Bobo-Dioulasso : Les stagiaires communicants de l’ISTIC à la découverte de l’UNPCB
L’Union Nationale des producteurs de coton du Burkina a reçu ce vendredi 09 juillet 2021, les stagiaires communicants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Découverte, échanges et entretiens étaient le menu lors de la visite de l’Union Nationale des producteurs de coton du Burkina par les stagiaires de l’ISTIC. Avec les communicants, les responsables de l’UNPCB ont évoqué l’organisation et le fonctionnement de leur structure.
Ils ont aussi traité de la politique de communication de cette structure. Selon la chargée de communication de l’UNPCB, Franceline Tiemtoré, l’union est dotée de deux radios locales, d’un compte Facebook, d’un groupe Whatsapp et d’un site web pour faciliter la communication avec les producteurs et le public.
La structure se charge d’apporter des conseils aux producteurs en organisant des conférences publiques pour s’imprégner de leurs préoccupations, notamment les difficultés rencontrées.
Le coordonnateur national Kalo Millogo, lui, est revenu sur les difficultés que la structure rencontre et qui impactent négativement sur le développement de la production de coton. Pour lui, le changement climatique caractérisé par la mauvaise répartition de la pluie dans le temps et dans l’espace, la non pratique des techniques de production telles que la jachère et l’assolement et la crise sanitaire qui a flambé le prix des intrants agricoles sont les principales difficultés qui ont contribué à détrôner le Burkina Faso du rang de premier producteur de coton en Afrique.
Cependant, une politique est entrain d’être mise en place pour relever ce défi, en travaillant avec des partenaires compétents et en octroyant des matériels agricoles aux producteurs.
L’UNPCB est une structure cotonnière basée à Bobo et représentée dans 28 provinces du pays. Elle a été créée en 1998 et son objectif est d’améliorer les conditions de vie des producteurs de coton tout en créant un cadre de rapprochement entre les membres et les autres acteurs.
Augustin BADO
Stagiaire en journalisme
En savoir +Sidwaya Bobo face aux réseaux sociaux : Entre concurrence et amour
La représentation de Sidwaya dans la ville de Sya n’échappe pas à l’impact des réseaux sociaux et baigne dans l’ère du numérique. Le journaliste n’a plus le monopole de l’information depuis que le citoyen peut publier sur sa propre plateforme. Et les habitudes de consommation de l’information ont changé. Le papier est de plus en plus boudé au profit de l’écran tactile. Des défis que le « quotidien de tous Burkinabè » essaie de relever en fourbissant ses propres armes.
« En tant que journal papier, nous devons garder notre crédibilité. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication constituent un avantage mais aussi un inconvénient. Quand on prend par exemple Facebook, il est un concurrent pour Sidwaya.
Parfois, une information peut déjà se retrouver sur ce réseau social. Mais nous, nous sommes tenus d’aller à la source pour rencontrer les acteurs sur le terrain, recueillir la vraie information avant de procéder à toute publication. Nos informations ne doivent pas avoir la même valeur que celles de Facebook, question d’éthique et de déontologie oblige.
Les amateurs qui sont sur Facebook ne prennent pas tout le temps pour aller au fond, vérifier leurs sources. Ils publient dans la précipitation après avoir eu vent d’une information. Nous notre crédibilité constitue notre force», dixit le directeur régional de Sidwaya Bobo, Fréderic Ouédraogo.
Outre la concurrence qui existe entre les réseaux sociaux et le quotidien d’Etat, Fréderic Ouédraogo a ajouté qu’un numéro d’une parution du journal papier prend une demi-journée pour parvenir à la direction régionale de l’Ouest.
Ce qui fait que les réseaux sociaux ont une longueur d’avance sur une même information que Sidwaya aussi a traitée. Une fois qu’une parution arrive à la direction régionale, elle est disséminée dans les quinze provinces où Sidwaya a une représentation.
Baisse des ventes
Certes le premier responsable du journal d’Etat dans les Hauts-Bassins reconnaît que les TIC leur permettent d’avoir l’information, en temps réel, collectées par ses correspondants qui sont déployés sur l’ensemble des quatre régions de l’Ouest notamment la Boucle du Mouhoun, les Cascades, les Hauts-Bassins et le Sud-ouest .
« Il n’y a plus d’engouement au niveau de mon guichet comme au début », déplore Allassane Nombré, qui totalise une dizaine d’années au service de la distribution de Sidwaya à la Direction régionale de Bobo.
« Avant je pouvais déposer trois parutions de cinq numéros chacune dans une alimentation et dans l’intervalle d’une semaine, tout était vendu. Mais en ce moment, après un dépôt d’une même quantité, très peu sont pris», a-t-il ajouté.
Le diktat du numérique
Zacharia Ouédraogo est assistant journaliste. Il s’intéresse plus à Sidwaya numérique : « je consulte quelque fois Sidwaya version papier pour les annonces et autres publicités mais compte tenu de mon temps limité, la version numérique me convient beaucoup ».
« Moi, c’est quand souvent on dote notre service que je prends plaisir à feuilleter quelques numéros», avoue Sibiri Jean Zongo, rencontré au restaurant de Sidwaya Bobo.
Un projet de construction d’une imprimerie performante à la direction régionale de l’Ouest, d’un montant de deux milliards de francs CFA est en cours. Ce qui va permettre à la représentation régionale d’imprimer le journal sur place et de le distribuer plus rapidement dans les 4 régions qu’elle couvre, a dit Frédéric Ouédraogo. Une façon d’améliorer la réponse aux besoins du lecteur.
Joel TINDAMBIGA
Stagiaire en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : Zoom sur une femme directrice de média
Michèle Diawara née Voudri est la directrice de BF1 Bobo-Dioulasso. Une équipe de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) est allée à sa rencontre ce jeudi 8 juillet 2021.
ISTIC.bf : Parlez-nous de votre travail en tant que directrice d’un média à Bobo.
Michèle Diawara/Voudri : En tant que femme et directrice, le travail se passe très bien. Je m’imagine au même point que les hommes et je ne pense pas que le fait d’être une femme soit un handicap à la réussite de ce que je fais. BF1 Bobo-Dioulasso est une petite équipe et tout se passe bien avec le personnel. J’arrive à avoir le même respect que les hommes.
ISTIC.bf : La plupart des directeurs de medias ont un profil de journaliste. Est-ce que c’est le cas chez vous ?
Michèle Diawara/Voudri : Je n’ai pas un profil de journaliste. Je suis juste une personne très passionnée de la communication. J’ai fait des études de sciences politiques et relations internationales. J’ai fait d’abord une licence en sciences politiques et après j’ai étudié les relations internationales. La preuve est qu’en plus des relations internationales, j’ai continué avec la communication qui était un métier qui m’intéressait et qui complétait bien mes études. Je suis arrivée à BF1 par un appel à recrutement. J’ai postulé et Dieu merci cela a marché.
ISTIC.bf : Quelles sont les difficultés que BF1 Bobo-Dioulasso rencontre ?
Michèle Diawara/Voudri : Nous n’avons pas de difficultés à proprement dit. Notre point fort à BF1 Bobo-Dioulasso, c’est la communication. Et comme je l’ai dit tantôt, nous sommes une petite équipe et nous faisons en sorte de couvrir tout l’Ouest parce que BF1 Bobo ce n’est pas la ville de Bobo-Dioulasso seulement. Il y a les Cascades, il y a la Boucle du Mouhoun, notamment Dédougou.
ISTIC.bf : Est-ce que vous êtes satisfaite du travail abattu par votre équipe ?
Michèle Diawara/Voudri : Satisfaite, oui. Mais on peut toujours parfaire et c’est ce que nous faisons. Il y a quelques années de cela, nous étions sur un espace très exiguë, avec un personnel réduit. Mais les choses ont vraiment évolué. L’équipe se bat sur le terrain pour donner beaucoup plus de visibilité à BF1 Bobo-Dioulasso. Nos clients savent que nous sommes sur place et toutes les demandes sont réceptionnées ici.
ISTIC.bf : Quelles sont les perspectives à BF1 Bobo-Dioulasso ?
Michèle Diawara/Voudri : Nous avons beaucoup de choses en vue, mais nous n’allons pas dévoiler nos secrets. Restez connectés et vous allez voir.
Propos recueillis par
Mariama TAMBOURA et
Flora YOUNGA
Stagiaires en journalisme
En savoir +« Faso sigui dia », l’émission de BF1 Bobo au cœur des défis des Bobolais
Pour leur 4ème journée d’activités, les journalistes stagiaires de l’ISTIC étaient dans les locaux de la télévision BF1 Bobo-Dioulasso ce jeudi 8 juillet 2021. Occasion pour les étudiants de s’imprégner du fonctionnement et des conditions de travail des journalistes du média.
Dans le souci d’être plus proche de son public, la télévision BF1 est présente à Bobo-Dioulasso depuis 2015. Située à Accart-ville un quartier de la capitale économique, la télévision dispose d’une équipe permanente de cinq personnes, dont trois journalistes.
Ce jeudi 8 juillet 2021, les étudiants stagiaires sont reçus par Madjid Bakouan, le rédacteur en chef. Après une visite guidée des locaux, place aux échanges.
Les conditions de travail sur le terrain, la collecte et le traitement de l’information constituent les principaux sujets au menu. Pour ce qui est de la collecte de l’information, BF1 Bobo-Dioulasso effectue en moyenne six (6) reportages par jour malgré l’effectif très réduit. Tous les éléments sont traités à Bobo avant d’être acheminé à Ouagadougou pour diffusion. Selon le rédacteur en chef, la seule manière de faire la différence avec les autres medias, ce sont les reportages d’initiative.
« Nous voulons apporter un plus aux sujets que nous traitons afin de donner l’information réelle pour être crédibles aux yeux des citoyens burkinabè et ceux de Bobo-Dioulasso en particulier », a-t-il ajouté.
C’est ainsi qu’il y a des émissions comme «Faso sigui dia » en langue dioula, qui signifie le « bon vivre ensemble ». C’est une émission hebdomadaire de 52 minutes qui traite du climat des affaires à Bobo-Dioulasso, une ville carrefour et de commerce par excellence. L’émission est à son deuxième numéro. Elle est réalisée en différée et prend en compte toutes les couches de la société.
En termes de perspectives, BF1 Bobo-Dioulasso entend offrir à la population une fréquence dédiée à la région des Hauts-Bassins afin de maintenir leur taux d’audience au Burkina Faso.
Mariama TAMBOURA
Flora YOUNGA
Stagiaires en journalisme
En savoir +Focus Voyage ISTIC Bobo 2021 : Ce qui s’est passé le 5 juillet 2021
Dans ce Focus du 5 juillet 2021 sur le voyage pédagogique des stagiaires assistants de l’ISTIC, nous recevons la Directrice régionale de la RTB2, Evelyne Dabiré.
Focus du 7 juillet 2021 sur le voyage pédagogique
Le voyage pédagogique des stagiaires de la 33e promotion de l’ISTIC continue de dérouler son programme.
En savoir +Centre MURAZ de Bobo-Dioulasso : Au-delà de la recherche, un centre de santé au service des populations
Les stagiaires assistants en communication ont visité le premier centre de recherche médicale du Burkina Faso ce mercredi 7 juillet 2021.
Créé en 1939 par le médecin colonel Gaston Muraz dans le cadre de la lutte contre la trypanosomiase, le centre MURAZ de Bobo-Dioulasso a pour objectifs la promotion et l’harmonisation des recherches fondamentales appliquées et opérationnelles sur les maladies transmissibles, la lutte contre ces maladies et toute action de santé publique définie par le gouvernement burkinabè et éventuellement par les organisations internationales.
En vue d’atteindre ses objectifs, le centre collabore également avec les autres services nationaux pour recueillir et diffuser des informations sanitaires au bénéfice des autorités de la santé. Le centre oriente prioritairement ses interventions vers la lutte contre le paludisme et les autres infections parasitaires, le VIH et la vaccination contre certaines épidémies.
Le centre de recherche est sous la tutelle du ministère de la santé depuis 2000. L’actuelle directrice technique du centre MURAZ de Bobo-Dioulasso est Docteur Thérèse Samdapawindé Kagoné. Elle est la première femme à ce poste.
Au-delà de la recherche, ce centre offre des prestations sanitaires à des coûts relativement réduits comparativement aux autres structures de santé. Ce qui permet de soulager les populations de la ville de Bobo et ses environnants.
Accueillis chaleureusement par les premiers responsable de cette structure, notamment la directrice technique et le chargé de communication, les étudiants en communication ont pu échanger sur le fonctionnement et la communication du centre MURAZ.
Au sortir de ces échanges très riches en enseignements, les communicants ont pu visiter le Laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques virales (LNR-FHV), le Laboratoire mobile P3, le dispensaire et la zone de décontamination.
Ces futurs professionnels de la communication sont sortis de cette visite satisfaits et pleins de connaissances sur le centre MURAZ. Ils ont offert un cadeau professionnel aux couleurs de l’ISTIC contenant un bloc note, un polo, une casquette ‘’brandés’’ en guise de souvenir à madame Kagoné et ils ont saisi l’occasion pour l’inviter avec tout son personnel à une soirée cinématographique qu’ils organisent dans la salle de conférence de la RTB2 Hauts-Bassins dans le samedi 10 juillet 2021.
Après le centre MURAZ, les communicants dans leur quête du savoir ont continué au siège de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), où ils ont également échangé avec les responsables de ladite organisation sur la Communication sur les risques et engagement communautaire (CREC).
Georges SAWADOGO
Claver MANDZABA
Stagiaires en communication
En savoir +Les étudiants en journalisme de l’ISTIC à l’Express du Faso
Les stagiaires journalistes de l’ISTIC ont visité les locaux de l’Express du Faso ce mardi 7 juillet 2021. Ils ont échangé avec le premier responsable de ce journal. Ils se sont imprégnés des conditions de travail, de l’organisation ainsi que du fonctionnent du média.
La présentation de l’organe, son évolution et ses défis et perspectives face aux nouvelles technologies de l’information ainsi que sa ligne éditoriale ont été au centre des échanges.
Selon le Directeur de Publication de l’Express du Faso Mountamou Kani, l’organe a été créé en 1998 avec pour objectif de constituer un canal d’information de la partie ouest du Burkina Faso. D’où son premier nom « l’Express de l’ouest ». Mais au fil du temps, la nécessité d’étendre l’information sur tout le territoire et au-delà du pays, s’est imposée.
Média d’informations générales, la ligne éditoriale de ce journal, selon Monsieur Kani, est de répondre aux attentes des populations tout en étant équitable, professionnel dans le traitement de l’information. « Notre priorité n’est ni de calomnier, ni de flatter qui que ce soit. Mais celle de dire la vérité des faits », a-t-il soutenu.
Comme difficulté, le directeur de publication du quotidien bobolais a déploré le fait que la plupart des activités et manifestations d’envergure se tiennent à Ouagadougou. Cette situation n’est pas de nature à faciliter la collecte de l’information. Pour y faire face, le journal a ouvert une représentation dans la capitale, a-t-il précisé. Ce qui d’ailleurs ne décourage pas le journal pionnier bobolais dans ses ambitions.
L’Express du Faso ambitionne de mettre en place des moyens logistiques pour être en phase avec les nouvelles technologies de l’information et relever le défi de parutions avec des « Unes » aux contenus locaux dans les principales villes de la région. Pour Mountamou Kani, ce matériel, une fois acquis permettra une meilleure interaction entre les différents correspondants de l’organe.
Au terme des échanges, le directeur de publication a prodigué des conseils aux futurs journalistes. Il a particulièrement insisté sur la ponctualité, un élément important dans le travail du journaliste.
Monsieur Kani s’est montré disponible à accompagner les assistants en journalisme dans leur formation afin qu’ils assurent avec responsabilité et dévouement la relève. En guise de souvenir, les stagiaires et le directeur de publication de l’Express du Faso se sont offert réciproquement de petits présents.
Koumbou Honoré SOME
Zakaria OUEDRAOGO
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