Bobo-Dioulasso : La Mosquée de Dioulassoba rénovée cherche « visiteurs »
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont visité ce mardi 6 juillet 2021 le site de la vieille mosquée de Dioulassoba. Un site religieux, culturel et touristique qui subit les conséquences négatives de la pandémie à coronavirus.
La Vieille Mosquée de Dioulassoba souffre des effets des mesures édictées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à coronavirus. L’affluence des visiteurs a baissé. Elle est carrément inexistante pour ce qui concerne les touristes internationaux.
« Avant la maladie, je pouvais recevoir plus d’une centaine de touristes étrangers pendant les vacances. Mais maintenant, ils ne viennent plus », déplore Sanou Saïdou, le guide de la Mosquée.
La visite coûte 500 FCFA pour les nationaux et 1000 FCFA pour les visiteurs étrangers. « Aujourd’hui, je ne reçois que 10 visiteurs nationaux par jour », informe le guide.
L’argent récolté lors des visites est destiné à faire face à certains frais d’entretien de la Mosquée, comme l’électricité et l’eau.
Inscrite dans le calendrier du patrimoine mondial de l’UNESCO
Séparée de l’hôtel de ville de Bobo par une rue, la vieille mosquée a été bâtie grâce aux efforts de l’ensemble des 22 ‘‘grandes familles’’ Bobo. Construite en briques rondes en terre cuite, le toit de la mosquée réalisée en bois colmaté avec l’argile repose sur 42 piliers repartis sur 9 rangés qui servent également à compartimenter l’édifice.
La Mosquée sert aux 5 prières quotidiennes et reçoit des visiteurs mais aussi des étudiants coraniques ou des pèlerins qui viennent pour des retraites spirituelles et des demandes de bénédictions diverses. La mosquée qui est aérée par des ouvertures sur la toiture a un petit air de modernisme avec ces lampes LED, ces microphones et haut-parleurs installés pour les commodités des prières et des méditations. Elle a une capacité de 810 personnes.
Pour sa construction, trois dates sont avancées. Selon les autochtones, sa construction qui a duré une dizaine d’année aurait débuté en 1873. Pour le colon elle est construite en 1880. La troisième situe le début de la construction de cette mosquée inscrite dans le calendrier du patrimoine mondial de l’UNESCO aux lendemains de la bataille de Bama qui a opposé le royaume au royaume Bobo en 1871.
Du haut de ses plus de 130 ans, cette mosquée n’a connu de rénovation qu’en 2019 grâce à une mobilisation de fonds lancée par le ministère en charge de la culture. De bonnes volontés ont également participé à l’aboutissement de ce projet.
Ouverte tous les jours de 8h à 12h30, de 14h à 15h et de 16h30 à17h30, la mosquée a actuellement pour imam, Sanou Siaka, qui est héritier de la famille du fondateur.
Chaabane OUATTARA et Zoénabo KASSONGO
Stagiaires en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : Les stagiaires de l’ISTIC échangent avec le maire et le gouverneur
Présents à Bobo-Dioulasso dans le cadre du voyage pédagogique, les étudiants de la 33ème promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), ont entamé une série de visites ce lundi 5 juillet 2021. Ces activités ont permis aux stagiaires de comprendre le fonctionnement des collectivités territoriales et les services déconcentrés de l’Etat.
Mairie de Bobo-Dioulasso, première étape de la visite des étudiants stagiaires journalistes, communicants et techniciens. Objectif, comprendre le fonctionnement de la mairie. A cet effet, les étudiants de l’ISTIC ont eu des échanges directs avec le premier responsable de la commune Boureima Fabéré Sanou. Ces échanges ont porté, entre autres, sur la gestion de la commune et le report des élections municipales.
Dressant un bilan à mi-parcours de la gestion de la commune, le bourgmestre reconnaît qu’il y a eu des aspects positifs et négatifs. La réhabilitation de la mairie, la construction d’un grand rond-point en face de l’hôtel de ville et la redynamisation de l’équipe communale constituent les points positifs. L’occupation anarchique de l’espace public, le problème foncier, le manque de gare routière et la problématique des taxis à gaz butane sont déplorés par le maire de Bobo-Dioulasso.
Sur le report des municipales, le maire dira, « nous n’avons pas demandé de ‘‘lenga’’ mais on nous l’a donné ». Il espère surtout que ce report permettra de reformer le système électoral pour élire désormais les maires aux scrutins directs. « Le mode de désignation des maires au scrutin indirect a créé des marchandages, des difficultés et des iniquités. Ma préférence va au scrutin direct », a-t-il indiqué.
La sécurité discutée avec le Gouverneur
La délégation s’est ensuite rendue au gouvernorat où les étudiants se sont imprégnés du fonctionnement de cette institution publique. Là-bas, il a été question pour les stagiaires de comprendre le rôle et l’apport du gouvernorat en tant qu’institution de l’Etat.
Le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, s’est réjoui de cette visite. Répondant aux questions des visiteurs sur le rôle et l’apport du gouvernorat, le premier responsable de la région affirme que sa structure est chargée de la coordination de l’action de l’Administration au niveau régional.
Elle est surtout garante de la sécurité des personnes et des biens notamment en cette période de défi sécuritaire. « Je rends grâce à Dieu qui a permis jusque-là, ajoute-t-il, que Bobo soit épargné. Nous avons enregistré la première attaque dans notre région à Somoroguan dans la province du Kénédougou qui est du reste sous état d’urgence. Mais avec le concours des FDS, des Dozos, des populations, nous avons pu interpeller et mettre hors d’état plusieurs présumés terroristes ». Il juge d’ailleurs l’état d’urgence propice à la sécurisation des populations même s’il déplore les impacts négatifs sur l’économie.
Au total, une soixantaine d’étudiants prennent part à ce voyage pédagogique.
Joël TINDAMBIGA et Clarisse K. TIEMTORE
Stagiaires en journalisme
En savoir +Carnet de route | En route pour Bobo : Les stagiaires entre joie, peur et… malaise
Les stagiaires de la 33e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) effectuent leur voyage pédagogique du 4 au 12 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso. Carnet de route du trajet aller vers la Cité de Sya.
Tôt ce matin du 4 juillet 2021, tandis que les Américains commémorent leur fête de l’indépendance, les stagiaires journalistes et communicants de l’ISTIC se préparent pour Bobo-Dioulasso. Un voyage qui consiste à mettre les étudiants face aux difficultés du terrain de leurs futurs métiers.
Il est 6h. Nous sommes à l’ISTIC Ecole à Koulouba pour le départ. L’ambiance est celle de retrouvailles entre camarades. Pendant ce temps, les chauffeurs chargent les sacs et le matériel technique sur les 3 cars.
Zoenabo Kassongo, vient dans notre car (n°3) et demande à s’installer car le matériel l’empêche de s’asseoir dans le car numéro 1. En même temps nous lui donnons le surnom ‘ d’intruse’’ et durant le trajet nous la taquinerons avec ce petit surnom.
7h50. Tout est prêt ! Etudiants et encadreurs s’installent dans les véhicules. Le Directeur général de l’ISTIC, Monsieur Zoumana Traoré, doit s’adresser aux stagiaires.
Il rappelle le but de la mission et invite les stagiaires à ne pas perdre de vue qu’ils sont des « ambassadeurs de l’ISTIC ». Il a enfin prodigué des conseils et des bénédictions.
Le voyage commence en direction de Bobo-Dioulasso. L’ambiance est au rendez-vous dans notre car. Fous rires et esquisses de pas de danse.
Le voyage se déroule pratiquement dans cette ambiance pendant une bonne trentaine de minutes. Puis, le car des communicants s’arrête. Une stagiaire fait un malaise. Elle est asthmatique et a le mal de la route. Vite, l’infirmier apporte les premiers soins de secours. Quelques minutes plus tard, elle reprend ses esprits et le voyage reprend.
Entre Tanghin Dassouri et Sabou, on observe des femmes et des jeunes enfants venir vers nous avec du karité, des œufs et de la volaille.
« Faites attention aux serpents !»
Au fur et à mesure qu’on avance, on voit des beaux champs au stade de lever le long de la route. Des animaux domestiques broutent dans les pâturages et Nourate Tontorogbo lance « y’a longtemps j’ai vu des pintades ». Tout le monde rit aux éclats.
Durant les arrêts santé, des étudiants descendent pour cueillir des lianes pour leurs camarades. « Faites attention aux serpents !», lance Marina Ouédraogo, stagiaire en journalisme. Mais elle ne refuse pas les grappes de raisin ou de lianes qu’on lui donne.
11h30, notre car marque un arrêt à l’incontournable ‘’Escale’’ de Boromo. Les étudiants profitent pour manger, de la viande de préférence. Quand tout à coup Laetitia Baky, stagiaire en journalisme, crie : « ooh la viande est petite pour 1 000 F CFA ! Ils profitent de notre nombre pour nous escroquer ! ».
Après une heure de déjeuner, le convoi reprend la route pour Bobo-Dioulasso. Le paysage change et devient plus verdoyant avec une sensation de fraicheur et Mariam Tamboura nous donne un cours de géographie en disant que c’est différent de la zone sahélo-sahélienne.
Une fois à l’entrée de la belle cité de Sya, l’un des cars fait un accrochage avec un camion. Mais plus de peur que de mal.
Le reste du trajet se passe sans encombre. Le convoi arrive à Bobo-Dioulasso aux environs de 15h30. Les bagages sont descendus, les stagiaires prennent possession de leur chambre.
Christiane Younga
Stagiaire en journalisme
En savoir +Collaboration : La direction générale des technologies des médias et de la communication dans les locaux de l’ISTIC
Le Directeur Général des Technologies des Médias (DGTMC) du Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement et deux de ses chefs de service étaient dans les locaux de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ce jeudi 01 juillet 2021. Pour le Directeur Général de la DGTMC, Adama OUEDRAOGO cette visite a pour objectif de présenter sa direction aux autorités de l’ISTIC, de mieux se connaitre afin de dégager des pistes de collaboration.
Une démarche bien appréciée par le Secrétaire Général de l’ISTIC, monsieur Arsène Evariste KABORE. Il a par la suite présenté l’ISTIC et ses offres de formation aux hôtes du jour.
Etaient aux côtés du Secrétaire Général les directeurs des différents services de l’ISTIC ou leurs représentants. Chacun en ce qui concerne son domaine a répondu aux questions des visiteurs.
Après plus d’une heure d’échanges, monsieur Adama OUEDRAOGO et son équipe ont visité les installations techniques et technologies de l’ISTIC. De la télévision de l’ISTIC au laboratoire en passant par la radio et la salle de rédaction, les visiteurs se sont dits émerveillés par les installations. Le DG OUEDRAOGO a promis une fructueuse collaboration avec l’ISTIC afin d’atteindre les objectifs de développement des technologies des médias.
Direction de la Communication, du Marketing et du Partenariat /ISTIC
En savoir +ISTIC Clap de fin des soutenances
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, a organisé du 17 au au 26 juin les soutenances de fin de formation de ses stagiaires Assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Débuté le 17 juin 2021, les stagiaires Assistants en communication, journalisme et techniques et technologies des médias ont présenté devant des jurys leurs travaux de fin de 21 mois de formation.
Comme MANDZABA W.T. Claver, ils étaient au total 73 dont 40 communicants, 32 journalistes et 01 technicien à s’adonner à cet exercice.
Pour la plupart des impétrants, le choix des sujets de productions et d’études de cas sont inspirés du constat lors des stages d’immersion dans les médias, institutions publiques et privées du Burkina Faso qui présentent des insuffisances.
Le thème :” La communication de crise du gouvernement dans la gestion de la Covid -19 au Burkina Faso”, de MANDZABA a mis fin aux soutenances ce 26 juin 2021.
Les différents jurys ont apprécié positivement tous les travaux et les ont jugés recevable pour la génération future sous réserve des recommandations en vue d’améliorer les documents. Les mentions bien à excellent ont sanctionné les travaux.
A noter que les soutenances constituent une activité pédagogique importante de l’ISTIC.
Direction de la Communication, du marketing et du partenariat/ ISTIC
En savoir +Dans la suite des soutenances de fin d’études, ce mercredi 23 juin 2021 à l’ISTIC
Les assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, option Communication se sont intéressés aux approches de communication des institutions publiques et privées sur les réseaux sociaux. Notamment leurs limites en terme d’information et sensibilisation pour une prise de conscience ou pour une adhésion de la part de la population, mais également sur les situation et l’interaction de leur public cible. Ils ont aussi fait des suggestions pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs.
Samiratou Moné s’est attelée à la « communication de crise au Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN) ». Un thème d’intérêt national et sensible qui touche tout un chacun. Elle a fait des suggestions visant à réformer les messages susceptibles de prévenir et de pouvoir contrôler les situations de crise au ministère, parmi lesquelles on peut retenir : Élaboration d’une stratégie de communication de crise, la formation des agents de la Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle (DCPM) en communication de crise et assurer une veille communicationnelle.
« Analyse des actions de communication du ministère de la santé dans le cadre de la lutte contre l’hépatite B au Burkina Faso en 2020 ». C‘est le thème a défendu par OUEDRAOGO Fas-ne Wende. Un mal qui est devenue au fil des années, un problème de santé publique au Burkina Faso et est à la base de plusieurs décès par an. Dans les actions de communication du ministère de la santé pour l’éradication du mal, il manque une véritable stratégie de communication dans le cadre de la lutte contre cette maladie. Elle a par ailleurs recommandé au regard de cette situation, l’élaboration d’une stratégie de communication dans le cadre de la lutte contre cette maladie en l’adaptant au contexte du moment.
Olga Bénédicte Florence KYELEM a, quant à elle choisi de se pencher sur la « pratique de communication digitale par la commission de l’informatique et des libertés (CIL) : Cas de la page Facebook de juillet à décembre 2020 ». Pour l’impétrante, après un stage au sein de cette institution, la faible audience sur la page a été sa motivation pour le choix de son d’étude de cas. Son objectif est d’apporter sa contribution pour plus d’audience sur la page Facebook de la commission de l’informatique et des libertés. Au total ce sont cinq (05) étudiants qui ont présenté ce 23 juin 2021 leurs études de cas devant les jurys.
Direction de la Communication, du Marketing et de Partenariat/ISTIC
En savoir +
Les soutenances des assistants se poursuivent à l’istic
La santé, l’éducation dans certaines zones du Burkina Faso en proie à l’insécurité, l’environnement ont été évoqués ce mercredi par les étudiants Assistants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, option journalisme dans cette dernière ligne marquant la fin de la formation professionnelle.
Les attaques terroristes au Burkina Faso depuis 2015 a engendré plusieurs conséquences dans les zone en proie. Notamment le déplacement massif des populations Tout comme Salamatou DICKO qui s’est penché hier sur la stigmatisation de certaines communautés, ce mercredi 23 juin 2021, NASSOURI Flora Doriane, a quant à elle choisi de s’intéresser à l’éducation des enfants avec le thème : « La scolarisation des enfants déplacés internes dans la ville de Fada au Burkina Faso ». En croire l’impétrante, beaucoup d’enfants ont été contraint d’abandonner l’école faute de moyens. Les ayant été contraint de fuir leur village d’origine à cause des attaques terroristes.
Georges SAWADOGO a quant à lui opté de parler de la santé avec son grand reportage intitulé « Centre médico-chirurgical/ Morija de Kaya : Rétablir la dignité des personnes vivant avec un handicap ». Pour l’étudiant, son choix est motivé par le fait que la personne vivant avec un handicap à statut précaire. Elle est contrainte parfois à mendier pour survivre. Une situation provoquant parfois rejet et exclusion. Son objectif avec cette production est de faire connaitre ce Centre Médico-Chirurgical qui se fixe pour mission de soulager et redonner de l’autonomie aux en situation de handicap.
L’environnement a été la préoccupation de SORGHO Nicolas avec son thème « Sable de Manga : Un business pour les acteurs et un danger pour l’environnement » Cette ruée sur la sable de manga n’est pas sans conséquences pour l’environnement. Après un vingtaine d’année d’exploitation, le constat est amer. Des arbres déracinés ou menacés de tomber, des routes en état. Après avoir vidé les marigots, ce sont maintenant les champs de culture jouxtant les marigots qui sont pris pour cibles. Et les conséquences ne se limitent pas seulement à l’environnement, Des hommes ont également perdu la vie de suite d’éboulement. Autre conséquence et non le moindre, ce sont les conflits entre villages voisins, chacun revendiquant la propriété. Il invite les acteurs de l’environnement de mener des réflexions sur les conséquences de cette activité et de trouver des solutions le plus rapidement possible.
Au total ce sont neuf (09) étudiants qui ont présenté devant les membres des jurys leurs productions de fin d’études.
Direction de la Communication, du Marketing et de Partenariat/ISTIC
En savoir +COMMUNIQUE DE PRESSE
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication a entamé depuis le jeudi 17 Mars 2021, la phase terminale de la formation des stagiaires du niveau Assistants en Sciences de l’information et de la communication. Soixante-treize (73) stagiaires, toute filière confondue, présentent devant les jurys, le fruit des travaux de production de fin d’études pour les filières Journalisme et Techniques et Technologies des médias, et d’études de cas pour ceux de la filière Communication.
La formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication a une durée de vingt un (21) mois pour les stagiaires du niveau Assistant. Les pratiques pédagogiques combinent, les cours magistraux, les masters class, les stages d’immersion en milieu professionnel, les voyages pédagogiques et la réalisation de production de fin d’études à présenter devant des jurys constitués à cet effet. Cette dernière phase de la formation a pris son envol depuis le jeudi 17 Juin 2021 avec le démarrage de présentation des productions et d’étude de cas; ce qui est communément appelé « les soutenances ». Soixante-treize (73) stagiaires défendent leurs travaux de recherches devant les jurys à l’ISTIC.
Ces 73 stagiaires en fin de formation se répartissent comme suit :
-50 sont des stagiaires inscrits sur titre
-16 ont été admis par voie de concours directs
-06 ont été inscrits par voie de concours professionnel et (01) un agent inscrit par sa structure, la RTB.
La première vague de présentations des productions et études de cas s’est déroulée du 17 au 19 juin 2021. La seconde vague des soutenances débute ce mardi 22 pour s’achever le samedi 26 juin 2021.
Le diplôme d’Assistant en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (BAC+2) est délivré dans les trois filières de formation. La filière Communication qui forme les apprenants à la maitrise des techniques de communication et de relations publiques et prépare les apprenants à la gestion de la communication des ministères, des institutions, des entreprises et des structures publiques et privées.
La filière Technique et Technologies des Médias forme les apprenants à la maîtrise des techniques de la prise de vue, la prise de son, le montage audio, le montage vidéo, la technique d’éclairage, la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) et la conception et gestion de site web.
Enfin, la filière Journalisme forme les apprenants à la maîtrise des techniques de traitement de l’information en radio, en télévision, en presse écrite et en presse en ligne.
Plus qu’un institut de formation, l’ISTIC est un véritable cadre de rencontres et d’échanges pour les jeunes africains désireux de se former et de faire carrière dans les métiers de l’information et de la communication. Sa tradition d’accueil et de formation d’étudiants étrangers remonte à ses origines. L’ISTIC a ainsi formé plusieurs générations de professionnels de l’information et de la communication du Bénin, de la République Démocratique du Congo, du Gabon, du Niger et du Tchad.
ISTIC, le creuset du journalisme et de la communication !
Koulouba 530 Avenue Pr Joseph KI-ZERBO
03 BP 7135 Ouagadougou 03
Tel : 25 36 25 58 / 25 40 73 74
E-mail : contact@istic.bf
Site web : www.istic.bf https //www.facebook.com/isticbf/
Direction de la Communication, du Marketing et de Partenariat/ISTIC
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Soutenances de fin de formation à l’ISTIC
Les assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, option Communication présentent leur étude de cas devant les jurys. Au nombre de 40, les stagiaires de la filière communication se sont penchés entre autres sur les approches de communication des institutions publiques et privées.
Pour cette journée du 22 juin 2021, Sadia Alimata COMPAORE, a, dans le cadre de ses travaux de fin de formation à l’ISTIC, présenté devant un jury constitué à cette circonstance, une étude de cas sur « les approches de communication du ministère des droits humains et de la promotion civique sur la prévention et la gestion des conflits communautaires au Burkina Faso en 2020 ». Elle s’est intéressée plus spécifiquement sur le cas de Kaya et de Ouagadougou car selon elle, ce sont des zones à forts conflits communautaires. Un travail que le jury a trouvé recevable et lui a décerné la note de 17/20.
COMBERE Tégwendé P.A Césarine, une autre stagiaire en communication, quant à elle, s’est appesanti sur « Les approches de communication du district sanitaire de Fada N’gourma et leur impact sur les consultations prénatale suite à la gratuité des soins des femmes enceintes de 2016 à 2020 ». À en croire l’impétrante, le contexte sécuritaire dans la région de l’Est a eu un impact négatif sur les consultations prénatales car le district n’a pas pu développer sa stratégie de communication en vue de mobiliser les femmes autour des activités sanitaires notamment les consultations prénatales. Pour elle, il faudrait changer la stratégie de communication au regard du contexte sécuritaire. Une présentation qui lui a valu la note de 16/20.
DCMP/ISTIC
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Les assistants en Sciences et Techniques de l’information et de la communication option journalisme présentent leur production devant les jurys
Débuté le 17 juin dernier, les soutenances se poursuivent ce mardi 22 juin 2021. Les assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la communication option journalisme présentent devant les jurys, le fruit des travaux de production de fin d’étude. Ils sont au total 32 en journalisme qui seront face aux jury pour l’option de leur parchemin.
Un sujet qu’on parle rarement, voire très rarement. Les violences conjugales faites aux hommes : les larmes silencieuses du « sexe fort ». C’est le thème défendu par BARRO Madjara Faridha. Cette enquête fournit des informations sur les types et les origines des violences faites aux hommes par les femmes au Burkina Faso. Les causes de ces violences, les conséquences sur l’homme, la femme et la famille, ainsi qu’une esquisse de solution du problème donnée par les populations elles-mêmes. Il ressort de cette enquête qu’il existe plusieurs formes de violences : verbales, physiques, économiques, sexuelles, rituelles, psychologiques et morales, homicides… Les causes relevées sont d’ordre sociales, économiques et morales : Ce sont notamment le fait des jalousies, la méchanceté, la malhonnêteté, la nature impulsive de la femme, la pauvreté, le manque de dialogue et d’éducation. A cela, il faut ajouter la recherche effrénée du plaisir et des biens matériels, l’alcoolisme et la consommation des drogues et stupéfiants, le désir de domination ou de leadership féminin. Une autre cause est le fait du non-respect des engagements de l’homme vis-à-vis de la femme, notamment le devoir de fidélité. Pour le président du jury, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, il faut saluer de l’impétrante pour s’être osé sur un sujet aussi sensible et complexe au regard de ce qu’il cache. Un travail sanction par la note de 16/20.
Salamatou DICKO elle s’est appesantie sur les conséquences du terrorisme au Burkina Faso avec le thème « La stigmatisation de certaines communautés face à la montée du terrorisme au Burkina Faso ». Une situation visant la communauté peulh. Toute chose qui a amené le chef de l’Etat a lancé un appel face à la situation. La présidente du jury, Mafarma SANOGO, a félicité la stagiaire d’avoir porté un sujet aussi sensible et la diversité des acteurs qui ont intervenu. Elle s’en sort avec la note 18/20.
Outre Salamatou DICKO et BARRO Madjara Faridha, Urielle KABORE a quant à elle, choisi de se pencher sur la danse « Warba du Ganzourgou du Burkina Faso : origines et évolutions ». Ce sont au total 8 assistants option journalisme qui présenté ce 22 juin 2021 leur production devant les membres du jury.
DCMP/ISTIC
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