RTB 2 Bobo : Les étudiants de l’ISTIC découvrent le plateau technique et de production
Dans le cadre de leur voyage pédagogique dans la région des Hauts-Bassins, les stagiaires Conseillers en journalisme de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) se sont imprégnés des réalités de travail au sein de la RTB 2 Bobo, l’une des chaînes régionales de la Radiodiffusion-télévision du Burkina.
Dès 8h30 minutes, les stagiaires, accompagnés de leurs encadreurs, entament la visite des locaux de la RTB 2 Bobo. Ils sont reçus d’abord par Hilou Paul, chef des programmes de la télévision régionale. Après les échanges, le cap est mis sur la salle de production. Là, le chef de production laisse entendre que la chaîne télévisuelle diffuse deux éditions de journal télévisé par jour, en français à 18h30 et en dioula à 19h30.
La chaîne dispose aussi de plusieurs plateaux pour la production de ses émissions. L’accent est mis sur les langues nationales. Paul Hilou a indiqué que la RTB 2 Bobo produit des programmes différents dans plusieurs langues nationales parlées dans la région et une émission en français.
Passé la salle de production, c’est le chef monteur, Madou Ouédraogo, qui a présenté la section montage aux étudiants de l’ISTIC. Il leur a surtout prodigué des conseils : « maîtriser les outils de travail, notamment les logiciels de montage et les techniques de prise de vue car, un bon cadreur est avant tout un bon monteur ».
Les étudiants ont ensuite mis le cap sur la section radio où ils ont échangé avec le rédacteur en chef de la radio, Brahima Sanou et le chef de la section radio, Adama Laguempedo. Ils y ont visité la salle de rédaction et les studios A où sont produites la plupart des émissions et B où se réalisent les programmes en direct de la radio.
« …Il m’arrive souvent de réaliser trois reportages par jour »
Les étudiants ont ainsi découvert que Radio Bobo est organisée autour de trois services : la section Information et reportage, la section Production et celle des Programmes. Le rédacteur en chef s’est davantage appesanti sur le manque de personnel et de matériels auquel ils sont confrontés. « Nous réalisons la plupart de nos reportages avec nos propres engins. Moi par exemple, j’assume à la fois les fonctions de rédacteur en chef, reporter et producteur d’émission. Il m’arrive souvent de réaliser trois reportages par jour. »
Selon le chef de la section, les équipements de la radio sont vétustes, si bien que le dispositif de retransmission en direct est défectueux, les agents de retransmission étant parfois obligés de venir récupérer les émissions physiquement pour assurer la transmission.
Les échanges avec la directrice de la RTB 2 Bobo, Evelyne Dabiré ont révélé une insuffisance de ressources humaines et matérielles. Une situation qui a été aussi dépeinte par les agents.
La directrice elle, s’est réjouie de l’intérêt des étudiants de l’ISTIC pour la RTB 2 Bobo. Evelyne Dabiré leur a formulé des encouragements à exceller dans le métier de journalisme malgré les conditions matérielles difficiles.
GROUPE C
En savoir +Voyage pédagogique : Les stagiaires de l’ISTIC au Centre agricole polyvalent de Matourkou
Les stagiaires conseillers de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité les locaux du Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP/Matourkou), le 15 septembre 2021 dans le cadre de leur voyage pédagogique. Ils ont découvert les potentialités de cette école de formation.
Les stagiaires conseillers en journalisme et techniques et technologies des médias de l’ISTIC ont visité un peu plus tôt la RTB Hauts-Bassins avant de prendre la direction du CAP Matourkou, avec leurs camarades de la filière communication. Ils arrivent autour de 11h.
Ils se sont installés dans la salle de conférence afin d’échanger avec les responsables du centre.
La séance a commencé par les présentations respectives des membres de la délégation de l’ISTIC et les représentants du centre agricole polyvalent de Matourkou. Les stagiaires ont, avec attention et intérêt, pu comprendre qu’en plus de former les jeunes dans les domaines comme l’agriculture, l’élevage, l’agro-alimentaire, le centre contribue à la réduction du chômage.
Satisfaits de la présentation du centre faite par Mamadou Lamine Ouattara, Directeur de l’aménagement et de la mise en valeur du CAP Matourkou, les stagiaires quittent la salle et font une visite guidée des champs expérimentaux du CAP.
Les sites visités sont entre autres la parcelle vitrine, la parcelle production d’igname, l’usine de transformation NAFASO, la ferme agricole.
GROUPE C
En savoir +Université Nazi BONI de Bobo : Bientôt la fin du chevauchement des années académiques
L’Université Nazi Boni s’est fixée pour défi de mettre fin au chevauchement des années académiques d’ici deux ans. C’est l’information donnée aux stagiaires conseillers de l’ISTIC lors de leur rencontre d’échanges avec les premiers responsables de l’établissement, ce mardi 14 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du voyage pédagogique, l’une des activités de formation pratique de l’institut.
L’Université Nazi Boni est dans une dynamique d’innovations. Le chargé de communication de l’institution, Pascal Somé, l’a fait savoir aux stagiaires de l’ISTIC lors d’une rencontre d’échanges le 14 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. « L’une de nos innovations majeures est l’auto-évaluation institutionnelle. Et la certification ISO est notre perspective de l’année 2023 », a-précisé M. Somé. Aussi, a-t-il poursuivi, l’université fait la promotion de l’excellence. De ce fait, elle s’est dotée d’une salle d’excellence en niveau master.
En ce qui concerne le chevauchement des années académiques qui est une réalité, dans la quasi-totalité des universités publiques du Burkina Faso, le chargé de communication a relevé que l’UNB a réussi à rattraper ce retard. « Après la levée des mesures barrières relatives à la Covid-19, l’établissement, à travers des cours dispensés en ligne et en présentiel, est parvenu à normaliser son année académique, à l’exception de deux unités que sont l’UFR/ST et UFR/SJP-EG. Dans deux ans, toutes les filières seront en année normale », foi de M. Somé.
Pour un partage d’expérience
Au cours des échanges, qui s’inscrivent dans le cadre du voyage pédagogique des stagiaires conseillers de l’ISTIC, le chargé de communication s’est voulu optimiste. Selon lui, la démarche de collaboration entamée par l’ISTIC à l’endroit de l’UNB permettra, sans l’ombre d’aucun doute, un partage d’expérience, en matière de communication et ce dans l’intérêt des deux institutions. étatiques. « La communication est un domaine nouveau dans notre pays. Elle est parfois négligée par les autorités des institutions. A l’UNB, le manque de stratégies appropriées fait que notre service de communication évolue dans l’informel», a-t-il déploré.
Il dit fonder son espoir sur une stratégie de communication, en cours d’élaboration, pour plus de visibilité de l’UNB.
L’université Nazi BONI, ex-Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, est un établissement public à caractère scientifique, culturel, et technique créé en 1995, puis érigé en université en 1997. Elle est rebaptisée Université Nazi BONI (UNB) en 2018. L’UNB forme actuellement environ 34 000 étudiants répartis dans sept (7) filières dont la filière art et médias rattachée à l’UFR/SH-LAM.
Stagiaires conseillers ISTIC/ Groupe B
En savoir +Conseil régional des Hauts-Bassins : Le transfert des ressources, le goulot d’étranglement
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires conseillers de l’ISTIC ont effectué une visite au Conseil régional des Hauts-Bassins, ce mardi 14 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso.
Deux heures durant, les stagiaires conseillers de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de Communication (ISTIC) ont échangé avec les responsables du Conseil Régional des Hauts-Bassins ce 14 septembre 2021. Les échanges ont porté essentiellement sur la contribution de l’institution au développement des différentes communes de la région et les difficultés qui limitent les ambitions de cette entité.
Pour le Secrétaire général (SG) du Conseil régional des Hauts-Bassins, la difficulté majeure qui handicape les efforts du Conseil régional demeure la question du transfert des ressources par l’Etat. « Depuis 2006, nous n’avons eu qu’un seul transfert de ressources, notamment en 2019 pour la réalisation de pistes rurales. A ce niveau, l’Etat est interpelé au respect de ses engagements vis-à-vis des collectivités territoriales », a-t-il souligné.
A travers une projection de film, les étudiants ont également découvert les actions du Plan régional de développement (PRD) 2016-2020. Selon le SG Paré, les réalisations ont concerné, entre autres, la gestion du foncier, l’accès à l’eau potable, l’assainissement, l’éducation, la santé et l’agriculture. « Nous avons réalisé des forages dans différentes localités. Nous avons doté 33 communes de la région de tracteurs. En ce qui concerne l’assainissement, nous avons construit des latrines dans des établissements secondaires et dans des CSPS de la région. Nous avons également construit et équipé 24 établissements secondaires», a-t-il mentionné.
Un projet de construction d’une université bloqué
Par ailleurs, le dossier de construction d’une université de référence, dénommée université Thomas Sankara pour la Science et la Technologie initié par le Conseil régional, traine les pas. « Nous avons eu des échanges avec des partenaires américains qui ont accepté nous accompagner depuis 2016. A notre grande surprise, l’université Ouaga II a été baptisée Thomas SANKARA. L’Etat nous demande de changer de dénomination. Chose qui fut faite, puisque nous avons précisé ‘université régionale Thomas Sankara pour la Science et la Technologie’. Nous avons entrepris plusieurs démarches sans suite. Franchement, nous sommes déçus », a évoqué le Secrétaire général du Conseil régional des Hauts-Bassins.
En rappel, le Conseil Régional est une entité territoriale dotée d’une autonomie juridique et financière.
Stagiaires conseillers de l’ISTIC/Groupe B
En savoir +Municipales 2022 : Bourahima Sanou, candidat à un deuxième mandat à Bobo
Les étudiants stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication ont débuté leur série de visites ce lundi 13 Septembre 2021 par la mairie de Bobo-Dioulasso. Ils se sont entretenus à bâtons rompus sur divers aspects du développement de la commune avec le maire Bourahima Fabéré Sanou.
Les échanges entre les élèves conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication et le bourgmestre de la cité de Dafra ont eu lieu dans la salle de conférence située au premier étage de l’hôtel de ville.
Drapé dans un koko dunda rouge et noir et coiffé d’un melon de même couleur, le maire Bourahima Sanou, accompagné par le Secrétaire général de la mairie Lamine Sawadogo, fait son entrée dans la salle aux environs de 8h 45 mn.
Après les civilités marquées par le mot de bienvenue de l’édile et la présentation de la délégation par le Directeur de la formation initiale, Aousségué Abem, les échanges commencent.
« Je serai candidat aux prochaines élections municipales »
Après avoir présenté le conseil municipal composé de 207 conseillers répartis dans sept arrondissements, le maire affirme être à la tête d’une commune qui regorge de potentialités culturelles, économiques et sportives qui sont le socle de son développement.
Il regrette cependant le fait que la ville de Bobo-Dioulasso soit en retard dans bien de domaines. Le président du conseil municipal compte tout de même sur la vision prospective 2017-2021 ainsi que le plan communal de développement pour remettre la ville de Sya sur les rails.
S’exprimant sur le code électoral en cours de révision pour l’élection des maires, Bourahima Sanou dit être favorable au suffrage direct. Pour lui, le suffrage indirect n’est pas le meilleur car à la fin, le citoyen est surpris de celui qui est désigné comme maire par les conseillers.
« Le suffrage indirect est comme une trahison à l’électeur. S’il y a des dysfonctionnements dans beaucoup de collectivités, c’est souvent lié à cette situation. Le maire est élu légalement mais n’a pas la légitimité et du coup, il est rejeté par la population», affirme-t-il.
Qu’à cela ne tienne, celui qui préside à la destinée de la capitale économique du Burkina Faso a été clair. Il sera candidat à sa propre succession pour les élections municipales de 2022 : « Un stagiaire a demandé si je voudrai être candidat en 2022, la réponse est oui ».
Au sujet de son bilan, le maire affirme que le conseil municipal sous son leadership a réalisé de nombreux projets, notamment la construction d’infrastructures éducatives, sanitaires et routières. Ce dont il est le plus fier est la réforme de l’administration communale.
L’assainissement de la ville est le talon d’Achille de l’action municipale. Le maire le reconnaît en ces termes : « quand on fait un lotissement on demande aux attributaires de payer la somme de cinquante mille francs comme contribution à l’aménagement. Malheureusement, cet argent nous n’avons pas su l’utiliser pour réaliser des caniveaux, mettre des réseaux d’électricité et ainsi de suite. Du coup, nous avons continué à agrandir la ville, à créer des parcelles et souvent il n’y a même pas de voies ».
La réforme du code de l’urbanisme, une nécessité pour mettre fin au désordre
Le gouvernement depuis plusieurs mois a engagé une procédure de révision du code de l’urbanisme.
Aux dires du maire candidat, cette réforme, si elle venait à voir le jour, sera salutaire. Elle permettra de corriger les insuffisances des textes en vigueur.
Mais pour Bourahima Fabéré Sanou, le problème n’est pas seulement la loi : « Il ne suffit pas de réformer la loi mais il faut trouver les moyens de l’appliquer ».
Sept ans après le saccage de la mairie de Bobo-Dioulasso par les manifestants de l’insurrection populaire de fin Octobre 2014, l’hôtel-de-ville a refait peau neuve. Plus d’un milliard quatre cent millions de francs CFA ont été mobilisés pour réhabiliter le bâtiment.
Selon le patron de la municipalité, les travaux ont été entièrement financés par le budget communal. L’appel à contribution lancé en septembre 2019 avait pour but de sensibiliser les populations. Ceux qui avaient été auteurs des dégradations étaient appelés à reconstruire la « maison commune ».
Cet appel à contribution a permis de mobiliser cinquante-trois millions de francs CFA.
Groupe A
En savoir +Voyage pédagogique 2021 des conseillers en STIC.
#VoyagePédagogiqueBobo2021/Communication
Affiche officielle du voyage pédagogique 2021 des étudiants conseillers en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
ISTIC, le creuset du Journalisme et de la Communication au Burkina Faso!
En savoir +Voyage pédagogique 2021 : Les stagiaires conseillers de l’ISTIC sont dans la cité de Sya
Les stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication (journalistes, communicants et techniciens) en fin de formation, de l’Institut des sciences et techniques de l’Information (ISTIC) ont entamé leur voyage pédagogique ce dimanche 12 septembre 2021. Bobo-Dioulasso la capitale économique du Burkina Faso est la ville hôte de cette activité pédagogique majeure au cours de laquelle les stagiaires sont amenés à produire des contenus informatifs à diffuser sur la télévision en ligne, la radio, la page Facebook et le site web de l’école.
C’est aux environs de 8h 30, sous un ciel nuageux que le convoi des étudiants, accompagnés par des membres de l’administration et par certains encadreurs, a pris la direction de la ville de Sya.
Dès la commune de Tanghin Dassouri, le ciel ouvre ses vannes. Le voyage s’effectue sous une belle averse jusqu’à « l’incontournable » escale de Boromo. Occasion pour les uns et de autres de se dégourdir les jambes, de se désaltérer et surtout de déguster les victuailles de cette ville passée maître dans l’art de la grillade.
Après une belle pause de 50 minutes et un ravitaillement en cacahuètes, sésame et bananes, le voyage reprend sous des gouttelettes de pluie. Dans les bus l’ambiance est bon-enfant. Aux histoires drôles entrecoupées d’éclats de rire se succèdent des débats sur divers sujets.
Arrivés à bon port
Par moment, le calme tombait comme dicté par un ordre venu de nulle part. Le beau temps et l’air conditionné des bus y étaient certainement pour quelque chose. Le professionnalisme des conducteurs a permis d’effectuer un bon voyage malgré une visibilité réduite et la chaussée restée trempée sur la quasi-totalité du trajet.
A 15h 45, les passagers du convoi aperçoivent les premiers panneaux souhaitant la bienvenue à Bobo-Dioulasso. Les commentaires sur le séjour reprennent de plus belle jusqu’aux sites d’accueil.
Les différents groupes sont bien installés et attendent de dérouler leur programme d’activités dès le lundi 13 septembre 2021.
Ce voyage se tient du 12 au 22 septembre et entre dans le cadre de l’immersion des stagiaires conseillers en journalisme, techniques et technologies des médias et communication dans différentes situations professionnelles sur le terrain.
Groupe A
En savoir +INFORMATION-MCRP
Dans sa vision d’améliorer l’organisation et la mise à disposition de l’information officielle aux Burkinabè, aux amis et aux partenaires du Burkina Faso, le Ministère chargé de la Communication à travers la Direction générale de la Communication (DGCOM) a élaboré de nouveaux outils de communication. Il s’agit :
- du Focus hebdomadaire des décisions du Conseil des ministres ;
- du bimestriel «La Marche du Burkina Faso» ;
- des fiches sur les acquis du Gouvernement de 2016 à 2020 dans certains secteurs de développement.
Ces outils sont élaborés uniquement en version numérique.
Le bimestriel dénommé «La Marche du Burkina Faso» met en exergue les grandes décisions du Conseil des ministres, les défis sécuritaires relevés par les Forces de Défense et de Sécurité ainsi que les grands chantiers symboles d’un Burkina Faso qui gagne et qui avance. Le premier numéro sera diffusé ce 1er septembre 2021.
Rendez-vous est pris avec « La Marche du Burkina Faso», ce 1er septembre 2021 sur les plateformes web du ministère de la Communication et ses partenaires.
En savoir +Modernisation de l’administration : l’ISTIC se dote d’un guide d’archivage
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a procédé ce mardi 03 Août 2021, à ISTIC-Ecole à la présentation et à la validation de son guide d’archivage. C’était en présence du Directeur Général de l’Institution et l’ensemble des Directeurs et Chefs de Service.
Débuté le 13 juillet 2021 dernier, le processus d’élaboration du guide d’archivage des documents physiques et numériques de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a connu son épilogue ce mardi 03 Août 2021 à ISTIC-Ecole. En effet, sous la houlette du Directeur de la Formation Continue et de la Recherche Appliquée monsieur Paul Ismaël BICABA, les acteurs impliqués dans l’élaboration de ce guide d’archivage dont le Directeur Général de l’ISTIC monsieur Zoumana TRAORE et des experts en la matière se sont réunis pour la présentation et la validation de cet outil qui apparaît comme un maillon important dans la modernisation des services de l’administration publique.
Selon Zoumana TRAORE, en élaborant ce guide, l’ISTIC entend conserver sa mémoire en vue de consolider ses acquis. Cet outil apparaît capital de par ses rôles que sont la gestion quotidienne des services, la justification des droits et la conservation de la mémoire”.
Pour Madame KABRE Franceline, archiviste à la SONATER et l’une des experts qui a présenté le travail d’élaboration, l’archivage est une science ignorée par la majorité de l’administration publique.
Pour l’élaboration de ce guide de l’ISTIC, l’équipe des experts a d’abord collecté les données auprès des différents services de l’ISTIC afin de faire l’état des lieux de la pratique d’archivage de l’Institut.
Il ressort de ces états de lieux qu’il existe un effort de conservation des archives. Cependant, quelques difficultés dont l’adaptabilité des locaux nécessite d’être améliorer. Ce guide apparaît donc comme fondamental puisqu’il donne toutes les informations permettant de mieux conserver les archives physiques et numériques de l’ISTIC.
Après amendement des acteurs, le guide a été validé sous réserve de prise en compte des amendements.
DCMP/ISTIC
ISTC Polytechnique et l’ISTIC renforcent leur collaboration
L’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique) de Côte d’Ivoire et L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) du Burkina sont deux Instituts supérieurs de formation professionnelle étatiques. Ils ont décidé de renforcer leur collaboration à travers la signature d’une convention de partenariat 2021-2025 en marge des travaux du 9è Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso tenu à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 24 au 28 Juillet 2021.
Le Directeur général de l’ISTIC, Zoumana TRAORE a conduit une délégation de son institut à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre de la tenue travaux du 9è TAC. Les responsables des deux institutions sœurs ont passé en revue le partenariat qui les lie depuis 2015. Avant de signer la nouvelle convention de partenariat 2021-2025, les deux parties ont revisité les différentes closes et les ont adaptées aux réalités de l’heure. La cérémonie de signature est intervenue le lundi 26 Juillet 2021 dans les locaux de l’ISTC Polytechnique sis à Cocody. Les domaines de coopération portent entre autres sur l’échange d’enseignants, d’étudiants et de stagiaires, la participation aux projets de recherches et réunions pédagogiques sur le plan bilatéral, sous régional et international, le renforcement des capacités des enseignants et du personnel administratif, l’initiation de projets et d’activités de recherche, la co-organisation d’activités pédagogiques, manifestations culturelles, voyages d’études et toutes autres activités susceptibles d’avoir un impact positif sur la qualité de la formation au sein des deux Instituts. Les innovations de de ce partenariat portent sur le renforcement de la collaboration dans le domaine de la Formation continue et la réalisation de la co-diplomation dans deux modules de Formation continue : la Communication digitale, le Webjournalisme et les techniques de Mobil Journalism (MOJO). A ce titre, les deux parties s’engagent à collaborer pour l’harmonisation et l’actualisation de leurs programmes de formation. Il s’agit notamment de l’Infographie, du Multimédia et des métiers du numérique en favorisant le recrutement d’étudiants à former dans ces domaines à distance et à partir de l’ISTIC. L’autre nouveauté réside dans la possibilité offerte à l’ISTIC d’inscrire des participants du Burkina Faso aux sessions de formation de Journalistes Reporters d’Images ( JRI) que l’ISTC Polytechnique démarre en novembre 2021 en partenariat avec l’Institut National de l’Audiovisuel de Bry-sur-Marne en France (INA). Autre fait marquant dans ce partenariat, c’est l’élaboration d’un programme annuel de coopération entre les deux Instituts, la désignation de Points Focaux et la mise en place de Comité paritaire pour rendre opérationnelles les idées contenues dans la convention de partenariat.
Direction de la Communication, du Marketing et du Partenariat(DCMP)
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