
GIJ-ISTIC : En route pour un partenariat
Les étudiants de l’ISTIC ont été reçus le vendredi 21 juillet 2023 à UniMAC (impliquant Ghana Instutite of journalism GIJ). C’est dans le cadre de leur voyage pédagogique de fin de cycle.
Le fonctionnement de l’institut, les offres de formations et les perspectives de collaboration ont été au menu des échanges.
Il est 14h35, le car de l’ISTIC qui transporte les étudiants franchit le portail de GIJ, Ghana Institute of journalisme l’équivalent de l’ISTIC au Burkina.

Les étudiants de l’ISTIC échangent avec un professeur en cours à GIJ -Ph. OC
Le rendez-vous est pris pour 15h00, l’arrivée des Burkinabè est annoncée. Aussitôt, une équipe nous accueille avec un large sourire. Du « welcome » to GIJ est lancé, avant de forcer un bienvenu dans un accent anglicisé.
Notre hôte nous conduit dans quelques services administratifs, avant de nous introduire dans des salles de classes où des promotions sont en plein cours. A notre surprise, un ballet de danse traditionnelle exécuté par les étudiantes ghanéennes agrémente l’atmosphère. C’est le spécial « Akwaba » à la délégation burkinabè. Cet accueil chaleureux traduit les bonnes relations entre le Burkina Faso et le Ghana.
GIJ est une unité de l’Université du Media, des beaux Arts et de la Communication (UniMAC). A l’image de l’ISTIC, l’université forme dans les métiers du journalisme, de la communication, du cinéma. L’ISTIC et UniMAC sont dans une perspective de partenariat, selon la Directrice générale de l’ISTIC,Dr Alizeta Ouoba.
« Le but est de faciliter la mobilité et la formation des étudiants des deux structures. Cette convention va concerner trois types de bénéficiaires : les étudiants, les encadreurs et le personnel administratif. Elle couvre trois domaines : les déplacements, les activités de recherche et les stages. La convention permettra aux étudiants de l’ISTIC de bénéficier de stages et de formations au Ghana. L’ISTIC et UniMAC, à travers la convention, envisagent organiser des Co-certifications et également accompagner la coopération des deux pays dans le domaine qui est le leur : la formation en journalisme, en communication et en technologie de l’information et de la communication. » A-t-elle-ajouté.
Tanga KAFANDO
Rokiatou OUATTARA
Ousmane COULIBALY
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Journalisme en période de crise : comment les acteurs peuvent-ils s’adapter à cette situation dans le traitement de l’information ?
A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse qui a été célébrée le 3 mai 2023, le Studio YAFA a organisé un panel portant sur le journalisme en période de crise. Ce panel s’est tenu ce 5 mai 2023 à la maison de la Culture de Bobo-Dioulasso.
Le Burkina Faso est en proie depuis plusieurs années à des attaques terroristes. Le journaliste est donc obligé, en ces périodes difficiles, de revoir le traitement de l’information. Conscient de cette situation, 4 panelistes ont traité de la question.

Les participants en train de suivre le panel sur le journalisme en période de crise-Crédit Photo: Déogracias Da
Pour le Dr Seydou DRAME, journaliste, juriste et formateur en journalisme, la crise a un impact sur le journalisme. En effet, dit-il, le journalisme au Burkina Faso a un problème depuis plus de 20 ans. Le journaliste est censé collecter, sélectionner, traiter et diffuser l’information. « Nombreux sont des journalistes qui ne vont jamais accepter faire le déplacement dans le nord pour un reportage », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), Abdoulaye OUATTARA, a indiqué que le journalisme en temps de crise doit être un journalisme d’objectivité. C’est-à-dire que le journaliste doit rapporter l’information de façon « directe, juste et honnête ».
Abibata COULIDIATY de l’Observatoire Burkinabè des Media (OBM) pense que « le journaliste doit aborder des sujets d’intérêt public sur la situation sécuritaire. Le journaliste doit donc parler des sujets qui expliquent les vrais problèmes que vivent les Burkinabè durant cette période ». En effet, le journaliste doit contribuer à l’éveil des consciences de la population à majorité jeune. Le Burkina Faso a besoin d’une jeunesse soudée et cultivée afin de sortir de cette situation qui dure déjà depuis plusieurs années, a-t-elle ajouté.
Boureima SALOUKA, formateur en journalisme, a indiqué que le journalisme impacte sur la crise. « Depuis le début du terrorisme au Burkina Faso, j’ai rarement lu des productions journalistiques sur la vraie question du terrorisme. », a-t-il laissé entendre.
La responsabilité sociale du journaliste
A la question de savoir si le journaliste doit publier une information sans l’avis du gouvernement, tous les panelistes sont unanimes là-dessus : le journaliste a le devoir de relayer les informations sensibles au public tant qu’elles sont justes et vraies. Cependant, selon Evariste BATIONO, représentant du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), le gouvernement doit avoir la primeur de l’information.
Par ailleurs, Abdoulaye OUATTARA a invité tous les journalistes et futurs journalistes à se former sur le journalisme de guerre.
Deux heures durant, des étudiants en journalisme et en communication ainsi que des professionnels de l’information ont suivi le panel sur la gestion de l’information en ces périodes de crise sécuritaire.
Deo gracias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alimata KABORE
Amandine TAGO
Pascal TAPSOBA
Maichka Latifa TIENDREBEOGO
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ISTIC : Former les futurs hommes et femmes des médias au journalisme sensible aux conflits (JSC)
En marge de ses activités, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) en collaboration avec le Centre national de presse Norbert ZONGO (CNPNZ), a organisé une conférence publique dans l’après-midi du jeudi 30 mars 2023 à l’ISTIC.
Placée sous le thème : « Le traitement de l’information dans la consolidation de la paix et la prévention des conflits », la conférence a été animée par Moussa SAWADOGO, journaliste et enseignant à l’ISTIC. Arsène Evariste KABORE, ancien secrétaire général de l’ISTIC et point focal entre l’institut et le CNPNZ a assuré la modération.
Le journalisme, un métier en pleine évolution
A l’entame de son exposé, le conférencier, après avoir défini les différents termes du thème de la conférence, a fait l’état des lieux du journalisme au Burkina Faso. Pour Moussa SAWADOGO, le journaliste sensible aux conflits doit cerner la nature du conflit. “Dans le contexte burkinabè actuel, le journaliste doit se rappeler sa mission sociale, qui est la défense de l’intérêt général quel qu’en soit le groupe”, a-t-il insisté. En effet, pour lui, au regard du contexte sécuritaire du pays, il revient au journaliste de faire preuve de professionnalisme dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. Pour cela, il doit avoir une bonne culture générale.
Il est revenu par ailleurs sur les enjeux et les défis liés au concept du “journalisme sensible aux conflits”. A ce niveau, l’exposant a proposé onze missions dont la principale est, de diffuser des informations exactes et impartiales pour la résolution du conflit. Pour lui, « un journaliste sensible aux conflits, c’est d’abord un journaliste qui milite pour la paix ».
Il a terminé son exercice en invitant, les journalistes à aller au-delà du factuel pour consolider et rechercher la paix, tout en restant prudent. Le conférencier souligne qu’en période de conflit, l’éthique s’effrite au profit de la déontologie qui, elle-même s’éclipse au profit du politique. Il est alors recommandé, de se prémunir car « un bon journaliste est un journaliste vivant ».
Avis de quelques participants

Innocent ILBOUDO, étudiant en première année journalisme à l’ISTIC
Innocent ILBOUDO, assistant en journalisme à l’ISTIC et participant, s’est dit satisfait de la qualité de cette conférence : « Je retiens de cette conférence que le journaliste doit être un médiateur entre les différents protagonistes pour résoudre le conflit, tout en restant professionnel ».
Pour Abem AOUSSEGUE, directeur de la formation initiale, cette conférence publique s’inscrit dans le cadre des conférences pédagogiques que l’ISTIC organise avec ses partenaires de façon régulière. L’objectif est de donner l’occasion aux stagiaires de mettre en exergue la nécessaire liaison qui existe entre toutes les filières. C’est également une tribune pour contribuer à la consolidation de la paix au Burkina Faso
En rappel, l’ISTIC est un établissement public de l’Etat à caractère professionnel. Il assure la formation dans les filières du journalisme, de la communication et des techniques et technologies des médias.
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Master class Spéciale FESPACO 2023 : La Guadeloupe s’invite à l’ISTIC
Le jeudi 02 mars 2023, un collectif de professionnels du cinéma de la Guadeloupe, membres de l’association “KARIBBEAN HIVE” , a rendu visite aux étudiants de l’atelier Communication des Master class 2023 de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). L’objectif, assurer un partage d’expériences.

Steve LANCASTRE, Laure CHANTEUR et Daniel NLANDU NGANGA lors de leur présentation.
Les professionnels guadeloupéens, Laure CHANTEUR, Steve LANCASTRE et Daniel NLANDU NGANGA ont présenté succinctement le cinéma de leur pays. Ils ont parlé du film de Sylvaine DAMPIERRE « PAROLE DE NEGRES» , réalisé en 2021, dont un extrait a été projeté à l’occasion.
C’est un long-métrage documentaire qui relate l’histoire de travailleurs de l’île de Marie-Galante qui se battent pour la survie de leur ancienne sucrerie.
Les trois festivaliers ont indiqué que leur association vise à promouvoir le cinéma, la diversité culturelle et l’histoire de la Guadeloupe et des Caraïbes. A les entendre, ce regroupement de professionnels du cinéma, de l’audiovisuel et du digital porte une vision panafricaine et entend être indépendant par le biais de la culture.
« Le cinéma est un atout ; il permet de resserrer les liens entre Africains. Nous avons l’opportunité de partager, à travers la culture, qu’elle soit issu du continent ou de la diaspora. Et nous avons tout ce qu’il faut pour cela: des histoires à raconter, des professionnels de qualité, des outils pour performer et un public. Un cinéma pour nous, créé par nous. », a déclaré madame Laure CHANTEUR.
Les professionnels guadeloupéens ont encouragé les étudiants à rester eux-mêmes dans la quête du savoir, en matière de journalisme et de communication. Au terme des échanges, ils ont visité le studio école de l’ISTIC.Les Guadeloupéens Laure CHANTEUR, Steve LANCASTRE et Daniel NLANDU NGANGA sont présents à Ouagadougou dans le cadre du 28e Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Atelier communication
En savoir +Master class 2023_ Jour 7 : focus sur les émissions en langues nationales dans l’atelier journalisme
Dans le cadre des Master Class, les stagiaires journalistes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication s’attellent à la production d’émissions télé et radio en langues nationales sous la supervision des encadreurs spécialistes en langues nationales.
Au niveau de l’atelier journalisme, les stagiaires déroulent une panoplie de pratiques professionnelles notamment la production d’émission en langue nationale. Les langues nationales utilisées lors de ces émissions sont entre autres le moore, le dioula, le dagara et le san.Cette mise en pratique des théories reçues est appréciée par les stagiaires. La stagiaire Alimata KABORE, assistante en journalisme apprécie cela en ces termes « ce fut un réel plaisir pour moi de présenter le journal en mooré malgré les difficultés de prononciation dû au faite que je ne parle pas couramment le moore ».
Alimata KABORE stagiaire en journalisme
L’encadreur Klougou Pierre OUEDRAOGO, s’est dit satisfait de la prestation des stagiaires, « ils font l’effort de mettre en pratique les instructions reçues ». Comme difficultés il affirme que « les stagiaires ont des difficultés de prononciation mais avec la répétition, ils finissent par s’en sortir ».
Klougou Pierre OUEDRAOGO, encadreur en journalisme
Il a terminé en invitant les stagiaires à respecter les consignes et à exécuter les tâches données par les encadreurs.En plus des pratiques professionnelles en télévision et en radio, l’ISTIC dans sa formation au métier de journalisme intègre aussi des pratiques en presse écrite et en presse en ligne.
ISTIC, le creuset du journalisme et de la communication !
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Masters class 2023 : zoom sur la filière Techniques et Technologies des Médias
Il est difficile d’évoquer l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), sans parler de la filière Techniques et Technologies des Médias (TTM). Elle occupe une place importante aux Masters class 2023.
La filière TTM à l’ISTIC forme les techniciens supérieurs et Ingénieurs en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication. Cette formation vise la maitrise des outils de l’audiovisuel (caméra, appareils photo, perche, lampe d’éclairage, consoles, moniteurs…). Abdoul Aziz KIEMA est l’un des stagiaires techniciens supérieurs de la 35e promotion de l’ISTIC. Il participe aux Master class 2023. Rencontré à la régie télé, il rappelle : « L’une des missions de la filière TTM est de réaliser des émissions radio et télé, de créer des sites web, de réaliser des visuels (infographie)… ».

KIEMA Abdoul Aziz en plein activité à la régie pendant une émission télé.
Le travail des techniciens est complémentaire à celui des animateurs et des journalistes. « Les techniciens et les animateurs sont tous indispensables dans la réalisation des émissions radios et télé ; ils forment une équipe et travaillent en symbiose pour un résultat satisfaisant», explique Abdoul Aziz KIEMA.
La filière TTM occupe une place importante dans les masters class 2023 dont la première phase est d’ailleurs consacrée au Festival Panafricain du Cinema et de la Télé de Ouagadougou (FESPACO). Elle offre une opportunité de découverte et de partage de connaissance aux stagiaires de l’ISTIC avec des professionnels, sous l’œil attentifs d’’encadreurs.
En rappel, les masters class 2023 se déroulent du 22 février au 6 avril 2023. C’est l’occasion pour les stagiaires de se mettre en situation réelle de pratiques communicationnelles, de productions médiatiques. C’est aussi des opportunités de partages d’expériences avec des professionnels des médias, de la communication et du cinéma.
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Master Class 2023 : C’est parti pour la phase I, Spécial FESPACO 2023 !
La première phase qui a débuté le mercredi 22 février 2023 se poursuit jusqu’au 5 mars 2023 à ISTIC-école. Elle est adossée à la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), d’où le thème « Master class phase I, spéciale FESPACO 2023 ». Les master Class visent à permettre aux apprenants d’être en situation réelle de pratiques professionnelles.

Les stagiaires en communication en plein exercice de conception d’une affiche.
Durant cette période, les stagiaires seront amenés à réaliser des productions médiatiques sur le FESPACO, à animer un stand de l’ISTIC au MICA, à partager des expériences avec des professionnels du monde des médias, de la communication et du cinéma. Pour M BORRO Bertin Toro, la première journée des masters class s’est déroulé dans de bonnes conditions.

BORO Bertin Toro un des stagiaires à l’ISTIC partage son expérience.
« Comme toute première expérience, nous avons rencontré quelques difficultés, mais c’est avec plaisir que moi et mes collègues communicants avons vécu cette première » a-t-il soutenu.
Les Master Class vont se dérouler en trois phases. La deuxième phase est prévue du 8 au 19 mars 2023. Et la troisième phase du 24 mars au 6 avril 2023.
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Opérationnalisation de l’imprimerie Sidwaya Bobo : Les premiers responsables confiants
La Direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya pourra bientôt produire son journal sur place. L’information a été donnée par son Chef de Service commercial et marketing, Lassina Boro, au cours d’une visite des stagiaires journalistes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), le 29 avril 2022 à Bobo-Dioulasso.

Lassina Boro, chef de service commercial et marketing de Sidwaya Bobo. Ph.I.Kaboré
La Direction régionale des Editions Sidwaya a été installée dans la ville de Sya il y a près de 14 ans mais elle ne dispose toujours pas d’imprimerie. Le journal est imprimé au niveau central à Ouagadougou, puis convoyé à Bobo-Dioulasso par les compagnies de transport en commun. C’est dans la mi-journée, entre 12h et 14h que la version papier parvient à la clientèle bobolaise. Cette situation rend difficile la livraison du journal à temps.
Pour pallier cette difficulté, Sidwaya a exploré plusieurs pistes notamment la livraison du journal par voie aérienne. Selon le Chef de Service commercial et marketing, Lassina Boro, des procédures administratives ont été entamées auprès des compagnies de transport aérien.
« Cependant le planning aérien ne répond pas au besoin de célérité de Sidwaya », a souligné M. Boro. Et d’ajouter que l’impression sur place du journal demeure l’une des priorités pour Sidwaya Bobo au vu de toutes ces difficultés. Malgré la lenteur des démarches administratives qui occasionnent le retard du fonctionnement de l’imprimerie, Lassina Boro rassure sur le processus de sa mise en fonction. « Si tout va bien Sidwaya Bobo aura une imprimerie» bientôt, a-t-il soutenu.
En attendant l’opérationnalisation de son imprimerie, Sidwaya Bobo satisfait ses clients à travers les autres canaux d’information que sont les plateformes numériques à savoir, le site web, les réseaux sociaux et le service mobile appelé Sidwaya mobile.
Natifa Kaly Traoré (journaliste stagiaire)
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Voyage pédagogique 2022 : Les étudiants de l’ISTIC reçus par les autorités administratives de Sya
La quatrième phase des masters class 2022 de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) se poursuit dans la ville de Bobo-Dioulasso du 24 avril au 2 mai 2022. Cette première journée de ce lundi 25 avril 2022 a été marquée par les visites à la mairie centrale et au gouvernorat.
Après le mot de bienvenue, le Secrétaire général de la commune de Bobo-Dioulasso, Lamine Sawadogo, a parlé de la vie administrative de la commune avant de donner la parole aux stagiaires. Les préoccupations se sont focalisées sur la difficulté liée, entre autres, à la mise en place de la délégation spéciale, la réhabilitation de la mosquée de Dioulassoba et le report de la Semaine nationale de la culture (SNC).
Pour ce qui concerne la SNC, Lamine Sawadogo a laissé entendre qu’il ne connait pas les raisons de ce report. « Est-ce dû au manque de finances où pour autre raison, nous ne le savons pas. Mais il est prévu qu’il se tienne (…)» dans les prochains mois, a-t-il indiqué.
Parlant de la réhabilitation du minaret de la mosquée de Dioulassoba, les engins lourds sont interdits de circuler sur l’avenue de l’Imam Sakidi Sanou par la mairie, selon les dires de Lamine Sawadogo.
Quant à la mise en place de la délégation spéciale, le processus a été suspendu suite à des malentendus dans le choix des responsables au niveau de certaines OSC.
« On compte sur vous pour faire bouger les lignes »
Au sortir de la mairie centrale, les stagiaires ont poursuivi la série des visites en se rendant au gouvernorat de la région des Hauts-Bassins. Accueillis par le gouverneur en personne, le colonel Moussa DIALLO, les étudiants ont eu à échanger sur les prérogatives du gouvernorat, la situation sécuritaire et enfin sur les personnes déplacées internes (PDI) dans la région.

Le Gouverneur le colonel Moussa Diallo (au centre) a échangé avec les stagiaires de l’ISTIC – Ph. E. KOLOAGA
Pour le colonel Moussa DIALLO, le journaliste a un rôle important à jouer dans la lutte contre le terrorisme. « C’est vous qui pouvez nous faire perdre ou gagner cette guerre. On compte sur vous pour faire bouger les lignes », a affirmé Moussa DIALLO, avant d’inviter les journalistes stagiaires à faire preuve de professionnalisme dans le traitement de l’information.
Sur la question de la situation sécuritaire et son lot de personnes déplacées internes, le Gouverneur a rassuré les stagiaires à propos du dispositif sécuritaire mis en place par son institution pour l’accueil et la prise en charge des déplacés dans les trois provinces que compte la région à savoir le Tuy, le Kénédougou et le Houet.
Par ailleurs, la région enregistre une recrudescence de braquages sur certains axes. A en croire le premier responsable de la région, en dépit de toutes ces menaces, les Hauts-Bassins demeurent l’une des régions les plus sûres. A cet effet, le Gouverneur a rassuré que des mesures seront prises incessamment pour la sécurité des populations.
Travaux en ateliers

Des stagiaires en journalisme prenant part à l’atelier presse en ligne – Ph. E. OUOBA
Après les visites, les stagiaires de l’ISTIC se sont retrouvés à la RTB2 Bobo pour les travaux en ateliers. En différents groupes, les journalistes se sont attelés à produire des articles et du contenu multimédia. Les communicants quant à eux préparent une projection cinématographique prévue pour le 30 avril 2022.
Harouna NACRO (Stagiaire en journalisme)
ISTIC
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Samendeni : Le 3e grand barrage du Burkina Faso conté
Les stagiaires assistants en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ont effectué une visite de découverte du barrage de Samendeni, l’un des plus grands barrages du Burkina Faso ce vendredi 10 juillet 2021.
Situé dans la région des Hauts –Bassins, à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, le barrage de Samendeni est le 3e plus grand barrage du Faso, après celui de la Kompienga d’une capacité de 2 milliards de m3 et celui de Bagré d’une capacité de 1,7 milliard de m3. Il a été réalisé grâce au Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) pour un coût estimé à plus de 61 milliards 600 millions de FCA.
Le PDIS est financé par plusieurs partenaires dont la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), la Banque islamique pour le Développement (BID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD ), entre autres, et bien entendu de l’Etat burkinabè. Le barrage de Samendeni a une capacité de 1 milliard 50 millions de m3 d’eau, une digue d’une longueur de 2900 mètres et une hauteur maximale d’environ 24 mètres.
Le barrage de Samendeni a pour mission de contribuer à la sécurité alimentaire, en valorisant le potentiel hydraulique, faunique agricole, agricole, pastoral et touristique de la vallée de Samendeni.
« Emerveillée » !
« Je suis émerveillée de voir le barrage et je suis aussi contente parce qu‘il va permettre de réduire le chômage et je vois en ce barrage une source de revenus pour le développement du pays », indique Doriane Nassouri, journaliste stagiaire de l’ISTIC.

Abdul Kader Ouédraogo a conduit la visite guidée © ISTIC
« C’est émouvant ! C’est beau ! Parmi tous les barrages que je connais au Burkina, celui de Samandéni est le plus grand que j’ai eu à visiter. Cette visite me permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un barrage ainsi que son utilité », affirme Salamatou Dicko, stagiaire en journalisme.
Selon Abdul Kader Ouédraogo du PDIS, « le barrage a pour objectif de contribuer à la mobilisation des ressources en eau, à l’accroissement de la production agricole et énergétique en vue de contribuer au développement socio-économique du Burkina Faso ». Le barrage a également pour but d’assurer une croissance du secteur rural, renforcer la sécurité alimentaire du Burkina Faso, lutter contre la pauvreté, protéger l’environnement.
La zone industrielle qui verra bientôt le jour permettra en effet de transformer les produits sur place avec une plus-value pour les populations.
Laeticia BAKY
Stagiaire en journalisme
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