Voyage pédagogique bobo 2023 : c’en est fini pour le partage d’expériences dans la cité de Sya !
Après plus d’une semaine de dur labeur, les équipes d’encadrement, de l’administration ainsi que celles des stagiaires ont quitté la cité de Sya et sont arrivées dans la soirée du 8 mai 2023 à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) à Ouagadougou.
Plus d’une soixantaine de stagiaires de la 35e promotion du niveau assistant de l’ISTIC ont pu bénéficier de ce traditionnel partage d’expérience à Bobo-Dioulasso auprès de leurs encadreurs. Ces derniers n’ont ménagé aucun effort pour les accompagner. Le voyage pédagogique s’inscrit dans le processus de formation professionnelle des stagiaires.
Et comme toute chose a une fin c’est ce 8 mai 2023 que les stagiaires de l’ISTIC sont rentrés de leur voyage pédagogique.
Visites d’entreprises de presse, d’industries et la réalisation de reportages sur les activités de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), de capsules vidéos, d’ albums photos, la conception d’affiches, la réalisation de lives, étaient entre autres les différents exercices auxquels se sont prêtés les stagiaires de l’ISTIC durant cette sortie.
Sur le chemin du retour, c’est somme toute une ambiance de joie qui a régné. Si certains étaient contents de rentrer, d’autres par contre espéraient une prolongation du voyage .
Le 1er car qui a démarré à 8h34 semblait transporter des étudiants impatients de regagner leur ‘’chez eux’’.
En fait dans ce car on aurait dit que les petits plats avaient été mis dans les grands pour agrémenter le voyage retour.
En effet , tout y semblait avoir été bien préparé . Un DJ improvisé qu’accompagnait une maîtresse de cérémonie animaient et égayaient l’atmosphère dans le car. On eu dit qu’il s’était préparé en conséquence au vu de la sélection musicale qui enflammait le car.
Cris, rire, chant, coups de téléphone à gauche à droite pour prévenir de leur arrivée retentissaient dès les premières heures jusqu’à ce qu’une bonne partie sombre dans les bras de Morphée .
Après quelques heures de sommeil et du chemin parcouru, vint un moment de délivrance marqué par une pause santé.11h30, le car est à Boromo. Et une pause de 30 minutes est offerte à l’ensemble des voyageurs pour leur permettre de se restaurer . A 12h10, ils se réinstallent dans le car. La traversée continue avec pour destination Ouagadougou.
L’ambiance diminue d’intensité dans le véhicule au fur et à mesure que la destination approche.
A 14h30 nous voilà dans la commune de Tanghin Dassouri.
Des 15h30, la voiture se gare au parking de L’ISTIC et nous voilà dans la cour . L’ambiance a repris de plus belle. Cette fois pour se dire au revoir et rejoindre les proches venus attendre les stagiaires après près de deux semaines d’absence.
Groupe B
Hadéja KEITA
Jémima KABRE
Leila BARRY
Aissata TASSOMBEDO
Hania OUEDRAOGO
Roxane KABORE
En savoir +Journalisme en période de crise : comment les acteurs peuvent-ils s’adapter à cette situation dans le traitement de l’information ?
A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse qui a été célébrée le 3 mai 2023, le Studio YAFA a organisé un panel portant sur le journalisme en période de crise. Ce panel s’est tenu ce 5 mai 2023 à la maison de la Culture de Bobo-Dioulasso.
Le Burkina Faso est en proie depuis plusieurs années à des attaques terroristes. Le journaliste est donc obligé, en ces périodes difficiles, de revoir le traitement de l’information. Conscient de cette situation, 4 panelistes ont traité de la question.
Pour le Dr Seydou DRAME, journaliste, juriste et formateur en journalisme, la crise a un impact sur le journalisme. En effet, dit-il, le journalisme au Burkina Faso a un problème depuis plus de 20 ans. Le journaliste est censé collecter, sélectionner, traiter et diffuser l’information. « Nombreux sont des journalistes qui ne vont jamais accepter faire le déplacement dans le nord pour un reportage », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), Abdoulaye OUATTARA, a indiqué que le journalisme en temps de crise doit être un journalisme d’objectivité. C’est-à-dire que le journaliste doit rapporter l’information de façon « directe, juste et honnête ».
Abibata COULIDIATY de l’Observatoire Burkinabè des Media (OBM) pense que « le journaliste doit aborder des sujets d’intérêt public sur la situation sécuritaire. Le journaliste doit donc parler des sujets qui expliquent les vrais problèmes que vivent les Burkinabè durant cette période ». En effet, le journaliste doit contribuer à l’éveil des consciences de la population à majorité jeune. Le Burkina Faso a besoin d’une jeunesse soudée et cultivée afin de sortir de cette situation qui dure déjà depuis plusieurs années, a-t-elle ajouté.
Boureima SALOUKA, formateur en journalisme, a indiqué que le journalisme impacte sur la crise. « Depuis le début du terrorisme au Burkina Faso, j’ai rarement lu des productions journalistiques sur la vraie question du terrorisme. », a-t-il laissé entendre.
La responsabilité sociale du journaliste
A la question de savoir si le journaliste doit publier une information sans l’avis du gouvernement, tous les panelistes sont unanimes là-dessus : le journaliste a le devoir de relayer les informations sensibles au public tant qu’elles sont justes et vraies. Cependant, selon Evariste BATIONO, représentant du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), le gouvernement doit avoir la primeur de l’information.
Par ailleurs, Abdoulaye OUATTARA a invité tous les journalistes et futurs journalistes à se former sur le journalisme de guerre.
Deux heures durant, des étudiants en journalisme et en communication ainsi que des professionnels de l’information ont suivi le panel sur la gestion de l’information en ces périodes de crise sécuritaire.
Deo gracias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alimata KABORE
Amandine TAGO
Pascal TAPSOBA
Maichka Latifa TIENDREBEOGO
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Voyage pédagogique 2023 : Une soirée cinématographique organisée entièrement par les stagiaires assistants de la 35e promotion de l’ISTIC
90 sièges assis, renforcés par une vingtaine de chaises, la salle du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) de Bobo-Dioulasso, a refusé du monde suite à la soirée cinématographique organisée par les Isticiens le 4 mai 2023. De l’administration au corps enseignant en passant par les étudiants, l’Institut des Sciences et Techniques de I ’information et de la Communication (ISTIC) a été magnifié au cours de cette soirée cinématographique.
Cela fait 8 jours que les stagiaires sont en immersion à Bobo-Dioulasso dans le cadre du renforcement de leur capacité professionnelle. A cet effet, ils ont organisé une soirée cinématographique afin d’ expérimenter la conception et le déroulement des événementiels . Cette soirée a connu la présence de la Directrice Générale de l’ISTIC , d’invités et de partenaires de l’institut.
Le programme des activités, les différentes invitations, les affiches, les flyers, le speech, la préparation de la salle, l’installation des invités, ont tous été portés par les étudiants en communication.
Quant à ceux de la filière journalisme, ils ont assuré la couverture médiatique de ladite soirée à travers la réalisation d’un grand direct et d’une vidéo Mojo.
Les techniciens ont quand à eux assuré la sonorisation et la projection des deux films qui étaient au programme ainsi que de l’exécution du direct.
Les films projetés sont des productions d’étudiants de promotion antérieure .
Il s’agissait du film documentaire, de Nourate Tontorogbo de 26minutes 46 seconde tourné à Kaya, manga et Ouaga durant l’année 2020- 2021, intitulé, « Tramadol un mal silencieux ». Ce film parle de l’impact négatif des stupéfiants sur la santé des jeunes. Pour la réalisatrice, ce film est une invite aux autorités à prendre des mesures appropriées pour éradiquer ce mal qui détruit la jeunesse Burkinabè.
« La stigmatisation de l’albinos au Burkina Faso, double peine pour défaut de la mélanine » est le second film projeté à l’occasion de la soirée cinématographique. Dans ce documentaire de 26 minutes 9 secondes. Zalissa Zongo, un produit de L’ISTIC, traite du phénomène de marginalisation auquel les personnes albinos sont confrontées.
La Direction de la Formation Initiale a remercié tout le corps enseignant pour l’accompagnement et la qualité du travail abattu tout au long du processus de formation des étudiants. La directrice générale quant à elle a salué l’intérêt que le public a porté à cette soirée.
En rappel le voyage d’études a pour rôle de permettre aux étudiants d’être en situation réelle avec les réalités du terrain mais aussi de mettre en exergue leurs aptitudes à s’adapter aux réalités du terrain.
Toute chose qui devrait concourir à faciliter leur insertion professionnelle.
Groupe B
Hadéja KEITA
Jémima KABRE
Roxane KABORE
Hania OUEDRAOGO
Aissata TASSOMBEDO
Leila Barry
Voyage pédagogique Bobo 2023 : Les stagiaires de la 35e promotion de l’ISTIC à la découverte de la SN-CITEC
C’était autour de la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie (SN-CITEC) de recevoir la visite des stagiaires de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Dans le cadre de leur voyage pédagogique à Bobo-Dioulasso, le 4 mai 2023, ils y ont fait un tour. De la transformation de la graine de coton à la production de l’huile et du savon, les apprenants se sont imprégnés des innovations prévues par la SN-CITEC.
La SN-CITEC est l’une des principales industries du Burkina Faso opérant dans le secteur des oléagineux, à travers la production d’huile alimentaire, de tourteaux de coton et d’aliments pour bétail à base de graine de coton. Elle produit également du savon de ménage à base de matières premières importées de la sous-région.
Dans le souci de comprendre le mécanisme de transformation de cette matière première qu’est le coton en savon et en huile, les stagiaires de l’ISTIC sont allés visiter les locaux de l’industrie en compagnie de leurs encadreurs et de quelques membres de l’administration. La transformation de la graine, issue de la culture du coton produit par des millions de paysans, constitue une valeur ajoutée pour l’économie nationale burkinabè.
Cette société ravitaille le pays en quatre produits essentiels, à savoir l’huile Savor, le savon Citec, les tourteaux et l’aliment pour bétail. A entendre le responsable du raffinage et du conditionnement, Lionel Sanon, ce travail s’étale sur une durée de 11 mois sur 12 avec un mois de maintenance pour les machines. La matière première utilisée dans la production des différents produits est la graine de coton. Et pour ce faire, il y a une section de stockage qui est chargée de la recevoir et de la stocker afin que l’usine puisse produire durant 11 mois. « La société a une capacité de stockage d’environ 120.000 tonnes par an. Mais ces dernières années, elle ne parvient qu’à stocker 60.000 tonnes », a expliqué M. Lionel Sanon.
Selon M. Sanon, cette graine subit plusieurs transformations avant de donner les produits finis de l’usine. Il s’agit d’abord du nettoyage et du décorticage de la graine pour la débarrasser des impuretés. Et puis, il y a la ventilation et le tamisage qui permettent de dégager la poussière et les particules étrangères de la graine. Elle est après envoyée pour le décorticage et les amandes sont ensuite récupérées. « La société dispose de 3 nettoyeurs, 5 batteurs et 8 décortiqueurs », a révélé le responsable du raffinage et du conditionnement. Après ce processus, la graine est aplatie et transformée en une farine qui passe par la cuisson, pour donner une pâte qui sort à une température de 100°C. Toutefois, il faut un conditionnement de 30°-37°, avant de passer à l’extraction de l’huile.
Quant au savon citec, il est obtenu grâce au mélange d’acide gras de palme, de sel, de soude et d’huile de palmiste.
Des innovations en cours
L’insécurité affecte tous les secteurs d’activités. C’est le cas de la SN-CITEC, qui fait face à un problème d’approvisionnement en graine de coton, ces dernières années. Pour pallier à ces manquements, la SN-CITEC a inscrit dans son projet, la production d’huile à base de graine de soja.
En rappel , la SN-CITEC a été créée le 1er novembre 1995.
Groupe B
Hadéja KEITA
Jémima KABRE
Roxane KABORE
Hania OUEDRAOGO
Aissata Tassombedo
Leila Barry
Journées portes ouvertes de Sidwaya Bobo : La digitalisation de la presse écrite au cœur d’un colloque
La Direction Régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya a organisé un colloque, ce mercredi 03 mai 2023 à l’occasion de ses journées portes ouvertes. Placé sous le thème : “La presse écrite dans un contexte de digitalisation : opportunités et défis”, ce rendez-vous a été un moment de partage d’expériences entre acteurs du monde de la presse burkinabè.
Avec le développement des Technologies de l’information et de la communication (TICs), la survie de la presse écrite est menacée, selon Dr Cyriaque Paré, un des animateurs du colloque.
« Nous sommes dans une logique de convergence. Le produit infos ne se vend plus à cause de la gratuité des contenus. Il faut donc revoir le modèle économique pour s’adapter et survivre », a-t-il indiqué.
Pour Mountamou Kani, le numérique valorise la presse écrite et lui permet d’accroitre son audience. Donc, il revient au journal papier d’adopter une bonne communication allant vers les lecteurs.
Et cela par la diversification des contenus comme les devinettes, les mots cachés et bien d’autres choses. « Le journal doit mettre l’eau à la bouche du lecteur en ligne afin de l’inciter à aller lire le journal papier pour lui permettre de découvrir d’autres choses. Le numérique et le journal papier peuvent être complémentaires pour le bonheur des lecteurs », a-t-il souligné.
Dans un contexte de digitalisation, la presse écrite n’est pas le seul média menacé. La télé et la radio ne sont pas en marge. Tous ces médias sont, de nos jours, présents sur internet.
Face aux avancées technologiques, les communicateurs invitent l’ensemble des hommes de médias à plus de professionnalisme dans l’utilisation des outils numériques pour la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Groupe D
Raïssa Traoré
Neimata Kaboré
Djamilatou Koné
Leïla Sawadogo
Asséta Kafando
Alima Kiema
Issiaka Drabo
Arouna Romba
En savoir +5e nuit de la 20e édition du GPNAL : « standing ovation » pour les FDS et les VDP
La 5e nuit de l’édition 2023 du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) a donné à voir de nouvelles prestations, le mercredi 03 Mai 2023, à la maison de la Culture Monseigneur Anselme Titianma SANON.
Une délégation de la Guinée pays invité d’honneur de la SNC, ainsi que le président du comité national d’organisation de la SNC y ont assisté.
‘’L’orchestre des jeunes de Yako’’ du Passoré, ‘’ Lamogoya’’ du Sourou, et ‘’ Djindjormin de Kampti’’ du Poni, sont, entre autres, des troupes qui ont rivalisé d’ardeur espérant décrocher le Grand Prix National des Arts et des Lettres de cette SNC 2023.
Musique traditionnelle et slam ont été servis aux spectateurs et aux téléspectateurs grâce à la retransmission en direct de l’évènement par la télévision nationale.
La situation sécuritaire difficile que traverse le pays ne laissant aucunement les Burkinabè indifférents. Des messages de paix et d’encouragement ont été lancés de façon artistique lors de cette soirée par les compétiteurs.
La soirée a aussi été marquée par une ‘’standing ovation’’ pour encourager et témoigner la gratitude de l’ensemble des composantes de la nation à l’endroit de nos Forces de défense et de sécurité.
Le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) est une tribune d’expressions pour les artistes de différentes régions du Burkina-Faso, qui œuvrent à la promotion de la culture nationale à travers des prestations.
Le GPNAL se poursuit jusqu’au 5 mai 2023.
Déograçias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alima KABORE
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4ème nuit du GPNAL SNC : la compétition pour les premières places se poursuivent
15 troupes de la catégorie art du spectacle en « Pool adulte » en compétition pour le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) ont presté ce mardi 2 mai 2023 à la maison de la culture Mgr Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso.
Venues des 13 régions du Burkina Faso et de la diaspora, ces troupes ont fait des prestations artistiques qui ont émerveillé le public dans son ensemble.
Les troupes « Ensemble Musical le levain du Kadiogo », « Liwaga Naaba Kango d’Attécoubé », et « Sinignassigui de la Comoé » sont, entre autres, celles en compétition. Chacune d’elles, dans l’espoir de sortir gagnant du concours, a placé la barre très haut.
Selon le directeur de la culture, des arts et du tourisme, de la province de la Sissili, Albert Koudougou Gagré, le combat s’annonce rude parce que la troupe « Harmonie Gourizéni » de sa province est en compétition pour sa première fois à la SNC. « La concurrence est de taille, mais nous pensons repartir avec un prix parce que nous nous sommes bien préparés » a-t-il laissé entendre.
Ce concours permet aux spectateurs de découvrir les genres musicaux de chaque communauté en compétition. Le slam, le liwaga et d’autres genres nationaux sont utilisés pour traduire des messages de paix et de cohésion sociale.
Le retour de la diaspora
La troupe Naaba Kango de la diaspora ivoirienne a fait un grand retour depuis sa dernière participation à la SNC 2010. Ce retour vient ainsi redonner plus de piquant à la compétition.
Malgré cette longue absence, le président de l’Union traditionnelle des arts et danses traditionnelles burkinabè de Ia diaspora ivoirienne, Mamadou Sawadogo, pense repartir avec le 1er prix. « Nous ne sommes pas effrayés. Nous venons prouver que la diaspora ivoirienne maîtrise également la culture burkinabè », a-t-il affirmé.
En rappel, le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) se déroule dans 5 grandes catégories depuis le 29 avril et se poursuit jusqu’au 5 mai 2023.
Groupe D
Sylvia Sawadogo
Asséta Kafando
Raïssa Traoré
Alima Kiema
Neimata Kaboré
Djamilatou Koné
Issiaka Drabo
Arouna Romba
En savoir +Jeunesse et littérature : Hamidou Zonga, un espoir pour la communauté d’écrivains burkinabè
Entre passion et désir, Hamidou Zonga est un jeune journaliste burkinabè qui s’est frayé un chemin dans la littérature. Aujourd’hui écrivain et poète, il dit apporter sa contribution pour le développement de la culture burkinabè.
Agé d’une trentaine d’années, Hamidou Zonga est présent dans le paysage littéraire depuis 2021 à travers son ouvrage « Foubé ou la croisade des femmes ».
Pour lui, écrire contribue à l’éveil des consciences des lecteurs. « J’apporte ce que j’ai de positif aux gens afin qu’ils prennent conscience de leur potentiel et se rendent compte du rôle important qu’ils doivent jouer dans le développement de leur pays », a-t-il déclaré.
Auteur de plusieurs œuvres, Hamidou Zonga a eu l’envie d’être écrivain dès son jeune âge quand il était au lycée et cette même envie s’est développée lorsqu’il était sur le terrain en tant que journaliste.
La souffrance des populations, les différentes pertes en vies humaines que vit le Burkina Faso depuis la première attaque terroriste survenue en 2015, sont les principales sources d’inspiration et de motivation à l’écriture de cette première œuvre “Foubé ou la croisade des femmes“.
L’écrivain Hamidou Zonga, qui a déjà à son actif 5 œuvres, invite tous ceux qui désirent se lancer dans la littérature à le faire sans hésitation. « La première des choses, c’est d’avoir la confiance en soi. Une fois que vous prenez conscience de votre potentiel, vous devez commencer à le marquer dans un livre. Franchissez la barrière et vous verrez la lumière », conseille Hamidou Zonga.
Foubé est un département de Barsalogho, région du Centre-Nord, qui a été touché par l’hydre terrorisme en 2021.
En 91 pages, l’auteur raconte l’histoire tragique d’une jeune fille de cette localité en proie à des bandes armées non identifiées.
Groupe D
Djamilatou KONE
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Leïla SAWADOGO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +SNC 2023 : un colloque pour démarrer les activités littéraires
Les ministres en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo et celui en charge de l’éducation, Joseph André Ouédraogo, ont procédé au lancement des activités littéraires à travers un colloque ce 1er mai 2023 à la chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso.
Placé sous le thème « Diversité culturelle, creuset communautaire et vecteur unitaire de paix et de cohésion sociale », ce colloque inaugural a été principalement animé par Mgr Titiama Anselme Sanon.
Organisé par la commission thème, ce colloque avait pour but d’expliquer le thème de la SNC 2023 aux festivaliers.
Le ministre de l’Education nationale et de la promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, représentant le parrain, le Pr Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’enseignement supérieur, a salué la tenue de l’atelier des activités littéraires dans le cadre de la SNC. « Les armes sont efficaces mais j’ai la conviction que la culture peut constituer un rempart contre l’extrémisme violent », a-t-il indiqué.
Pour le président de la commission thème, Dramane Konaté, cette activité est une invitation à la jeunesse à s’intéresser davantage à la lecture.
D’où la présentation de sa nouvelle œuvre intitulée “la triade de sang” qui est désormais intégrée dans le programme scolaire.
Le représentant du parrain a invité les élèves à produire des livres pour enrichir le paysage littéraire burkinabè. « Le meilleur plan, c’est de faire en sorte que tous les jeunes bacheliers produisent des livres, c’est la seule manière qui peut amener les jeunes à s’intéresser à la lecture », a-t-il déclaré.
Le volet littéraire est un aspect extrêmement important de la Semaine nationale de la culture selon le ministre en charge de la culture.
Il s’est réjoui de la mobilisation d’écrivains de renom comme Mgr Anselme Titiama Sanon, Bernadette Dao et Baba Hama.
Pour Mgr Anselme Titiama Sanon, chacun a une identité qu’il porte, lui permettant de se distinguer et cela doit permettre de s’accepter malgré cette différence. « Notre Afrique de demain sera l’œuvre de nos mains », a-t-il souligné.
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En savoir +Marché des arts : Un outil pour combattre l’insécurité
Le marché des arts et de l’exposition des œuvres d’art plastique en compétition a ouvert ses portes ce lundi 1er Mai à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Les objets d’arts exposés expriment la nécessité de la paix , de la cohésion sociale, et le devoir de faire de la diversité culturelle une force .
Des artistes à travers la sculpture et des tableaux ont vu leurs dextérités mises en exergue à la maison de la culture. Les œuvres d’arts exposés évoquent les thématiques de la parenté à plaisanterie, la cohésion sociale, l’union, la réconciliation, la solidarité, le retour aux sources, l’identité culturelle. Ces expositions sont également une invite à éviter les actes d’incivisme, de banditisme et d’extrémisme violent.
Le ministre a également, ajoute que “ce qu’on a pu voir aujourd’hui dans cette salle nous rassure qu’il y’a du vrai talent et ce talent peut être transformé en énergie positive pour le développement économique et social du Burkina”
Le marché des arts et de l’exposition des œuvres d’art plastique en compétition est un cadre qui permet aux artistes de transmettre des messages à travers leurs œuvres
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