Voyage pédagogique : Les stagiaires de l’ISTIC au Centre agricole polyvalent de Matourkou
Les stagiaires conseillers de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité les locaux du Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP/Matourkou), le 15 septembre 2021 dans le cadre de leur voyage pédagogique. Ils ont découvert les potentialités de cette école de formation.
Les stagiaires conseillers en journalisme et techniques et technologies des médias de l’ISTIC ont visité un peu plus tôt la RTB Hauts-Bassins avant de prendre la direction du CAP Matourkou, avec leurs camarades de la filière communication. Ils arrivent autour de 11h.
Ils se sont installés dans la salle de conférence afin d’échanger avec les responsables du centre.
La séance a commencé par les présentations respectives des membres de la délégation de l’ISTIC et les représentants du centre agricole polyvalent de Matourkou. Les stagiaires ont, avec attention et intérêt, pu comprendre qu’en plus de former les jeunes dans les domaines comme l’agriculture, l’élevage, l’agro-alimentaire, le centre contribue à la réduction du chômage.
Satisfaits de la présentation du centre faite par Mamadou Lamine Ouattara, Directeur de l’aménagement et de la mise en valeur du CAP Matourkou, les stagiaires quittent la salle et font une visite guidée des champs expérimentaux du CAP.
Les sites visités sont entre autres la parcelle vitrine, la parcelle production d’igname, l’usine de transformation NAFASO, la ferme agricole.
GROUPE C
En savoir +Université Nazi BONI de Bobo : Bientôt la fin du chevauchement des années académiques
L’Université Nazi Boni s’est fixée pour défi de mettre fin au chevauchement des années académiques d’ici deux ans. C’est l’information donnée aux stagiaires conseillers de l’ISTIC lors de leur rencontre d’échanges avec les premiers responsables de l’établissement, ce mardi 14 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du voyage pédagogique, l’une des activités de formation pratique de l’institut.
L’Université Nazi Boni est dans une dynamique d’innovations. Le chargé de communication de l’institution, Pascal Somé, l’a fait savoir aux stagiaires de l’ISTIC lors d’une rencontre d’échanges le 14 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. « L’une de nos innovations majeures est l’auto-évaluation institutionnelle. Et la certification ISO est notre perspective de l’année 2023 », a-précisé M. Somé. Aussi, a-t-il poursuivi, l’université fait la promotion de l’excellence. De ce fait, elle s’est dotée d’une salle d’excellence en niveau master.
En ce qui concerne le chevauchement des années académiques qui est une réalité, dans la quasi-totalité des universités publiques du Burkina Faso, le chargé de communication a relevé que l’UNB a réussi à rattraper ce retard. « Après la levée des mesures barrières relatives à la Covid-19, l’établissement, à travers des cours dispensés en ligne et en présentiel, est parvenu à normaliser son année académique, à l’exception de deux unités que sont l’UFR/ST et UFR/SJP-EG. Dans deux ans, toutes les filières seront en année normale », foi de M. Somé.
Pour un partage d’expérience
Au cours des échanges, qui s’inscrivent dans le cadre du voyage pédagogique des stagiaires conseillers de l’ISTIC, le chargé de communication s’est voulu optimiste. Selon lui, la démarche de collaboration entamée par l’ISTIC à l’endroit de l’UNB permettra, sans l’ombre d’aucun doute, un partage d’expérience, en matière de communication et ce dans l’intérêt des deux institutions. étatiques. « La communication est un domaine nouveau dans notre pays. Elle est parfois négligée par les autorités des institutions. A l’UNB, le manque de stratégies appropriées fait que notre service de communication évolue dans l’informel», a-t-il déploré.
Il dit fonder son espoir sur une stratégie de communication, en cours d’élaboration, pour plus de visibilité de l’UNB.
L’université Nazi BONI, ex-Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, est un établissement public à caractère scientifique, culturel, et technique créé en 1995, puis érigé en université en 1997. Elle est rebaptisée Université Nazi BONI (UNB) en 2018. L’UNB forme actuellement environ 34 000 étudiants répartis dans sept (7) filières dont la filière art et médias rattachée à l’UFR/SH-LAM.
Stagiaires conseillers ISTIC/ Groupe B
En savoir +Conseil régional des Hauts-Bassins : Le transfert des ressources, le goulot d’étranglement
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires conseillers de l’ISTIC ont effectué une visite au Conseil régional des Hauts-Bassins, ce mardi 14 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso.
Deux heures durant, les stagiaires conseillers de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de Communication (ISTIC) ont échangé avec les responsables du Conseil Régional des Hauts-Bassins ce 14 septembre 2021. Les échanges ont porté essentiellement sur la contribution de l’institution au développement des différentes communes de la région et les difficultés qui limitent les ambitions de cette entité.
Pour le Secrétaire général (SG) du Conseil régional des Hauts-Bassins, la difficulté majeure qui handicape les efforts du Conseil régional demeure la question du transfert des ressources par l’Etat. « Depuis 2006, nous n’avons eu qu’un seul transfert de ressources, notamment en 2019 pour la réalisation de pistes rurales. A ce niveau, l’Etat est interpelé au respect de ses engagements vis-à-vis des collectivités territoriales », a-t-il souligné.
A travers une projection de film, les étudiants ont également découvert les actions du Plan régional de développement (PRD) 2016-2020. Selon le SG Paré, les réalisations ont concerné, entre autres, la gestion du foncier, l’accès à l’eau potable, l’assainissement, l’éducation, la santé et l’agriculture. « Nous avons réalisé des forages dans différentes localités. Nous avons doté 33 communes de la région de tracteurs. En ce qui concerne l’assainissement, nous avons construit des latrines dans des établissements secondaires et dans des CSPS de la région. Nous avons également construit et équipé 24 établissements secondaires», a-t-il mentionné.
Un projet de construction d’une université bloqué
Par ailleurs, le dossier de construction d’une université de référence, dénommée université Thomas Sankara pour la Science et la Technologie initié par le Conseil régional, traine les pas. « Nous avons eu des échanges avec des partenaires américains qui ont accepté nous accompagner depuis 2016. A notre grande surprise, l’université Ouaga II a été baptisée Thomas SANKARA. L’Etat nous demande de changer de dénomination. Chose qui fut faite, puisque nous avons précisé ‘université régionale Thomas Sankara pour la Science et la Technologie’. Nous avons entrepris plusieurs démarches sans suite. Franchement, nous sommes déçus », a évoqué le Secrétaire général du Conseil régional des Hauts-Bassins.
En rappel, le Conseil Régional est une entité territoriale dotée d’une autonomie juridique et financière.
Stagiaires conseillers de l’ISTIC/Groupe B
En savoir +Municipales 2022 : Bourahima Sanou, candidat à un deuxième mandat à Bobo
Les étudiants stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication ont débuté leur série de visites ce lundi 13 Septembre 2021 par la mairie de Bobo-Dioulasso. Ils se sont entretenus à bâtons rompus sur divers aspects du développement de la commune avec le maire Bourahima Fabéré Sanou.
Les échanges entre les élèves conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication et le bourgmestre de la cité de Dafra ont eu lieu dans la salle de conférence située au premier étage de l’hôtel de ville.
Drapé dans un koko dunda rouge et noir et coiffé d’un melon de même couleur, le maire Bourahima Sanou, accompagné par le Secrétaire général de la mairie Lamine Sawadogo, fait son entrée dans la salle aux environs de 8h 45 mn.
Après les civilités marquées par le mot de bienvenue de l’édile et la présentation de la délégation par le Directeur de la formation initiale, Aousségué Abem, les échanges commencent.
« Je serai candidat aux prochaines élections municipales »
Après avoir présenté le conseil municipal composé de 207 conseillers répartis dans sept arrondissements, le maire affirme être à la tête d’une commune qui regorge de potentialités culturelles, économiques et sportives qui sont le socle de son développement.
Il regrette cependant le fait que la ville de Bobo-Dioulasso soit en retard dans bien de domaines. Le président du conseil municipal compte tout de même sur la vision prospective 2017-2021 ainsi que le plan communal de développement pour remettre la ville de Sya sur les rails.
S’exprimant sur le code électoral en cours de révision pour l’élection des maires, Bourahima Sanou dit être favorable au suffrage direct. Pour lui, le suffrage indirect n’est pas le meilleur car à la fin, le citoyen est surpris de celui qui est désigné comme maire par les conseillers.
« Le suffrage indirect est comme une trahison à l’électeur. S’il y a des dysfonctionnements dans beaucoup de collectivités, c’est souvent lié à cette situation. Le maire est élu légalement mais n’a pas la légitimité et du coup, il est rejeté par la population», affirme-t-il.
Qu’à cela ne tienne, celui qui préside à la destinée de la capitale économique du Burkina Faso a été clair. Il sera candidat à sa propre succession pour les élections municipales de 2022 : « Un stagiaire a demandé si je voudrai être candidat en 2022, la réponse est oui ».
Au sujet de son bilan, le maire affirme que le conseil municipal sous son leadership a réalisé de nombreux projets, notamment la construction d’infrastructures éducatives, sanitaires et routières. Ce dont il est le plus fier est la réforme de l’administration communale.
L’assainissement de la ville est le talon d’Achille de l’action municipale. Le maire le reconnaît en ces termes : « quand on fait un lotissement on demande aux attributaires de payer la somme de cinquante mille francs comme contribution à l’aménagement. Malheureusement, cet argent nous n’avons pas su l’utiliser pour réaliser des caniveaux, mettre des réseaux d’électricité et ainsi de suite. Du coup, nous avons continué à agrandir la ville, à créer des parcelles et souvent il n’y a même pas de voies ».
La réforme du code de l’urbanisme, une nécessité pour mettre fin au désordre
Le gouvernement depuis plusieurs mois a engagé une procédure de révision du code de l’urbanisme.
Aux dires du maire candidat, cette réforme, si elle venait à voir le jour, sera salutaire. Elle permettra de corriger les insuffisances des textes en vigueur.
Mais pour Bourahima Fabéré Sanou, le problème n’est pas seulement la loi : « Il ne suffit pas de réformer la loi mais il faut trouver les moyens de l’appliquer ».
Sept ans après le saccage de la mairie de Bobo-Dioulasso par les manifestants de l’insurrection populaire de fin Octobre 2014, l’hôtel-de-ville a refait peau neuve. Plus d’un milliard quatre cent millions de francs CFA ont été mobilisés pour réhabiliter le bâtiment.
Selon le patron de la municipalité, les travaux ont été entièrement financés par le budget communal. L’appel à contribution lancé en septembre 2019 avait pour but de sensibiliser les populations. Ceux qui avaient été auteurs des dégradations étaient appelés à reconstruire la « maison commune ».
Cet appel à contribution a permis de mobiliser cinquante-trois millions de francs CFA.
Groupe A
En savoir +Voyage pédagogique 2021 des conseillers en STIC.
#VoyagePédagogiqueBobo2021/Communication
Affiche officielle du voyage pédagogique 2021 des étudiants conseillers en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
ISTIC, le creuset du Journalisme et de la Communication au Burkina Faso!
En savoir +Voyage pédagogique 2021 : Les stagiaires conseillers de l’ISTIC sont dans la cité de Sya
Les stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication (journalistes, communicants et techniciens) en fin de formation, de l’Institut des sciences et techniques de l’Information (ISTIC) ont entamé leur voyage pédagogique ce dimanche 12 septembre 2021. Bobo-Dioulasso la capitale économique du Burkina Faso est la ville hôte de cette activité pédagogique majeure au cours de laquelle les stagiaires sont amenés à produire des contenus informatifs à diffuser sur la télévision en ligne, la radio, la page Facebook et le site web de l’école.
C’est aux environs de 8h 30, sous un ciel nuageux que le convoi des étudiants, accompagnés par des membres de l’administration et par certains encadreurs, a pris la direction de la ville de Sya.
Dès la commune de Tanghin Dassouri, le ciel ouvre ses vannes. Le voyage s’effectue sous une belle averse jusqu’à « l’incontournable » escale de Boromo. Occasion pour les uns et de autres de se dégourdir les jambes, de se désaltérer et surtout de déguster les victuailles de cette ville passée maître dans l’art de la grillade.
Après une belle pause de 50 minutes et un ravitaillement en cacahuètes, sésame et bananes, le voyage reprend sous des gouttelettes de pluie. Dans les bus l’ambiance est bon-enfant. Aux histoires drôles entrecoupées d’éclats de rire se succèdent des débats sur divers sujets.
Arrivés à bon port
Par moment, le calme tombait comme dicté par un ordre venu de nulle part. Le beau temps et l’air conditionné des bus y étaient certainement pour quelque chose. Le professionnalisme des conducteurs a permis d’effectuer un bon voyage malgré une visibilité réduite et la chaussée restée trempée sur la quasi-totalité du trajet.
A 15h 45, les passagers du convoi aperçoivent les premiers panneaux souhaitant la bienvenue à Bobo-Dioulasso. Les commentaires sur le séjour reprennent de plus belle jusqu’aux sites d’accueil.
Les différents groupes sont bien installés et attendent de dérouler leur programme d’activités dès le lundi 13 septembre 2021.
Ce voyage se tient du 12 au 22 septembre et entre dans le cadre de l’immersion des stagiaires conseillers en journalisme, techniques et technologies des médias et communication dans différentes situations professionnelles sur le terrain.
Groupe A
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