Immersion pédagogique des stagiaires de l’ISTIC dans le monde professionnel de l’Express du Faso
L’Express du Faso a reçu dans ses locaux ce vendredi 28 avril les stagiaires de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Plusieurs questions, à savoir les conditions de distribution des journaux, l’avenir du journal papier à l’ère du numérique et le secret du journal pour avoir vécu pendant 25 ans ont été à l’ordre du jour.
Des préoccupations pertinentes ont été développées lors de cette entrevue. D’après le directeur-fondateur, Moutamou Kani pour perdurer dans le temps, l’Express a su compter sur une équipe soudée, déterminée et ayant un objectif clairement défini à savoir celui de servir une information de qualité à son public. Selon lui pour la longévité du journal, il a su également compter sur des valeurs comme la transparence, et l’intégrité.
Quant à la distribution de journaux, elle se fait chaque matin à Ouagadougou grâce à certaines compagnies de transport. Par contre la distribution se fait chaque soir dans la ville de Bobo-Dioulasso. Ce décalage de temps entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso s’explique par le fait que « les ouagalais sont habitués à lire les matins et les bobolais le soir » dixit Moutamou Kani. Le journal bobolais dessert également les villes comme Orodara, Banfora, Gaoua.
Pour parler de l’avenir du journal papier à l’ère du numérique et d’après les dires du premier responsable de l’Express du Faso le journal papier ne mourra jamais. Contrairement à l’opinion populaire, le numérique permet même la visibilité d’un journal, donc ils sont complémentaires. Pour preuve la plupart des journaux du pays disposent d’un site web en plus de la rédaction qui produit la version papier.
L’Express du Faso produit entre 3500 et 4000 journaux par jour. Mais durant les vacances il ne publie pas assez de journaux parce que le lectorat baisse en cette période.
Cette visite des étudiants de l’ISTIC au quotidien bobolais entre dans le cadre du traditionnel voyage pédagogique dudit Institut.
Déogracias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alima KABORE
Amandine TAGO
Kuilpiga TAPSOBA
Maichka Tiendrebéogo
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Voyage pédagogique Bobo 2022 : La soirée cinématographique a tenu ses promesses
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a honoré ce samedi 30 avril 2022, deux de ses anciens pensionnaires au travers d’une projection cinématographique. Faisant partie des activités du voyage pédagogique Bobo 2022, cette projection cinématographique a pour objectif de faire non seulement la part belle aux anciens de l’ISTIC, mais aussi de clore en beauté le séjour des stagiaires assistants à Bobo-Dioulasso.
Comme chaque année, au cours des voyages pédagogiques, l’ISTIC met à l’honneur ses anciens pensionnaires au travers d’une soirée cinématographique. Cette année encore, l’Institut n’a pas dérogé à la règle. Les populations de Bobo-Dioulasso ont eu l’opportunité de déguster deux films école, ce 30 avril 2022 à la salle Casimir Koné de la RTB 2 Hauts-Bassins.
En premier, les invités du jour ont pu suivre le film de Adama Justin Dembelé, titré “Dioulassoba, ce passé qui parle au présent”.
Les cinéphiles ont découvert l’histoire de Dioulassoba, le quartier originaire de la ville de Bobo-Dioulasso à travers ses sites historiques, son architecture, sa culture et son organisation socio-politique et économique.
A sa suite, les public a suivi “Mariage forcé au Burkina Faso, le drame de Nopoko et Akani” de Clarisse Nikiéma. L’ancienne étudiante de l’ISTIC pointe du doigt une des tares de la société. Elle plonge dans l’univers de cette pratique persistante.
Les deux réalisateurs ont remercié l’ISTIC pour le choix porté sur leurs films. « Le choix porté sur mon sujet par la direction pédagogique est un honneur pour moi. A ce titre, cela me donne raison que j’ai fait le bon choix à l’époque en choisissant ce sujet. C’est un sujet qui me tenait à cœur», a commenté Clarisse Nikiéma.
« Le journalisme n’est pas qu’un métier, c’est une façon de vivre ».
Il est à noter que cette soirée de clôture du voyage pédagogique s’est tenue sous le co-parrainage de Marguerite Blégna, Directrice Régionale de la Communication de la Région des Hauts-Bassins et de Évelyne Dabiré, Directrice Régionale de la RTB 2 Hauts-Bassins.
«C’est avec fierté que ma collègue et moi avons reçu l’invitation de parrainage de la soirée cinématographique. Nous prenons avec joie, cette marque d’estime de la part de la Direction Générale de l’ISTIC », a déclaré Marguerite Blégna.
Par ailleurs, elle a encouragé les futurs journalistes et communicants à faire montre d’abnégation, de dévouement dans le cadre de leur activité et de suivre le pas des anciens pensionnaires de l’ISTIC aujourd’hui journalistes dans les médias publics et privés.
En ce qui concerne Évelyne Dabiré, Directrice Régionale de la RTB2 Hauts-Bassins, elle a dit être honorée de recevoir une fois de plus l’ISTIC dans les locaux de la télévision.
A l’endroit des étudiants, elle a rappelé que « le journalisme n’est pas qu’un métier, c’est une façon de vivre ». Pour elle, il faut vivre le journalisme avec passion et amour, faire preuve d’humilité et de volonté pour pouvoir réussir.
Le Secrétaire général de l’ISTIC, Arsène Evariste Kaboré, a lui remercié la Direction régionale de la RTB2 Hauts-Bassins pour sa constante hospitalité. Il a aussi salué l’abnégation des encadreurs des stagiaires et a enfin souhaité aux étudiants une pleine inspiration pour la phase des soutenances de fin de formation prévue pour le mois de juin 2022.
La soirée cinématographique clôturant le voyage pédagogique a connu la participation des étudiants de l’université Nazi Boni, de l’Institut Supérieur des Filières Professionnalisantes (ISFP) et de l’Université Aube Nouvelle.
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Burkina Faso : L’ISTIC se fait découvrir à la cité universitaire de l’Université Nazi Boni
L’Institut des Sciences et Techniques de l’information de la Communication (ISTIC) a organisé ce jeudi 28 avril 2022 à la cité universitaire Koubawoué de l’Université Nazi Boni à Bobo-Dioulasso, une projection cinématographique. Entrant dans le cadre du voyage pédagogique de cette année, cette projection avait pour but de faire la promotion du creuset du journalisme et de la communication au Burkina Faso. Des étudiants de l’Université Nazi Boni ont pu suivre un film sur l’ISTIC ainsi qu’un film, “L’enfer libyen, les rescapés parlent” de Axelle Yaro, ancienne étudiante de l’ISTIC.
La soirée de projection cinématographique est l’occasion pour les stagiaires de l’ISTIC d’établir des liens avec les étudiants de l’Université Nazi Boni, de faire connaître l’institut et de permettre aux universitaires de découvrir le savoir-faire des actuels et anciens pensionnaires de ce centre de formation.
C’est aussi une opportunité de créer une symbiose avec les étudiants de la cité Koubawoué pour que, selon le Secrétaire Général de l’ISTIC Arsène Evariste Kaboré, « ceux-là qui ont envie d’embrasser le métier de journalisme, de communication ou de technologies des médias aient une connaissance de l’ISTIC et sachent qu’ils ont un avenir dans l’institut».
Entrant dans les activités du voyage pédagogique, la projection cinématographique a été une opportunité pour les étudiants de la cité Nazi Boni de découvrir les filières de formation de l’Institut ainsi que les modalités d’inscription et de formation.
« J’encourage les jeunes qui veulent se lancer dans le métier de penser à l’ISTIC »
« L’enfer libyen, les rescapés parlent » est un film qu’Axelle Yaro a réalisé dans le cadre de sa production de fin de formation à l’ISTIC en 2018. Carole Yaméogo est étudiante en Histoire et Archéologie à l’université Nazi Boni. Elle a suivi avec grand intérêt les projections cinématographiques du soir. Elle a souligné la qualité du documentaire ainsi que les informations qu’elle a reçues sur l’ISTIC.
Elle est ravie de savoir qu’une étudiante en fin de formation à l’ISTIC est en mesure de produire un documentaire de qualité sur un sujet d’actualité. « Pour une étudiante comme moi, je suis très heureuse de savoir qu’une autre étudiante en fin de formation a les aptitudes pour faire une telle production. C’est un réel plaisir pour moi d’assister à cette projection car c’est l’occasion d’avoir des informations sur l’ISTIC. Je remercie l’institut de s’être déplacé pour venir vers nous. J’encourage les jeunes qui veulent se lancer dans le métier de penser à l’ISTIC », a fait savoir Carolle Yaméogo.
Quant à Axelle Yaro, réalisatrice du documentaire, c’est un honneur et un privilège pour elle de participer au rayonnement de l’image de l’ISTIC. « Je prends cette projection avec beaucoup d’humilité et je me sens fière. Quatre ans après, on me rappelle pour me dire Madame Yaro, votre film va être projeté. Je suis touchée par ce geste de l’ISTIC », a-t-elle fait savoir.
A la fin de la projection, les stagiaires ont invité les pensionnaires de la cité à venir participer au bouquet final du voyage pédagogique prévu pour le 30 avril 2022 à la salle Casimir Koné de la RTB2 où aura lieu une autre projection de films produits par les apprenants de l’ISTIC.
ISTIC BURKINA
En savoir +Bobo-Dioulasso : Zoom sur les difficultés de Oméga Bobo et de L’Express du Faso
En savoir +Une délégation composée d’étudiants en journalisme en fin de formation et d’encadreurs de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information(ISTIC) et de la Communication s’est rendue ce mercredi 27 avril 2022 au siège du journal L’Express du Faso et à Omega Bobo. Une occasion pour ces journalistes stagiaires de s’imprégner des réalités que vivent les médias en province, en particulier ceux de Bobo.
L’Express du Faso est un quotidien d’information privé burkinabè basé à Bobo. Selon le directeur de publication Moutamou Kani, le journal est plus orienté vers l’actualité de la région des Hauts-Bassins et de l’Ouest du pays. L’Express du Faso fêtera bientôt ces 25 ans d’existence qui rime avec 25 années de difficultés.
Le fait d’être installé en région, le quotidien bobolais fait face à beaucoup de difficultés. « Jusqu’à présent, le choix d’implanter le média à Bobo n’est pas chose facile. Sur le plan de l’administration, toutes les directions centrales, les ministères, l’assemblée sont à Ouagadougou. Ce qui ne facilite pas la tâche pour la couverture médiatique. Ici il n’y a que des directions régionales et provinciales. Mais nous sommes là pour couvrir davantage notre zone de prédilection qui est la région du grand ouest du Burkina. Ensuite, il y a le matériel. Aujourd’hui, ça évolue tellement vite dans le numérique qu’il faut à chaque fois essayer de s’adapter », a souligné Moutamou Kani.
Les défis des ressources humaines
Le groupe Omega essentiellement basé à Ouagadougou s’est installé aussi à Bobo-Dioulasso en fin 2011. Il a les mêmes objectifs que celui de Ouagadougou qui est de collecter, traiter et diffuser l’information en temps réel.
Comme son confrère L’Express, Omega Bobo rencontre également des difficultés. « Nous sommes un nombre réduit à Omega. De plus à Bobo, les populations sont réticentes face à certaines préoccupations surtout lorsqu’elles sont d’actualité. Ce qui fait que nous n’arrivons pas à atteindre notre objectif lorsqu’on sort pour des sujets pareils. De plus l’électricité avec les permanentes coupures ne facilitent pas la tâche car nous sommes un média commercial », explique Paul Soma, chef de station de Omega Bobo.
Pour ces deux médias, une difficulté reste commune : la connexion Internet. Pour le chef de station de Omega Bobo, la connexion Internet a un impact sur le transfert des reportages Bobo-Ouaga. Le Directeur de Publication du quotidien bobolais précise que «la première difficulté c’est la connexion Internet quand bien même vous mettez tous les moyens nécessaires pour avoir la meilleure connexion pour les publications web ».
En dépit des difficultés que rencontre L’Express du Faso, le Directeur de Publication Moutamou Kani a laissé entendre qu’une délocalisation dans la capitale n’est pas envisageable car, pour lui, ce serait un recul.
Groupe B
Voyage pédagogique 2022 : Les étudiants de l’ISTIC reçus par les autorités administratives de Sya
La quatrième phase des masters class 2022 de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) se poursuit dans la ville de Bobo-Dioulasso du 24 avril au 2 mai 2022. Cette première journée de ce lundi 25 avril 2022 a été marquée par les visites à la mairie centrale et au gouvernorat.
Après le mot de bienvenue, le Secrétaire général de la commune de Bobo-Dioulasso, Lamine Sawadogo, a parlé de la vie administrative de la commune avant de donner la parole aux stagiaires. Les préoccupations se sont focalisées sur la difficulté liée, entre autres, à la mise en place de la délégation spéciale, la réhabilitation de la mosquée de Dioulassoba et le report de la Semaine nationale de la culture (SNC).
Pour ce qui concerne la SNC, Lamine Sawadogo a laissé entendre qu’il ne connait pas les raisons de ce report. « Est-ce dû au manque de finances où pour autre raison, nous ne le savons pas. Mais il est prévu qu’il se tienne (…)» dans les prochains mois, a-t-il indiqué.
Parlant de la réhabilitation du minaret de la mosquée de Dioulassoba, les engins lourds sont interdits de circuler sur l’avenue de l’Imam Sakidi Sanou par la mairie, selon les dires de Lamine Sawadogo.
Quant à la mise en place de la délégation spéciale, le processus a été suspendu suite à des malentendus dans le choix des responsables au niveau de certaines OSC.
« On compte sur vous pour faire bouger les lignes »
Au sortir de la mairie centrale, les stagiaires ont poursuivi la série des visites en se rendant au gouvernorat de la région des Hauts-Bassins. Accueillis par le gouverneur en personne, le colonel Moussa DIALLO, les étudiants ont eu à échanger sur les prérogatives du gouvernorat, la situation sécuritaire et enfin sur les personnes déplacées internes (PDI) dans la région.
Pour le colonel Moussa DIALLO, le journaliste a un rôle important à jouer dans la lutte contre le terrorisme. « C’est vous qui pouvez nous faire perdre ou gagner cette guerre. On compte sur vous pour faire bouger les lignes », a affirmé Moussa DIALLO, avant d’inviter les journalistes stagiaires à faire preuve de professionnalisme dans le traitement de l’information.
Sur la question de la situation sécuritaire et son lot de personnes déplacées internes, le Gouverneur a rassuré les stagiaires à propos du dispositif sécuritaire mis en place par son institution pour l’accueil et la prise en charge des déplacés dans les trois provinces que compte la région à savoir le Tuy, le Kénédougou et le Houet.
Par ailleurs, la région enregistre une recrudescence de braquages sur certains axes. A en croire le premier responsable de la région, en dépit de toutes ces menaces, les Hauts-Bassins demeurent l’une des régions les plus sûres. A cet effet, le Gouverneur a rassuré que des mesures seront prises incessamment pour la sécurité des populations.
Travaux en ateliers
Après les visites, les stagiaires de l’ISTIC se sont retrouvés à la RTB2 Bobo pour les travaux en ateliers. En différents groupes, les journalistes se sont attelés à produire des articles et du contenu multimédia. Les communicants quant à eux préparent une projection cinématographique prévue pour le 30 avril 2022.
Harouna NACRO (Stagiaire en journalisme)
ISTIC
En savoir +Voyage pédagogique 2022 : Les stagiaires de l’ISTIC sont arrivés à Bobo-Dioulasso
Dans le cadre des pratiques professionnelles à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), les stagiaires de l’institut ont entrepris un périple qui les a amenés à Bobo-Dioulasso, ce 24 avril 2022.
Il est 9h00 lorsque les stagiaires de l’ISTIC quittent Ouagadougou pour Bobo-Dioulasso. Pendant 7 heures de route, ils ont parcouru les 365 kilomètres qui séparent le centre du pays de la capitale économique.
C’est dans une ambiance conviviale et bon enfant que les futurs journalistes et communicants ont vécu le trajet et sont arrivés dans la cité de Sya aux environs de 17 heures.
Pour Rachid Porgo, apprenant en Communication deuxième année, le voyage a été long mais paisible.
«Dans l’ensemble, le voyage s’est bien passé. C’était long et c’était fatiguant mais on s’est bien senti», a-t-il déclaré.
Quant à Moumouni Badolo, également en communication, il s’est senti en famille. Le cadre était convivial et l’ambiance était au beau fixe. «Franchement, tout était confortable. Il y avait de l’ambiance dans le car. On se sentait en famille. Le cadre était convivial mais avec beaucoup d’escales », a-t-il observé.
Il est à noter que ce voyage pédagogique intervient dans le cadre des pratiques professionnelles de l’ISTIC. Après la phase presse écrite, télé et radio, ils seront en immersion dans la phase web journalisme.
Pendant 10 jours, les stagiaires journalistes et communicants mettront en pratique les connaissances acquises au cours de leur formation.
Ismaël Saydou GANAME
ISTIC
En savoir +Port sec de Bobo : Une infrastructure moderne pour améliorer le traitement du fret national et international
Le Port sec de Bobo-Dioulasso (BOBORINTER) est une infrastructure de réception et de traitement de marchandises à l’importation et à l’exportation, réalisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso au profit des opérateurs économiques et de l’administration publique, notamment l’administration des douanes. L’infrastructure a été visitée ce lundi 20 septembre 2021 par les stagiaires conseillers en fin de formation de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).
Bâti sur une superficie de 19 ha, le port sec de Bobo Dioulasso est réparti en six (6) zones, à savoir la zone sous douane, la zone du terminal à conteneurs, la zone de transit étranger, la zone hors douane, le centre de vie et la zone administrative.
Présentement Boborinter est en phase d’extension pour porter le port sec à 40 ha. « Tout camion qui entre à Boborinter doit faire l’objet d’une pesée avant d’être orienté vers l’une des zones du port sec de Bobo-Dioulasso et le temps de dédouanement d’excède pas 72 heures», explique Idrissa Barro, agent d’exploitation de Boborinter. La gare routière internationale de Bobo-Dioulasso dispose d’une zone de pesage des camions équipée d’un pont bascule d’une capacité de 100 tonnes.
Le Laboratoire national de santé publique (LNSP) effectue les analyses sur place pour s’assurer du contrôle de qualité des aliments qui seront mis sur le marché burkinabè.
Plus d’un million de tonnes de marchandises
Selon Idrissa Kafando, chef d’exploitation, « Boborinter reçoit en moyenne 100 camions par jour. Toutes les formalités douanières à l’import et en export se font sur place. Le port sec de Bobo est desservi par un embrasement ferroviaire pouvant recevoir sept (7) wagons. Il reçoit également les véhicules légers importés. »
Toujours selon Idrissa Kafando, « le volume global des marchandises sous douane et en transit traité au port sec est passé de 350 000 tonnes en 2009 sur l’ancien site Bobo gare à près de 1 150 000 tonnes en 2016, soit une hausse de plus de 230%. Les recettes douanières sont passées de 35 milliards de francs CFA à plus de 88 milliards de francs CFA sur la même période. »
Le projet de réalisation d’un port sec à Bobo-Dioulasso a été envisagé dans les années 1980. Son objectif était de contribuer à la relance du développement économique de la région de Bobo-Dioulasso, à travers la réalisation d’une plateforme moderne de réception et de traitement de marchandises.
Le port sec de Bobo-Dioulasso est entré en exploitation en janvier 2010. L’extension et la réhabilitation en cours vont coûter environ 10 milliards de francs CFA et financées par la Chambre de commerce, la Banque ouest africaine pour le développement (BOAD), Coris Bank international et la Bank of Africa.
Groupe D
En savoir +Bobo-Dioulasso : De l’origine de la ville au minaret écroulé de Dioulassoba
Le chef des Bobo Mandarè, Sidiki Sanon, a reçu en audience les stagiaires de l’ISTIC dans le cadre de leur voyage pédagogique ce 19 septembre 2021. Les étudiants se sont ensuite rendus à la mosquée de Dioulassoba, un des sites touristiques de Bobo-Dioulasso.
Avec Sidiki Sanon, les échanges ont porté sur plusieurs sujets : l’histoire de la chefferie traditionnelle bobo, les silures sacrés de Dafra, l’insécurité dans la région ouest.
A propos de la création de la ville de Bobo-Dioulasso, le chef coutumier a indiqué que celle-ci procède d’un songe dans lequel le fondateur a reçu l’indication du lieu où il doit s’établir. Ce qui correspond à l’emplacement actuel du palais royal.
A propos du nom Sanou répandu chez les bobos, le chef traditionnel a expliqué que le premier homme à le porter, payait les services des guerriers avec de l’or. Ce métal jaune est appelé “sanou’’ en dioula et ‘’sanon’’ en langue bobo.
Les stagiaires ont aussi appris l’importance des silures sacrés chez les bobos. Il s’agit de leur totem parce que leur ancêtre aurait signé un pacte avec les silures. Toute personne qui a des besoins spécifiques pourrait se confier aux silures pour obtenir leur protection. Selon Sanou Siaka, l’un des ministres du chef, « si ces silures meurent, ils sont enterrés comme les humains ».
Le jour où le minaret est tombé
Puis la délégation de l’ISTIC a mis le cap sur la mosquée de Dioulassoba pour découvrir ce patrimoine de renommée internationale.
Conduits par le guide touristique Seydou Sanou, les étudiants ont visité les différents compartiments de la mosquée. Elle supportait un minaret de 5 étages qui est tombé un vendredi, quelques heures avant la prière commune. « C’était un jour de vendredi et le gouverneur a envoyé un technicien qui a recommandé de ne pas prier dans la mosquée ce jour et c’est ainsi que les fidèles ont été priés de s’installer dans la cour. Le minaret est finalement tombé vers 11h le 13 août 2021 », a souligné le guide.
Le minaret sera restauré après les travaux de réhabilitation actuellement en cours sur d’autres parties de la mosquée, a laissé entendre le guide Sanou.
La mosquée a été construite dans les années 1870 et a une capacité d’accueil de plus de 800 personnes.
En savoir +Médias : la vérité des faits, le secret de la longévité de L’Express du Faso
L’Express du Faso a reçu ce 17 septembre 2021 une visite de découverte et de travail des stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication dans ses locaux dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Sortant du bus de l’institut sous le regard des talibés, les stagiaires et leurs encadreurs entrent dans la cour du quotidien bobolais. C’est dans une parcelle au bord de la voie dans le quartier Accar-ville que parait l’Express du Faso.
Les étudiants sont accueillis par une employée qui leur souhaite la bienvenue et leur offre la place sur la terrasse des locaux du média. Pour être arrivés un peu plus tôt, les visiteurs du jour attendent les responsables de l’organe pour la rencontre prévue à 11h 00. C’est à 10h56 mn précisément que Mountamou Kani, Directeur de publication de l’Express du Faso fait son apparition. Il explique l’absence des autres agents par la journée du vendredi qui est un jour de repos pour le personnel.
Après les salutations d’usage, le directeur de publication présente le média qui à ses dires, n’est « ni de gauche ni de droite mais pour qui la vérité des faits est chère ».
L’organe a une capacité de tirage de 4000 exemplaires par jour et il a son siège principal à Bobo-Dioulasso avec une rédaction dans la capitale Ouagadougou. Il explique les raisons de ce choix en ces termes : « Nous avons choisi la ville de Bobo-Dioulassso parce qu’il faut que les gens comprennent à un moment donné que tout ne doit pas être fait à Ouaga et qu’on peut faire tout ce qui se fait à Ouaga sur tout l’ensemble du territoire national ».
« S’il n’y avait pas les autres régions, Ouagadougou n’allait pas exister »
Un choix qui comporte des avantages et des inconvénients et le responsable de ce média en est conscient. « Les gens nous disent que nous sommes oubliés parce que jusqu’à preuve du contraire, tout doit se faire à partir de Ouagadougou, alors que cela ne devrait pas être le cas. C’est cette tendance que nous travaillons à renverser pour que les gens comprennent que ce n’est pas seulement à Ouaga que toutes les décisions devraient se prendre parce que s’il n’y avait pas les autres régions, Ouagadougou n’allait pas exister ».
Pour la disponibilité du produit de son média à Ouagadougou tous les matins, il explique qu’il s’agit d’une façon pour son journal de conquérir le marché Ouagalais. Pour que cela soit effectif, les premiers tirages sont acheminés immédiatement via une compagnie de transport à destination de la capitale politique.
Le journal qui porte ‘’le Burkina Faso au quotidien’’ a en perspective d’agrandir ses capacités les années à venir. « Nous avons beaucoup de perspectives qui sont de faire en sorte que nous ayons d’autres rédactions à l’image du journal français Ouest France, pour améliorer notre maillage du territoire, surtout la grande région de l’Ouest », conclu t-il.
Groupe A
En savoir +Les stagiaires conseillers de l’ISTIC dans les locaux de Oméga Bobo : à la découverte du quotidien d’une radio en région
Les stagiaires conseillers en journalisme et en techniques et technologies des médias de l’ISTIC ont fait une immersion dans les locaux de la radio Oméga Bobo ce vendredi 17 septembre 2021. Cette visite entre dans le cadre de leur voyage pédagogique. Reportage.
Répartis par petits groupes, les futurs ouvriers de la plume et du micro arpentent les couloirs rouge et blanc qui mènent aux différentes sections de la radio située au 2e étage d’un immeuble du centre ville.
Ils sont d’abord accueillis à la rédaction, une petite salle d’une dizaine de places. Sur la longue table rectangulaire qui fend la salle en deux, trônent des ordinateurs.
Debout en face des étudiants et assisté de quelques journalistes de la rédaction, Antoine BONI, le rédacteur en chef, présente son service qui compte une dizaine de membres.
Le dioula, le moré, le fulfuldé, le bobo mandarè et le français sont les langues employées pour les sessions d’information. « La radio Oméga Bobo est une des stations de radio Oméga. Nous couvrons pratiquement le grand ouest, notamment des villes comme Bobo, Banfora et Dédougou. Nous synchronisons également avec la station mère qui est à Ouagadougou », affirme Antoine BONI.
Le manque de moyens logistiques, la rétention de l’information par certaines autorités régionales et l’insuffisance de personnel sont les principales difficultés rencontrées dans la collecte et le traitement de l’Information.
Après la rédaction, les stagiaires sont conduits dans la salle technique. Assis devant la console, le technicien du jour assure la mise en onde des émissions. A travers la baie vitrée, les stagiaires découvrent le studio. Au centre de la pièce, une table ronde et trois chaises. Sur la table sont fixés trois micros. Un micro pour l’animateur qui a la possibilité de recevoir deux invités. C’est de là que sont mises en onde les différentes éditions du journal parlé et les émissions en direct.
Aux dires du rédacteur en chef de Oméga Bobo, sa radio, la 104.7, émet sur un rayon de 80 km autour de la capitale économique du Burkina.
Groupe A
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