Voyage pédagogique 2020 : L’ISTIC à Banfora [ Images]
Les stagiaires conseillers de la 32e promotion de l’ISTIC ont effectué leur voyage pédagogique à Banfora, dans la région des Cascades, du 3 au 13 octobre 2020. Revivez en images, les différentes activités menées.
Banfora : Rasta, le «Zôrô » de la récupération des motos
Les stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et la communication (ISTIC) ont visité ce dimanche 11 octobre 2020, un atelier de récupération et transformation de tricycles et d’engins à deux roues. C’était au secteur 1 à côté du CMA (Centre médical avec antenne chirurgicale) de Banfora.
Sous un hangar, au milieu des tas de ferrailles et de plastiques, Moussa Soma dit Zörö soude le capo d’une vielle moto. Zôrô doit remettre la moto sur pied pour la vendre. Moussa Soma paie les vieux engins à 10 000 ou 15000 F CFA après les avoir remis en bon état, il les revend à environ 100 000 F CFA.
Le métier nourrit son homme. Grâce à cette activité Moussa Soma emploie 4 personnes et scolarise ses 5 enfants.
Rasta de son état, Moussa Soma, ne fait pas de la musique mais il aime la musique.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Tégawendé Denise ZIDA
Abdoulaye SAVADOGO
Moussa SOULAMA
Banfora : Dans les champs de l’agro-businessman N’Golo Drissa Ouattara
Les stagiaires conseillers de l’ISTIC présents à Banfora ont eu l’occasion ce dimanche 11 octobre 2020 de visiter les champs du président du Conseil régional des Cascades. N’Golo Drissa Ouattara, par ailleurs parrain de la soirée cinématographique des stagiaires, leur a fait découvrir tous ses talents d’agro-businessman.
Ce sont les pieds dans l’eau que la délégation de l’ISTIC a visité les champs du président du Conseil régional (PCR) des Cascades. Des champs qui s’étalent à perte de vue.
Sur cette parcelle d’environ 150 ha, N’Golo Drissa Ouattara cultive du riz, du maïs, de la banane de l’arachide et bien d’autres variétés. Le PCR emploie 200 saisonniers et une quinzaine de personnes à temps plein.
Les visiteurs du jour ont eu l’occasion de voir les plans de riz presque à maturation et des bananes prêtes à être consommées.
Les étudiants ont pu constater qu’en dehors des quatre murs de son bureau au conseil régional, N’Golo Drissa Ouattara est un agro-businessman qui a de la ressource. Il n’hésite pas à se mouiller les pieds pour faire découvrir son univers de paysan à ses filleuls.
« L’amour du travail, surtout de l’agriculture est mon leitmotiv », confie-t-il. Il arrive à concilier sa vie d’homme politique à sa passion d’agriculteur.
Les stagiaires ont été fascinés par cet univers qu’ils n’ont pas l’occasion de voir dans la capitale Ouagadougou. Tout au long de la visite, ils n’ont pas tari d’éloges devant les réalisations qu’ils avaient sous les yeux.
Une usine d’égrainage
Bien que la traversée ait été assez périlleuse pour plusieurs d’entre eux, pataugeant dans l’eau qui sert de tapis aux rizières, c’est sans regrets que la délégation a terminé la visite du champ.
Cap a ensuite été mis sur l’usine d’égrainage et de transformation du riz. Là, les filleuls du président du Conseil régional des Cascades ont pu constater que leur parrain ne fait pas que cultiver le riz. Il le transforme. Différentes qualité de riz local sortent de cette usine. Du riz local parfumé long grain ou du riz local brisure.
Selon le maître des lieux, la demande à Banfora dépasse l’offre. Raison pour laquelle, ce riz n’est pas encore commercialisé dans tout le pays.
Juste en face de l’usine de riz, N’Golo Drissa Ouattara a monté une petite unité de fabrication de briques. Comme quoi, l’homme est un businessman au complet.
Avant de quitter les lieux, la délégation a reçu des mains du PCR, du riz.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Tégawendé Denise ZIDA
Abdoulaye SAVADOGO
Moussa SOULAMA
Ciné-débat de l’ISTIC : Les Banforalais découvrent l’enfer des « étrangers dans leur propre pays »
« Rescapés de l’enfer terroriste, étrangers dans leur propre pays », c’est ce film de 26 minutes réalisé par le stagiaire assistant en journalisme à l’Institut des Sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), Gnarkité Da, qui a été présenté aux populations de la cité du Paysan noir, dans la soirée du samedi 10 octobre 2020. La cérémonie, organisée dans le cadre du voyage pédagogique de la 32e promotion des stagiaires conseillers de l’ISTIC, a été placée sous le parrainage du président du conseil régional des Cascades, N’Golo Drissa Ouattara. Elle a été honorée par la présence de personnalités régionales.
La salle de conférence de la mairie de Banfora n’a pas pu contenir les cinéphiles. Ils sont venus découvrir le savoir-faire des futurs journalistes, communicants et techniciens en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
La principale attraction de cette soirée, entièrement organisée par les stagiaires de l’école de formation en journalisme et en communication, a été la projection du reportage télé « Rescapés de l’enfer terroriste, étrangers dans leur propre pays ». Il a été réalisé par le stagiaire assistant en journalisme Gnarkité Da et a mis en lumière le calvaire des déplacés internes qui ont fui les affres du terrorisme dans plusieurs régions du Burkina Faso.
Pour en savoir davantage, les cinéphiles ont posé de nombreuses questions, notamment les difficultés rencontrées, la contribution de l’ISTIC dans la réalisation du film, les mesures prises par l’Etat au bénéfice des déplacés ainsi que les dispositions prises pour mettre fin aux attaques terroristes.
« Ça me fait mal de voir des gens souffrir à cause des attaques terroristes »
« C’est un film pathétique. Ça a été une occasion pour nous de voir à travers cette projection ce que nos frères vivent dans les localités touchées par le terrorisme », a souligné Siaka Sourabié, un cinéphile.
Pour le parrain, N’Golo Drissa Ouattara, « le film a permis de comprendre comment le Burkina se comporte. Ça me fait mal de voir des gens souffrir à cause des attaques terroristes. C’est ensemble qu’on trouvera la solution à ce fléau ».
Mamadou Traoré, représentant du Gouverneur de la Région des Cascades, reconnait qu’au-delà « des efforts faits par l’ISTIC, les étudiants se surpassent pour donner de meilleures productions et c’est une fierté pour le pays ».
Le Secrétaire général de l’ISTIC, Arsène Evariste Kaboré, a remercié les invités pour avoir effectué le déplacement à la mairie de Banfora et a clos la soirée cinématographique qui a permis aux stagiaires du « creuset de l’information et de la communication au Burkina Faso » d’allier la théorie à la pratique.
Groupe C
Aly ZOUNGRANA
Fomie Marie YE
Cécile SAWADOGO
Siaka TRAORE
En savoir +Prévention de la COVID-19 : Phytofla use des vertus de l’eucalyptus
Le laboratoire pharmaceutique du Dr Zéphirin Dakuyo, plus connu sous le nom de laboratoires Phytofla, est basé dans la Cité du paysan noir. Il a été une destination de choix et de raison pour la délégation de l’ISTIC. La visite de l’unité industrielle a été une occasion pour les futurs professionnels des médias et de la communication d’en savoir davantage sur la production de médicaments à base des plantes.
Les laboratoires Phytofla ont 5 produits homologués et distribués sur le marché burkinabè. Le sirop Douba, la tisane Saye, la tisane N’dribala, la potion Kunan et le savon Mitraca qui luttent contre le paludisme, le rhume et la toux.
L’unité industrielle en plus de 30 ans d’existence, a réussi à tripler sa capacité de production journalière pour faire face à la demande de plus en plus croissante de ses produits.
Pour le moment, cette demande n’intègre pas de médicament contre la Covid-19. Selon la responsable des laboratoires, Dr Virginie Dakuyo, l’établissement pharmaceutique n’est pas dans la course à la quête d’un quelconque médicament contre la pandémie actuelle.
Les laboratoires participent à la lutte contre la Covid en mettant à la disposition des populations une solution hydro-alcoolique enrichie d’huile essentielle à base d’eucalyptus, connu pour ses vertus de désinfection.
Ils disposent néanmoins de produits à même de soigner certaines pathologies corollaires au coronavirus à savoir la toux, le rhume.
Phytofla a une soixantaine de produits pharmaceutiques qui se présentent sous forme, entre autres, de gélules, de poudres, d’infusettes, de pommades, de lotions. Les laboratoires emploient 40 permanents et 20 saisonniers. Ses produits sont distribués au Burkina, dans la sous-région et en Europe.
Groupe B
Amina Kabo Djarmah
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Alfred Tondé
Timothée Somé
En savoir +Banfora : La SOFITEX veut refiler du bon coton
Les stagiaires conseillers de la 32e promotion de l’ISTIC continuent leur tournée dans les structures de la région des Cascades. Pour ce 6e jour, l’usine d’égrenage de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) les a reçus pour une découverte.
La région cotonnière de Banfora compte 3 zones. Il s’agit de Sindou, de Sidéradougou et de Banfora. Elle abrite 2 usines dont Banfora 1, mise en place en 1996 et Banfora 2, en 2005.
Chaque usine a une capacité de production de 300 tonnes par jour, soit un total journalier de 600 tonnes.
La région cotonnière de Banfora, selon son responsable, Madi Yanogo, emploie 650 personnes dont 168 permanents, 477 saisonniers et 39 agents et cadres administratifs.
Cette année, la SOFITEX compte relancer la culture du coton en baisse depuis quelques années.
Des mesures telles que l’apurement du crédit des intrants agricoles décidé par l’Etat et l’augmentation du prix du kilogramme de coton à 240 F CFA pour le premier choix et 215 F CFA pour le 2e choix, ont eu raison de la fronde des producteurs.
En plus du coton, la SOFITEX produit du miel grâce aux ruches présentes dans ses usines. Les ruches ont été installées pour piéger les abeilles, attirées par les résidus de la matière première. Elle met le miel produit à la disposition de son personnel.
Groupe B
Amina Kabo Djarmah
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Alfred Tondé
Timothée Somé
En savoir +
La SN SOSUCO et le CLIMA ouvrent leurs portes aux stagiaires de l’ISTIC
Les stagiaires conseillers de la 32eme promotion de l’Institut des Sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité, ce jeudi 8 octobre 2020, la Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO) et le Centre lasallien d’initiation aux métiers de l’agriculture (CLIMA) de Bérégadougou.
A la SN SOSUCO, il s’est agi de découvrir les unités techniques qui assurent la fabrication des produits. Selon Mohamed Sagnon, chargé de la qualité, la SOSUCO comprend d’une part une entité externe qui est le champ de production de la canne à sucre et d’autre part, l’usine et l’administration considérée comme l’entité interne.
Parallèlement à la cellule industrielle mère chargée de la transformation de la canne à sucre en sucre blond, la distillerie (ex Société de production d’alcool, SOPAL) transforme la mélasse (résidus du jus de sucre) en alcool pharmaceutique et industriel. A en croire Aboubacar Tialla, le chargé de la qualité et de l’environnement de la SOSUCO, l’entreprise produit environ 30 000 tonnes de sucre par an. En ce qui concerne l’écoulement du sucre sur le marché, M. Tialla s’est réjoui de l’amélioration de la situation de cette année par rapport aux deux dernières années.
Le deuxième site visité est le CLIMA. Créé en 2007, le centre renforce les capacités des jeunes couples et célibataires dans la production animale et végétale. Plus précisément, le centre forme ses pensionnaires à la pisciculture, l’élevage de la volaille, des bovins et des caprins.
Il est ouvert à tout jeune ou jeune couple intéressé par ses offres et dont l’âge est compris entre 18 et 35 ans.
Groupe A
En savoir +Projection de film école : « les rescapés de l’enfer terroriste, ETRANGER DANS LEUR PROPRE PAYS »
Chaque année, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) organise un voyage pédagogique à l’intérieur du pays ou à l’international. Pour l’édition 2020, c’est la région des Cascades qui servira de cadre pour ce voyage.
L’objectif est de parfaire la formation des apprenants à travers le renforcement des bonnes pratiques en journalisme, communication, technique et technologie des médias.
A cet effet, depuis le 03 octobre 2020, les étudiants présents à Banfora, organisent une projection de film école réalisé par Gnarkité DA stagiaire en journalisme, le samedi 10 octobre 2020 dans la grande salle de la mairie de Banfora à partir de 19 Heures.
Cette activité, placée sous le parrainage du Président du Conseil Régional des Cascades, N’Golo Drissa OUATTARA se veut un tremplin pour les stagiaires de montrer leur savoir-faire en journalisme, communication, technique et technologique des médias et de communier avec les populations de la région des Cascades.
Contact presse : 71 14 53 86
Banfora, le 07 octobre 2020
En savoir +Banfora : Radio Munyu, porte-voix des femmes
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité, le mercredi 7 octobre 2020, la radio Munyu. Visite guidée des locaux et installations de la radio, participation à l’émission interactive « Quoi de neuf ? » ont été les temps forts de cette sortie des futurs communicants, journalistes et techniciens.
Située à la sortie Sud de la Cité du paysan Noir sur la route nationale N°1, la radio Munyu propose ses émissions en plusieurs langues nationales (Cerma, Turka, Jula, Kar, sénoufo) ainsi qu’en français, avec des émissions phares telles que le magazine des femmes, celui de la santé et celui du monde rural.
A l’occasion les stagiaires de l’ISTIC ont participé en direct à l’émission « Quoi de neuf ? » animée par Ousmane Ouattara. Les échanges ont porté sur les offres de formation (la formation initiale, la formation continue à la carte), les conditions d’accès à l’ISTIC et les débouchés après la formation.
« Quoi de neuf ? » est une émission interactive diffusée sur la Radio Munyu du lundi au vendredi à partir de 11h. C’est un moment d’interpellation, d’éducation, de dons et de partage selon Ousmane Ouattara.
Un canal de communication
Pour connaître l’origine de cette Radio orientée 100% femmes, il faut remonter à l’année 2000 ou, l’association de femmes Munyu créée au début de l’an 90, compte plus de 10 000 adhérentes dans la région des Cascades (sud-ouest du Burkina Faso), rendant la communication entre elles difficile.
Pour pallier à cette difficulté, l’association lance Munyu Fm le 6 juin 2000. Près de deux décennies plus tard, cette radio continue de faire honneur à la gente féminine de cette partie du pays et plus généralement celle du Burkina.
Radio Munyu, par son action d’information, de communication et de sensibilisation a permis un renforcement des liens communautaires. Elle a insufflé une nouvelle dynamique au sein de la communauté tout en donnant une meilleure vision de la femme au sein de celle-ci.
Groupe D
Abdoulaye SAWADOGO
Moussa SOULAMA
Clémentine Mané BONKOUNGOU/ZIGANI
Denise Tégawendé ZIDA
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Banfora : Lumière sur le combat de l’association « Munyu »
Dans le cadre de leur voyage pédagogique qui se déroule actuellement à Banfora, les stagiaires conseillers de la 32e promotion de l’ISTIC (Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication) a rendu visite ce mercredi 7 octobre 2020 à l’association Munyu. Occasion a été donnée à l’association de projeter un film sur les activités qu’elle mène. À l’issue de la projection, des échanges entre étudiants et responsables de l’association ont permis d’avoir plus d’éclairages.
C’est par une projection de film que l’association Munyu s’est présentée aux stagiaires de l’ISTIC. La a retracé la genèse de la structure, ses missions, ses acquis et ses défis. L’association Munyu des femmes de la Comoé a été créée en 1992, a révélé Olivia Somé, la Secrétaire exécutive de l’Association, qui a entretenu les stagiaires tout au long de la rencontre. L’Association a pour objectif principal de permettre l’épanouissement de la femme sur tous les plans.
Dans ses débuts, explique la secrétaire exécutive, l’association a fait face à plusieurs défis qui ont failli entraver sa mise en place. Parmi ces défis, il y a la tendance à la politisation des associations et groupements intervenue après la révolution.
Activités génératrices de revenus
Malgré ces difficultés, assure Olivia Somé, elle a pu s’enraciner dans l’univers associatif du Burkina. «Munyu», qui signifie en langue dioula « tolérance » ou « patience », est un moteur pour l’épanouissement de la femme.
Au sein de l’association, plusieurs activités sont menées pour l’atteinte des objectifs. La secrétaire exécutive a cité la formation des femmes à plusieurs métiers, créateurs de revenus. Un centre de formation professionnelle a été érigé à cet effet. Dans ce centre, les filles et les femmes apprennent la coupe couture, la broderie et d’autres métiers.
« Munyu », selon les informations données par la Secrétaire exécutive, appuie également les femmes regroupées dans plusieurs groupements villageois. Ainsi, des unités de transformation des graines de néré en soumbala et de transformation de fonio ont reçu un accompagnement de l’association.
De l’alphabétisation
En plus de ces activités, l’association permet aux femmes de bénéficier de formation en alphabétisation. « Dans ce cadre, des cours du soir sont ouverts aussi bien aux femmes qu’aux hommes», informe Olivia Somé. Elle ajoute que l’association organise également des théâtres-forums pour sensibiliser les populations sur l’excision et les violences faites aux femmes.
Les étudiants de l’ISTIC ont été édifiés face à la passion avec laquelle les femmes de l’association se battent pour leur bien-être.
C’est par ailleurs dans le restaurant de l’association Munyu que les étudiants prennent leur repas depuis leur arrivée.
À la suite de cette projection cinématographique, les étudiants se sont dirigé à la radio Munyu pour une visite des locaux et participer à une émission interactive.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Denise ZIDA
Abdoulaye SAWADOGO
Moussa SOULAMA
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