Les stagiaires de l’ISTIC à la Mairie de Bobo-Dioulasso [Photo]
Le mardi 03 août 2020, les étudiants stagiaires de l’ISTIC ont visité l’hôtel de ville de la commune de Bobo-Dioulasso. Cette visite s’inscrit dans le cadre de leur voyage pédagogique.
60ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Burkina : Le bilan qu’en font des Bobolais
Le Burkina Faso, anciennement république de Haute-Volta, a accédé à l’indépendance, le 05 Août 1960. 60 ans après, quel bilan les Burkinabé font-ils ? Voici ce qu’en pensent des citoyens de la ville de Sya, capitale économique du Burkina.
Le Burkina commémore ce 5 août 2020 le 60ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Mais de l’avis de certains Bobolais, le Burkina n’est pas encore indépendant. Le pays dépend toujours d’une certaine manière de l’extérieur, estime Fanta Fofana, citoyenne au secteur numéro 08 quartier Sikassosira. Parlant de façon générale, elle avance que « sur le plan politique bon nombre de nos dirigeants font toujours recours aux occidentaux pour rester ou pour accéder à la tête de leur Etat ».
Quant à Noufou Targuetta, de passage à Bobo, « nous ne sommes pas indépendants mais plutôt nous tentons de l’être ». Pour cause, il déplore le fait que les pays africains ne puissent pas s’unir ou s’organiser pour combattre le terrorisme et défendre leur propre souveraineté nationale. Ils sont obligés de recourir aux puissances étrangères pour le financement, l’exécution des opérations et la mise en œuvre, soutient-il.
Des effigies des leaders des indépendances
La fête de l’indépendance est célébrée au Burkina chaque 11-Décembre. Néanmoins, Noufou Targuetta propose que des rencontres de sensibilisation, des conférences publiques ponctuent la commémoration du 05-Août sur toute l’étendue du territoire.
Cette proposition rencontre l’assentiment de Réné Kaboré, un nostalgique du passé. « Aujourd’hui à Bobo les gens vaquent à leurs occupations, on ne sent plus la ferveur de la fête », regrette-t-il.
Au regard du contexte sécuritaire et sanitaire au plan national, Réné Kaboré suggère « qu’on fasse même si c’était des pagnes avec des photos des anciens leaders, comme Maurice Yaméogo, Nazi Boni, Gerard Kango Ouedraogo… Cela contribuerait un tant soit peu à la promotion de la culture et du savoir à nos tout-petits ».
Comme pour conclure, Noufou Targuetta « invite les Africains à valoriser l’Afrique par le changement de mentalité et la culture de l’excellence. Une interpellation est aussi faite aux gouvernants, à œuvrer pour un véritable développement de nos pays et des peuples africains ».
Bernard DIASSO
Groupe B, journalisme
En savoir +Des stagiaires de l’ISTIC chez le chef suprême des Bobos madare : Bénédictions et conseils aux futurs journalistes
Les étudiants de niveau 2 de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) étaient le mardi 4 Août 2020 chez le chef des Bobo mandare. Journalistes, communicateurs et techniciens au nombre d’une soixantaine ont reçu bénédictions et conseils de Sa majesté Sidiki Sanou.
Durant ce deuxième jour des activités entrant dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC ont pu échanger avec le chef sur des sujets portant sur la vie sociale, culturelle, politique et économique de sa communauté.
Plusieurs sujets ont été abordés. A cette occasion, des questions relatives à l’historique de la ville de Sya, à l’organisation sociale des Bobo ont été soulevées. La place de la femme dans la communauté bobo, le rôle du chef dans la résolution des conflits intercommunautaires et bien d’autres ont reçu également des réponses du chef par la voix de son porte-parole.
Histoire et conseils
Les étudiants ont pu apprendre que le créateur de la ville de Sya est un musulman mandingue. Il s’est d’abord installé à Satili puis à Timina, avant de résider entre la rivière d’Houé et le Dafra.
Dans la ville de Sya, il y a sept grandes familles. Les forgerons constituent une caste importante car ils ont fortement contribué à l’installation du roi par la fabrication des armes et autres outils d’agriculture. Les griots aussi ne sont pas en reste car ayant chanté les louanges pour donner la force au roi pour remporter la victoire lors des batailles. Les marabouts ont également une place de taille dans la communauté bobo.
Les noms de famille Sanon ou Sanou (transformation due à la transcription en français) signifie ‘’or’’, caractérisant les activités commerciales auxquelles s’adonnent les bobos.
Au terme de ces échanges, sa Majesté Sanou a béni ses visiteurs en insistant sur la mission importante à eux confiée dans l’information et la sensibilisation des masses. Il leur a souhaité une bonne carrière.
Il a par conséquent prié afin que le séjour à Sya puisse se dérouler dans la santé et la paix. Il n’a surtout pas manqué de conseils aux jeunes apprenants afin qu’ils deviennent des maillons importants dans leur rôle de quatrième pouvoir.
Safa-ou KABORE
Groupe B, journalisme
En savoir +60 ans d’indépendance du Burkina Faso : Le président KABORE réaffirme son engagement pour la consolidation de la nation
Le Burkina Faso célèbre ce 5 août 2020, le 60ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance.
Le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE a souhaité une bonne fête de l’Indépendance à tous ses compatriotes à travers une déclaration publiée sur twitter. Il s’est engagé à poursuivre l’œuvre de construction nationale.
Roch KABORE a aussi évoqué le contexte national marqué par le coronavirus et la situation sécuritaire difficile.
« Face à ces fléaux, nous avons su nous battre et nous adapter », a-t-il déclaré.
Il a par conséquent salué tous les acteurs de la santé, de la sécurité et de la défense pour tous les efforts consentis.
Stéphanie HIEN
Groupe B presse en ligne
En savoir +Bobo-Dioulasso : Les stagiaires de l’ISTIC à la découverte de la Mosquée de Dioulassoba
Les stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité la Mosquée de Dioulassoba et la résidence du Chef des Bobo Mandare, ce 4 août 2020.
Les stagiaires de la 32eme promotion de l’ISTIC ont découvert un symbole de cohésion sociale ce 4 août 2020 dans la ville de Sya.
Il s’agit de la grande mosquée de Dioulassoba qu’ils ont visitée. Guidés par Seydou Sanou, les étudiants ont découvert l’intérieur où le guide a expliqué la structure de ce joyau, notamment les matériaux utilisés pour la construction de la mosquée tels que le banco, la terre, le beurre de karité.
Aux dires de Seydou Sanou, les touristes viennent de toutes les nationalités mais il souligne également que l’affluence a profondément baissé à cause de la pandémie du coronavirus.
Notons que le site de la Grande mosquée, construite en 1873 selon les autochtones, est bâtie sur une ancienne forêt qui appartient à des animistes. Néanmoins, ces deux religions se côtoient en parfaite harmonie.
Avant de se rendre dans ce site touristique, les stagiaires ont d’abord mis le cap sur la résidence du Chef des Bôbô Mandare. Ils y ont reçu des informations sur l’histoire des Bôbô et surtout, le mode d’organisation au sein du canton composé de 100 villages.
A la fin de cet échange fructueux, le chef de canton a donné des bénédictions aux stagiaires.
Audrey Yasmine BELLO
Pour le Groupe A Journalisme
En savoir +Projection du film “L’enfer libyen, les rescapés parlent” à Bobo-Dioulasso
Les stagiaires de la 2e promotion en communication de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) organisent une séance de projection d’un film réalisé par une étudiante du “creuset de l’information et de la communication au Burkina Faso”.
Il s’agit du film, “L’enfer libyen, les rescapés parlent”, réalisé par Axelle YARO, sur les difficultés endurées par des Burkinabè qui ont tenté l’immigration en Libye.
Date : 8 août 2020
Lieu : Salle de conférences du Gouvernorat de la Région de Hauts-Bassins à Bobo-Dioulasso
Heure : 19 TU
Vous êtes chaleureusement attendus pour vivre ces moments de découverte et de partage !
En savoir +Voyage pédagogique de la 32e promotion de l’ISTIC : Les stagiaires visitent la mairie et le gouvernorat
Les stagiaires de la 32e promotion de l’ISTIC (Institut des Sciences et techniques de l’information et de la communication) ont entamé les activités de leur voyage pédagogique par une visite aux autorités administratives, le 3 août 2020. Les étudiants ont été au siège de la mairie de Bobo-Dioulasso en réfection et au gouvernorat.
La visite a commencé par le siège de la mairie centrale de Bobo-Dioulasso. Ils ont été reçus par le 4e adjoint au maire de la ville de Bobo-Dioulasso Monsieur Alain SANOU. Après une visite des locaux de la mairie, les stagiaires ont abordé certains grands points, notamment le problème de lotissement et des habitations spontanées ou non loties.
Le 4e adjoint au maire se veut ferme. Les zones non-loties sont illégales et dans le cadre des activités d’urbanisation de la mairie, il est possible que les occupants soient déguerpis.
Il faut noter aussi que la mairie de Bobo-Dioulasso est en réfection après avoir été saccagée pendant les manifestations des 30 et 31 octobre 2014. Les travaux de réfection coûtent plus d’un milliard de FCFA et s’achèveront d’ici la fin du mois d’août, foi des techniciens de la mairie.
Plus d’hôpital dans la forêt de Kua
La tournée du matin s’est poursuivie au gouvernorat de la région des Hauts-Bassins.
Au cours des échanges avec le gouverneur Antoine ATIOU dans la salle de conférences du gouvernorat, qui accueillera finalement la séance de ciné débat des étudiants, de nombreuses questions ont été abordées. Il y a notamment le sujet à polémique de la forêt de Kua. Le gouverneur rassure que le problème est réglé et qu’un nouveau terrain a été trouvé. Les travaux débuteront en fin septembre et coûteront plus de 70 milliards de FCFA.
« Bobo, la ville arc-en-ciel », dit le gouverneur Antoine ATIOU pour expliquer la diversité culturelle et ethnique de la région. Le premier responsable des Hauts-Bassins a aussi exposé sur la structuration de la région et ses missions.
Missions parmi lesquelles figurent les préventions et les médiations dans les conflits entre agriculteurs éleveurs, les conflits ethniques dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région. Il travaille en étroite collaboration avec les autorités communales pour la mise en place des politiques de développement de la région.
Avant de dire au revoir, les stagiaires ont offert un présent au gouverneur, composé d’un numéro du journal école “Le Bourgeon” et un T-shirt de l’ISTIC.
Boubacar ZONGO
Pour le groupe D presse en ligne
En savoir +Carnet de route │Voyage pédagogique de la 32ème promotion de l’ISTIC : Journalistes, communicants et techniciens embarquent pour Sya
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a respecté cette année encore la tradition du voyage pédagogique. La 32e promotion des stagiaires Assistants en deuxième année de formation en journalisme, communication et technique ont embarqué le dimanche 2 août 2020 pour Bobo-Dioulasso. Récit de la traversée jusqu’à la ville de Sya.
Départ initialement prévu pour 9h ce 02 Août 2020 au sein de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) à Ouagadougou, c’est finalement à 10h30 que la délégation prend la route pour la région des Hauts Bassins (Bobo Dioulasso).
Une longue attente pour ceux qui sont arrivés à l’école avant 7h. Ravitaillement en carburant, partage de T-shirts, problème de place pour les bagages des étudiants et quelques réglages administratifs justifient le retard du convoi composé de deux (2) cars, un muni-bus et un pick-up qui transportent les étudiants, le personnel administratif et les encadreurs.
Le convoi sort de Ouagadougou aux environs de 11h05. Dans notre car, celui des journalistes, et piloté par le très dynamique Dao, règne un silence perturbé par le ronronnement du moteur du véhicule. Certains dorment.
Nous nous renseignons pour comprendre ce calme inhabituel chez nos camarades. Certains laissent entendre qu’ils sont épuisés par les productions de fin d’année. D’autres arguent l’attente à l’école.
C’est à l’escale de Borono que nombreux se réveillent. Taquineries, petites boutades animent le car qui poursuit sa route, marquée de temps en temps par des faits plus ou moins anodins.
L’accident
A Houndé, notre car dépasse difficilement une remorque surchargée. Puis, à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, c’est l’émoi dans le bus. Un accident mortel de la circulation, un corps sans vie étendu au bord de la route et de nombreux badauds attroupés. Notre véhicule contourne la scène tragique dans un silence strié par des exclamations d’horreur.
A 16h33, escale encore à Dougoumato II pour ravitailler l’un des cars en carburant.
Le reste du trajet note les commentaires sur la physionomie des semis. La zone de Ouagadougou jusqu’à Boromo est inquiétante. Mais de Houndé à Bobo, il y a des lueurs d’espoir.
A 17h05, nous voilà au péage de la deuxième ville du Burkina. A 17h31, nous arrivons sur le site d’hébergement des étudiants.
Remerciements au Seigneur et au conducteur pour être arrivés à bon port. Les étudiants s’attèlent ensuite à retrouver leurs chambres.
A noter qu’en principe, les stagiaires de la 32ème promotion devaient effectuer cette sortie d’étude en vue de couvrir les activités de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui était prévue en mars 2020, mais reportée à cause de la pandémie de coronavirus.
Qu’à cela ne tienne, le programme de ce voyage d’étude demeure chargé, avec comme point culminant, la soirée de projection de films réalisés par les étudiants de l’ISTIC, le 8 août 2020 à la Salle Casimir Koné de la RTB2.
Hubert BADO
En savoir +