Banfora : Lumière sur le combat de l’association « Munyu »
Dans le cadre de leur voyage pédagogique qui se déroule actuellement à Banfora, les stagiaires conseillers de la 32e promotion de l’ISTIC (Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication) a rendu visite ce mercredi 7 octobre 2020 à l’association Munyu. Occasion a été donnée à l’association de projeter un film sur les activités qu’elle mène. À l’issue de la projection, des échanges entre étudiants et responsables de l’association ont permis d’avoir plus d’éclairages.
C’est par une projection de film que l’association Munyu s’est présentée aux stagiaires de l’ISTIC. La a retracé la genèse de la structure, ses missions, ses acquis et ses défis. L’association Munyu des femmes de la Comoé a été créée en 1992, a révélé Olivia Somé, la Secrétaire exécutive de l’Association, qui a entretenu les stagiaires tout au long de la rencontre. L’Association a pour objectif principal de permettre l’épanouissement de la femme sur tous les plans.
Dans ses débuts, explique la secrétaire exécutive, l’association a fait face à plusieurs défis qui ont failli entraver sa mise en place. Parmi ces défis, il y a la tendance à la politisation des associations et groupements intervenue après la révolution.
Activités génératrices de revenus
Malgré ces difficultés, assure Olivia Somé, elle a pu s’enraciner dans l’univers associatif du Burkina. «Munyu», qui signifie en langue dioula « tolérance » ou « patience », est un moteur pour l’épanouissement de la femme.
Au sein de l’association, plusieurs activités sont menées pour l’atteinte des objectifs. La secrétaire exécutive a cité la formation des femmes à plusieurs métiers, créateurs de revenus. Un centre de formation professionnelle a été érigé à cet effet. Dans ce centre, les filles et les femmes apprennent la coupe couture, la broderie et d’autres métiers.
« Munyu », selon les informations données par la Secrétaire exécutive, appuie également les femmes regroupées dans plusieurs groupements villageois. Ainsi, des unités de transformation des graines de néré en soumbala et de transformation de fonio ont reçu un accompagnement de l’association.
De l’alphabétisation
En plus de ces activités, l’association permet aux femmes de bénéficier de formation en alphabétisation. « Dans ce cadre, des cours du soir sont ouverts aussi bien aux femmes qu’aux hommes», informe Olivia Somé. Elle ajoute que l’association organise également des théâtres-forums pour sensibiliser les populations sur l’excision et les violences faites aux femmes.
Les étudiants de l’ISTIC ont été édifiés face à la passion avec laquelle les femmes de l’association se battent pour leur bien-être.
C’est par ailleurs dans le restaurant de l’association Munyu que les étudiants prennent leur repas depuis leur arrivée.
À la suite de cette projection cinématographique, les étudiants se sont dirigé à la radio Munyu pour une visite des locaux et participer à une émission interactive.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Denise ZIDA
Abdoulaye SAWADOGO
Moussa SOULAMA
En savoir +Des stagiaires de l’ISTIC à la découverte de la « fréquence magique » de Banfora
Perchée sur une colline, la Radio Cascades de Banfora a reçu la visite des stagiaires conseillers de l’ISTIC ce mardi 6 octobre 2020. L’historique de la radio depuis sa création le 4 octobre 1993, la grille des programmes ainsi que les difficultés de fonctionnement, ont été présentées par le directeur de la Radio, Jean Paul Yekpayé.
Emettant sur la fréquence 98.0 de 5h30 à 1h du matin, la radio « fréquence magique » diffuse, entre autres, des émissions sur l’environnement, l’éduction, la santé.
Les langues utilisées sont le dioula, le senoufo, le turka le mooré le fulfuldé, ainsi que le français.
La récurrence des délestages, la vétusté du matériel, le nombre insuffisant du personnel (6 agents dont 3 journalistes) et la non qualification des agents sont autant de difficultés que le premier responsable de l’organe n’a pas manqué de souligner.
Malgré toutes ces contraintes, c’est un personnel dévoué à la tâche qui, tant bien que mal, mène ses missions d’information et de sensibilisation dans la région des Cascades. « C’est une radio bien écoutée, surtout par la jeunesse et elle couvre 65 km de rayon, c’est-à-dire que nous arrosons deux provinces, à savoir la Comoé et la Leraba », a laissé entendre Jean Paul Yekpayé.
Groupe C
ZOUNGRANA Aly
YE Fomi Marie
TRAORE Siaka
OUEDRAOGO Cécile
En savoir +Salubrité à Banfora : A quand une opération « mana mana[1] » ?
Banfora, chef-lieu de la région des Cascades, a mal à sa salubrité. C’est le constat qui se dégage pour tout visiteur qui arrive dans la Cité du paysan noir. Une équipe des journalistes stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a fait le constat ce lundi 5 octobre 2020 dans plusieurs secteurs de la ville.
Dans deux mois, la capitale régionale des Cascades sera le point de convergence des milliers de personnes et des autorités nationales pour la commémoration des festivités du 60e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. A cet effet, plusieurs infrastructures sont en cours de réalisation afin d’offrir de meilleures conditions d’accueil et d’hébergement aux visiteurs.
Si les choses bougent à ce niveau, ce n’est pas le cas pour la salubrité. En effet, aux abords des principales artères, des ronds-points et des édifices publics, de hautes herbes et des ordures sont bien visibles. Il en est de même aux alentours des concessions dans plusieurs secteurs de la ville.
Les travaux du 11-Décembre indexés
Selon Issiaka Ouattara, étudiant et habitant de Banfora, cette situation d’insalubrité qui est déplorable est liée aux travaux du soixantenaire de l’indépendance que la ville doit abriter. « Actuellement, on ne peut pas trop parler de la salubrité dans la ville. C’est les travaux de construction des routes qui entrainent toutes cette insalubrité. La ville était sale mais ce n’était pas à ce niveau », affirme-t-il. Néanmoins, l’étudiant Ouattara estime que les populations doivent nettoyer les abords de leurs concessions afin de rendre la ville propre. « Pour rendre la ville propre, il faut sensibiliser les jeunes afin qu’ils s’organisent pour nettoyer et enlever les herbes », préconise-t-il.
Yaya Ouattara, un autre étudiant est du même avis que son camarade. Pour lui, il faut sensibiliser la population à s’occuper de la propreté des cours et des alentours des habitations. « Je pense que c’est les propriétaires des cours qui doivent s’occuper de la propreté de leurs concessions. Si on pense que c’est la mairie ou le gouvernement qui doit s’occuper de la propreté, cela ne sera pas fait », souligne-t-il.
En dehors des concessions, une opération « mana mana » s’impose également au niveau des services publics tels que le Conseil régional, les abords du camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), la direction provinciale des impôts de la Comoé, sans oublier l’annexe de la mairie, située non loin du siège de l’Association Munyu.
Les explications du maire de Banfora
Dans la cour de la mairie de la Cité du paysan noir, qui abrite les principaux services, les bacs à ordures disposés à l’entrée débordent de déchets. Cela fait que des ordures trainent à même le sol.
Le premier responsable des lieux, Aboubacar Héma, reconnait que le problème d’insalubrité est une réalité dans sa cité. « C’est un problème comportemental auquel il faut trouver une solution. Et cette solution est le ramassage des ordures. Malheureusement, le camion chargé du ramassage de ces ordures est en panne », relève-t-il.
Le maire Héma promet qu’une solution sera trouvée d’ici la fin de ce mois d’octobre. A l’en croire, un autre camion est en cours d’acquisition pour remplacer celui qui est panne. « L’insalubrité et un problème vraiment réel et nous travaillons à trouver une solution à cette situation », insiste le maire de la commune de Banfora.
Avec le 11- Décembre, Banfora doit faire sa « toilette » afin d’accueillir dans de meilleures conditions les invités. Pour ce faire, la nécessité d’une opération ville propre s’impose aussi bien aux autorités locales qu’aux populations.
[1] Il s’agit d’une opération ville
Groupe B
Amina Kabo Djaramh
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Timothée Somé
Alfred Tondé
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Banfora veut se doter d’un hôtel de ville à 4 niveaux
Les stagiaires conseillers de l’ISTIC en séjour à Banfora depuis le samedi 3 octobre 2020, à la faveur de leur voyage pédagogique, ont rendu visite ce lundi 5 octobre aux autorités de la communalisation locale et intégrale de la cité du Paysan noir. Au conseil régional et à la Mairie, la 32e promotion des conseillers en communication, journalisme et en techniques et technologies des médias ont pris langue avec les premiers responsables sur leurs missions et les défis du développement des communes de la région des Cascades.
Le président du conseil régional N’golo Drissa Ouattara et le maire Aboubacar Héma se sont prêtés volontiers aux questions des visiteurs. Il ressort des échanges que d’énormes défis de développement restent à relever aussi bien au niveau du conseil régional que de la commune.
Le conseil régional dispose d’un budget estimé à 100 millions de francs CFA pour faire face aux besoins dans les domaines sanitaire, éducationnel, environnemental et d’accès à l’eau potable des 18 communes dont il est l’émanation.
La ville de Banfora et les 22 villages qui lui sont rattachés nourrissent de colossales aspirations pour répondre aux exigences d’une commune urbaine. Pour ce faire, la commune s’est dotée d’un budget d’environ 1 milliard 200 millions de F CFA pour son développement et initié des projets d’aménagement de plus de plus de 30 milliards de F CFA.
Le plan de développement mis en place par le conseil communal prévoit, entre autres, la construction de deux grands marchés, la construction d’infrastructures scolaires et sanitaires, de forage pour l’approvisionnement en eau potable des populations, l’acquisition de matériels roulants pour la salubrité et la construction d’un nouvel hôtel de ville à 4 niveaux.
Banfora accueille le 11 décembre 2020 les festivités pour la célébration des 60 ans d’accession à l’indépendance du Burkina Faso. Le maire et le président du conseil régional, très heureux du choix de leur ville pour le voyage pédagogique, rassurent sur les capacités organisationnelles et infrastructurelles de leur cité pour une commémoration réussie.
Groupe B
Amina Kabo Djarmah
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Timothée Somé
Alfred Tondé
En savoir +Voyage pédagogique à Banfora : Les stagiaires découvrent les Pics de Sindou
Les stagiaires niveau conseiller de la 32è promotion de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont, dans le cadre de leur sortie pédagogique, visité les pics de Sindou le dimanche 4 octobre 2020.
L’objectif, découvrir le site, connaitre son historique et les différentes valeurs culturelles et artistiques qu’il incarne.
Selon le guide Hamara Ouattara, en dehors de leur caractère magnifique et attrayant, les pics représentent un pilier coutumier pour les habitants de Sindou.
Après 3 heures environ de visite et d’entretien, les stagiaires ont été épatés de découvrir ces merveilles.
Pour mémoire, le village de Soundou (actuel Sindou) a été fondé par des Sénoufos venus du Mali autour du 14ème siècle. Le village était entièrement installé sur les pics avant d’être délocalisé sur son site actuel. A en croire le guide, les pics servaient aussi de sentinelles de guerre pour ses occupants d’antan.
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Voyage pédagogique de la 32ème promotion de l’ISTIC : Journalistes, communicants et techniciens à Banfora
L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a respecté cette année encore la tradition du voyage pédagogique. La 32e promotion des stagiaires Conseillers en deuxième année de formation en journalisme, communication et technique ont embarqué, le samedi 3 octobre 2020 pour Banfora. Récit de la traversée de Ouagadougou jusqu’à la ville de Banfora.
Rassemblée à l’ISTIC, ce 3 octobre 2020 à 7h00, la délégation prend la route aux environs de 9h00 pour Banfora, chef-lieu de la région des Cascades. Le convoi est composé de deux cars et d’un pick-up qui transportent les étudiants, le personnel administratif et les encadreurs.
Le convoi sort de Ouagadougou aux environs de 9h47. Tout au long du chemin, l’ambiance règne dans les cars jusqu’à l’escale de Boromo aux environs de 12h23. Taquineries, petites boutades animent les cars qui poursuivent leur route, marquée de temps en temps par des faits plus ou moins anodins.
A 15h33, la cinquantaine de « voyageurs » arrive au péage (entrée) de la capitale économique du Burkina Faso. A Bobo-Dioulasso, escale est faite à 16h02 pour ravitailler les cars en carburant. Quelques membres de la délégation notamment des musulmans profitent en ce moment pour prier.
Juste à la sortie de la ville de Sya, une remorque transportant des marchandises s’est renversée. Etant de passage, nous n’avons pas eu d’information mais nous espérons qu’il n’y a pas eu de perte en vies humaines. Le reste du trajet est empreint de commentaires sur la physionomie des semis et du paysage.
A 17h35, nous voilà au péage de la Cité du paysan noir. A 18h16, nous arrivons sur les sites d’hébergement des étudiants.
Remerciements au Seigneur et aux conducteurs pour être arrivés à bon port. Les étudiants s’attèlent ensuite à retrouver leurs chambres. Ceux-ci sont logés dans cinq sites différents.
Le programme de ce voyage d’étude demeure chargé, avec comme point culminant, la soirée de projection de film réalisée par l’assistant en STIC Gnarkité DA, prévue pour ce 10 octobre 2020.
Groupe D
Abdoulaye SAWADOGO
Moussa SOULAMA
Clémentine Mané BONKOUNGOU/ZIGANI
Denise Tégawendé ZIDA
En savoir +Hommage au journaliste, écrivain, homme de culture, Jacques Prosper BAZIE
L’ISTIC rend hommage au journaliste, écrivain, homme de culture, M. Jacques Prosper BAZIE, Directeur Général de la Formation et des Stages au Ministère de l’information, de juillet 1994 à février 1997. Titulaire d’un DEA en journalisme obtenu à Paris II, il a grandement contribué à la formation de professionnels des médias du Burkina Faso et de la sous-région.
M. Jacques Prosper BAZIE a tiré sa révérence le mardi 30 septembre 2014 à l’âge de 59 ans.
La Direction Générale de la formation et des stages était la Direction de tutelle du Centre de Formation Professionnelle de l’Information (CFPI), actuellement Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
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Je vous souhaite la bienvenue à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Notre institut, développe ses enseignements dans les secteurs du Journalisme, de la Communication et des Techniques et Technologies des Médias.
Depuis 1974 nous formons des professionnels des médias. Nos principaux atouts demeurent notre expérience et notre expertise académique.
Nous vous proposons une articulation de cours théoriques et pratiques en phase avec les mutations technologiques.
Plus qu’un institut de formation, l’ISTIC est un véritable cadre de rencontres et d’échanges pour les jeunes africains désireux de se former et de faire carrière dans les métiers de l’information et de la communication. Sa tradition d’accueil et de formation d’étudiants étrangers remonte à ses origines. L’ISTIC a ainsi formé plusieurs générations de journalistes pour les médias de pays africains.
Pour renforcer ce positionnement, l’ISTIC s’est engagé dans la formation continue, la formation à la carte et la recherche appliquée. L’institut s’est aussi engagé dans un système de co-diplomation avec ses partenaires du continent et d’ailleurs.
Au demeurant, l’ISTIC assure la présidence du Conseil d’Administration du Réseau des Ecoles et Instituts de Formation en Information, Communication et Cinéma d’Afrique (REIFICA).
Je vous invite à parcourir votre site web, afin d’en apprendre davantage sur notre institut et sur les moyens avec lesquels vous pouvez participer à nos succès en tant qu’étudiant, professionnel des médias, employeur/employé et partenaire.
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