Voyage pédagogique 2024 : L’ISTIC se présente au LOC
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC ainsi que le corps professoral ont effectué ce vendredi 26 avril 2024 une visite au Lycée Ouezzin COULIBALY de Bobo–Dioulasso. Cette visite a servi de cadre pour présenter l’ISTIC et inviter les élèves à leur soirée cinématographique.
Au cours de cette visite, les étudiants ont partagé avec les élèves les expériences acquises durant leurs formations à l’ISTIC. Ils ont présenté l’école et ses opportunités, ainsi que ses filières de formation. Et pour mettre en exergue le savoir-faire isticien, ils ont invité les élèves à leur soirée cinématographique qui se tiendra le 1er Mai 2024 à la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Des films produits par les stagiaires de l’ISTIC y seront projetés.
« Nous sommes très contents de recevoir les étudiants de l’ISTIC et nous invitons les élèves de Terminale à opter pour l’ISTIC, une école de référence après l’obtention de leur diplôme », a déclaré Mamadou SIMBORO, proviseur du Lycée
Satisfaits des opportunités qu’offre l’Institut, les élèves s’engagent à choisir l’ISTIC après leur succès au baccalauréat.
« Nous sommes vraiment contents de cette visite. On a vu des appareils de qualité, la prestance dans le discours des étudiants qui nous ont prouvé que l’ISTIC est une école professionnelle et de pratique », a indiqué Aoua Diaby , élève au LOC.
Ce voyage pédagogique de cette 36e promotion des stagiaires niveau assistant s’effectue chaque année et vise à préparer les étudiants à une meilleure pratique professionnelle sur le terrain.
Groupe C
En savoir +Carnet de route Ouaga – Boromo – Bobo : 360 Km pour parfaire le savoir-faire isticien
Ce mercredi 24 avril 2024, les stagiaires en niveau 2 en journalisme, communication, technique et technologie des médias de la 36e promotion ont quitté l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) à Ouagadougou pour se rendre à Bobo Dioulasso. Ce voyage entre dans le cadre de la formation pratique des stagiaires. C’est l’occasion pour les stagiaires de s’imprégner des pratiques professionnelles en web journalisme et en communication digitale à l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture. Ils visiteront des structures de la ville de Sya et y organiseront une soirée évènementielle.
6h00 du matin, les étudiants apparaissent dans la cour de l’ISTIC, les uns avec leurs propres engins, les autres, accompagnés de leurs parents. Tous, intrigués par l’aventure qui les attend. L’heure de départ est fixée à 6h30mn. Mais c’est à 9h30 que les stagiaires embarquent, accompagnés de leurs encadreurs.
Yeux rivés sur la route, d’autres somnolant, les stagiaires ont du mal à chanter en chœur comme ils le font d’habitude, sûrement à cause du stress du voyage. Il est 11h20mn. Dans le bus n°1, l’atmosphère se détend.
Les stagiaires commencent à discuter sur divers sujets et même le sourire se lit sur quelques lèvres. L’enthousiasme se fait enfin ressentir. A Sabou, à quelques mètres du poste de police et de la douane, gît un camion transportant des marchandises. La remorque du camion renversé est envahi par la fumée. Cette scène plonge de nouveau le bus n° 1 dans une ambiance morose.
Nous faisons notre entrée à Tita aux environs de 12h19mn. Il y a du monde aux alentours de la RN 1 que nous empruntons. Des élèves rentrent chez eux à pied ou à vélo ; des vendeuses d’oignon essaient d’attirer notre attention. Nous avons droit à une vue sur le barrage de Tita.
Avant Baporo, nous dépassons un imposant site d’orpailleurs. Leurs habitations sont entièrement fabriquées en sachets plastiques. Les habitants ici semblent moins actifs que ceux de Tita.
A la borne 181km de Bobo-Dioulasso, la destination finale, nous apercevons à quelques mètres, le fleuve Mouhoun.
13h08mn, nous disons bonjour à Boromo.
La faim se faisait ressentir petit à petit mais les mines sont détendues à l’idée de se restaurer bientôt. Ça y est ! Nous faisons une escale à Boromo ville pour reprendre des forces. Les étudiants ont l’embarras du choix. Viande de mouton, riz- sauce et amuse-bouche sont les mets proposés. Mais les Isticiens jettent leur dévolu sur le restaurant de tantie Galbané Pascaline où des plats de riz gras soumbala, riz sauce graine et soupe de poisson local leurs sont servis.
Après avoir repris des forces, les Isticiens reprennent le voyage de plus belle.
Plus de visages crispés, l’aventure se poursuit désormais dans la bonne humeur.
Les premières senteurs de Bobo-Dioulasso
Monsieur Nombré, le chauffeur du bus n°1 met l’ambiance avec de la bonne musique.
137km de Bobo. Nous longeons le village de Pâ. Le changement d’atmosphère se ressent déjà. Le temps devient doux, l’air léger et les nuages volent la vedette au soleil. Sya nous appelle.
Nous faisons notre entrée à Houndé, désormais 109km de la capitale économique du Burkina Faso.
Nos joyeux aventuriers commencent à somnoler. La fatigue se fait de nouveau ressentir. Mais le stress ressenti dans la matinée s’est évaporé dans l’air. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le soleil ne s’est pas laissé faire, ses rayons transpercent les nuages comme une lame de couteau sur du beurre. Nous roulons toujours sur les terres de la province du Tuy dont le chef-lieu est Houndé.
C’est à 16h47mn que nous arrivons à Koumbia. Plus que 69km pour rejoindre Bobo-Dioulasso.
Plusieurs signes nous indiquent qu’il a plu avant notre arrivée, avec l’odeur du bois mouillé et les ruissellements d’eaux aux bordures de la voie. Plus nous approchons de la Cité de Guimbi Ouattara, plus la végétation devient dense.
Des collines à perte de vue dans la localité de Dougoumato. Nos stagiaires quittent Dougoumato pour Djuie à 15h58mn. Il y a de l’orage dans l’air. Les Isticiens roulent actuellement à Yabasso. La nature luxuriante y fait sa réapparition. Le paysage offre un beau tableau verdâtre.
16h45mn, le bus 1 se trouve au niveau du péage de Bobo. Nous franchissons un contrôle de la douane. Les vendeuses se ruent sur le bus pour vendre leurs marchandises (mangues, noix de cajou, arachides et sésame), se bousculant les unes, les autres. Après avoir surmonté le bouchon sur le lieu du contrôle, les voyageurs aperçoivent la ville de Sya tout au loin aux environs de 17h.
Enfin, Bobo-Dioulasso nous ouvre ses portes avec un panneau marqué ‘’Bienvenue à Sya’’ accompagné de dessins des silures sacrés de Dafra. Sya mérite bien sa réputation. La verdure y est abondante et les habitants y sont très actifs. Nous n’avons pas roulé longtemps avant de rejoindre le centre d’accueil et d’hébergement du CEGECI à 17h25mn. Les Isticiens sont fatigués mais se préparent déjà à affronter les épreuves qui les attendent.
Faridatou BELEM
Djamila COMPAORE
Yolande GALBANE
Tewendé ZOUNDI
Sylvie SOUBEIGA
Jessica GAMENE
En savoir +
Master Class 2024 : avis sur les qualités d’un bon entrepreneur
Lors des échanges avec les stagiaires de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), ce lundi 25 mars 2024, l’experte en entrepreneuriat et formatrice, madame Nafila Dabiré/Sangaré a énuméré les qualités d’un bon entrepreneur.
Elle a conseillé d’apprendre à connaitre ses forces et ses faiblesses, d’être humble et d’avoir une capacité d’écoute.
Cet atelier de maître a été organisé dans le cadre des Master Class 2024.
Master class 2024 : les stagiaires apprécient la tenue de l’atelier de maître sur l’entrepreneuriat
L’atelier Communication de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a eu honneur de recevoir nadame Nafila Dabiré/Sangaré, manager de Orange Fab à Orange Digital Center pour une séance de formation en entrepreneuriat, ce lundi 25 mars 2024.
Les étudiants ont saisi l’ occasion pour exposer des préoccupations relatives aux critères de base d’un bon entrepreneur et aux contraintes de l’entrepreneuriat.
Les étudiants ont salué la tenue de cet atelier de maitre. « L’atelier a été enrichissant, avec des définitions de concepts très clairs. La formatrice a su répondre à nos attentes », a laissé entendre Fadilatou Tinedrébéogo, conseillère en communication stagiaire. Pour sa part, Sabrina Nelle Yiriyé Bazié, assistante en Communication stagiaire, a dit avoir été édifiée. « Auparavant, je n’avais aucune notion en entrepreneuriat, mais à présent, j’ai des notions de base », a a-t-elle témoigné.
Master class 2024 : incursion dans les coulisses de l’atelier Radio
Les étudiants des filières Journalisme et Techniques et Technologies des médias sont repartis en deux ateliers pour les Masters class 2024.
Chaque atelier est chargé de réaliser des productions qui seront diffusées sur les différentes plateformes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), au nombre desquelles la radio ISTIC FM (88.9). Dans cet article, nous avons fait une incursion dans les coulisses du service rédaction de l’atelier Radio.
Le processus de production d’un journal parlé en général et celui de ISTIC FM en particulier demande une organisation minutieuse. Selon Alima YOGO, journaliste à ISTIC FM, « Le suivi de toutes les étapes cruciales est nécessaire pour offrir une belle expérience informative aux auditeurs. Tout commence par la rédaction composée de journalistes, avec des rôles spécifiques ». A l’ISTIC Fm, les rôles sont attribués de façon tournante. Chaque jour, une nouvelle équipe est chargée de préparer le journal. Cette équipe est composée d’un (e) rédacteur (rédactrice) en chef, d’un présentateur ou d’une présentatrice et des journalistes reporters. « Chaque matin, à partir de 8 heures, nous avons la conférence de rédaction au cours de laquelle nous décidons du menu du journal du jour », dixit Yolande GALBANE, rédactrice en chef du jour. Son rôle est de se s’occuper de la programmation des reporters et du recensement des sujets de reportage en collaboration avec ses collègues. Elle est aussi chargée de préparer les brèves et les conducteurs en attendant le journal.
Offrir une belle expérience informative
Quant à la présentatrice du jour, Romaine SAWADOGO, elle a indiqué qu’elle est chargée d’agencer les éléments du journal et de trouver des titres en complicité avec le rédacteur en chef pour être en conformité avec la technique. « Les journalistes reporters collectent, rapportent des informations sur l’actualité du jour et font des papiers d’initiative privés. Ils rédigent des scripts détaillés qui serviront de base pour la présentation. Le ton, la clarté et la concision du présentateur (présentatrice) sont essentiels pour maintenir l’attention des auditeurs », a ajouté Romaine SAWADOGO.
Cette coordination entre les différentes étapes d’une part, et entre les différents acteurs d’autre part, depuis la sélection des actualités jusqu’à la diffusion finale, vise à offrir une belle expérience informative aux auditeurs, a déclaré Yolande GALBANE.
Groupe II / Atelier communication
En savoir +Master class 2024 : l’Atelier Communication entame la Phase I
La première phase des masters class de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication a débuté, le jeudi 15 février 2024, avec l’atelier Communication.
Avec les stagiaires de l’atelier Communication, l’accent est mis sur le processus de conception, de création et de mise en scène d’un évènement.
Au premier jour, les encadreurs de l’atelier Communication ont donné les lignes directrices des masters class 2024. A la suite, les stagiaires, repartis en groupes, ont travaillé, afin de donner une orientation à la stratégie globale de visibilité et de création publicitaire autour des Master class. Il s’est agi de situer le contexte, définir les objectifs, déterminer les cibles et les messages.
Durant la période allant du 15 février au 1er mars prochain, les stagiaires vont s’approprier des pratiques professionnelles dans les domaines du Journalisme, de la Communication et des Techniques et Technologies des Médias. Ils vont produire des contenus médiatiques, exploiter des équipements de production et de diffusion, mais aussi proposer des supports de communication événementielle.
En tant qu’école de référence dans la formation des professionnels de la l’information, de la communication et des technologies de médias, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), organise chaque année des masters class, afin de mettre ses étudiants en situation de pratiques professionnelles. Cette activité, qui est primordiale pour une formation de qualité des stagiaires, s’inscrit en droite ligne avec l’un des objectifs stratégiques de l’ISTIC, à savoir « Développer, diversifier les offres de formation et promouvoir la recherche appliquée ». L’objectif général est de positionner l’ISTIC comme une référence dans la professionnalisation des acteurs des médias et de la communication.
En savoir +GIJ-ISTIC : En route pour un partenariat
Les étudiants de l’ISTIC ont été reçus le vendredi 21 juillet 2023 à UniMAC (impliquant Ghana Instutite of journalism GIJ). C’est dans le cadre de leur voyage pédagogique de fin de cycle.
Le fonctionnement de l’institut, les offres de formations et les perspectives de collaboration ont été au menu des échanges.
Il est 14h35, le car de l’ISTIC qui transporte les étudiants franchit le portail de GIJ, Ghana Institute of journalisme l’équivalent de l’ISTIC au Burkina.
Le rendez-vous est pris pour 15h00, l’arrivée des Burkinabè est annoncée. Aussitôt, une équipe nous accueille avec un large sourire. Du « welcome » to GIJ est lancé, avant de forcer un bienvenu dans un accent anglicisé.
Notre hôte nous conduit dans quelques services administratifs, avant de nous introduire dans des salles de classes où des promotions sont en plein cours. A notre surprise, un ballet de danse traditionnelle exécuté par les étudiantes ghanéennes agrémente l’atmosphère. C’est le spécial « Akwaba » à la délégation burkinabè. Cet accueil chaleureux traduit les bonnes relations entre le Burkina Faso et le Ghana.
GIJ est une unité de l’Université du Media, des beaux Arts et de la Communication (UniMAC). A l’image de l’ISTIC, l’université forme dans les métiers du journalisme, de la communication, du cinéma. L’ISTIC et UniMAC sont dans une perspective de partenariat, selon la Directrice générale de l’ISTIC,Dr Alizeta Ouoba.
« Le but est de faciliter la mobilité et la formation des étudiants des deux structures. Cette convention va concerner trois types de bénéficiaires : les étudiants, les encadreurs et le personnel administratif. Elle couvre trois domaines : les déplacements, les activités de recherche et les stages. La convention permettra aux étudiants de l’ISTIC de bénéficier de stages et de formations au Ghana. L’ISTIC et UniMAC, à travers la convention, envisagent organiser des Co-certifications et également accompagner la coopération des deux pays dans le domaine qui est le leur : la formation en journalisme, en communication et en technologie de l’information et de la communication. » A-t-elle-ajouté.
Tanga KAFANDO
Rokiatou OUATTARA
Ousmane COULIBALY
En savoir +Port de Téma : l’accès à la mer pour le Burkina Faso
Le poumon économique du Ghana n’a plus de secret pour les stagiaires de l’ISTIC. A l’occasion du voyage pédagogique, ils ont visité le 19 juillet 2023 le port de Téma, l’un des quatre ports utilisés par le Burkina Faso pour son approvisionnement en marchandises. De l’arrivée des conteneurs à leur enlèvement en passant par leur gestion au sein du port, ces étapes ont été expliquées aux stagiaires.
Il faut parcourir 25 km de la capitale Accra pour la ville de Téma qui abrite le port.
Une file de camions avançant doucement nous bloque le passage. Il faut user de son ingéniosité dans la conduite pour se frayer un chemin et avancer. Nous sommes accueillis par le chargé de marketing Emmanuel, qui va nous servir de guide.
L’accès au port est conditionné par le port d’un gilet. Plus on avance et ces “monstres de mer” apparaissent. Des paquebots chargés de conteneurs remplis de diverses marchandises flottent dans l’eau.
Le port de Téma est consacré aux importations et constitue le cœur du Ghana. « Si ce port s’écroule, c’est l’économie du Ghana qui s’écroule », nous fait savoir Emanuel, le chargé de marketing, notre guide du jour. Si le Port de Tema est crucial pour l’économie ghanéenne, il est aussi important pour le Burkina Faso qui ne dispose pas d’un accès à la mer. Pays enclavé, le Burkina Faso importe 90 % de sa marchandise par voie maritime avec transbordement par voie routière par quatre corridors sur plus de 1000 km de distance et un corridor ferroviaire. Le développement de son économie passe donc par le développement de son système de transport et de transit.
Le port de Téma est l’un des quatre ports utilisés par « le Pays des Hommes intègres » pour son approvisionnement en marchandises. Ainsi les étudiants de l’ISTIC ont pu découvrir les différentes phases d’arrivée, de gestion et de départ des marchandises qui arrivent au Port de Téma.
Le guide explique que les propriétaires des marchandises doivent communiquer les détails sur leur conteneur avant leur arrivée, ainsi le port s’assure de leur trouver la place et les différents processus pour leur enlèvement. Il précise que le délai pour l’enlèvement de la marchandise est d’une semaine.
Le corridor ghanéen est fort de deux ports : Tema et Takoradi. Son plus grand port Tema a été inauguré en 1962 avec pour objectif principal d’accroître le développement industriel du pays et de désengorger le port de Takoradi existant depuis 1928.
Depuis 1997, les échanges entre le Burkina Faso et le Ghana ont constamment augmenté pour atteindre leur plus haut niveau actuellement loin devant les autres pays de l’hinterland.
Céline ELOLA
Rasmané DOOGO
Wendyam Achille KABORE
En savoir +Carnet de route Ouaga-Tamalé-Accra : 1000 kilomètres en quête du savoir
Les étudiants en journalisme, conseillers en communication et les ingénieurs des techniques de l’information et de la communication, de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) ont quitté samedi 15 juillet 2023 pour Accra. Ce voyage pédagogique au pays de Kwamé N’kruma entre dans le cadre de la formation. Ce voyage a permis aux stagiaires de s’imprégner entre autres, des pratiques professionnelles à la Radio nationale Ghanéenne, à l’Institut de journalisme de Ghana et de visiter des sites touristiques.
Samedi 15 juillet de bonne heure, les étudiants de l’ISTIC et leurs encadreurs ont embarqué dans leurs bus. L’air est au suspens, mêlé de joie d’aller découvrir Accra. 6h30, les bus décollent pour prendre la route nationale numéro 5. L’ambiance est au rendez-vous, les étudiants chantent en cœur une chanson religieuse. Après 45 minutes de route, les bus traversent Koubri. Déjà, ils croisent des camions chargés de marchandises diverses en provenance du Ghana. La route est encore longue prévient le conducteur, plus de 1000 km.
Vers 9H30, les bus arrivent à Pô, chef lieu de la province de Nahouri. La frontière ghanéenne est à 35 km. Entre hésitation, de prendre le petit déjeuner avant de continuer, la deuxième option est votée : prendre le petit déjeuner à la frontière après les formalités policières en territoire national avant celles en territoire ghanéen.
10h30, les deux bus sont à Dakola à la frontière. Au poste de Police, les étudiants et les encadreurs descendent. Un conducteur récupère les pièces d’identité de tous. Il est rejoint par le chef de mission, le directeur de la formation initiale, Aoussagué Abem. Pendant ce temps, certains étudiants échangent leur monnaie, le CFA, en la monnaie ghanéenne, le Cedi. Bientôt les étudiants sont assaillis de traders informels et des vendeurs ambulants, chacun voulant faire business. Certains étudiants essaient de faire leurs propositions sur le taux de change, mais finalement, le consensus accepté. D’autres en plus, font vite pour prendre des puces téléphoniques ghanéennes.
Un contrôle qui dure une éternité
Les formalités policières achevées, le cap est mis sur la ville de Paga qui abrite le premier poste de contrôle de police en territoire ghanéen. Le chef Aoussagué Abem, et les encadreurs vont s’enquérir des formalités à remplir, contrôle d’identité et sanitaire. Une opération qui a duré une éternité. Que se passe-t-il ? Pourquoi les choses ne bougent pas ? Nous comprendrons plus tard que la Police réclamait des passeports en lieu et place des CNIB (Carte nationale d’identité burkinabè).
C’est finalement vers 14h que les deux bus reprennent la route pour Tamalé. Contrôle de police successif, dans un pays membre de l’espace de la CEDEAO, c’est à ne rien comprendre. La route est longue. A 20h, les bus entrent à Tamalé. La fatigue se fait sentir. L’envie de rejoindre l’hôtel est pressante. Bientôt les bus entrent dans la cour de GNAT hostel. Après les formalités, chacun rejoint sa chambre. La consigne est donnée par le chef de mission : manger rapidement, se coucher vite pour se lever tôt le matin pour la destination Accra, la route est encore longue.
Dimanche 18 juillet. Dès 6 heures, nous reprenons la route pour la capitale Accra. Il reste 700 kilomètres à avaler. La fatigue de la veille n’est pas encore passée. Mais il faut tenir bon. Après 6h de route, les stagiaires et leurs encadreurs entrent à Kumasi. Il faut se restaurer.
Après avoir mangé, du fufu (foutou) du riz jolof, du rice balle, les voyageurs reprennent place dans le bus. Les véhicules fendent l’air, les villes sont avalées les unes après les autres. A 20h, les bus de l’ISTIC entrent à Accra. Les voyageurs marquent un temps d’arrêt pour attendre la guide, qui arrive aussitôt. Les voyageurs rejoignent leur hôtel, et s’installent chacun dans sa chambre. Il faut vite aller au lit pour récupérer des forces pour entamer les activités les jours à venir.
Aramatou BARRO
Narcisse BATIONO
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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