47mn que nous arrivons à Koumbia. Plus que 69km pour rejoindre Bobo-Dioulasso.
Plusieurs signes nous indiquent qu’il a plu avant notre arrivée, avec l’odeur du bois mouillé et les ruissellements d’eaux aux bordures de la voie. Plus nous approchons de la Cité de Guimbi Ouattara, plus la végétation devient dense.
Des collines à perte de vue dans la localité de Dougoumato. Nos stagiaires quittent Dougoumato pour Djuie à 15h58mn. Il y a de l’orage dans l’air. Les Isticiens roulent actuellement à Yabasso. La nature luxuriante y fait sa réapparition. Le paysage offre un beau tableau verdâtre.
16h45mn, le bus 1 se trouve au niveau du péage de Bobo. Nous franchissons un contrôle de la douane. Les vendeuses se ruent sur le bus pour vendre leurs marchandises (mangues, noix de cajou, arachides et sésame), se bousculant les unes, les autres. Après avoir surmonté le bouchon sur le lieu du contrôle, les voyageurs aperçoivent la ville de Sya tout au loin aux environs de 17h.
Enfin, Bobo-Dioulasso nous ouvre ses portes avec un panneau marqué ‘’Bienvenue à Sya’’ accompagné de dessins des silures sacrés de Dafra. Sya mérite bien sa réputation. La verdure y est abondante et les habitants y sont très actifs. Nous n’avons pas roulé longtemps avant de rejoindre le centre d’accueil et d’hébergement du CEGECI à 17h25mn. Les Isticiens sont fatigués mais se préparent déjà à affronter les épreuves qui les attendent.
Faridatou BELEM
Djamila COMPAORE
Yolande GALBANE
Tewendé ZOUNDI
Sylvie SOUBEIGA
Jessica GAMENE
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Voyage pédagogique 2024 : Les assistants de l’ISTIC en immersion au Gouvernorat de la région des Hauts-Bassins
Les premiers responsables du Gouvernorat des Hauts-Bassins ont reçu en audience ce jeudi 25 avril 2024 les stagiaires de l’ISTIC dans le cadre de leur voyage pédagogique.
Les Isticiens ont foulé le sol de la belle cité de Sya dans le cadre de leur voyage pédagogique. Le Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Yiyié SOMDO, a reçu en audience ce jeudi 25 avril 2024 les stagiaires de l’ISTIC. Il a indiqué être satisfait de cette visite. « C’est avec beaucoup d’honneur que nous vous recevons et nous pensons que votre séjour ici sera mis à profit pour découvrir une autre réalité hors des quatre murs de l’institut », a-t-il déclaré.
Ce voyage représente une opportunité pour les étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises dans les salles de classe. C’est ce qu’a relevé Victorien Aimar SAWADOGO, un des encadreurs délégués pour accompagner les stagiaires. Il s’agit essentiellement du web journalisme pour les journalistes, de la communication institutionnelle pour les communicants et enfin de la gestion du matériel technique pour les techniciens. « On vérifie qu’ils appliquent au mieux ce qu’on leur à montrer en classe au contact des autorités comme vous qui avez accepté de nous accueillir », a-t-il expliqué au Secrétaire général de la région.
Bobo-Dioulasso est une ville culturelle. Elle abrite en effet la 21e édition Semaine nationale de la culture (SNC) qui se tient du 27 avril au 4 mai 2024. C’est du reste l’évènement majeur qui figure dans le programme d’activités du voyage pédagogique. Le Gouvernorat est au cœur du dispositif organisationnel de la fête de la culture et plusieurs initiatives et activités sont menées pour qu’elle soit belle, a dévoilé l’hôte des étudiants.
A la découverte du potentiel culturel de Bobo
Le Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, en plus de la SNC, a suggéré aux apprenants de mettre à profit ce voyage pour découvrir les autres potentialités de la ville de Sya.
Sandrine BONKOUNGOU, stagiaire en journalisme, est déjà dans le bain. « C’est un réel plaisir pour moi de découvrir cette région cosmopolite. La région regorge de beaucoup d’atouts culturels et au-delà d’être la capitale économique du Burkina Faso. C’est une région où il fait beau vivre », a-t-elle affirmé.
En rappel, cette visite dans les locaux du Gouvernorat s’effectue depuis un certain nombre d’années. La perspective d’un partenariat entre l’ISTIC et la plus haute autorité administrative de la région est évoquée. Ce voyage pédagogique de cette 36e promotion des stagiaires niveau assistant regroupe une soixantaine d’étudiants accompagnés par une dizaine d’encadreurs.
Groupe D
En savoir +GIJ-ISTIC : En route pour un partenariat
Les étudiants de l’ISTIC ont été reçus le vendredi 21 juillet 2023 à UniMAC (impliquant Ghana Instutite of journalism GIJ). C’est dans le cadre de leur voyage pédagogique de fin de cycle.
Le fonctionnement de l’institut, les offres de formations et les perspectives de collaboration ont été au menu des échanges.
Il est 14h35, le car de l’ISTIC qui transporte les étudiants franchit le portail de GIJ, Ghana Institute of journalisme l’équivalent de l’ISTIC au Burkina.
Le rendez-vous est pris pour 15h00, l’arrivée des Burkinabè est annoncée. Aussitôt, une équipe nous accueille avec un large sourire. Du « welcome » to GIJ est lancé, avant de forcer un bienvenu dans un accent anglicisé.
Notre hôte nous conduit dans quelques services administratifs, avant de nous introduire dans des salles de classes où des promotions sont en plein cours. A notre surprise, un ballet de danse traditionnelle exécuté par les étudiantes ghanéennes agrémente l’atmosphère. C’est le spécial « Akwaba » à la délégation burkinabè. Cet accueil chaleureux traduit les bonnes relations entre le Burkina Faso et le Ghana.
GIJ est une unité de l’Université du Media, des beaux Arts et de la Communication (UniMAC). A l’image de l’ISTIC, l’université forme dans les métiers du journalisme, de la communication, du cinéma. L’ISTIC et UniMAC sont dans une perspective de partenariat, selon la Directrice générale de l’ISTIC,Dr Alizeta Ouoba.
« Le but est de faciliter la mobilité et la formation des étudiants des deux structures. Cette convention va concerner trois types de bénéficiaires : les étudiants, les encadreurs et le personnel administratif. Elle couvre trois domaines : les déplacements, les activités de recherche et les stages. La convention permettra aux étudiants de l’ISTIC de bénéficier de stages et de formations au Ghana. L’ISTIC et UniMAC, à travers la convention, envisagent organiser des Co-certifications et également accompagner la coopération des deux pays dans le domaine qui est le leur : la formation en journalisme, en communication et en technologie de l’information et de la communication. » A-t-elle-ajouté.
Tanga KAFANDO
Rokiatou OUATTARA
Ousmane COULIBALY
En savoir +Port de Téma : l’accès à la mer pour le Burkina Faso
Le poumon économique du Ghana n’a plus de secret pour les stagiaires de l’ISTIC. A l’occasion du voyage pédagogique, ils ont visité le 19 juillet 2023 le port de Téma, l’un des quatre ports utilisés par le Burkina Faso pour son approvisionnement en marchandises. De l’arrivée des conteneurs à leur enlèvement en passant par leur gestion au sein du port, ces étapes ont été expliquées aux stagiaires.
Il faut parcourir 25 km de la capitale Accra pour la ville de Téma qui abrite le port.
Une file de camions avançant doucement nous bloque le passage. Il faut user de son ingéniosité dans la conduite pour se frayer un chemin et avancer. Nous sommes accueillis par le chargé de marketing Emmanuel, qui va nous servir de guide.
L’accès au port est conditionné par le port d’un gilet. Plus on avance et ces “monstres de mer” apparaissent. Des paquebots chargés de conteneurs remplis de diverses marchandises flottent dans l’eau.
Le port de Téma est consacré aux importations et constitue le cœur du Ghana. « Si ce port s’écroule, c’est l’économie du Ghana qui s’écroule », nous fait savoir Emanuel, le chargé de marketing, notre guide du jour. Si le Port de Tema est crucial pour l’économie ghanéenne, il est aussi important pour le Burkina Faso qui ne dispose pas d’un accès à la mer. Pays enclavé, le Burkina Faso importe 90 % de sa marchandise par voie maritime avec transbordement par voie routière par quatre corridors sur plus de 1000 km de distance et un corridor ferroviaire. Le développement de son économie passe donc par le développement de son système de transport et de transit.
Le port de Téma est l’un des quatre ports utilisés par « le Pays des Hommes intègres » pour son approvisionnement en marchandises. Ainsi les étudiants de l’ISTIC ont pu découvrir les différentes phases d’arrivée, de gestion et de départ des marchandises qui arrivent au Port de Téma.
Le guide explique que les propriétaires des marchandises doivent communiquer les détails sur leur conteneur avant leur arrivée, ainsi le port s’assure de leur trouver la place et les différents processus pour leur enlèvement. Il précise que le délai pour l’enlèvement de la marchandise est d’une semaine.
Le corridor ghanéen est fort de deux ports : Tema et Takoradi. Son plus grand port Tema a été inauguré en 1962 avec pour objectif principal d’accroître le développement industriel du pays et de désengorger le port de Takoradi existant depuis 1928.
Depuis 1997, les échanges entre le Burkina Faso et le Ghana ont constamment augmenté pour atteindre leur plus haut niveau actuellement loin devant les autres pays de l’hinterland.
Céline ELOLA
Rasmané DOOGO
Wendyam Achille KABORE
En savoir +Voyage pédagogique 2023: Les stagiaires de l’ISTIC à l’ambassade du Burkina Faso et à la radiodiffusion télévision du Ghana
Les étudiants de la 35e promotion de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont rendu une visite à l’ambassadeur du Burkina Faso à Accra le mardi 18 juillet 2023. Après cette rencontre, les stagiaires sont allés à Ghana broadcasting (GBC), la radiodiffusion télévision du Ghana.
C’est avec enthousiasme que la Deuxième secrétaire, Chef du service consulaire, Koussé/Coulidiati Adjima a reçu la 35e promotion des stagiaires de l’ISTIC en sa qualité de représentante de l’ambassadeur le colonel David Kabré.
Au cours de cette audience, les stagiaires se sont imprégnés du climat des relations entre le Burkina Faso et le Ghana. Une coopération au beau fixe selon la 2e secrétaire, Mme Koussé, malgré quelques frictions côté ghanéen. «C’est tout récemment que nous avons appris comme tout le monde sur les réseaux sociaux et de gauche à droite que des compatriotes ont été rapatriés au Nord du Ghana », a-t-elle indiqué. Elle a fait comprendre que des démarches ont été entreprises pour mieux comprendre la raison de cette expulsion auprès des autorités ghanéennes.
12 mille Burkinabè enregistrés à l’ambassade
Plus de 3 millions de Burkinabè sont au Ghana, cependant seulement 12 mille sont enregistrés à l’ambassade, selon Mme Koussé. Elle a ajouté que régulièrement des actions sont également mises en œuvre pour éviter les tracasseries que subissent les émigrés burkinabè au Ghana. « Le consul général adresse des correspondances aux différents chefs de poste de commandement dans la zone ou se déplace pour aller expliquer la situation. Ici à notre niveau, nous adressons des notes verbales au ministère des affaires étrangères afin qu’il puisse toucher le ministère en charge de la sécurité pour qu’il prenne des mesures », a-t-elle dit
La 2e secrétaire, chef du service consulaire, Mme Koussé invite les Burkinabè à prendre des précautions pour être en règle avant de se rendre sur le territoire ghanéen.
A l’issue de l’audience, les stagiaires ont visité la Radiodiffusion Télévision du Ghana. Ils ont échangé avec le chef de service du centre de diffusion multimédia. Selon le chef de service, la Radiodiffusion utilise deux systèmes de diffusion à savoir l’analogie et le numérique. Après la radio, les étudiants de l’ISTIC ont visité une régie de la télévision et un studio d’enregistrement.
Aramatou BARRO
Narcisse BATIONO
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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Carnet de route Ouaga-Tamalé-Accra : 1000 kilomètres en quête du savoir
Les étudiants en journalisme, conseillers en communication et les ingénieurs des techniques de l’information et de la communication, de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) ont quitté samedi 15 juillet 2023 pour Accra. Ce voyage pédagogique au pays de Kwamé N’kruma entre dans le cadre de la formation. Ce voyage a permis aux stagiaires de s’imprégner entre autres, des pratiques professionnelles à la Radio nationale Ghanéenne, à l’Institut de journalisme de Ghana et de visiter des sites touristiques.
Samedi 15 juillet de bonne heure, les étudiants de l’ISTIC et leurs encadreurs ont embarqué dans leurs bus. L’air est au suspens, mêlé de joie d’aller découvrir Accra. 6h30, les bus décollent pour prendre la route nationale numéro 5. L’ambiance est au rendez-vous, les étudiants chantent en cœur une chanson religieuse. Après 45 minutes de route, les bus traversent Koubri. Déjà, ils croisent des camions chargés de marchandises diverses en provenance du Ghana. La route est encore longue prévient le conducteur, plus de 1000 km.
Vers 9H30, les bus arrivent à Pô, chef lieu de la province de Nahouri. La frontière ghanéenne est à 35 km. Entre hésitation, de prendre le petit déjeuner avant de continuer, la deuxième option est votée : prendre le petit déjeuner à la frontière après les formalités policières en territoire national avant celles en territoire ghanéen.
10h30, les deux bus sont à Dakola à la frontière. Au poste de Police, les étudiants et les encadreurs descendent. Un conducteur récupère les pièces d’identité de tous. Il est rejoint par le chef de mission, le directeur de la formation initiale, Aoussagué Abem. Pendant ce temps, certains étudiants échangent leur monnaie, le CFA, en la monnaie ghanéenne, le Cedi. Bientôt les étudiants sont assaillis de traders informels et des vendeurs ambulants, chacun voulant faire business. Certains étudiants essaient de faire leurs propositions sur le taux de change, mais finalement, le consensus accepté. D’autres en plus, font vite pour prendre des puces téléphoniques ghanéennes.
Un contrôle qui dure une éternité
Les formalités policières achevées, le cap est mis sur la ville de Paga qui abrite le premier poste de contrôle de police en territoire ghanéen. Le chef Aoussagué Abem, et les encadreurs vont s’enquérir des formalités à remplir, contrôle d’identité et sanitaire. Une opération qui a duré une éternité. Que se passe-t-il ? Pourquoi les choses ne bougent pas ? Nous comprendrons plus tard que la Police réclamait des passeports en lieu et place des CNIB (Carte nationale d’identité burkinabè).
C’est finalement vers 14h que les deux bus reprennent la route pour Tamalé. Contrôle de police successif, dans un pays membre de l’espace de la CEDEAO, c’est à ne rien comprendre. La route est longue. A 20h, les bus entrent à Tamalé. La fatigue se fait sentir. L’envie de rejoindre l’hôtel est pressante. Bientôt les bus entrent dans la cour de GNAT hostel. Après les formalités, chacun rejoint sa chambre. La consigne est donnée par le chef de mission : manger rapidement, se coucher vite pour se lever tôt le matin pour la destination Accra, la route est encore longue.
Dimanche 18 juillet. Dès 6 heures, nous reprenons la route pour la capitale Accra. Il reste 700 kilomètres à avaler. La fatigue de la veille n’est pas encore passée. Mais il faut tenir bon. Après 6h de route, les stagiaires et leurs encadreurs entrent à Kumasi. Il faut se restaurer.
Après avoir mangé, du fufu (foutou) du riz jolof, du rice balle, les voyageurs reprennent place dans le bus. Les véhicules fendent l’air, les villes sont avalées les unes après les autres. A 20h, les bus de l’ISTIC entrent à Accra. Les voyageurs marquent un temps d’arrêt pour attendre la guide, qui arrive aussitôt. Les voyageurs rejoignent leur hôtel, et s’installent chacun dans sa chambre. Il faut vite aller au lit pour récupérer des forces pour entamer les activités les jours à venir.
Aramatou BARRO
Narcisse BATIONO
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
En savoir +COMMINIQUE DE PRESSE | Voyage Pédagogique Ghana 2023 : Immersion professionnelle des stagiaires de l’ISTIC à Accra
Ouagadougou, le 28 juillet 2023
Le voyage pédagogique des stagiaires du niveau III de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a eu lieu cette année du 15 au 27 juillet 2023. Le choix s’est porté sur le Ghana avec pour ville d’activités, Accra.
A l’occasion, les stagiaires de la 35e promotion composée de conseillers en Communication, de journalistes et d’ingénieurs des techniques de l’information et de la communication ont organisé des activités permettant la mise en pratique de la formation reçue au cours des 24 mois.
Assistés par des encadreurs, ces stagiaires ont été confrontés aux réalités du terrain, notamment en production d’articles de presse, de podcasts, de reportages et de capsules vidéos ; en conception de visuels (affiches) et en diffusion sur les différentes plateformes numériques de l’institut. Les publications relatives au voyage pédagogique peuvent être consultées sur le site web (www.istic.bf), la page Facebook (https://www.facebook.com/Isticbf ) et la chaine YouTube (https://www.youtoube.com/@istictv).
En outre, différentes structures partenaires de l’institut et des sites touristiques ont fait l’objet de visite. Il s’agit, entre autres, de l’ambassade du Burkina Faso au Ghana, Ghana Broadcasting Corporation (GBC), le port de TEMA, Daily Graphic et Botanical Garden.
A l’ambassade du Burkina Faso, la situation des Burkinabè vivant au Ghana et les relations diplomatiques entre les deux Etats ont entre autres été les sujets évoqués lors de cette visite. A cet effet, l’on retient, selon la représentante de S.E.M. l’ambassadeur du Burkina Faso, Mme KOUSSE/COULDIATY, que « les Burkinabè doivent se munir de tous les documents administratifs lors de leurs déplacements vers le Ghana et se conformer aux règles des autorités une fois sur le territoire pour éviter d’éventuels désagréments ».
Les journalistes, techniciens et communicants en devenir ont fait connaissance avec les réalités du monde médiatique ghanéen dont les médias Ghana Broadcasting Corporation (GBC), Daily Graphic et l’entreprise Stratcom.
Les stagiaires ont découvert les potentialités économiques du port de TEMA ainsi qu’un pan des richesses culturelles du Ghana au National Museum of Ghana et au Botanical Garden.
Une convention entre UniMAC et l’ISTIC
L’une des articulations marquantes de ce voyage pédagogique est la convention entre University of Media, Arts and Communication (UniMAC) (impliquant notamment Ghana Institute of Journalism) et l’ISTIC afin de faciliter les échanges aussi bien au niveau des enseignants que des étudiants.
Cette convention est importante, à en croire Dr Alizèta OUOBA/COMPAORE Directrice générale de l’ISTIC. « Nous avons mis la convention sur un certain nombre de domaines essentiellement. C’est vrai que c’est sur la coopération entre nos deux institutions mais les domaines qui sont couverts par cette convention se retrouvent à trois niveaux et cela profitera à trois types de bénéficiaires, notamment les étudiants. Nous l’avons aussi réfléchie pour qu’elle puisse servir aux enseignants ainsi qu’au personnel administratif. En cas de déplacement des bénéficiaires de l’un ou l’autre pays, que l’institut hôte puisse préparer le terrain. Toutefois, cette convention permettra au besoin de recevoir, préparer les sites d’hébergement afin d’accueillir les différentes délégations », a-t-elle déclaré.
A noter que le voyage pédagogique est un pan essentiel de l’offre de formation de l’ISTIC. « Lors du voyage dans un pays étranger, deux objectifs sont recherchés. Le premier, c’est d’abord de permettre aux étudiants de l’ISTIC de découvrir les expériences d’autres milieux, leur permettre de se frotter à d’autres professionnels et étudiants en formation dans des instituts similaires au leur. Deuxièmement, que pendant ce voyage, les étudiants puissent pratiquer d’autres genres et ce qui a été ciblé est la presse en ligne. Et avec les encadreurs habilités, je pense qu’un certain nombre de productions leur ont été confiées afin qu’ils puissent être dans la peau d’un journaliste ou d’un communicateur en vue de réellement pratiquer ce genre qui leur a été enseigné théoriquement ».
La Directrice générale a remercié les encadreurs et les étudiants pour les productions réalisées au cours de ce voyage pédagogique.
Pour rappel, l’ISTIC est l’institut de référence dans la formation dans les domaines du journalisme, de la communication et les techniques et technologies de médias.
ISTIC, le creuset du journalisme et de la communication au Burkina Faso.
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Près de 90% de stagiaires assistants admis à la session de juin
Au lendemain des soutenances à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), un comité de délibération s’est réuni, ce 29 juin 2023, sous la direction de M. Hama BABA, enseignant à l’ISTIC, pour examiner les résultats de fin de formation des stagiaires assistants.
Il ressort que sur un total de 62 stagiaires, 54 ont été jugés aptes à recevoir leurs diplômes d’Assistants en journalisme et communication et en techniciens supérieurs en sciences de l’information et de la communication, soit un taux de 87,10% à la session de juin.
Les huit (08) autres ont été admis à la session de rattrapage, prévue pour le mois de septembre prochain.
DCMP/ISTIC
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