Voyage pédagogique à Banfora : Les stagiaires découvrent les Pics de Sindou
Les stagiaires niveau conseiller de la 32è promotion de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont, dans le cadre de leur sortie pédagogique, visité les pics de Sindou le dimanche 4 octobre 2020.
L’objectif, découvrir le site, connaitre son historique et les différentes valeurs culturelles et artistiques qu’il incarne.
Selon le guide Hamara Ouattara, en dehors de leur caractère magnifique et attrayant, les pics représentent un pilier coutumier pour les habitants de Sindou.
Après 3 heures environ de visite et d’entretien, les stagiaires ont été épatés de découvrir ces merveilles.
Pour mémoire, le village de Soundou (actuel Sindou) a été fondé par des Sénoufos venus du Mali autour du 14ème siècle. Le village était entièrement installé sur les pics avant d’être délocalisé sur son site actuel. A en croire le guide, les pics servaient aussi de sentinelles de guerre pour ses occupants d’antan.
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Voyage pédagogique de la 32ème promotion de l’ISTIC : Journalistes, communicants et techniciens à Banfora
L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a respecté cette année encore la tradition du voyage pédagogique. La 32e promotion des stagiaires Conseillers en deuxième année de formation en journalisme, communication et technique ont embarqué, le samedi 3 octobre 2020 pour Banfora. Récit de la traversée de Ouagadougou jusqu’à la ville de Banfora.
Rassemblée à l’ISTIC, ce 3 octobre 2020 à 7h00, la délégation prend la route aux environs de 9h00 pour Banfora, chef-lieu de la région des Cascades. Le convoi est composé de deux cars et d’un pick-up qui transportent les étudiants, le personnel administratif et les encadreurs.
Le convoi sort de Ouagadougou aux environs de 9h47. Tout au long du chemin, l’ambiance règne dans les cars jusqu’à l’escale de Boromo aux environs de 12h23. Taquineries, petites boutades animent les cars qui poursuivent leur route, marquée de temps en temps par des faits plus ou moins anodins.
A 15h33, la cinquantaine de « voyageurs » arrive au péage (entrée) de la capitale économique du Burkina Faso. A Bobo-Dioulasso, escale est faite à 16h02 pour ravitailler les cars en carburant. Quelques membres de la délégation notamment des musulmans profitent en ce moment pour prier.
Juste à la sortie de la ville de Sya, une remorque transportant des marchandises s’est renversée. Etant de passage, nous n’avons pas eu d’information mais nous espérons qu’il n’y a pas eu de perte en vies humaines. Le reste du trajet est empreint de commentaires sur la physionomie des semis et du paysage.
A 17h35, nous voilà au péage de la Cité du paysan noir. A 18h16, nous arrivons sur les sites d’hébergement des étudiants.
Remerciements au Seigneur et aux conducteurs pour être arrivés à bon port. Les étudiants s’attèlent ensuite à retrouver leurs chambres. Ceux-ci sont logés dans cinq sites différents.
Le programme de ce voyage d’étude demeure chargé, avec comme point culminant, la soirée de projection de film réalisée par l’assistant en STIC Gnarkité DA, prévue pour ce 10 octobre 2020.
Groupe D
Abdoulaye SAWADOGO
Moussa SOULAMA
Clémentine Mané BONKOUNGOU/ZIGANI
Denise Tégawendé ZIDA
En savoir +Hommage au journaliste, écrivain, homme de culture, Jacques Prosper BAZIE
L’ISTIC rend hommage au journaliste, écrivain, homme de culture, M. Jacques Prosper BAZIE, Directeur Général de la Formation et des Stages au Ministère de l’information, de juillet 1994 à février 1997. Titulaire d’un DEA en journalisme obtenu à Paris II, il a grandement contribué à la formation de professionnels des médias du Burkina Faso et de la sous-région.
M. Jacques Prosper BAZIE a tiré sa révérence le mardi 30 septembre 2014 à l’âge de 59 ans.
La Direction Générale de la formation et des stages était la Direction de tutelle du Centre de Formation Professionnelle de l’Information (CFPI), actuellement Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
En savoir +Le mot du Directeur Général
Je vous souhaite la bienvenue à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Notre institut, développe ses enseignements dans les secteurs du Journalisme, de la Communication et des Techniques et Technologies des Médias.
Depuis 1974 nous formons des professionnels des médias. Nos principaux atouts demeurent notre expérience et notre expertise académique.
Nous vous proposons une articulation de cours théoriques et pratiques en phase avec les mutations technologiques.
Plus qu’un institut de formation, l’ISTIC est un véritable cadre de rencontres et d’échanges pour les jeunes africains désireux de se former et de faire carrière dans les métiers de l’information et de la communication. Sa tradition d’accueil et de formation d’étudiants étrangers remonte à ses origines. L’ISTIC a ainsi formé plusieurs générations de journalistes pour les médias de pays africains.
Pour renforcer ce positionnement, l’ISTIC s’est engagé dans la formation continue, la formation à la carte et la recherche appliquée. L’institut s’est aussi engagé dans un système de co-diplomation avec ses partenaires du continent et d’ailleurs.
Au demeurant, l’ISTIC assure la présidence du Conseil d’Administration du Réseau des Ecoles et Instituts de Formation en Information, Communication et Cinéma d’Afrique (REIFICA).
Je vous invite à parcourir votre site web, afin d’en apprendre davantage sur notre institut et sur les moyens avec lesquels vous pouvez participer à nos succès en tant qu’étudiant, professionnel des médias, employeur/employé et partenaire.
Bonne visite !
En savoir +Bobo-Dioulasso: Août, le mois de tous les calvaires pour le petit commerce
La pluie et le petit commerce ne font pas bon ménage à Bobo-Dioulasso.
Les colporteurs se font rares sur les artères de la ville. Ils craignent les pluies inopinées qui peuvent détériorer leurs marchandises déjà sans protection.
Les quelques ambulants qu’on peut voir ici et là vendent à la sauvette. Toujours prêts à remballer dès la première goutte.
Quant aux menuisiers installés au bord des voies, c’est la désolation. Pas de client, répondent-ils. Et pour cause, personne ne veut prendre le risque d’acheter un meuble déjà trempé.
Du côté des restaurants, c’est le strict minimum. Les quantités cuisinées ont diminué. Une situation embarrassante pour les clients retardataires. Pour se restaurer, il faut être ponctuel. Et même là, on peut ne peut être servi à cause de l’insuffisance des quantités.
Les restaurateurs accusent ainsi une baisse considérable de leurs revenus.
La pluie, et encore la pluie. Une grâce divine. Tantôt réclamée en abondance par les humains. Elle est même l’objet de beaucoup de prière dans les différents rites religieux. Elle ne saurait être l’ennemie des humains.
Il ne faut donc pas accuser la pluie foi de ces acteurs économiques.
Pour eux, le problème vient du manque d’infrastructures adéquates pour s’installer.
Le prix de l’occasion d’un bon magasin n’est pas à leur portée. Alors pour l’heure, installés sous des hangars de fortune, ils ne peuvent que s’accommoder de leur sort.
Adama Julien DEMBELE
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Bobo-Dioulasso : Les plaintes des riverains de l’avenue de l’insurrection
Route non bitumée, caniveaux bouchés à côté des habitations, des points d’eau hébergeant des moustiques, des caniveaux en chantier, voici l’environnement dans lequel vivent les riverains du chantier de bitumage de l’avenue de l’insurrection, au secteur 17 de la ville de Sya.
Trois mois après le début des travaux de bitumage de l’avenue de l’insurrection populaire à Bobo-Dioulasso, les riverains vivent les désagréments du chantier. Parmi ces difficultés, figurent la stagnation des eaux de pluie et parfois l’inondation des concessions.
Haoua Zongo, habitante du quartier, rencontrée le 6 août 2020, témoigne. « Maintenant le problème réside au niveau de la construction des ponts et des caniveaux qui sont un peu élevés et éloignés de nos portes. Ce qui empêche l’eau de circuler. Ces eaux inondent des fois nos cours. Depuis lors, ils avaient dit qu’ils allaient construire des ponts pour permettre à l’eau de bien circuler. Mais depuis les travaux sont aux arrêts. Avec cette pluie il faut forcément créer des contournements », a-t-elle commenté.
Les responsables de la société de SEG-NA BTP, en charge du bitumage, se veulent rassurants. Ils indiquent par ailleurs que le modèle des caniveaux sur cette voie a une explication technique. « Une étude a été faite avant le début des travaux pour déterminer quel modèle de caniveaux convient à ce quartier vu la montée conséquente d’eaux pendant la saison pluvieuse. La population n’a pas à s’inquiéter », rassure Youssouf Ouédraogo, gestionnaire de l’entreprise, rencontré au siège de la société.
Les travaux ne sont pas suspendus
Les répondants de SEG-NA BTP affirment également que les travaux ne sont pas suspendus. « Chaque jour, il y a des travaux. Avant, il y avait plus de mouvement avec des machines qui balayaient. Maintenant, le travail est plus focalisé sur les caniveaux avec un personnel réduit. Ce qui explique l’inquiétude des populations », a développé Youssouf Ouédraogo.
Malgré tout, l’entreprise étant dans le délai, promet de livrer l’infrastructure d’ici fin janvier 2021. Il faut aussi noter que le tableau n’est pas totalement sombre. Avant le début des travaux, la route était impraticable pour notamment les taxis, qui ne pouvaient pas accéder à Sarfalao par cette voie, témoigne Haoua Zongo. Ce qui n’est plus le cas avec le début du chantier.
La mairie de la commune de Bobo-Dioulasso, approchée, n’avait pas encore réagi au moment où ces lignes ont été publiées.
Clarisse NIKIEMA et Doriane Shirley OKOUROU
Stagiaires groupe C, journalisme
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