SNC 2023 : la Mairie centrale de Bobo-Dioulasso engagée pour la réussite de l’évènement
La mairie de la commune de Bobo-Dioulasso a initié plusieurs innovations pour que la Semaine Nationale de la Culture (SNC) soit un franc succès. Cette information a été donnée ce jeudi 27 avril 2023 lors d’une rencontre avec des stagiaires en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
Une enveloppe de 10 millions de F CFA, la prise en charge d’un prix spécial, la mise à disposition d’un plateau off, de diverses logistiques, la prise en charge totale de l’embellissement et du nettoyage de la ville durant la SNC sont, entre autres, la contribution de la mairie de Bobo-Dioulasso à cette 20ème édition de la SNC.
Pour la réussite de cette biennale de la fête de la culture, des sites d’hébergement adaptés en lieu et place des écoles sont également aménagés pour l’ensemble des invités qui y prendront part. Selon la secrétaire générale adjointe de la délégation spéciale de la ville de Bobo-Dioulasso, Jocelyne TRAORE/SANON, des mesures sécuritaires sont aussi prises pour assurer le bon déroulement de la fête. « Toute l’équipe de la police municipale est mobilisée pour faciliter la circulation routière et assurer la sécurité pendant la durée des festivités », précise-t-elle.
Pour la présente édition de la SNC, la mairie de la ville de Sya est par ailleurs à pied d’œuvre pour la mobilisation de la population. Ce qui représente une innovation majeure et un fort défi au vu de la situation sécuritaire que connaît le Burkina Faso. Pour cette édition, la Guinée Conakry est le pays invité d’honneur et environ 600 000 visiteurs sont attendus.
Les stagiaires de l’ISTIC prendront part à cette 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture dont la cérémonie d’ouverture officielle est prévue pour se tenir ce samedi 29 avril 2023 au stade Sangoulé LAMIZANA de Bobo-Dioulasso.
En rappel, la visite à la mairie s’inscrit dans le cadre du voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) en fin de formation.
GROUPE D
Leïla Sylvia SAWADOGO
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Djamilatou KONE
Asseta KAFANDO
Alima KIEMA
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +Carnet de route : De Ouaga à Bobo, le trajet d’un voyage pédagogique inoubliable de la 35e promotion de l’ISTIC
Les assistants stagiaires journalistes, communicants et techniciens de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) de la 35e promotion en fin de formation ont pris la route le mercredi 26 Avril 2023 pour leur voyage pédagogique, destination Bobo–Dioulasso.
Il est 6h, certains stagiaires manquent à l’appel. Pourtant, le départ est prévu dans 30 minutes.
Les personnes qui attendent sont soudainement inspirées par des débats footballistiques. «Haaland est trop fort » laisse entendre un stagiaire. Nous sommes demandés à l’administration pour la distribution des t-shirts « ISTIC ». Certains exigent une taille parfaite à leur forme.
7h40, la Directrice générale de l’ISTIC, Dr Alizèta OUOBA née COMPAORE, fraichement nommée nous honore de sa présence. Le directeur de la formation initiale, Abem AOUSSEGUE, l’introduit auprès des stagiaires rassemblés avant le départ.
Dr Alizèta OUOBA formule le vœu : « Vous allez dans un cadre pédagogique. Je souhaite que le voyage se passe bien. Je resterai en contact avec vos responsables pour prendre connaissance de ce qui se passe. Sur ce, bonne traversée. » Les stagiaires, attentifs, applaudissent et se dispersent.
Le départ
7h50, les stagiaires embarquent selon la répartition par filière. 7h58, le car des communicants et des encadreurs avance et prend la route pour la cité des Silures sacrés. Notre car repêche un communicant, Toro Bertin BORRO qui a manqué de place. Deux camarades manquent à l’appel chez les stagiaires journalistes : Bapougouni LOMPO et Alima KABORE. Le premier est une personne vivant avec un handicap visuel et pour cause de la lenteur d’avancement dans sa production de fin d’année, ne peut se joindre à nous. Alima, elle, elle est juste en retard.
Issiaka DRABO, stagiaire en journalisme, impatient s’interroge : « Peut-on se permettre de bouger ? ».
Il est 8h30, Alfred NIKIEMA, un de nos encadreurs et un ancien célèbre présentateur de journal à la chaîne nationale RTB, vient d’arriver. Le car n’attend plus personne. Le chauffeur enclenche la manœuvre. Il est 08h32, nous quittons l’école en direction de Bobo-Dioulasso. « Alléluia » clame Issiaka DRABO soulagé et ses camarades répliquent « amen».
Nous nous amusons à nous taquiner. Ça rit aux éclats. Pour passer le temps, certains, la tête baissée, manipulent leurs Androids en naviguant sur les réseaux sociaux. Une majorité écoute la musique pendant que d’autres chantent. Yacine GARANE, stagiaire en journalisme entonne une chanson. Housseyni DICKO pour amuser la galerie demande : « qui baille ? ». Tous se mettent à rire. Il insinue donc que le chant de Yacine ressemble à un bâillement.
Lorsque nous arrivons au feu tricolore de la mairie centrale de Ouagadougou, Alima KABORE nous rejoint. Tous contents, nous l’accueillons avec des cris de joie. C’est parti maintenant pour un voyage et un séjour inoubliable !
9h 10, l’heure à laquelle nous quittons Ouagadougou. Dans le car, il y a une bonne ambiance. Rachida DABRE se reconvertit en Disc Jokey (Dj) et nous berce avec de belles mélodies modernes. Nous esquissons des pas de danses et chantons en chœur les paroles. C’est dans cette atmosphère que nous arrivons à Tanghin Dassouri. Tout à coup, une stagiaire a une envie pressante de se soulager. Ainsi, nous marquons un arrêt de 2mn.
A partir de Kokologho, la fatigue se manifeste chez certains camarades. Les plus épuisés dorment pendant ce temps, d’autres continuent d’écouter la musique en animant des causeries. Nous nous mettons à observer la nature tout au long du trajet : les fruits sauvages, les animaux, des points d’eau… Au marigot de Tita, Issiaka DRABO se remémore de son enfance, lorsqu’il voit des enfants se baigner. « J’aimais faire des baignades avec mes amis. Je rentrais le visage tout blanc et lorsqu’on me demandait si j’y étais (au marigot), je niais». Nous nous moquons de lui.
Il est à présent 12h05. Notre car marque un arrêt à Boromo. La plupart des étudiants profitent pour manger et refaire le plein d’énergie. Ils trouvent le prix du riz abordable par rapport à celui de la viande.
Après 40 minutes d’escale, nous reprenons notre trajectoire pour la capitale économique du Burkina Faso. Nous constatons le changement du climat. La température chaude devient fraîche. Issiaka Drabo ayant vécu longtemps à Boromo et dans la cité de Sya profite donner un cours de géographie. « Le barrage que vous voyez, c’est le petit Balé : « Le grand se trouve plus loin » dit-il.
L’ambiance devient de plus en plus vivace. « DJ DABRE» prend sa retraite tandis que « DJ DICKO» prend la relève. Il dédicace des chansons à ses camarades et surprend beaucoup sur le type de musique qu’il propose, lui qui est toujours ancré dans la tradition peule nous fait écouter des chansons de tout genre.
Durant tout le long du trajet, un convoi des Forces de défense et de sécurité (FDS) et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) chemine avec nous. A la vue de ces braves Hommes, les stagiaires témoignent leur solidarité avec des salutations admiratives. L’entrée de la ville de Houndé, offre une magnifique vue à ceux qui n’avaient pas leurs yeux au plancher ou sur des écrans. Une petite élévation donne une vue en hauteur de la ville dominée par des arbres à feuillages verdoyants. Un spectacle que beaucoup n’oublieront pas de sitôt surtout pour ceux qui vont à Bobo pour leur première fois.
15h30, nous arrivons enfin dans la cité de Sya.
Il est 15h34, nous sommes devant le centre qui doit nous servir d’hébergement pour les deux semaines que nous passerons à Bobo-Dioulasso. Les stagiaires en binôme tirent au sort pour choisir leurs chambres. Une stagiaire en communication pique une crise. Fort heureusement, tout a été prévu d’avance. L’infirmier de l’école Daouda DIASSO la remet sur pied.
Les stagiaires rentrent se reposer. Le séjour est chargé. Des visites d’organes de presse, de structures de communication et de sites touristiques les attend. Sans oublier les activités de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui permettront aux stagiaires de produire de la matière informative à diffuser sur la page Facebook, YouTube et sur le site web de l’institut.
GROUPE A
BALO Gloria Rolande
DICKO Housseyni Hama dit Salley
SORE Sayouba
KINDA W.R. Bénédicte
KIEMA Abdoul Aziz
OUEDRAOGO Issoufou
ZAGRE Alexandre
OUATTARA Roseline
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Nommée en Conseil des ministres le mercredi 19 avril 2023, elle remplace à ce poste, monsieur Zoumana TRAORÉ, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Madame Adama SEGDA, tout en remerciant monsieur TRAORE pour le travail abattu à la tête du creuset du journalisme et de la communication au Burkina Faso, a exprimé les attentes du ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO vis à vis de la nouvelle Directrice Générale. Entre autres, le ministre attend d’elle, beaucoup d’abnégation au travail et la célérité dans le traitement des dossiers.
Présent à l’installation de son successeur, monsieur Zoumana TRAORE a remercié l’ensemble de ses anciens collaborateurs, pour leur soutien indéfectible et inconditionnel durant l’exercice de ses fonctions. Il a par ailleurs fait des vœux de plein succès à la nouvelle Directrice Générale.
Après avoir traduit sa reconnaissance aux plus hautes autorités du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, pour la confiance placée en sa modeste personne, Dr OUOBA les a rassuré de son engagement à travailler avec ses nouveaux collaborateurs pour l’atteinte des missions qui lui sont assignées.
Aussi, s’est-elle engagée à poursuivre les sentiers que ses prédécesseurs ont engagé, notamment le processus d’universitarisation qui contribuera fortement à la renommée internationale de l’ISTIC.
Cette cérémonie d’installation a eu lieu en présence Pr Serge Théophile BALIMA et monsieur Barnabé KIEMTAREMBOUM, présidents, respectivement, du Conseil Scientifique et du Conseil d’administration de l”ISTIC, ainsi que d’imminents enseignants-chercheurs du domaine de l’information et de la communication au Burkina Faso.
DCMP/ISTIC
Master class 2023, phase 1, spécial FESPACO
Les stagiaires de l’ISTIC à l’école de la communication évènementielle du SIAO et du FESPACO
Dans le cadre de la première phase des masters class 2023, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a organisé, ce 2 février 2023 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : « Communication évènementielle du SIAO et du FESPACO : cas des éditions 2023 ».
L’objectif, permettre aux stagiaires en communication de profiter de l’expérience des ainés en matière d’évènementiel. A l’occasion, la cheffe du service de communication du SIAO, madame Stella TAPSOBA et la directrice de la communication du FESPACO, madame Habi OUATTARA, ont à tour de rôle échangé avec les pensionnaires de l’ISTIC et le personnel d’encadrement
Pour madame TAPSOBA, le salon offre une opportunité de promotion de l’artisanat dans toute sa diversité et au rehaussement de la notoriété de notre pays à l’échelle internationale. Celle-ci passe par une bonne communication interne et externe. Pour la réussite d’un tel évènement, les relations presses sont capitales, a-t-elle déclaré. De ses explications, la communication évènementielle ne réussit que lorsque l’on est en état d’éveil permanent.
Quant à madame OUATTARA, responsable de la communication du FESPACO, elle a affirmé que le festival est un outil politique, fondé en 1969 puis institutionnalisé en 1972. Selon elle, il est devenu une biennale qui a lieu, tous les derniers samedis du mois de février des années impaires. Pour la réussite d’un tel évènement, les journalistes accomplissent une tâche très importante car l’image de l’évènement dépend en grande partie de leur détermination a-t-elle avancé.
Après cette conférence, des avis de certains encadreurs et stagiaires ont été recueillis.
« Nous avons beaucoup appris en matière de communication évènementielle, notamment les activités pré, pendant, et post évènement », a laissé entendre Madina NASSA/OUEDRAOGO, stagiaire en Communication à l’ISTIC. Et Kévine BELEM, stagiaire en communication d’ajouter que la conférence a été d’une grande utilité pour elle qui s’intéresse à l’évènementiel. Cette conférence lui a permis de cerner les contours de l’organisation d’un évènement.
Selon monsieur Wenseslas Anselme YONI, directeur régional de la communication de la région du Centre-Nord et enseignant à l’ISTIC, « La conférence était au top, car les étudiants y ont trouvé leur intérêt ».
Monsieur Abdou ZOURE, directeur de Faso7 et enseignant à l’ISTIC a fait savoir qu’à l’issu de cette conférence, les stagiaires seront outillés grâce à la communication des deux spécialistes.
Master class 2023, phase 1, spécial FESPACO
Les stagiaires de l’ISTIC à l’école de la communication évènementielle du SIAO et du FESPACO
Dans le cadre de la première phase des masters class 2023, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a organisé, ce 2 février 2023 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : « Communication évènementielle du SIAO et du FESPACO : cas des éditions 2023 ».
L’objectif, permettre aux stagiaires en communication de profiter de l’expérience des ainés en matière d’évènementiel. A l’occasion, la cheffe du service de communication du SIAO, madame Stella TAPSOBA et la directrice de la communication du FESPACO, madame Habi OUATTARA, ont à tour de rôle échangé avec les pensionnaires de l’ISTIC et le personnel d’encadrement
Pour madame TAPSOBA, le salon offre une opportunité de promotion de l’artisanat dans toute sa diversité et au rehaussement de la notoriété de notre pays à l’échelle internationale. Celle-ci passe par une bonne communication interne et externe. Pour la réussite d’un tel évènement, les relations presses sont capitales, a-t-elle déclaré. De ses explications, la communication évènementielle ne réussit que lorsque l’on est en état d’éveil permanent.
Quant à madame OUATTARA, responsable de la communication du FESPACO, elle a affirmé que le festival est un outil politique, fondé en 1969 puis institutionnalisé en 1972. Selon elle, il est devenu une biennale qui a lieu, tous les derniers samedis du mois de février des années impaires. Pour la réussite d’un tel évènement, les journalistes accomplissent une tâche très importante car l’image de l’évènement dépend en grande partie de leur détermination a-t-elle avancé.
Après cette conférence, des avis de certains encadreurs et stagiaires ont été recueillis.
« Nous avons beaucoup appris en matière de communication évènementielle, notamment les activités pré, pendant, et post évènement », a laissé entendre Madina NASSA/OUEDRAOGO, stagiaire en Communication à l’ISTIC. Et Kévine BELEM, stagiaire en communication d’ajouter que la conférence a été d’une grande utilité pour elle qui s’intéresse à l’évènementiel. Cette conférence lui a permis de cerner les contours de l’organisation d’un évènement.
Selon monsieur Wenseslas Anselme YONI, directeur régional de la communication de la région du Centre-Nord et enseignant à l’ISTIC, « La conférence était au top, car les étudiants y ont trouvé leur intérêt ».
Monsieur Abdou ZOURE, directeur de Faso7 et enseignant à l’ISTIC a fait savoir qu’à l’issu de cette conférence, les stagiaires seront outillés grâce à la communication des deux spécialistes.
Journées de promotion économique et commerciale à Accra : Le ministère du commerce rencontre les opérateurs économiques burkinabè au Ghana
Le ministère burkinabè en charge du commerce a rencontré les opérateurs économiques burkinabè évoluant au Ghana, le 27 juillet 2022 à Accra. Il a été question des Journées de promotion économiques et commerciale (JPEC) prévues du 27 septembre au 2 octobre 2022 dans la capitale ghanéenne. Les échanges ont porté sur les éventuelles opportunités ainsi que les attentes vis-à-vis des opérateurs économiques ainsi que leurs partenaires ghanéens.
L’objectif recherché à travers cette rencontre est de mobiliser les opérateurs économiques burkinabè installés au Ghana pour la réussite des Journées de promotion économiques et commerciale (JPEC) à Accra. C’est aussi une occasion de les convier à toucher leurs partenaires ghanéens à s’intéresser aux opportunités économiques du « Pays des Hommes intègres ».
Le message est porté par une délégation composée de représentants du ministère en charge du commerce, de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina et de la Maison de l’entreprise. Pour cette délégation qui fait le déplacement d’Accra, ces journées sont de véritables tribunes pour échanger sur les difficultés que les opérateurs économiques rencontrent ainsi que sur les éventuelles solutions qu’ils ont à proposer.
L’occasion qui fait le larron des opérateurs économiques
Au cours des échanges, des opérateurs économiques installés au Ghana ont montré leur intérêt pour des produits agricoles made in Burkina Faso comme la tomate, l’oignon et l’anacarde. Ils ont été rassurés quant au fait qu’ils pourront toucher, à Accra du 27 septembre au 2 octobre 2022, les personnes clés capables de dégager les goulots d’étranglement.
Pour les opérateurs économiques burkinabè évoluant au Ghana, ils saluent l’initiative. Leur représentant souligne que plus d’un sont intéressés par la question des échanges commerciaux entre leur pays d’accueil et leur pays d’origine. Il indique aussi que certains opérateurs économiques ghanéens souhaiteraient investir au Burkina. Séance tenante, l’ambassadeur Pingrenoma Zagré a demandé de dresser une liste de ces opérateurs économiques ghanéens intéressés par le marché burkinabè afin de leur faciliter certaines démarches.
Ismaël Diloma SIRIMA
Conseiller stagiaire
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George-Ramsey Benamba : “Ghana News Agency est la mère des médias”
Les conseillers stagiaires ont visité Ghana News Agency (GNA) ce vendredi 15 juillet 2022. Une visite qui a permis aux étudiants de comprendre le fonctionnement de cette agence.
Ghana News Agency a été créée le 5 mars 1957 par le président ghanéen Kwamé Nkrumah, à la veille de l’indépendance du pays. Le leader panafricaniste a voulu redorer l’image du continent marquée par les guerres et la pauvreté dans la presse occidentale.
A ses débuts, GNA fonctionnait comme un service gouvernemental avant de devenir une société d’État en 1960. George-Ramsey Benamba, Chef d’édition de GNA, affirme que l’agence “est la mère des médias au Ghana”. En effet, elle est la principale pourvoyeuse d’informations pour les organes de presse. La force de cette agence réside dans la rapidité et la véracité de l’information. “Le gouvernement se réfère chaque fois à GNA pour vérifier une information’’, explique le chef d’édition.
L’agence est également autonome du gouvernement. Ce qui lui permet de formuler des critiques sur la gouvernance lorsque de besoin.
Plus de 400 collaborateurs au Ghana
GNA est présente dans les 16 régions et les 13 districts du pays avec 300 correspondants. 126 journalistes, dont 60 au siège, opèrent à Accra.
285 radios, 23 chaînes de télévisions et 36 journaux sont officiellement abonnés à GNA ainsi que des sites web et des ambassades. Hors du Ghana, l’agence collabore avec Reuters et Xinhua. L’organe de presse âgé de 65 ans a des collaborations aussi en Bulgarie, en Kenya et au Burkina Faso.
Plusieurs fois victimes de fraudes, GNA a mis en place un système qui consiste à envoyer les informations dans un portail avec des codes. Ce qui permet de savoir l’identité des visiteurs et les informations consultées.
Chantal NIKIEMA et Bernadette KAMBIRE
Conseillers Stagiaires
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Le port de Téma, il faut voir pour croire !
Au cours de leur sortie d’étude à Accra, les stagiaires conseillers ont pu visiter le 14 juillet 2022 ce gigantesque pôle de croissance ghanéen qu’est le port de Téma dont les travaux de démarrage effectifs ont été officiellement lancés par le premier président du Ghana indépendant, Kwamé Nkrumah, en 1961.
Le port de Téma est situé à une trentaine de kilomètres dans la banlieue de la capitale ghanéenne. Il vous faut une quarantaine de minutes pour accéder au port en partant d’Accra ville. La capitale ghanéenne, le trafic est extrêmement important, les embouteillages sont fréquents.
A notre arrivée, nous sommes immédiatement reçus par une dame du service marketing et affaires publiques du port. « My name is Anita », nous a-t-elle dit. C’est elle qui est chargée de nous faire découvrir les points essentiels du port. Ici les mesures sécuritaires et sanitaires sont strictes. Port obligatoire des chaussures fermées, d’un gilet sur lequel est écrit « visiteurs », sans oublier le port du masque qui a été instauré dans la plupart des pays depuis l’apparition de la maladie à coronavirus.
Après ces formalités, la visite proprement dite peut maintenant commencer. Vue l’immensité du port, nous effectuons la tournée à bord de notre mini car accompagnés bien sûr de notre guide.
De la réception de maintenance au quai d’embarquement/débarquement en passant par les quais dédiés aux grands hommes d’affaires comme Dangoté, à chaque étape, nous marquons des arrêts pour assister à des séances d’explication faites par notre guide du jour. De part et d’autre du port, nous apercevons d’innombrables conteneurs, de grues géantes en pleine activité.
Un des poumons économiques du Ghana
Loin au fond de la mer, un bateau chargé de marchandises s’avance lentement du quai de débarquement. Les stagiaires et même les encadreurs ne voulaient pas rater ce moment. Les flashes des caméras et des smartphones jaillissent de toutes parts.
L’infrastructure portuaire ghanéenne en activité depuis 1961 est l’un des poumons économiques du Ghana. Le port de Téma forme avec celui de Takoradi les deux ports du pays. Téma constitue un boom du trafic portuaire, les flux commerciaux en pleine expansion incluent un nouvel influx du chargement à destination du Niger, Burkina Faso et du Mali, privés d’accès à la mer.
Hamadou LOUGUE/ Shirley OKOUROU
Conseillers stagiaires
En savoir +Les conseillers stagiaires de l’ISTIC découvrent la Télévision Nationale du Ghana
Les conseillers stagiaires de l’ISTIC ont visité la télévision nationale Ghanéenne le jeudi, 13 juillet 2022 dans le cadre de leur voyage pédagogique. Cette immersion a constitué une véritable aubaine, pour les étudiants de l’ISTIC qui se sont enrichis des pratiques journalistiques du média d’Etat qui est membre de Ghana Brocasting Corporation (GBC).
La télévision nationale ghanéenne est un média d’information public et gouvernemental. Elle est reconnue pour sa notoriété dans la diffusion de programme du sport, la promotion de la culture et la distraction. Selon la rédactrice en chef, Tchire Soyokuor, l’ensemble des chaines de télévision de GBC diffuse dans 25 langues nationales ghanéennes sur toute l’étendue du territoire. « Nous faisons la promotion de nos langues, ce qui constitue un atout culturel pour le Ghana », a-t-elle indiqué.
La visite a été d’une importance capitale dans la mesure où elle a constitué une source d’inspiration pour les uns et une découverte pour les autres. Noufo Ouédraogo, stagiaire en Techniques et Technologies des médias a, pour sa part, découvert un logiciel de montage vidéo qu’il estime plus simplifié que celui qu’il utilise habituellement.
Cette visite a pris fin par la remise de présents composés de gadget-ISTIC à Pr. Amin Alhassan, directeur général de Ghana Brocasting Corporation.
Ismaël Diloma SIRIMA
Justine MONNE
Conseillers stagiaires
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