![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240430-WA0035.jpg)
SNC Bobo 2024 : Les Isticiens sur les ondes de la Radio nationale
Les stagiaires de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la communication étaient au micro du 1012 de la radio nationale.
Lors des échanges, les stagiaires ont présenté l’ISTIC et ses offres de formation.
Les Isticiens ont aussi situé le contexte des masters class et des voyages pédagogiques qui viennent approfondir les connaissances théoriques des stagiaires avec la pratique.
Ce mai 2024, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication souffle la bougie de son cinquantenaire.
Les stagiaires ont donc profité de l’occasion pour présenter les activités qui seront menées lors de cette célébration.
Dans le cadre du voyage pédagogique, une soirée cinématographique est organisée par les Isticiens. A cette occasion, les stagiaires ont lancé une invitation à la population bobolaise afin qu’ils viennent nombreux à cette projection.
En savoir +
![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240426-WA0105.jpg)
Voyage Pédagogique 2024: Les stagiaires de L’ISTIC en immersion dans les locaux de la RTB2 Hauts-Bassins
Les étudiants de l’ISTIC ont effectué ce vendredi 26 Avril 2024 une visite à la RTB 2 Bobo où ils ont été reçus par les premiers responsables. Les stagiaires ont procédé à la visite de la radiodiffusion et de la télévision. Au niveau de la radiodiffusion, le responsable a présenté aux stagiaires l’historique des directeurs de la RTB Hauts-Bassins et les personnes ayant marqué cette radio depuis sa création en 1962.
Dans le studio de la radio, Crepin PODA, technicien à la RTB, a instruit les étudiants sur le comportement du bon journaliste face au micro et aux auditeurs.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240426-WA0105.jpg)
Les stagiaires de l’ISTIC échangent avec un technicien de la RTB2 Hauts-Bassins.
“Un bon journaliste ne doit pas être muet dans le studio. Il doit toujours donner l’information aux auditeurs. Il arrive souvent qu’on déplace le studio lorsqu’il y a des événements importants afin de toujours tenir l’auditeur informé”, a-t-il ajouté.
Le rédacteur en chef de la télévision a ensuite reçu les étudiants pour la suite de la visite. Il a expliqué le fonctionnement du studio en réhabilitation a cause des inondations.
Ils ont aussi échangé sur les missions de la RTB Hauts-Bassins à la Semaine Nationale de la Culture.
“La première mission est de donner plus de visibilité à cette fête culturelle. C’est de relayer l’information juste aux personnes qui ne pourront pas effectuer le déplacement. Il s’agit aussi de mettre en exergue les valeurs culturelles, artistiques et les potentialités dont regorge la ville de Bobo Dioulasso”, explique Ismael Paré, rédacteur en chef de la radio Hauts-Bassins.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240426-WA0106.jpg)
Ismael Paré, rédacteur en chef de la télévision RTB Hauts-Bassins.
Crédit photo : W .OUEDRAOGO
Pour Cécile Sawadogo, étudiante en journalisme, cette visite est un moment de partage avantageux pour les étudiants qui vont tirer grand profit de ces professionnels de l’information.
Ismael Paré, ancien stagiaire de l’ISTIC, a félicité les encadreurs de l’ISTIC pour les efforts qu’ils fournissent pour leur engagement et leur professionnalisme dans la formation des étudiants.
Groupe C
En savoir +![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240426-WA0060.jpg)
Voyage pédagogique 2024 : Les stagiaires de l’ISTIC à la SN-CITEC
Les responsables de la SN-CITEC ont échangé avec les stagiaires de la 36e promotion de l’ISTIC le 26 avril 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette visite entre dans le cadre de leur voyage pédagogique. Après les consignes de sécurité, la visite a été conduite par des guides qui ont expliqué le fonctionnement des différentes productions.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240426-WA0060.jpg)
Les stagiaires de l’Istic visite la SN- CITEC dans le cadre de leur voyage pédagogique
Selon le directeur industriel de la SN CITEC, Abdoulaye Konaté, la SN-CITEC existe depuis 1941 et habite le site actuel depuis 1972.
La société fabrique, entre autres, du savon et de l’huile. Elle produit près de 22 millions de litres d’huile par an. Mais force est de constater que l’offre est insuffisante compte tenu des difficultés en matière d’approvisionnement des matières premières.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240428-WA0009.jpg)
Abdoulaye KONATE , directeur industriel de la SN 6CITEC montre les capacités de production de l’usine.
Crédit photo: N . NABIE
Dr Sita TRAORE/DIALLO, directrice de la formation initiale, a saisi l’occasion pour remercier les responsables de la société pour leur disponibilité.
Groupe C
Assistants 36e promotion ISTIC
En savoir +
![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/LOC.jpg)
Voyage pédagogique 2024 : L’ISTIC se présente au LOC
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC ainsi que le corps professoral ont effectué ce vendredi 26 avril 2024 une visite au Lycée Ouezzin COULIBALY de Bobo–Dioulasso. Cette visite a servi de cadre pour présenter l’ISTIC et inviter les élèves à leur soirée cinématographique.
Au cours de cette visite, les étudiants ont partagé avec les élèves les expériences acquises durant leurs formations à l’ISTIC. Ils ont présenté l’école et ses opportunités, ainsi que ses filières de formation. Et pour mettre en exergue le savoir-faire isticien, ils ont invité les élèves à leur soirée cinématographique qui se tiendra le 1er Mai 2024 à la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Des films produits par les stagiaires de l’ISTIC y seront projetés.
« Nous sommes très contents de recevoir les étudiants de l’ISTIC et nous invitons les élèves de Terminale à opter pour l’ISTIC, une école de référence après l’obtention de leur diplôme », a déclaré Mamadou SIMBORO, proviseur du Lycée
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/Aoua.jpg)
« Je sais désormais quelle université choisir après le baccalauréat », Aoua Diaby, élève au Lycée Ouezzin Coulibaly- photo : L. SAWADOGO
Satisfaits des opportunités qu’offre l’Institut, les élèves s’engagent à choisir l’ISTIC après leur succès au baccalauréat.
« Nous sommes vraiment contents de cette visite. On a vu des appareils de qualité, la prestance dans le discours des étudiants qui nous ont prouvé que l’ISTIC est une école professionnelle et de pratique », a indiqué Aoua Diaby , élève au LOC.
Ce voyage pédagogique de cette 36e promotion des stagiaires niveau assistant s’effectue chaque année et vise à préparer les étudiants à une meilleure pratique professionnelle sur le terrain.
Groupe C
En savoir +![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/car-scaled.jpg)
Carnet de route Ouaga – Boromo – Bobo : 360 Km pour parfaire le savoir-faire isticien
Ce mercredi 24 avril 2024, les stagiaires en niveau 2 en journalisme, communication, technique et technologie des médias de la 36e promotion ont quitté l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) à Ouagadougou pour se rendre à Bobo Dioulasso. Ce voyage entre dans le cadre de la formation pratique des stagiaires. C’est l’occasion pour les stagiaires de s’imprégner des pratiques professionnelles en web journalisme et en communication digitale à l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture. Ils visiteront des structures de la ville de Sya et y organiseront une soirée évènementielle.
6h00 du matin, les étudiants apparaissent dans la cour de l’ISTIC, les uns avec leurs propres engins, les autres, accompagnés de leurs parents. Tous, intrigués par l’aventure qui les attend. L’heure de départ est fixée à 6h30mn. Mais c’est à 9h30 que les stagiaires embarquent, accompagnés de leurs encadreurs.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240425-WA0042.jpg)
Un camion accidenté sur le trajet vers Bobo-Dioulasso – Photo : S. BONKOUNGOU
Yeux rivés sur la route, d’autres somnolant, les stagiaires ont du mal à chanter en chœur comme ils le font d’habitude, sûrement à cause du stress du voyage. Il est 11h20mn. Dans le bus n°1, l’atmosphère se détend.
Les stagiaires commencent à discuter sur divers sujets et même le sourire se lit sur quelques lèvres. L’enthousiasme se fait enfin ressentir. A Sabou, à quelques mètres du poste de police et de la douane, gît un camion transportant des marchandises. La remorque du camion renversé est envahi par la fumée. Cette scène plonge de nouveau le bus n° 1 dans une ambiance morose.
Nous faisons notre entrée à Tita aux environs de 12h19mn. Il y a du monde aux alentours de la RN 1 que nous empruntons. Des élèves rentrent chez eux à pied ou à vélo ; des vendeuses d’oignon essaient d’attirer notre attention. Nous avons droit à une vue sur le barrage de Tita.
Avant Baporo, nous dépassons un imposant site d’orpailleurs. Leurs habitations sont entièrement fabriquées en sachets plastiques. Les habitants ici semblent moins actifs que ceux de Tita.
A la borne 181km de Bobo-Dioulasso, la destination finale, nous apercevons à quelques mètres, le fleuve Mouhoun.
13h08mn, nous disons bonjour à Boromo.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/plat-scaled.jpg)
On prend des forces chez Tantie Galbané à Boromo – Photo : I. Ouattara
La faim se faisait ressentir petit à petit mais les mines sont détendues à l’idée de se restaurer bientôt. Ça y est ! Nous faisons une escale à Boromo ville pour reprendre des forces. Les étudiants ont l’embarras du choix. Viande de mouton, riz- sauce et amuse-bouche sont les mets proposés. Mais les Isticiens jettent leur dévolu sur le restaurant de tantie Galbané Pascaline où des plats de riz gras soumbala, riz sauce graine et soupe de poisson local leurs sont servis.
Après avoir repris des forces, les Isticiens reprennent le voyage de plus belle.
Plus de visages crispés, l’aventure se poursuit désormais dans la bonne humeur.
Les premières senteurs de Bobo-Dioulasso
Monsieur Nombré, le chauffeur du bus n°1 met l’ambiance avec de la bonne musique.
137km de Bobo. Nous longeons le village de Pâ. Le changement d’atmosphère se ressent déjà. Le temps devient doux, l’air léger et les nuages volent la vedette au soleil. Sya nous appelle.
Nous faisons notre entrée à Houndé, désormais 109km de la capitale économique du Burkina Faso.
Nos joyeux aventuriers commencent à somnoler. La fatigue se fait de nouveau ressentir. Mais le stress ressenti dans la matinée s’est évaporé dans l’air. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le soleil ne s’est pas laissé faire, ses rayons transpercent les nuages comme une lame de couteau sur du beurre. Nous roulons toujours sur les terres de la province du Tuy dont le chef-lieu est Houndé.
C’est à 16h47mn que nous arrivons à Koumbia. Plus que 69km pour rejoindre Bobo-Dioulasso.
Plusieurs signes nous indiquent qu’il a plu avant notre arrivée, avec l’odeur du bois mouillé et les ruissellements d’eaux aux bordures de la voie. Plus nous approchons de la Cité de Guimbi Ouattara, plus la végétation devient dense.
Des collines à perte de vue dans la localité de Dougoumato. Nos stagiaires quittent Dougoumato pour Djuie à 15h58mn. Il y a de l’orage dans l’air. Les Isticiens roulent actuellement à Yabasso. La nature luxuriante y fait sa réapparition. Le paysage offre un beau tableau verdâtre.
16h45mn, le bus 1 se trouve au niveau du péage de Bobo. Nous franchissons un contrôle de la douane. Les vendeuses se ruent sur le bus pour vendre leurs marchandises (mangues, noix de cajou, arachides et sésame), se bousculant les unes, les autres. Après avoir surmonté le bouchon sur le lieu du contrôle, les voyageurs aperçoivent la ville de Sya tout au loin aux environs de 17h.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG-20240425-WA0041.jpg)
Nous sommes à Sya ! – Photo : F. BELEM
Enfin, Bobo-Dioulasso nous ouvre ses portes avec un panneau marqué ‘’Bienvenue à Sya’’ accompagné de dessins des silures sacrés de Dafra. Sya mérite bien sa réputation. La verdure y est abondante et les habitants y sont très actifs. Nous n’avons pas roulé longtemps avant de rejoindre le centre d’accueil et d’hébergement du CEGECI à 17h25mn. Les Isticiens sont fatigués mais se préparent déjà à affronter les épreuves qui les attendent.
Faridatou BELEM
Djamila COMPAORE
Yolande GALBANE
Tewendé ZOUNDI
Sylvie SOUBEIGA
Jessica GAMENE
En savoir +
![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/IMG_8631.jpg)
Voyage pédagogique 2024 : Les assistants de l’ISTIC en immersion au Gouvernorat de la région des Hauts-Bassins
Les premiers responsables du Gouvernorat des Hauts-Bassins ont reçu en audience ce jeudi 25 avril 2024 les stagiaires de l’ISTIC dans le cadre de leur voyage pédagogique.
Les Isticiens ont foulé le sol de la belle cité de Sya dans le cadre de leur voyage pédagogique. Le Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Yiyié SOMDO, a reçu en audience ce jeudi 25 avril 2024 les stagiaires de l’ISTIC. Il a indiqué être satisfait de cette visite. « C’est avec beaucoup d’honneur que nous vous recevons et nous pensons que votre séjour ici sera mis à profit pour découvrir une autre réalité hors des quatre murs de l’institut », a-t-il déclaré.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/04/3D8A0125.jpg)
Abraham Yiyié SOMDO, « l’expertise des Isticiens se démarque à travers leur rendu »
Ce voyage représente une opportunité pour les étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises dans les salles de classe. C’est ce qu’a relevé Victorien Aimar SAWADOGO, un des encadreurs délégués pour accompagner les stagiaires. Il s’agit essentiellement du web journalisme pour les journalistes, de la communication institutionnelle pour les communicants et enfin de la gestion du matériel technique pour les techniciens. « On vérifie qu’ils appliquent au mieux ce qu’on leur à montrer en classe au contact des autorités comme vous qui avez accepté de nous accueillir », a-t-il expliqué au Secrétaire général de la région.
Bobo-Dioulasso est une ville culturelle. Elle abrite en effet la 21e édition Semaine nationale de la culture (SNC) qui se tient du 27 avril au 4 mai 2024. C’est du reste l’évènement majeur qui figure dans le programme d’activités du voyage pédagogique. Le Gouvernorat est au cœur du dispositif organisationnel de la fête de la culture et plusieurs initiatives et activités sont menées pour qu’elle soit belle, a dévoilé l’hôte des étudiants.
A la découverte du potentiel culturel de Bobo
Le Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, en plus de la SNC, a suggéré aux apprenants de mettre à profit ce voyage pour découvrir les autres potentialités de la ville de Sya.
Sandrine BONKOUNGOU, stagiaire en journalisme, est déjà dans le bain. « C’est un réel plaisir pour moi de découvrir cette région cosmopolite. La région regorge de beaucoup d’atouts culturels et au-delà d’être la capitale économique du Burkina Faso. C’est une région où il fait beau vivre », a-t-elle affirmé.
En rappel, cette visite dans les locaux du Gouvernorat s’effectue depuis un certain nombre d’années. La perspective d’un partenariat entre l’ISTIC et la plus haute autorité administrative de la région est évoquée. Ce voyage pédagogique de cette 36e promotion des stagiaires niveau assistant regroupe une soixantaine d’étudiants accompagnés par une dizaine d’encadreurs.
Groupe D
En savoir +![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2023/04/EXPRESS-BN.jpg)
Immersion pédagogique des stagiaires de l’ISTIC dans le monde professionnel de l’Express du Faso
L’Express du Faso a reçu dans ses locaux ce vendredi 28 avril les stagiaires de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Plusieurs questions, à savoir les conditions de distribution des journaux, l’avenir du journal papier à l’ère du numérique et le secret du journal pour avoir vécu pendant 25 ans ont été à l’ordre du jour.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2023/04/3D8A7827.jpg)
Moutamou Kani directeur de publication de l’Express du Faso-crédit photo: Déogracias DA
Des préoccupations pertinentes ont été développées lors de cette entrevue. D’après le directeur-fondateur, Moutamou Kani pour perdurer dans le temps, l’Express a su compter sur une équipe soudée, déterminée et ayant un objectif clairement défini à savoir celui de servir une information de qualité à son public. Selon lui pour la longévité du journal, il a su également compter sur des valeurs comme la transparence, et l’intégrité.
Quant à la distribution de journaux, elle se fait chaque matin à Ouagadougou grâce à certaines compagnies de transport. Par contre la distribution se fait chaque soir dans la ville de Bobo-Dioulasso. Ce décalage de temps entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso s’explique par le fait que « les ouagalais sont habitués à lire les matins et les bobolais le soir » dixit Moutamou Kani. Le journal bobolais dessert également les villes comme Orodara, Banfora, Gaoua.
Pour parler de l’avenir du journal papier à l’ère du numérique et d’après les dires du premier responsable de l’Express du Faso le journal papier ne mourra jamais. Contrairement à l’opinion populaire, le numérique permet même la visibilité d’un journal, donc ils sont complémentaires. Pour preuve la plupart des journaux du pays disposent d’un site web en plus de la rédaction qui produit la version papier.
L’Express du Faso produit entre 3500 et 4000 journaux par jour. Mais durant les vacances il ne publie pas assez de journaux parce que le lectorat baisse en cette période.
Cette visite des étudiants de l’ISTIC au quotidien bobolais entre dans le cadre du traditionnel voyage pédagogique dudit Institut.
Déogracias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alima KABORE
Amandine TAGO
Kuilpiga TAPSOBA
Maichka Tiendrebéogo
En savoir +
![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2022/05/okokoo.jpeg)
Voyage pédagogique Bobo 2022 : La soirée cinématographique a tenu ses promesses
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a honoré ce samedi 30 avril 2022, deux de ses anciens pensionnaires au travers d’une projection cinématographique. Faisant partie des activités du voyage pédagogique Bobo 2022, cette projection cinématographique a pour objectif de faire non seulement la part belle aux anciens de l’ISTIC, mais aussi de clore en beauté le séjour des stagiaires assistants à Bobo-Dioulasso.
Comme chaque année, au cours des voyages pédagogiques, l’ISTIC met à l’honneur ses anciens pensionnaires au travers d’une soirée cinématographique. Cette année encore, l’Institut n’a pas dérogé à la règle. Les populations de Bobo-Dioulasso ont eu l’opportunité de déguster deux films école, ce 30 avril 2022 à la salle Casimir Koné de la RTB 2 Hauts-Bassins.
En premier, les invités du jour ont pu suivre le film de Adama Justin Dembelé, titré “Dioulassoba, ce passé qui parle au présent”.
Les cinéphiles ont découvert l’histoire de Dioulassoba, le quartier originaire de la ville de Bobo-Dioulasso à travers ses sites historiques, son architecture, sa culture et son organisation socio-politique et économique.
A sa suite, les public a suivi “Mariage forcé au Burkina Faso, le drame de Nopoko et Akani” de Clarisse Nikiéma. L’ancienne étudiante de l’ISTIC pointe du doigt une des tares de la société. Elle plonge dans l’univers de cette pratique persistante.
Les deux réalisateurs ont remercié l’ISTIC pour le choix porté sur leurs films. « Le choix porté sur mon sujet par la direction pédagogique est un honneur pour moi. A ce titre, cela me donne raison que j’ai fait le bon choix à l’époque en choisissant ce sujet. C’est un sujet qui me tenait à cœur», a commenté Clarisse Nikiéma.
![](http://istic.bf/wp-content/uploads/2022/05/demeble.jpeg)
Échange entre Adama Justin Dembelé, journaliste Reporter d’Images, auteur de «Dioulassoba, ce passé qui parle au présent », et sa cadette stagiaire en journalisme, Ramata Ouédraogo – Ph. Yacouba KIEMTORE
« Le journalisme n’est pas qu’un métier, c’est une façon de vivre ».
Il est à noter que cette soirée de clôture du voyage pédagogique s’est tenue sous le co-parrainage de Marguerite Blégna, Directrice Régionale de la Communication de la Région des Hauts-Bassins et de Évelyne Dabiré, Directrice Régionale de la RTB 2 Hauts-Bassins.
«C’est avec fierté que ma collègue et moi avons reçu l’invitation de parrainage de la soirée cinématographique. Nous prenons avec joie, cette marque d’estime de la part de la Direction Générale de l’ISTIC », a déclaré Marguerite Blégna.
Par ailleurs, elle a encouragé les futurs journalistes et communicants à faire montre d’abnégation, de dévouement dans le cadre de leur activité et de suivre le pas des anciens pensionnaires de l’ISTIC aujourd’hui journalistes dans les médias publics et privés.
En ce qui concerne Évelyne Dabiré, Directrice Régionale de la RTB2 Hauts-Bassins, elle a dit être honorée de recevoir une fois de plus l’ISTIC dans les locaux de la télévision.
A l’endroit des étudiants, elle a rappelé que « le journalisme n’est pas qu’un métier, c’est une façon de vivre ». Pour elle, il faut vivre le journalisme avec passion et amour, faire preuve d’humilité et de volonté pour pouvoir réussir.
Le Secrétaire général de l’ISTIC, Arsène Evariste Kaboré, a lui remercié la Direction régionale de la RTB2 Hauts-Bassins pour sa constante hospitalité. Il a aussi salué l’abnégation des encadreurs des stagiaires et a enfin souhaité aux étudiants une pleine inspiration pour la phase des soutenances de fin de formation prévue pour le mois de juin 2022.
La soirée cinématographique clôturant le voyage pédagogique a connu la participation des étudiants de l’université Nazi Boni, de l’Institut Supérieur des Filières Professionnalisantes (ISFP) et de l’Université Aube Nouvelle.
En savoir +
![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2022/04/IMG-20220429-WA0001.jpg)
Burkina Faso : L’ISTIC se fait découvrir à la cité universitaire de l’Université Nazi Boni
L’Institut des Sciences et Techniques de l’information de la Communication (ISTIC) a organisé ce jeudi 28 avril 2022 à la cité universitaire Koubawoué de l’Université Nazi Boni à Bobo-Dioulasso, une projection cinématographique. Entrant dans le cadre du voyage pédagogique de cette année, cette projection avait pour but de faire la promotion du creuset du journalisme et de la communication au Burkina Faso. Des étudiants de l’Université Nazi Boni ont pu suivre un film sur l’ISTIC ainsi qu’un film, “L’enfer libyen, les rescapés parlent” de Axelle Yaro, ancienne étudiante de l’ISTIC.
La soirée de projection cinématographique est l’occasion pour les stagiaires de l’ISTIC d’établir des liens avec les étudiants de l’Université Nazi Boni, de faire connaître l’institut et de permettre aux universitaires de découvrir le savoir-faire des actuels et anciens pensionnaires de ce centre de formation.
C’est aussi une opportunité de créer une symbiose avec les étudiants de la cité Koubawoué pour que, selon le Secrétaire Général de l’ISTIC Arsène Evariste Kaboré, « ceux-là qui ont envie d’embrasser le métier de journalisme, de communication ou de technologies des médias aient une connaissance de l’ISTIC et sachent qu’ils ont un avenir dans l’institut».
Entrant dans les activités du voyage pédagogique, la projection cinématographique a été une opportunité pour les étudiants de la cité Nazi Boni de découvrir les filières de formation de l’Institut ainsi que les modalités d’inscription et de formation.
« J’encourage les jeunes qui veulent se lancer dans le métier de penser à l’ISTIC »
« L’enfer libyen, les rescapés parlent » est un film qu’Axelle Yaro a réalisé dans le cadre de sa production de fin de formation à l’ISTIC en 2018. Carole Yaméogo est étudiante en Histoire et Archéologie à l’université Nazi Boni. Elle a suivi avec grand intérêt les projections cinématographiques du soir. Elle a souligné la qualité du documentaire ainsi que les informations qu’elle a reçues sur l’ISTIC.
Elle est ravie de savoir qu’une étudiante en fin de formation à l’ISTIC est en mesure de produire un documentaire de qualité sur un sujet d’actualité. « Pour une étudiante comme moi, je suis très heureuse de savoir qu’une autre étudiante en fin de formation a les aptitudes pour faire une telle production. C’est un réel plaisir pour moi d’assister à cette projection car c’est l’occasion d’avoir des informations sur l’ISTIC. Je remercie l’institut de s’être déplacé pour venir vers nous. J’encourage les jeunes qui veulent se lancer dans le métier de penser à l’ISTIC », a fait savoir Carolle Yaméogo.
Quant à Axelle Yaro, réalisatrice du documentaire, c’est un honneur et un privilège pour elle de participer au rayonnement de l’image de l’ISTIC. « Je prends cette projection avec beaucoup d’humilité et je me sens fière. Quatre ans après, on me rappelle pour me dire Madame Yaro, votre film va être projeté. Je suis touchée par ce geste de l’ISTIC », a-t-elle fait savoir.
A la fin de la projection, les stagiaires ont invité les pensionnaires de la cité à venir participer au bouquet final du voyage pédagogique prévu pour le 30 avril 2022 à la salle Casimir Koné de la RTB2 où aura lieu une autre projection de films produits par les apprenants de l’ISTIC.
ISTIC BURKINA
En savoir +![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2022/04/KANI.jpg)
Bobo-Dioulasso : Zoom sur les difficultés de Oméga Bobo et de L’Express du Faso
En savoir +Une délégation composée d’étudiants en journalisme en fin de formation et d’encadreurs de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information(ISTIC) et de la Communication s’est rendue ce mercredi 27 avril 2022 au siège du journal L’Express du Faso et à Omega Bobo. Une occasion pour ces journalistes stagiaires de s’imprégner des réalités que vivent les médias en province, en particulier ceux de Bobo.
L’Express du Faso est un quotidien d’information privé burkinabè basé à Bobo. Selon le directeur de publication Moutamou Kani, le journal est plus orienté vers l’actualité de la région des Hauts-Bassins et de l’Ouest du pays. L’Express du Faso fêtera bientôt ces 25 ans d’existence qui rime avec 25 années de difficultés.
Le fait d’être installé en région, le quotidien bobolais fait face à beaucoup de difficultés. « Jusqu’à présent, le choix d’implanter le média à Bobo n’est pas chose facile. Sur le plan de l’administration, toutes les directions centrales, les ministères, l’assemblée sont à Ouagadougou. Ce qui ne facilite pas la tâche pour la couverture médiatique. Ici il n’y a que des directions régionales et provinciales. Mais nous sommes là pour couvrir davantage notre zone de prédilection qui est la région du grand ouest du Burkina. Ensuite, il y a le matériel. Aujourd’hui, ça évolue tellement vite dans le numérique qu’il faut à chaque fois essayer de s’adapter », a souligné Moutamou Kani.
Paul Soma, chef de station de Oméga Bobo – Ph. Ketura SIMPORE
Les défis des ressources humaines
Le groupe Omega essentiellement basé à Ouagadougou s’est installé aussi à Bobo-Dioulasso en fin 2011. Il a les mêmes objectifs que celui de Ouagadougou qui est de collecter, traiter et diffuser l’information en temps réel.
Comme son confrère L’Express, Omega Bobo rencontre également des difficultés. « Nous sommes un nombre réduit à Omega. De plus à Bobo, les populations sont réticentes face à certaines préoccupations surtout lorsqu’elles sont d’actualité. Ce qui fait que nous n’arrivons pas à atteindre notre objectif lorsqu’on sort pour des sujets pareils. De plus l’électricité avec les permanentes coupures ne facilitent pas la tâche car nous sommes un média commercial », explique Paul Soma, chef de station de Omega Bobo.
Pour ces deux médias, une difficulté reste commune : la connexion Internet. Pour le chef de station de Omega Bobo, la connexion Internet a un impact sur le transfert des reportages Bobo-Ouaga. Le Directeur de Publication du quotidien bobolais précise que «la première difficulté c’est la connexion Internet quand bien même vous mettez tous les moyens nécessaires pour avoir la meilleure connexion pour les publications web ».
En dépit des difficultés que rencontre L’Express du Faso, le Directeur de Publication Moutamou Kani a laissé entendre qu’une délocalisation dans la capitale n’est pas envisageable car, pour lui, ce serait un recul.
Groupe B