Municipales 2022 : Bourahima Sanou, candidat à un deuxième mandat à Bobo
Les étudiants stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication ont débuté leur série de visites ce lundi 13 Septembre 2021 par la mairie de Bobo-Dioulasso. Ils se sont entretenus à bâtons rompus sur divers aspects du développement de la commune avec le maire Bourahima Fabéré Sanou.
Les échanges entre les élèves conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication et le bourgmestre de la cité de Dafra ont eu lieu dans la salle de conférence située au premier étage de l’hôtel de ville.
Drapé dans un koko dunda rouge et noir et coiffé d’un melon de même couleur, le maire Bourahima Sanou, accompagné par le Secrétaire général de la mairie Lamine Sawadogo, fait son entrée dans la salle aux environs de 8h 45 mn.
Après les civilités marquées par le mot de bienvenue de l’édile et la présentation de la délégation par le Directeur de la formation initiale, Aousségué Abem, les échanges commencent.
« Je serai candidat aux prochaines élections municipales »
Après avoir présenté le conseil municipal composé de 207 conseillers répartis dans sept arrondissements, le maire affirme être à la tête d’une commune qui regorge de potentialités culturelles, économiques et sportives qui sont le socle de son développement.
Il regrette cependant le fait que la ville de Bobo-Dioulasso soit en retard dans bien de domaines. Le président du conseil municipal compte tout de même sur la vision prospective 2017-2021 ainsi que le plan communal de développement pour remettre la ville de Sya sur les rails.
S’exprimant sur le code électoral en cours de révision pour l’élection des maires, Bourahima Sanou dit être favorable au suffrage direct. Pour lui, le suffrage indirect n’est pas le meilleur car à la fin, le citoyen est surpris de celui qui est désigné comme maire par les conseillers.
« Le suffrage indirect est comme une trahison à l’électeur. S’il y a des dysfonctionnements dans beaucoup de collectivités, c’est souvent lié à cette situation. Le maire est élu légalement mais n’a pas la légitimité et du coup, il est rejeté par la population», affirme-t-il.
Qu’à cela ne tienne, celui qui préside à la destinée de la capitale économique du Burkina Faso a été clair. Il sera candidat à sa propre succession pour les élections municipales de 2022 : « Un stagiaire a demandé si je voudrai être candidat en 2022, la réponse est oui ».
Au sujet de son bilan, le maire affirme que le conseil municipal sous son leadership a réalisé de nombreux projets, notamment la construction d’infrastructures éducatives, sanitaires et routières. Ce dont il est le plus fier est la réforme de l’administration communale.
L’assainissement de la ville est le talon d’Achille de l’action municipale. Le maire le reconnaît en ces termes : « quand on fait un lotissement on demande aux attributaires de payer la somme de cinquante mille francs comme contribution à l’aménagement. Malheureusement, cet argent nous n’avons pas su l’utiliser pour réaliser des caniveaux, mettre des réseaux d’électricité et ainsi de suite. Du coup, nous avons continué à agrandir la ville, à créer des parcelles et souvent il n’y a même pas de voies ».
La réforme du code de l’urbanisme, une nécessité pour mettre fin au désordre
Le gouvernement depuis plusieurs mois a engagé une procédure de révision du code de l’urbanisme.
Aux dires du maire candidat, cette réforme, si elle venait à voir le jour, sera salutaire. Elle permettra de corriger les insuffisances des textes en vigueur.
Mais pour Bourahima Fabéré Sanou, le problème n’est pas seulement la loi : « Il ne suffit pas de réformer la loi mais il faut trouver les moyens de l’appliquer ».
Sept ans après le saccage de la mairie de Bobo-Dioulasso par les manifestants de l’insurrection populaire de fin Octobre 2014, l’hôtel-de-ville a refait peau neuve. Plus d’un milliard quatre cent millions de francs CFA ont été mobilisés pour réhabiliter le bâtiment.
Selon le patron de la municipalité, les travaux ont été entièrement financés par le budget communal. L’appel à contribution lancé en septembre 2019 avait pour but de sensibiliser les populations. Ceux qui avaient été auteurs des dégradations étaient appelés à reconstruire la « maison commune ».
Cet appel à contribution a permis de mobiliser cinquante-trois millions de francs CFA.
Groupe A
En savoir +Voyage pédagogique 2021 des conseillers en STIC.
#VoyagePédagogiqueBobo2021/Communication
Affiche officielle du voyage pédagogique 2021 des étudiants conseillers en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
ISTIC, le creuset du Journalisme et de la Communication au Burkina Faso!
En savoir +ISTC Polytechnique et l’ISTIC renforcent leur collaboration
L’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique) de Côte d’Ivoire et L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) du Burkina sont deux Instituts supérieurs de formation professionnelle étatiques. Ils ont décidé de renforcer leur collaboration à travers la signature d’une convention de partenariat 2021-2025 en marge des travaux du 9è Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso tenu à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 24 au 28 Juillet 2021.
Le Directeur général de l’ISTIC, Zoumana TRAORE a conduit une délégation de son institut à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre de la tenue travaux du 9è TAC. Les responsables des deux institutions sœurs ont passé en revue le partenariat qui les lie depuis 2015. Avant de signer la nouvelle convention de partenariat 2021-2025, les deux parties ont revisité les différentes closes et les ont adaptées aux réalités de l’heure. La cérémonie de signature est intervenue le lundi 26 Juillet 2021 dans les locaux de l’ISTC Polytechnique sis à Cocody. Les domaines de coopération portent entre autres sur l’échange d’enseignants, d’étudiants et de stagiaires, la participation aux projets de recherches et réunions pédagogiques sur le plan bilatéral, sous régional et international, le renforcement des capacités des enseignants et du personnel administratif, l’initiation de projets et d’activités de recherche, la co-organisation d’activités pédagogiques, manifestations culturelles, voyages d’études et toutes autres activités susceptibles d’avoir un impact positif sur la qualité de la formation au sein des deux Instituts. Les innovations de de ce partenariat portent sur le renforcement de la collaboration dans le domaine de la Formation continue et la réalisation de la co-diplomation dans deux modules de Formation continue : la Communication digitale, le Webjournalisme et les techniques de Mobil Journalism (MOJO). A ce titre, les deux parties s’engagent à collaborer pour l’harmonisation et l’actualisation de leurs programmes de formation. Il s’agit notamment de l’Infographie, du Multimédia et des métiers du numérique en favorisant le recrutement d’étudiants à former dans ces domaines à distance et à partir de l’ISTIC. L’autre nouveauté réside dans la possibilité offerte à l’ISTIC d’inscrire des participants du Burkina Faso aux sessions de formation de Journalistes Reporters d’Images ( JRI) que l’ISTC Polytechnique démarre en novembre 2021 en partenariat avec l’Institut National de l’Audiovisuel de Bry-sur-Marne en France (INA). Autre fait marquant dans ce partenariat, c’est l’élaboration d’un programme annuel de coopération entre les deux Instituts, la désignation de Points Focaux et la mise en place de Comité paritaire pour rendre opérationnelles les idées contenues dans la convention de partenariat.
Direction de la Communication, du Marketing et du Partenariat(DCMP)
En savoir +Bobo-Dioulasso : Les stagiaires de l’ISTIC échangent avec le maire et le gouverneur
Présents à Bobo-Dioulasso dans le cadre du voyage pédagogique, les étudiants de la 33ème promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), ont entamé une série de visites ce lundi 5 juillet 2021. Ces activités ont permis aux stagiaires de comprendre le fonctionnement des collectivités territoriales et les services déconcentrés de l’Etat.
Mairie de Bobo-Dioulasso, première étape de la visite des étudiants stagiaires journalistes, communicants et techniciens. Objectif, comprendre le fonctionnement de la mairie. A cet effet, les étudiants de l’ISTIC ont eu des échanges directs avec le premier responsable de la commune Boureima Fabéré Sanou. Ces échanges ont porté, entre autres, sur la gestion de la commune et le report des élections municipales.
Dressant un bilan à mi-parcours de la gestion de la commune, le bourgmestre reconnaît qu’il y a eu des aspects positifs et négatifs. La réhabilitation de la mairie, la construction d’un grand rond-point en face de l’hôtel de ville et la redynamisation de l’équipe communale constituent les points positifs. L’occupation anarchique de l’espace public, le problème foncier, le manque de gare routière et la problématique des taxis à gaz butane sont déplorés par le maire de Bobo-Dioulasso.
Sur le report des municipales, le maire dira, « nous n’avons pas demandé de ‘‘lenga’’ mais on nous l’a donné ». Il espère surtout que ce report permettra de reformer le système électoral pour élire désormais les maires aux scrutins directs. « Le mode de désignation des maires au scrutin indirect a créé des marchandages, des difficultés et des iniquités. Ma préférence va au scrutin direct », a-t-il indiqué.
La sécurité discutée avec le Gouverneur
La délégation s’est ensuite rendue au gouvernorat où les étudiants se sont imprégnés du fonctionnement de cette institution publique. Là-bas, il a été question pour les stagiaires de comprendre le rôle et l’apport du gouvernorat en tant qu’institution de l’Etat.
Le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, s’est réjoui de cette visite. Répondant aux questions des visiteurs sur le rôle et l’apport du gouvernorat, le premier responsable de la région affirme que sa structure est chargée de la coordination de l’action de l’Administration au niveau régional.
Elle est surtout garante de la sécurité des personnes et des biens notamment en cette période de défi sécuritaire. « Je rends grâce à Dieu qui a permis jusque-là, ajoute-t-il, que Bobo soit épargné. Nous avons enregistré la première attaque dans notre région à Somoroguan dans la province du Kénédougou qui est du reste sous état d’urgence. Mais avec le concours des FDS, des Dozos, des populations, nous avons pu interpeller et mettre hors d’état plusieurs présumés terroristes ». Il juge d’ailleurs l’état d’urgence propice à la sécurisation des populations même s’il déplore les impacts négatifs sur l’économie.
Au total, une soixantaine d’étudiants prennent part à ce voyage pédagogique.
Joël TINDAMBIGA et Clarisse K. TIEMTORE
Stagiaires en journalisme
En savoir +Carnet de route | En route pour Bobo : Les stagiaires entre joie, peur et… malaise
Les stagiaires de la 33e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) effectuent leur voyage pédagogique du 4 au 12 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso. Carnet de route du trajet aller vers la Cité de Sya.
Tôt ce matin du 4 juillet 2021, tandis que les Américains commémorent leur fête de l’indépendance, les stagiaires journalistes et communicants de l’ISTIC se préparent pour Bobo-Dioulasso. Un voyage qui consiste à mettre les étudiants face aux difficultés du terrain de leurs futurs métiers.
Il est 6h. Nous sommes à l’ISTIC Ecole à Koulouba pour le départ. L’ambiance est celle de retrouvailles entre camarades. Pendant ce temps, les chauffeurs chargent les sacs et le matériel technique sur les 3 cars.
Zoenabo Kassongo, vient dans notre car (n°3) et demande à s’installer car le matériel l’empêche de s’asseoir dans le car numéro 1. En même temps nous lui donnons le surnom ‘ d’intruse’’ et durant le trajet nous la taquinerons avec ce petit surnom.
7h50. Tout est prêt ! Etudiants et encadreurs s’installent dans les véhicules. Le Directeur général de l’ISTIC, Monsieur Zoumana Traoré, doit s’adresser aux stagiaires.
Il rappelle le but de la mission et invite les stagiaires à ne pas perdre de vue qu’ils sont des « ambassadeurs de l’ISTIC ». Il a enfin prodigué des conseils et des bénédictions.
Le voyage commence en direction de Bobo-Dioulasso. L’ambiance est au rendez-vous dans notre car. Fous rires et esquisses de pas de danse.
Le voyage se déroule pratiquement dans cette ambiance pendant une bonne trentaine de minutes. Puis, le car des communicants s’arrête. Une stagiaire fait un malaise. Elle est asthmatique et a le mal de la route. Vite, l’infirmier apporte les premiers soins de secours. Quelques minutes plus tard, elle reprend ses esprits et le voyage reprend.
Entre Tanghin Dassouri et Sabou, on observe des femmes et des jeunes enfants venir vers nous avec du karité, des œufs et de la volaille.
« Faites attention aux serpents !»
Au fur et à mesure qu’on avance, on voit des beaux champs au stade de lever le long de la route. Des animaux domestiques broutent dans les pâturages et Nourate Tontorogbo lance « y’a longtemps j’ai vu des pintades ». Tout le monde rit aux éclats.
Durant les arrêts santé, des étudiants descendent pour cueillir des lianes pour leurs camarades. « Faites attention aux serpents !», lance Marina Ouédraogo, stagiaire en journalisme. Mais elle ne refuse pas les grappes de raisin ou de lianes qu’on lui donne.
11h30, notre car marque un arrêt à l’incontournable ‘’Escale’’ de Boromo. Les étudiants profitent pour manger, de la viande de préférence. Quand tout à coup Laetitia Baky, stagiaire en journalisme, crie : « ooh la viande est petite pour 1 000 F CFA ! Ils profitent de notre nombre pour nous escroquer ! ».
Après une heure de déjeuner, le convoi reprend la route pour Bobo-Dioulasso. Le paysage change et devient plus verdoyant avec une sensation de fraicheur et Mariam Tamboura nous donne un cours de géographie en disant que c’est différent de la zone sahélo-sahélienne.
Une fois à l’entrée de la belle cité de Sya, l’un des cars fait un accrochage avec un camion. Mais plus de peur que de mal.
Le reste du trajet se passe sans encombre. Le convoi arrive à Bobo-Dioulasso aux environs de 15h30. Les bagages sont descendus, les stagiaires prennent possession de leur chambre.
Christiane Younga
Stagiaire en journalisme
En savoir +Collaboration : La direction générale des technologies des médias et de la communication dans les locaux de l’ISTIC
Le Directeur Général des Technologies des Médias (DGTMC) du Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement et deux de ses chefs de service étaient dans les locaux de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ce jeudi 01 juillet 2021. Pour le Directeur Général de la DGTMC, Adama OUEDRAOGO cette visite a pour objectif de présenter sa direction aux autorités de l’ISTIC, de mieux se connaitre afin de dégager des pistes de collaboration.
Une démarche bien appréciée par le Secrétaire Général de l’ISTIC, monsieur Arsène Evariste KABORE. Il a par la suite présenté l’ISTIC et ses offres de formation aux hôtes du jour.
Etaient aux côtés du Secrétaire Général les directeurs des différents services de l’ISTIC ou leurs représentants. Chacun en ce qui concerne son domaine a répondu aux questions des visiteurs.
Après plus d’une heure d’échanges, monsieur Adama OUEDRAOGO et son équipe ont visité les installations techniques et technologies de l’ISTIC. De la télévision de l’ISTIC au laboratoire en passant par la radio et la salle de rédaction, les visiteurs se sont dits émerveillés par les installations. Le DG OUEDRAOGO a promis une fructueuse collaboration avec l’ISTIC afin d’atteindre les objectifs de développement des technologies des médias.
Direction de la Communication, du Marketing et du Partenariat /ISTIC
En savoir +ISTIC Clap de fin des soutenances
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, a organisé du 17 au au 26 juin les soutenances de fin de formation de ses stagiaires Assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Débuté le 17 juin 2021, les stagiaires Assistants en communication, journalisme et techniques et technologies des médias ont présenté devant des jurys leurs travaux de fin de 21 mois de formation.
Comme MANDZABA W.T. Claver, ils étaient au total 73 dont 40 communicants, 32 journalistes et 01 technicien à s’adonner à cet exercice.
Pour la plupart des impétrants, le choix des sujets de productions et d’études de cas sont inspirés du constat lors des stages d’immersion dans les médias, institutions publiques et privées du Burkina Faso qui présentent des insuffisances.
Le thème :” La communication de crise du gouvernement dans la gestion de la Covid -19 au Burkina Faso”, de MANDZABA a mis fin aux soutenances ce 26 juin 2021.
Les différents jurys ont apprécié positivement tous les travaux et les ont jugés recevable pour la génération future sous réserve des recommandations en vue d’améliorer les documents. Les mentions bien à excellent ont sanctionné les travaux.
A noter que les soutenances constituent une activité pédagogique importante de l’ISTIC.
Direction de la Communication, du marketing et du partenariat/ ISTIC
En savoir +Dans la suite des soutenances de fin d’études, ce mercredi 23 juin 2021 à l’ISTIC
Les assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, option Communication se sont intéressés aux approches de communication des institutions publiques et privées sur les réseaux sociaux. Notamment leurs limites en terme d’information et sensibilisation pour une prise de conscience ou pour une adhésion de la part de la population, mais également sur les situation et l’interaction de leur public cible. Ils ont aussi fait des suggestions pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs.
Samiratou Moné s’est attelée à la « communication de crise au Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN) ». Un thème d’intérêt national et sensible qui touche tout un chacun. Elle a fait des suggestions visant à réformer les messages susceptibles de prévenir et de pouvoir contrôler les situations de crise au ministère, parmi lesquelles on peut retenir : Élaboration d’une stratégie de communication de crise, la formation des agents de la Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle (DCPM) en communication de crise et assurer une veille communicationnelle.
« Analyse des actions de communication du ministère de la santé dans le cadre de la lutte contre l’hépatite B au Burkina Faso en 2020 ». C‘est le thème a défendu par OUEDRAOGO Fas-ne Wende. Un mal qui est devenue au fil des années, un problème de santé publique au Burkina Faso et est à la base de plusieurs décès par an. Dans les actions de communication du ministère de la santé pour l’éradication du mal, il manque une véritable stratégie de communication dans le cadre de la lutte contre cette maladie. Elle a par ailleurs recommandé au regard de cette situation, l’élaboration d’une stratégie de communication dans le cadre de la lutte contre cette maladie en l’adaptant au contexte du moment.
Olga Bénédicte Florence KYELEM a, quant à elle choisi de se pencher sur la « pratique de communication digitale par la commission de l’informatique et des libertés (CIL) : Cas de la page Facebook de juillet à décembre 2020 ». Pour l’impétrante, après un stage au sein de cette institution, la faible audience sur la page a été sa motivation pour le choix de son d’étude de cas. Son objectif est d’apporter sa contribution pour plus d’audience sur la page Facebook de la commission de l’informatique et des libertés. Au total ce sont cinq (05) étudiants qui ont présenté ce 23 juin 2021 leurs études de cas devant les jurys.
Direction de la Communication, du Marketing et de Partenariat/ISTIC
En savoir +
Les soutenances des assistants se poursuivent à l’istic
La santé, l’éducation dans certaines zones du Burkina Faso en proie à l’insécurité, l’environnement ont été évoqués ce mercredi par les étudiants Assistants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, option journalisme dans cette dernière ligne marquant la fin de la formation professionnelle.
Les attaques terroristes au Burkina Faso depuis 2015 a engendré plusieurs conséquences dans les zone en proie. Notamment le déplacement massif des populations Tout comme Salamatou DICKO qui s’est penché hier sur la stigmatisation de certaines communautés, ce mercredi 23 juin 2021, NASSOURI Flora Doriane, a quant à elle choisi de s’intéresser à l’éducation des enfants avec le thème : « La scolarisation des enfants déplacés internes dans la ville de Fada au Burkina Faso ». En croire l’impétrante, beaucoup d’enfants ont été contraint d’abandonner l’école faute de moyens. Les ayant été contraint de fuir leur village d’origine à cause des attaques terroristes.
Georges SAWADOGO a quant à lui opté de parler de la santé avec son grand reportage intitulé « Centre médico-chirurgical/ Morija de Kaya : Rétablir la dignité des personnes vivant avec un handicap ». Pour l’étudiant, son choix est motivé par le fait que la personne vivant avec un handicap à statut précaire. Elle est contrainte parfois à mendier pour survivre. Une situation provoquant parfois rejet et exclusion. Son objectif avec cette production est de faire connaitre ce Centre Médico-Chirurgical qui se fixe pour mission de soulager et redonner de l’autonomie aux en situation de handicap.
L’environnement a été la préoccupation de SORGHO Nicolas avec son thème « Sable de Manga : Un business pour les acteurs et un danger pour l’environnement » Cette ruée sur la sable de manga n’est pas sans conséquences pour l’environnement. Après un vingtaine d’année d’exploitation, le constat est amer. Des arbres déracinés ou menacés de tomber, des routes en état. Après avoir vidé les marigots, ce sont maintenant les champs de culture jouxtant les marigots qui sont pris pour cibles. Et les conséquences ne se limitent pas seulement à l’environnement, Des hommes ont également perdu la vie de suite d’éboulement. Autre conséquence et non le moindre, ce sont les conflits entre villages voisins, chacun revendiquant la propriété. Il invite les acteurs de l’environnement de mener des réflexions sur les conséquences de cette activité et de trouver des solutions le plus rapidement possible.
Au total ce sont neuf (09) étudiants qui ont présenté devant les membres des jurys leurs productions de fin d’études.
Direction de la Communication, du Marketing et de Partenariat/ISTIC
En savoir +COMMUNIQUE DE PRESSE
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication a entamé depuis le jeudi 17 Mars 2021, la phase terminale de la formation des stagiaires du niveau Assistants en Sciences de l’information et de la communication. Soixante-treize (73) stagiaires, toute filière confondue, présentent devant les jurys, le fruit des travaux de production de fin d’études pour les filières Journalisme et Techniques et Technologies des médias, et d’études de cas pour ceux de la filière Communication.
La formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication a une durée de vingt un (21) mois pour les stagiaires du niveau Assistant. Les pratiques pédagogiques combinent, les cours magistraux, les masters class, les stages d’immersion en milieu professionnel, les voyages pédagogiques et la réalisation de production de fin d’études à présenter devant des jurys constitués à cet effet. Cette dernière phase de la formation a pris son envol depuis le jeudi 17 Juin 2021 avec le démarrage de présentation des productions et d’étude de cas; ce qui est communément appelé « les soutenances ». Soixante-treize (73) stagiaires défendent leurs travaux de recherches devant les jurys à l’ISTIC.
Ces 73 stagiaires en fin de formation se répartissent comme suit :
-50 sont des stagiaires inscrits sur titre
-16 ont été admis par voie de concours directs
-06 ont été inscrits par voie de concours professionnel et (01) un agent inscrit par sa structure, la RTB.
La première vague de présentations des productions et études de cas s’est déroulée du 17 au 19 juin 2021. La seconde vague des soutenances débute ce mardi 22 pour s’achever le samedi 26 juin 2021.
Le diplôme d’Assistant en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (BAC+2) est délivré dans les trois filières de formation. La filière Communication qui forme les apprenants à la maitrise des techniques de communication et de relations publiques et prépare les apprenants à la gestion de la communication des ministères, des institutions, des entreprises et des structures publiques et privées.
La filière Technique et Technologies des Médias forme les apprenants à la maîtrise des techniques de la prise de vue, la prise de son, le montage audio, le montage vidéo, la technique d’éclairage, la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) et la conception et gestion de site web.
Enfin, la filière Journalisme forme les apprenants à la maîtrise des techniques de traitement de l’information en radio, en télévision, en presse écrite et en presse en ligne.
Plus qu’un institut de formation, l’ISTIC est un véritable cadre de rencontres et d’échanges pour les jeunes africains désireux de se former et de faire carrière dans les métiers de l’information et de la communication. Sa tradition d’accueil et de formation d’étudiants étrangers remonte à ses origines. L’ISTIC a ainsi formé plusieurs générations de professionnels de l’information et de la communication du Bénin, de la République Démocratique du Congo, du Gabon, du Niger et du Tchad.
ISTIC, le creuset du journalisme et de la communication !
Koulouba 530 Avenue Pr Joseph KI-ZERBO
03 BP 7135 Ouagadougou 03
Tel : 25 36 25 58 / 25 40 73 74
E-mail : contact@istic.bf
Site web : www.istic.bf https //www.facebook.com/isticbf/
Direction de la Communication, du Marketing et de Partenariat/ISTIC
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