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L’ISTIC signe une convention de partenariat avec UNIMAC à Accra
La Directrice Générale de l’Institut des Sciences et Technique de l’Information et de la Communication (ISTIC), Dr Alizéta OUOBA/COMPAORE, a signé une convention de partenariat avec la Secrétaire générale de Univesity of Media, Art and Communication (UniMac), Patience SOWAH, le lundi 22 juillet 2024.
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Une stagiaire de l’Istic fait la présentation de l’institut en anglais
A l’occasion du voyage pédagogique 2024 des conseillers et ingénieurs de la 36ème promotion de l’ISTIC à Accra, Dr Alizéta OUOBA, Directrice Générale de l’ISTIC, a signé en présentielle une convention de partenariat avec la Secrétaire générale de l’UniMac, Patience SOWAH. Cette signature qui fait suite à celle virtuelle marque le début d’une collaboration entre les deux institutions.
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Les deux instituts ont immortalisé l’événement
Le but de cette convention est de faciliter la mobilité et la formation des étudiants des deux structures, explique Dr Alizéta OUOBA. Elle permettra un brassage éducatif entre les deux instituts de formation, notamment les enseignants, les étudiants et l’administration.
Ce moment solennel a également permis des échanges entre les deux parties autour de leurs structurations ainsi que leurs offres de formation.
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La DG de l”ISTIC offre un kit symbolique à la secrétaire générale de UniMac
UniMac est une université internationale de journalisme et de communication créé en 1978 sous l’appellation de Institut of film and Télévision. Elle compte plus de 460 étudiants répartis dans trois départements : journalisme et médias ; langues et communication. Elle reçoit des étudiants venus de différents pays et délivre un diplôme de première classe en journalisme et communication. En plus des formations dispensées naturellement en anglais, UniMAC propose également des cours de français afin de faciliter l’insertion des apprenants anglophones dans la zone francophone.
La cérémonie s’est terminée par un échange de présents afin de marquer le début de cette relation entre les deux instituts.
Assanatou Flora BARO
Jean Marie BAMOGO
Hassan NANG-OULDE
Voro KORAHIRE
Romaine SAWADOGO
En savoir +![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2024/05/image-3-bon.jpg)
Clôture SNC Bobo 2024 : un bilan positif dressé
Le Premier Ministre Me Kyélem de Tambèla a donné ce samedi 04 Mai 2024, les six coups de balafon marquant la fin de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) édition 2024. Et les commentaires disent « ni SNC ni, a diarra ». Ce qui signifie en français, « cette SNC a été une réussite ». Et l’édition 2026 se prépare déjà.
![La salle était pleine de monde](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/05/image-1-bon.jpg)
La salle était pleine à craquer pour cette cérémonie de clôture de la SNC
Les rideaux sont officiellement tombés ce samedi 04 mai 2024 à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso, sur la 21e SNC. Sa Directrice générale, Christiane Sanou/Coulibaly a dressé le bilan de toutes les activités menées au cours de cette édition. En ce qui concerne la cérémonie d’ouverture de cette édition le 27 avril 2024 au stade omnisport Sangoulé Lamizana, elle a été un véritable succès avec la présidence du chef de l’État le Capitaine Ibrahim Traoré.
La foire artisanale s’est tenue du 28 avril au 3 mai 2024 au siège de la SNC. Durant ces jours, plusieurs exposants venus d’ici et d’ailleurs ont proposé leurs produits à plus de 300 000 visiteurs.
Le village des communautés et de la gastronomie africaine a été une vitrine de la valorisation du patrimoine africain et 45 nationalités étrangères y ont participé.
Rendez-vous en 2026
Le discours officiel de clôture de la SNC 2024 a été prononcé par le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Il a remercié l’ensemble des acteurs et s’est prononcé sur les perspectives. « Je voudrais à cette occasion traduire toute mon admiration aux différents compétiteurs et permettez moi d’inscrire vos noms sur la liste des gens qui marqueront à jamais l’histoire de cette nation (…). Je voudrais rappeler que la semaine nationale de la culture a été érigée en établissement à caractère administratif de l’Etat. Des perspectives seront prises en vue de meilleures performances pour les éditions à venir », a déclaré le ministre.
Il a terminé son discours en saluant les forces de défense et de la sécurité ainsi que les VDP.
Le ministre d’Etat a enfin lancé une invitation à la 22e édition de la Semaine nationale de la culture qui se tiendra en mars 2026.
Des compétitions régionales seront organisées en 2025 dans cette perspective.
A noter que l’UNICEF a offert un véhicule à la SNC.
Cette cérémonie de clôture a été marquée également par la proclamation des résultats des différentes disciplines du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) et la remise d’attestations aux différents lauréats.
![Le ministre en charge de la culture et des arts récompense un lauréat](http://istic.bf/wp-content/uploads/2024/05/image-2-bon.jpg)
Remise d’attestation aux lauréats
En rappel, la SNC se déroule tout les deux ans au « Pays des Hommes intègres ».
Cette 21eme édition avait le Niger comme pays invité d’honneur.
Membres du groupe
Djamila Compaoré
Faridatou Bélem
Jessica Gamené
Yolande Galbané
Sylvie Soubeiga
Tegwendé Zoundi
En savoir +![](https://istic.bf/wp-content/uploads/2024/05/IMG_0792-scaled.jpg)
Promotion culturelle au Burkina Faso : le CSC sensibilise les médias
Dans le cadre de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé ce jeudi 02 mai 2024, une conférence publique à la chambre de commerce de Bobo-Dioulasso.
« La régulation des médias permet de valoriser la diversité culturelle en donnant des espaces aux différentes communautés. Elle permet la promotion de la culture nationale en favorisant la production et la diffusion des contenus culturels », soutient d’entrée Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, vice-président du CSC et conférencier du jour. Mettant en lumière le rôle des médias, la régulation se veut être garant de la liberté d’expression culturelle, de la diversité culturelle et de la préservation de nos mœurs.
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Louis modeste Ouédraogo, conférencier et vice-président du CSC-photo. D Ouédraogo
Selon le conférencier, la régulation est également un moyen de protection culturelle en garantissant l’identité culturelle. « La régulation dans son rôle de protection est comme un gendarme entre la culture occidentale et notre culture. De même entre les cultures du pays », ajoute-il dans la suite de sa présentation.
« La régulation des médias et la protection culturelle sont deux piliers essentiels de la souveraineté d’un pays », a laissé entendre Baba Hama, modérateur de la conférence lors de sa synthèse, avant d’ajouter : « il y a de quoi trouver un équilibre entre la régulation nécessaire pour protéger la souveraineté nationale ».
La régulation des médias est un outil essentiel de la liberté d’expression culturelle, de la promotion culturelle, de la protection culturelle afin de garantir la souveraineté culturelle et nationale.
Pour les participants, cette tribune d’échanges est un moment d’éclairage. « La conférence était une véritable école en ce sens qu’elle nous a permis de comprendre la place qu’occupe le CSC dans la régulation des médias et le rôle de ces derniers pour la promotion de la culture burkinabè », confie Florencia Zoundi, stagiaire à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la communication (ISTIC).
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Les participants ont rempli la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d’industrie de Bobo-photo. D Ouédraogo
Placé sous le thème : « régulation des médias et promotion culturelle, enjeux de souveraineté », cette conférence publique s’inscrit dans la première participation du CSC aux activités de la SNC. Elle a connu la présence des étudiants, des professionnels des médias et des acteurs culturels.
Eugène KAM
Julie THIOMBIANO
Anna ZOMBRA
Seyni YAMEOGO
Cécille SAWADOGO
Rahimatou SAWADOGO
Fideline BANCE
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SNC Bobo 2024 : Les Isticiens sur les ondes de la Radio nationale
Les stagiaires de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la communication étaient au micro du 1012 de la radio nationale.
Lors des échanges, les stagiaires ont présenté l’ISTIC et ses offres de formation.
Les Isticiens ont aussi situé le contexte des masters class et des voyages pédagogiques qui viennent approfondir les connaissances théoriques des stagiaires avec la pratique.
Ce mai 2024, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication souffle la bougie de son cinquantenaire.
Les stagiaires ont donc profité de l’occasion pour présenter les activités qui seront menées lors de cette célébration.
Dans le cadre du voyage pédagogique, une soirée cinématographique est organisée par les Isticiens. A cette occasion, les stagiaires ont lancé une invitation à la population bobolaise afin qu’ils viennent nombreux à cette projection.
En savoir +
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Voyage Pédagogique 2024: Les stagiaires de L’ISTIC en immersion dans les locaux de la RTB2 Hauts-Bassins
Les étudiants de l’ISTIC ont effectué ce vendredi 26 Avril 2024 une visite à la RTB 2 Bobo où ils ont été reçus par les premiers responsables. Les stagiaires ont procédé à la visite de la radiodiffusion et de la télévision. Au niveau de la radiodiffusion, le responsable a présenté aux stagiaires l’historique des directeurs de la RTB Hauts-Bassins et les personnes ayant marqué cette radio depuis sa création en 1962.
Dans le studio de la radio, Crepin PODA, technicien à la RTB, a instruit les étudiants sur le comportement du bon journaliste face au micro et aux auditeurs.
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Les stagiaires de l’ISTIC échangent avec un technicien de la RTB2 Hauts-Bassins.
“Un bon journaliste ne doit pas être muet dans le studio. Il doit toujours donner l’information aux auditeurs. Il arrive souvent qu’on déplace le studio lorsqu’il y a des événements importants afin de toujours tenir l’auditeur informé”, a-t-il ajouté.
Le rédacteur en chef de la télévision a ensuite reçu les étudiants pour la suite de la visite. Il a expliqué le fonctionnement du studio en réhabilitation a cause des inondations.
Ils ont aussi échangé sur les missions de la RTB Hauts-Bassins à la Semaine Nationale de la Culture.
“La première mission est de donner plus de visibilité à cette fête culturelle. C’est de relayer l’information juste aux personnes qui ne pourront pas effectuer le déplacement. Il s’agit aussi de mettre en exergue les valeurs culturelles, artistiques et les potentialités dont regorge la ville de Bobo Dioulasso”, explique Ismael Paré, rédacteur en chef de la radio Hauts-Bassins.
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Ismael Paré, rédacteur en chef de la télévision RTB Hauts-Bassins.
Crédit photo : W .OUEDRAOGO
Pour Cécile Sawadogo, étudiante en journalisme, cette visite est un moment de partage avantageux pour les étudiants qui vont tirer grand profit de ces professionnels de l’information.
Ismael Paré, ancien stagiaire de l’ISTIC, a félicité les encadreurs de l’ISTIC pour les efforts qu’ils fournissent pour leur engagement et leur professionnalisme dans la formation des étudiants.
Groupe C
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Voyage pédagogique 2024 : les stagiaires de l’ISTIC à la grande mosquée de Dioulassoba.
Les assistants de l’Institut des Sciences et techniques de l’information et de la communication ont visité ce samedi 27 avril 2024, la grande mosquée de Dioulassoba. Cette mosquée occupe une place importante dans le patrimoine burkinabè. Elle est considérée comme l’un des plus grands et anciens sites touristiques du Burkina Faso.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du voyage d’étude des isticiens. Elle a permis aux stagiaires de visiter cette mosquée et de découvrir son histoire.
“J’ai apprécié la visite car cela nous a permis de connaître la mosquée, ses origines et surtout le nom des différents imams qui se sont succédés jusqu’à nos jours”, a affirmé Lamoussa WANDIAGBOU, stagiaire en communication à l’ISTIC.
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La photo de famille de l’ensemble des stagiaires après la visite-photo B. SANOU
L’un des guides qui a fait visiter la mosquée aux stagiaires nous confirme être ravi d’avoir partagé l’histoire de la vieille mosquée de Dioulassoba.
Il a formulé quelques prières à l’endroit des stagiaires et leur a souhaité bon vent dans leur vie professionnelle.
Seyni YAMEOGO
Julie THIOMBIANO
Eugène KAM
Cécile SAWADOGO
Anna ZOMBRA
Rahimatou SAWADOGO
Fideline BANCE
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Voyage pédagogique 2024 : L’ISTIC se présente au LOC
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC ainsi que le corps professoral ont effectué ce vendredi 26 avril 2024 une visite au Lycée Ouezzin COULIBALY de Bobo–Dioulasso. Cette visite a servi de cadre pour présenter l’ISTIC et inviter les élèves à leur soirée cinématographique.
Au cours de cette visite, les étudiants ont partagé avec les élèves les expériences acquises durant leurs formations à l’ISTIC. Ils ont présenté l’école et ses opportunités, ainsi que ses filières de formation. Et pour mettre en exergue le savoir-faire isticien, ils ont invité les élèves à leur soirée cinématographique qui se tiendra le 1er Mai 2024 à la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Des films produits par les stagiaires de l’ISTIC y seront projetés.
« Nous sommes très contents de recevoir les étudiants de l’ISTIC et nous invitons les élèves de Terminale à opter pour l’ISTIC, une école de référence après l’obtention de leur diplôme », a déclaré Mamadou SIMBORO, proviseur du Lycée
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« Je sais désormais quelle université choisir après le baccalauréat », Aoua Diaby, élève au Lycée Ouezzin Coulibaly- photo : L. SAWADOGO
Satisfaits des opportunités qu’offre l’Institut, les élèves s’engagent à choisir l’ISTIC après leur succès au baccalauréat.
« Nous sommes vraiment contents de cette visite. On a vu des appareils de qualité, la prestance dans le discours des étudiants qui nous ont prouvé que l’ISTIC est une école professionnelle et de pratique », a indiqué Aoua Diaby , élève au LOC.
Ce voyage pédagogique de cette 36e promotion des stagiaires niveau assistant s’effectue chaque année et vise à préparer les étudiants à une meilleure pratique professionnelle sur le terrain.
Groupe C
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Carnet de route Ouaga – Boromo – Bobo : 360 Km pour parfaire le savoir-faire isticien
Ce mercredi 24 avril 2024, les stagiaires en niveau 2 en journalisme, communication, technique et technologie des médias de la 36e promotion ont quitté l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) à Ouagadougou pour se rendre à Bobo Dioulasso. Ce voyage entre dans le cadre de la formation pratique des stagiaires. C’est l’occasion pour les stagiaires de s’imprégner des pratiques professionnelles en web journalisme et en communication digitale à l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture. Ils visiteront des structures de la ville de Sya et y organiseront une soirée évènementielle.
6h00 du matin, les étudiants apparaissent dans la cour de l’ISTIC, les uns avec leurs propres engins, les autres, accompagnés de leurs parents. Tous, intrigués par l’aventure qui les attend. L’heure de départ est fixée à 6h30mn. Mais c’est à 9h30 que les stagiaires embarquent, accompagnés de leurs encadreurs.
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Un camion accidenté sur le trajet vers Bobo-Dioulasso – Photo : S. BONKOUNGOU
Yeux rivés sur la route, d’autres somnolant, les stagiaires ont du mal à chanter en chœur comme ils le font d’habitude, sûrement à cause du stress du voyage. Il est 11h20mn. Dans le bus n°1, l’atmosphère se détend.
Les stagiaires commencent à discuter sur divers sujets et même le sourire se lit sur quelques lèvres. L’enthousiasme se fait enfin ressentir. A Sabou, à quelques mètres du poste de police et de la douane, gît un camion transportant des marchandises. La remorque du camion renversé est envahi par la fumée. Cette scène plonge de nouveau le bus n° 1 dans une ambiance morose.
Nous faisons notre entrée à Tita aux environs de 12h19mn. Il y a du monde aux alentours de la RN 1 que nous empruntons. Des élèves rentrent chez eux à pied ou à vélo ; des vendeuses d’oignon essaient d’attirer notre attention. Nous avons droit à une vue sur le barrage de Tita.
Avant Baporo, nous dépassons un imposant site d’orpailleurs. Leurs habitations sont entièrement fabriquées en sachets plastiques. Les habitants ici semblent moins actifs que ceux de Tita.
A la borne 181km de Bobo-Dioulasso, la destination finale, nous apercevons à quelques mètres, le fleuve Mouhoun.
13h08mn, nous disons bonjour à Boromo.
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On prend des forces chez Tantie Galbané à Boromo – Photo : I. Ouattara
La faim se faisait ressentir petit à petit mais les mines sont détendues à l’idée de se restaurer bientôt. Ça y est ! Nous faisons une escale à Boromo ville pour reprendre des forces. Les étudiants ont l’embarras du choix. Viande de mouton, riz- sauce et amuse-bouche sont les mets proposés. Mais les Isticiens jettent leur dévolu sur le restaurant de tantie Galbané Pascaline où des plats de riz gras soumbala, riz sauce graine et soupe de poisson local leurs sont servis.
Après avoir repris des forces, les Isticiens reprennent le voyage de plus belle.
Plus de visages crispés, l’aventure se poursuit désormais dans la bonne humeur.
Les premières senteurs de Bobo-Dioulasso
Monsieur Nombré, le chauffeur du bus n°1 met l’ambiance avec de la bonne musique.
137km de Bobo. Nous longeons le village de Pâ. Le changement d’atmosphère se ressent déjà. Le temps devient doux, l’air léger et les nuages volent la vedette au soleil. Sya nous appelle.
Nous faisons notre entrée à Houndé, désormais 109km de la capitale économique du Burkina Faso.
Nos joyeux aventuriers commencent à somnoler. La fatigue se fait de nouveau ressentir. Mais le stress ressenti dans la matinée s’est évaporé dans l’air. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le soleil ne s’est pas laissé faire, ses rayons transpercent les nuages comme une lame de couteau sur du beurre. Nous roulons toujours sur les terres de la province du Tuy dont le chef-lieu est Houndé.
C’est à 16h47mn que nous arrivons à Koumbia. Plus que 69km pour rejoindre Bobo-Dioulasso.
Plusieurs signes nous indiquent qu’il a plu avant notre arrivée, avec l’odeur du bois mouillé et les ruissellements d’eaux aux bordures de la voie. Plus nous approchons de la Cité de Guimbi Ouattara, plus la végétation devient dense.
Des collines à perte de vue dans la localité de Dougoumato. Nos stagiaires quittent Dougoumato pour Djuie à 15h58mn. Il y a de l’orage dans l’air. Les Isticiens roulent actuellement à Yabasso. La nature luxuriante y fait sa réapparition. Le paysage offre un beau tableau verdâtre.
16h45mn, le bus 1 se trouve au niveau du péage de Bobo. Nous franchissons un contrôle de la douane. Les vendeuses se ruent sur le bus pour vendre leurs marchandises (mangues, noix de cajou, arachides et sésame), se bousculant les unes, les autres. Après avoir surmonté le bouchon sur le lieu du contrôle, les voyageurs aperçoivent la ville de Sya tout au loin aux environs de 17h.
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Nous sommes à Sya ! – Photo : F. BELEM
Enfin, Bobo-Dioulasso nous ouvre ses portes avec un panneau marqué ‘’Bienvenue à Sya’’ accompagné de dessins des silures sacrés de Dafra. Sya mérite bien sa réputation. La verdure y est abondante et les habitants y sont très actifs. Nous n’avons pas roulé longtemps avant de rejoindre le centre d’accueil et d’hébergement du CEGECI à 17h25mn. Les Isticiens sont fatigués mais se préparent déjà à affronter les épreuves qui les attendent.
Faridatou BELEM
Djamila COMPAORE
Yolande GALBANE
Tewendé ZOUNDI
Sylvie SOUBEIGA
Jessica GAMENE
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Master Class 2024 : avis sur les qualités d’un bon entrepreneur
Lors des échanges avec les stagiaires de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), ce lundi 25 mars 2024, l’experte en entrepreneuriat et formatrice, madame Nafila Dabiré/Sangaré a énuméré les qualités d’un bon entrepreneur.
Elle a conseillé d’apprendre à connaitre ses forces et ses faiblesses, d’être humble et d’avoir une capacité d’écoute.
Cet atelier de maître a été organisé dans le cadre des Master Class 2024.
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