Ciné-débat de l’ISTIC : Les Banforalais découvrent l’enfer des « étrangers dans leur propre pays »
« Rescapés de l’enfer terroriste, étrangers dans leur propre pays », c’est ce film de 26 minutes réalisé par le stagiaire assistant en journalisme à l’Institut des Sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), Gnarkité Da, qui a été présenté aux populations de la cité du Paysan noir, dans la soirée du samedi 10 octobre 2020. La cérémonie, organisée dans le cadre du voyage pédagogique de la 32e promotion des stagiaires conseillers de l’ISTIC, a été placée sous le parrainage du président du conseil régional des Cascades, N’Golo Drissa Ouattara. Elle a été honorée par la présence de personnalités régionales.
La salle de conférence de la mairie de Banfora n’a pas pu contenir les cinéphiles. Ils sont venus découvrir le savoir-faire des futurs journalistes, communicants et techniciens en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
La principale attraction de cette soirée, entièrement organisée par les stagiaires de l’école de formation en journalisme et en communication, a été la projection du reportage télé « Rescapés de l’enfer terroriste, étrangers dans leur propre pays ». Il a été réalisé par le stagiaire assistant en journalisme Gnarkité Da et a mis en lumière le calvaire des déplacés internes qui ont fui les affres du terrorisme dans plusieurs régions du Burkina Faso.
Pour en savoir davantage, les cinéphiles ont posé de nombreuses questions, notamment les difficultés rencontrées, la contribution de l’ISTIC dans la réalisation du film, les mesures prises par l’Etat au bénéfice des déplacés ainsi que les dispositions prises pour mettre fin aux attaques terroristes.
« Ça me fait mal de voir des gens souffrir à cause des attaques terroristes »
« C’est un film pathétique. Ça a été une occasion pour nous de voir à travers cette projection ce que nos frères vivent dans les localités touchées par le terrorisme », a souligné Siaka Sourabié, un cinéphile.
Pour le parrain, N’Golo Drissa Ouattara, « le film a permis de comprendre comment le Burkina se comporte. Ça me fait mal de voir des gens souffrir à cause des attaques terroristes. C’est ensemble qu’on trouvera la solution à ce fléau ».
Mamadou Traoré, représentant du Gouverneur de la Région des Cascades, reconnait qu’au-delà « des efforts faits par l’ISTIC, les étudiants se surpassent pour donner de meilleures productions et c’est une fierté pour le pays ».
Le Secrétaire général de l’ISTIC, Arsène Evariste Kaboré, a remercié les invités pour avoir effectué le déplacement à la mairie de Banfora et a clos la soirée cinématographique qui a permis aux stagiaires du « creuset de l’information et de la communication au Burkina Faso » d’allier la théorie à la pratique.
Groupe C
Aly ZOUNGRANA
Fomie Marie YE
Cécile SAWADOGO
Siaka TRAORE
En savoir +Prévention de la COVID-19 : Phytofla use des vertus de l’eucalyptus
Le laboratoire pharmaceutique du Dr Zéphirin Dakuyo, plus connu sous le nom de laboratoires Phytofla, est basé dans la Cité du paysan noir. Il a été une destination de choix et de raison pour la délégation de l’ISTIC. La visite de l’unité industrielle a été une occasion pour les futurs professionnels des médias et de la communication d’en savoir davantage sur la production de médicaments à base des plantes.
Les laboratoires Phytofla ont 5 produits homologués et distribués sur le marché burkinabè. Le sirop Douba, la tisane Saye, la tisane N’dribala, la potion Kunan et le savon Mitraca qui luttent contre le paludisme, le rhume et la toux.
L’unité industrielle en plus de 30 ans d’existence, a réussi à tripler sa capacité de production journalière pour faire face à la demande de plus en plus croissante de ses produits.
Pour le moment, cette demande n’intègre pas de médicament contre la Covid-19. Selon la responsable des laboratoires, Dr Virginie Dakuyo, l’établissement pharmaceutique n’est pas dans la course à la quête d’un quelconque médicament contre la pandémie actuelle.
Les laboratoires participent à la lutte contre la Covid en mettant à la disposition des populations une solution hydro-alcoolique enrichie d’huile essentielle à base d’eucalyptus, connu pour ses vertus de désinfection.
Ils disposent néanmoins de produits à même de soigner certaines pathologies corollaires au coronavirus à savoir la toux, le rhume.
Phytofla a une soixantaine de produits pharmaceutiques qui se présentent sous forme, entre autres, de gélules, de poudres, d’infusettes, de pommades, de lotions. Les laboratoires emploient 40 permanents et 20 saisonniers. Ses produits sont distribués au Burkina, dans la sous-région et en Europe.
Groupe B
Amina Kabo Djarmah
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Alfred Tondé
Timothée Somé
En savoir +Banfora : La SOFITEX veut refiler du bon coton
Les stagiaires conseillers de la 32e promotion de l’ISTIC continuent leur tournée dans les structures de la région des Cascades. Pour ce 6e jour, l’usine d’égrenage de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) les a reçus pour une découverte.
La région cotonnière de Banfora compte 3 zones. Il s’agit de Sindou, de Sidéradougou et de Banfora. Elle abrite 2 usines dont Banfora 1, mise en place en 1996 et Banfora 2, en 2005.
Chaque usine a une capacité de production de 300 tonnes par jour, soit un total journalier de 600 tonnes.
La région cotonnière de Banfora, selon son responsable, Madi Yanogo, emploie 650 personnes dont 168 permanents, 477 saisonniers et 39 agents et cadres administratifs.
Cette année, la SOFITEX compte relancer la culture du coton en baisse depuis quelques années.
Des mesures telles que l’apurement du crédit des intrants agricoles décidé par l’Etat et l’augmentation du prix du kilogramme de coton à 240 F CFA pour le premier choix et 215 F CFA pour le 2e choix, ont eu raison de la fronde des producteurs.
En plus du coton, la SOFITEX produit du miel grâce aux ruches présentes dans ses usines. Les ruches ont été installées pour piéger les abeilles, attirées par les résidus de la matière première. Elle met le miel produit à la disposition de son personnel.
Groupe B
Amina Kabo Djarmah
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Alfred Tondé
Timothée Somé
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La SN SOSUCO et le CLIMA ouvrent leurs portes aux stagiaires de l’ISTIC
Les stagiaires conseillers de la 32eme promotion de l’Institut des Sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité, ce jeudi 8 octobre 2020, la Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO) et le Centre lasallien d’initiation aux métiers de l’agriculture (CLIMA) de Bérégadougou.
A la SN SOSUCO, il s’est agi de découvrir les unités techniques qui assurent la fabrication des produits. Selon Mohamed Sagnon, chargé de la qualité, la SOSUCO comprend d’une part une entité externe qui est le champ de production de la canne à sucre et d’autre part, l’usine et l’administration considérée comme l’entité interne.
Parallèlement à la cellule industrielle mère chargée de la transformation de la canne à sucre en sucre blond, la distillerie (ex Société de production d’alcool, SOPAL) transforme la mélasse (résidus du jus de sucre) en alcool pharmaceutique et industriel. A en croire Aboubacar Tialla, le chargé de la qualité et de l’environnement de la SOSUCO, l’entreprise produit environ 30 000 tonnes de sucre par an. En ce qui concerne l’écoulement du sucre sur le marché, M. Tialla s’est réjoui de l’amélioration de la situation de cette année par rapport aux deux dernières années.
Le deuxième site visité est le CLIMA. Créé en 2007, le centre renforce les capacités des jeunes couples et célibataires dans la production animale et végétale. Plus précisément, le centre forme ses pensionnaires à la pisciculture, l’élevage de la volaille, des bovins et des caprins.
Il est ouvert à tout jeune ou jeune couple intéressé par ses offres et dont l’âge est compris entre 18 et 35 ans.
Groupe A
En savoir +Projection de film école : « les rescapés de l’enfer terroriste, ETRANGER DANS LEUR PROPRE PAYS »
Chaque année, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) organise un voyage pédagogique à l’intérieur du pays ou à l’international. Pour l’édition 2020, c’est la région des Cascades qui servira de cadre pour ce voyage.
L’objectif est de parfaire la formation des apprenants à travers le renforcement des bonnes pratiques en journalisme, communication, technique et technologie des médias.
A cet effet, depuis le 03 octobre 2020, les étudiants présents à Banfora, organisent une projection de film école réalisé par Gnarkité DA stagiaire en journalisme, le samedi 10 octobre 2020 dans la grande salle de la mairie de Banfora à partir de 19 Heures.
Cette activité, placée sous le parrainage du Président du Conseil Régional des Cascades, N’Golo Drissa OUATTARA se veut un tremplin pour les stagiaires de montrer leur savoir-faire en journalisme, communication, technique et technologique des médias et de communier avec les populations de la région des Cascades.
Contact presse : 71 14 53 86
Banfora, le 07 octobre 2020
En savoir +Banfora : Radio Munyu, porte-voix des femmes
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité, le mercredi 7 octobre 2020, la radio Munyu. Visite guidée des locaux et installations de la radio, participation à l’émission interactive « Quoi de neuf ? » ont été les temps forts de cette sortie des futurs communicants, journalistes et techniciens.
Située à la sortie Sud de la Cité du paysan Noir sur la route nationale N°1, la radio Munyu propose ses émissions en plusieurs langues nationales (Cerma, Turka, Jula, Kar, sénoufo) ainsi qu’en français, avec des émissions phares telles que le magazine des femmes, celui de la santé et celui du monde rural.
A l’occasion les stagiaires de l’ISTIC ont participé en direct à l’émission « Quoi de neuf ? » animée par Ousmane Ouattara. Les échanges ont porté sur les offres de formation (la formation initiale, la formation continue à la carte), les conditions d’accès à l’ISTIC et les débouchés après la formation.
« Quoi de neuf ? » est une émission interactive diffusée sur la Radio Munyu du lundi au vendredi à partir de 11h. C’est un moment d’interpellation, d’éducation, de dons et de partage selon Ousmane Ouattara.
Un canal de communication
Pour connaître l’origine de cette Radio orientée 100% femmes, il faut remonter à l’année 2000 ou, l’association de femmes Munyu créée au début de l’an 90, compte plus de 10 000 adhérentes dans la région des Cascades (sud-ouest du Burkina Faso), rendant la communication entre elles difficile.
Pour pallier à cette difficulté, l’association lance Munyu Fm le 6 juin 2000. Près de deux décennies plus tard, cette radio continue de faire honneur à la gente féminine de cette partie du pays et plus généralement celle du Burkina.
Radio Munyu, par son action d’information, de communication et de sensibilisation a permis un renforcement des liens communautaires. Elle a insufflé une nouvelle dynamique au sein de la communauté tout en donnant une meilleure vision de la femme au sein de celle-ci.
Groupe D
Abdoulaye SAWADOGO
Moussa SOULAMA
Clémentine Mané BONKOUNGOU/ZIGANI
Denise Tégawendé ZIDA
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Banfora : Lumière sur le combat de l’association « Munyu »
Dans le cadre de leur voyage pédagogique qui se déroule actuellement à Banfora, les stagiaires conseillers de la 32e promotion de l’ISTIC (Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication) a rendu visite ce mercredi 7 octobre 2020 à l’association Munyu. Occasion a été donnée à l’association de projeter un film sur les activités qu’elle mène. À l’issue de la projection, des échanges entre étudiants et responsables de l’association ont permis d’avoir plus d’éclairages.
C’est par une projection de film que l’association Munyu s’est présentée aux stagiaires de l’ISTIC. La a retracé la genèse de la structure, ses missions, ses acquis et ses défis. L’association Munyu des femmes de la Comoé a été créée en 1992, a révélé Olivia Somé, la Secrétaire exécutive de l’Association, qui a entretenu les stagiaires tout au long de la rencontre. L’Association a pour objectif principal de permettre l’épanouissement de la femme sur tous les plans.
Dans ses débuts, explique la secrétaire exécutive, l’association a fait face à plusieurs défis qui ont failli entraver sa mise en place. Parmi ces défis, il y a la tendance à la politisation des associations et groupements intervenue après la révolution.
Activités génératrices de revenus
Malgré ces difficultés, assure Olivia Somé, elle a pu s’enraciner dans l’univers associatif du Burkina. «Munyu», qui signifie en langue dioula « tolérance » ou « patience », est un moteur pour l’épanouissement de la femme.
Au sein de l’association, plusieurs activités sont menées pour l’atteinte des objectifs. La secrétaire exécutive a cité la formation des femmes à plusieurs métiers, créateurs de revenus. Un centre de formation professionnelle a été érigé à cet effet. Dans ce centre, les filles et les femmes apprennent la coupe couture, la broderie et d’autres métiers.
« Munyu », selon les informations données par la Secrétaire exécutive, appuie également les femmes regroupées dans plusieurs groupements villageois. Ainsi, des unités de transformation des graines de néré en soumbala et de transformation de fonio ont reçu un accompagnement de l’association.
De l’alphabétisation
En plus de ces activités, l’association permet aux femmes de bénéficier de formation en alphabétisation. « Dans ce cadre, des cours du soir sont ouverts aussi bien aux femmes qu’aux hommes», informe Olivia Somé. Elle ajoute que l’association organise également des théâtres-forums pour sensibiliser les populations sur l’excision et les violences faites aux femmes.
Les étudiants de l’ISTIC ont été édifiés face à la passion avec laquelle les femmes de l’association se battent pour leur bien-être.
C’est par ailleurs dans le restaurant de l’association Munyu que les étudiants prennent leur repas depuis leur arrivée.
À la suite de cette projection cinématographique, les étudiants se sont dirigé à la radio Munyu pour une visite des locaux et participer à une émission interactive.
Groupe D
Clémentine ZIGANI
Denise ZIDA
Abdoulaye SAWADOGO
Moussa SOULAMA
En savoir +Des stagiaires de l’ISTIC à la découverte de la « fréquence magique » de Banfora
Perchée sur une colline, la Radio Cascades de Banfora a reçu la visite des stagiaires conseillers de l’ISTIC ce mardi 6 octobre 2020. L’historique de la radio depuis sa création le 4 octobre 1993, la grille des programmes ainsi que les difficultés de fonctionnement, ont été présentées par le directeur de la Radio, Jean Paul Yekpayé.
Emettant sur la fréquence 98.0 de 5h30 à 1h du matin, la radio « fréquence magique » diffuse, entre autres, des émissions sur l’environnement, l’éduction, la santé.
Les langues utilisées sont le dioula, le senoufo, le turka le mooré le fulfuldé, ainsi que le français.
La récurrence des délestages, la vétusté du matériel, le nombre insuffisant du personnel (6 agents dont 3 journalistes) et la non qualification des agents sont autant de difficultés que le premier responsable de l’organe n’a pas manqué de souligner.
Malgré toutes ces contraintes, c’est un personnel dévoué à la tâche qui, tant bien que mal, mène ses missions d’information et de sensibilisation dans la région des Cascades. « C’est une radio bien écoutée, surtout par la jeunesse et elle couvre 65 km de rayon, c’est-à-dire que nous arrosons deux provinces, à savoir la Comoé et la Leraba », a laissé entendre Jean Paul Yekpayé.
Groupe C
ZOUNGRANA Aly
YE Fomi Marie
TRAORE Siaka
OUEDRAOGO Cécile
En savoir +Salubrité à Banfora : A quand une opération « mana mana[1] » ?
Banfora, chef-lieu de la région des Cascades, a mal à sa salubrité. C’est le constat qui se dégage pour tout visiteur qui arrive dans la Cité du paysan noir. Une équipe des journalistes stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a fait le constat ce lundi 5 octobre 2020 dans plusieurs secteurs de la ville.
Dans deux mois, la capitale régionale des Cascades sera le point de convergence des milliers de personnes et des autorités nationales pour la commémoration des festivités du 60e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. A cet effet, plusieurs infrastructures sont en cours de réalisation afin d’offrir de meilleures conditions d’accueil et d’hébergement aux visiteurs.
Si les choses bougent à ce niveau, ce n’est pas le cas pour la salubrité. En effet, aux abords des principales artères, des ronds-points et des édifices publics, de hautes herbes et des ordures sont bien visibles. Il en est de même aux alentours des concessions dans plusieurs secteurs de la ville.
Les travaux du 11-Décembre indexés
Selon Issiaka Ouattara, étudiant et habitant de Banfora, cette situation d’insalubrité qui est déplorable est liée aux travaux du soixantenaire de l’indépendance que la ville doit abriter. « Actuellement, on ne peut pas trop parler de la salubrité dans la ville. C’est les travaux de construction des routes qui entrainent toutes cette insalubrité. La ville était sale mais ce n’était pas à ce niveau », affirme-t-il. Néanmoins, l’étudiant Ouattara estime que les populations doivent nettoyer les abords de leurs concessions afin de rendre la ville propre. « Pour rendre la ville propre, il faut sensibiliser les jeunes afin qu’ils s’organisent pour nettoyer et enlever les herbes », préconise-t-il.
Yaya Ouattara, un autre étudiant est du même avis que son camarade. Pour lui, il faut sensibiliser la population à s’occuper de la propreté des cours et des alentours des habitations. « Je pense que c’est les propriétaires des cours qui doivent s’occuper de la propreté de leurs concessions. Si on pense que c’est la mairie ou le gouvernement qui doit s’occuper de la propreté, cela ne sera pas fait », souligne-t-il.
En dehors des concessions, une opération « mana mana » s’impose également au niveau des services publics tels que le Conseil régional, les abords du camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), la direction provinciale des impôts de la Comoé, sans oublier l’annexe de la mairie, située non loin du siège de l’Association Munyu.
Les explications du maire de Banfora
Dans la cour de la mairie de la Cité du paysan noir, qui abrite les principaux services, les bacs à ordures disposés à l’entrée débordent de déchets. Cela fait que des ordures trainent à même le sol.
Le premier responsable des lieux, Aboubacar Héma, reconnait que le problème d’insalubrité est une réalité dans sa cité. « C’est un problème comportemental auquel il faut trouver une solution. Et cette solution est le ramassage des ordures. Malheureusement, le camion chargé du ramassage de ces ordures est en panne », relève-t-il.
Le maire Héma promet qu’une solution sera trouvée d’ici la fin de ce mois d’octobre. A l’en croire, un autre camion est en cours d’acquisition pour remplacer celui qui est panne. « L’insalubrité et un problème vraiment réel et nous travaillons à trouver une solution à cette situation », insiste le maire de la commune de Banfora.
Avec le 11- Décembre, Banfora doit faire sa « toilette » afin d’accueillir dans de meilleures conditions les invités. Pour ce faire, la nécessité d’une opération ville propre s’impose aussi bien aux autorités locales qu’aux populations.
[1] Il s’agit d’une opération ville
Groupe B
Amina Kabo Djaramh
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Timothée Somé
Alfred Tondé
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Banfora veut se doter d’un hôtel de ville à 4 niveaux
Les stagiaires conseillers de l’ISTIC en séjour à Banfora depuis le samedi 3 octobre 2020, à la faveur de leur voyage pédagogique, ont rendu visite ce lundi 5 octobre aux autorités de la communalisation locale et intégrale de la cité du Paysan noir. Au conseil régional et à la Mairie, la 32e promotion des conseillers en communication, journalisme et en techniques et technologies des médias ont pris langue avec les premiers responsables sur leurs missions et les défis du développement des communes de la région des Cascades.
Le président du conseil régional N’golo Drissa Ouattara et le maire Aboubacar Héma se sont prêtés volontiers aux questions des visiteurs. Il ressort des échanges que d’énormes défis de développement restent à relever aussi bien au niveau du conseil régional que de la commune.
Le conseil régional dispose d’un budget estimé à 100 millions de francs CFA pour faire face aux besoins dans les domaines sanitaire, éducationnel, environnemental et d’accès à l’eau potable des 18 communes dont il est l’émanation.
La ville de Banfora et les 22 villages qui lui sont rattachés nourrissent de colossales aspirations pour répondre aux exigences d’une commune urbaine. Pour ce faire, la commune s’est dotée d’un budget d’environ 1 milliard 200 millions de F CFA pour son développement et initié des projets d’aménagement de plus de plus de 30 milliards de F CFA.
Le plan de développement mis en place par le conseil communal prévoit, entre autres, la construction de deux grands marchés, la construction d’infrastructures scolaires et sanitaires, de forage pour l’approvisionnement en eau potable des populations, l’acquisition de matériels roulants pour la salubrité et la construction d’un nouvel hôtel de ville à 4 niveaux.
Banfora accueille le 11 décembre 2020 les festivités pour la célébration des 60 ans d’accession à l’indépendance du Burkina Faso. Le maire et le président du conseil régional, très heureux du choix de leur ville pour le voyage pédagogique, rassurent sur les capacités organisationnelles et infrastructurelles de leur cité pour une commémoration réussie.
Groupe B
Amina Kabo Djarmah
Amadé Ouédraogo
Christelle Paré
Timothée Somé
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