Médias : la vérité des faits, le secret de la longévité de L’Express du Faso
L’Express du Faso a reçu ce 17 septembre 2021 une visite de découverte et de travail des stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication dans ses locaux dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Sortant du bus de l’institut sous le regard des talibés, les stagiaires et leurs encadreurs entrent dans la cour du quotidien bobolais. C’est dans une parcelle au bord de la voie dans le quartier Accar-ville que parait l’Express du Faso.
Les étudiants sont accueillis par une employée qui leur souhaite la bienvenue et leur offre la place sur la terrasse des locaux du média. Pour être arrivés un peu plus tôt, les visiteurs du jour attendent les responsables de l’organe pour la rencontre prévue à 11h 00. C’est à 10h56 mn précisément que Mountamou Kani, Directeur de publication de l’Express du Faso fait son apparition. Il explique l’absence des autres agents par la journée du vendredi qui est un jour de repos pour le personnel.
Après les salutations d’usage, le directeur de publication présente le média qui à ses dires, n’est « ni de gauche ni de droite mais pour qui la vérité des faits est chère ».
L’organe a une capacité de tirage de 4000 exemplaires par jour et il a son siège principal à Bobo-Dioulasso avec une rédaction dans la capitale Ouagadougou. Il explique les raisons de ce choix en ces termes : « Nous avons choisi la ville de Bobo-Dioulassso parce qu’il faut que les gens comprennent à un moment donné que tout ne doit pas être fait à Ouaga et qu’on peut faire tout ce qui se fait à Ouaga sur tout l’ensemble du territoire national ».
« S’il n’y avait pas les autres régions, Ouagadougou n’allait pas exister »
Un choix qui comporte des avantages et des inconvénients et le responsable de ce média en est conscient. « Les gens nous disent que nous sommes oubliés parce que jusqu’à preuve du contraire, tout doit se faire à partir de Ouagadougou, alors que cela ne devrait pas être le cas. C’est cette tendance que nous travaillons à renverser pour que les gens comprennent que ce n’est pas seulement à Ouaga que toutes les décisions devraient se prendre parce que s’il n’y avait pas les autres régions, Ouagadougou n’allait pas exister ».
Pour la disponibilité du produit de son média à Ouagadougou tous les matins, il explique qu’il s’agit d’une façon pour son journal de conquérir le marché Ouagalais. Pour que cela soit effectif, les premiers tirages sont acheminés immédiatement via une compagnie de transport à destination de la capitale politique.
Le journal qui porte ‘’le Burkina Faso au quotidien’’ a en perspective d’agrandir ses capacités les années à venir. « Nous avons beaucoup de perspectives qui sont de faire en sorte que nous ayons d’autres rédactions à l’image du journal français Ouest France, pour améliorer notre maillage du territoire, surtout la grande région de l’Ouest », conclu t-il.
Groupe A