SNC Bobo 2024 : Les Isticiens sur les ondes de la Radio nationale
Les stagiaires de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la communication étaient au micro du 1012 de la radio nationale.
Lors des échanges, les stagiaires ont présenté l’ISTIC et ses offres de formation.
Les Isticiens ont aussi situé le contexte des masters class et des voyages pédagogiques qui viennent approfondir les connaissances théoriques des stagiaires avec la pratique.
Ce mai 2024, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication souffle la bougie de son cinquantenaire.
Les stagiaires ont donc profité de l’occasion pour présenter les activités qui seront menées lors de cette célébration.
Dans le cadre du voyage pédagogique, une soirée cinématographique est organisée par les Isticiens. A cette occasion, les stagiaires ont lancé une invitation à la population bobolaise afin qu’ils viennent nombreux à cette projection.
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GPNAL de la SNC 2024 : le défi des « jeunes Yissuenon de Zangboni »
La troupe « jeunes Yissuenon de Zangboni » participe au Grand prix national des arts et des lettres dans la catégorie danse traditionnelle. Elle est en lice pour leur première fois à la Semaine Nationale de la Culture dans le pool jeunes et espère remporter le trophée.
Le battement du tam-tam, la mélodie des balafons et des flûtes rythment la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso à notre arrivée à 11h30. Nous apercevons de jeunes enfants qui exécutent des pas de danse “endiablés “. Leur vivacité nous attire vers eux et nous découvrons que cette troupe s’appelle « jeunes yissuenon de Zangboni ». Yissuenon en langue pougouli signifie en français “la culture ne doit pas être abandonnée”.
Composée de 7 filles et de 5 garçons entre 7 et 15 ans, ces enfants bougent au rythme de leur musique. Ce travail se fait sous la supervision de leur coordinateur, Albert Malo.
Originaires de Zangboni, ces artistes de la communauté pougouli se battent pour la reconnaissance de leur patrimoine culturel.
C’est en 2023 que monsieur Malo a estimé nécessaire de planter une graine d’espoir en ces jeunes en mettant sur pied la troupe jeunes Yissuenon de Zangboni.
« C’est au regard de la motivation des enfants que nous avons décidé de participer au GPNAL de la SNC », souligne le coordinateur. Il nous confie également que la majorité des membres de leur village ne croit pas en leur troupe et trouve leur participation à la compétition vaine. C’est la raison pour laquelle ils redoublent d’effort pour être à la première place pour ne pas décevoir la minorité qui croit en eux.
Tout pour la victoire
Depuis septembre 2023, Albert Malo prépare ses artistes à affronter la rude concurrence. Ils effectuent des allées et retours de 195 km entre Bobo et Zangboni pour leurs répétitions. Il rapporte à ce sujet que « le déplacement et l’hébergement des enfants sont à mes frais ».
En tant que responsable de ce groupe d’enfants, monsieur Malo se doit de toujours rassurer leurs parents. Il doit aussi supporter les caprices des mineurs.
Albert Malo espère que sa joyeuse équipe aura l’occasion de se produire sur des scènes à l’extérieur. Mais d’abord, l’objectif ultime est de sortir vainqueur du GPNAL pool jeune et établir une bonne réputation de la troupe.
En rappel, un groupe artistique sous le nom « Yissuenon de Zangboni » existait il y a 40 ans dans le même village de Zangboni, mais s’est fait oublier parce qu’il ne remportait aucun prix. En 2023, Albert Malo a décidé de reconstituer la troupe avec des candidats plus jeunes et espère qu’ils feront l’exception.
Groupe A
Jessica Gamené
Djamila Compaoré
Yolande Galbané
Tégwendé Zoundi
Faridatou Belem
Sylvie Soubeiga
En savoir +SNC 2024 : C’est parti pour les activités littéraires !
« Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », c’est sous ce thème que se sont tenues à la Chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso les activités littéraires et le colloque de la 21e édition de la SNC 2024.
La cérémonie d’ouverture des activités littéraires et du colloque s’est tenue ce lundi 29 avril 2024 à la Chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso. Elle a été présidée par le ministre d’État, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Jacques Sosthène Dingara, ministre en charge de l’éducation nationale, représentant le ministre chargé de l’enseignement supérieur, a salué la création d’un cadre d’échanges entre spécialistes. Il affirme que cette initiative est à perpétuer lors des futures éditions de la SNC.
« Je félicite le comité national d’organisation pour avoir associé des enseignants chercheurs à l’organisation de cette rencontre scientifique », a-t-il indiqué.
La conférence inaugurale, modérée par le Professeur Salaka Sanou, a été assurée par Magloire Somé, professeur titulaire d’histoire contemporaine à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Il a avancé que la mémoire historique, trop chargée de passion, d’enjeux politiques et sociaux ne saurait être un facteur de sursaut patriotique, qu’à la condition que la demande d’histoire ne soit pas celle d’une histoire mémorielle.
La délégation nigérienne, avec à sa tête, le ministre nigérien de la Jeunesse, de la Culture et des Sports, Abdourahamane AMADOU, était présente à la cérémonie d’ouverture.
A la sortie de la cérémonie, le ministre burkinabè chargé de la culture, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a visité les différents stands, accompagné de son homologue du Niger.
Membres du groupe
Prisca Dedoui
Innocent Ilboudo
Nathalie Yabre
Pascaline Kalmogo
Olivia Lankouande
Biba Naon
Boukaré Ouédraogo
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SNC 2024 : « Kouwolilougou » vise la première place
La troupe « Kouwolilougou » est en lice pour le Grand Prix National des Arts et des Lettres de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) dans la catégorie musique traditionnelle. Et elle veut se donner les moyens de remporter le trophée.
« Tigidi tigidi tigidi » ! C’est le rythme qui nous attire vers « Kouwolilougou», une troupe en provenance de la province du Nahouri. Originaire du village de « Ballerebié », elle est en compétition dans la catégorie musique traditionnelle.
Composé d’une douzaine de femmes, la troupe évolue depuis de nombreuses années dans la danse et la musique traditionnelle gourounsi. Avec des pas rythmés à la cadence des battements des mains, de castagnettes, de « Nasena » (accroché aux chevilles des chanteuses) et en chœur, elles ont choisi d’aborder la contribution de la femme dans la cohésion sociale, la solidarité et surtout le soutien aux forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme. Ce qui fait écho du reste au nom du groupe, « kouwolilougou », qui signifie « apport et contribution à l’humanité ».
Espoir en l’avenir
L’histoire de cette troupe débute en l’année 2001, selon Wekena Zoulabou, le responsable de la troupe “Kouwolilougou“. Elle a été créée par un groupe de femmes dont la motivation était de préserver le patrimoine culturel gourounsi.
A cette édition de la SNC, la troupe est à sa septième participation en phase finale. Afin de mieux se préparer, le responsable de la troupe confie qu’au « lendemain de la semaine régionale de la culture qui s’est déroulée à Pô où la troupe a été qualifiée, un programme de préparation est établi. Ce programme prévoit des répétitions et, depuis le mois de mars passé, les femmes ont intensifié les répétitions pour être au top ».
En dehors des compétitions de la SNC, la troupe a déjà participé à d’autres évènements tels que le festival Kouakoukayounou de Pô et au festival des arts de Tiébélé.
La particularité de cette troupe, c’est de faire dans la discipline « chœur populaire ». Elle utilise de petits instruments pour exécuter des chansons et animer.
Pour l’avenir, Kouwolilougou ne compte pas prester uniquement au Burkina Faso. Elle a pour ambition d’améliorer son palmarès et d’augmenter sa visibilité.
En rappel, la troupe a été lauréate à la SNC 2014 et a occupé respectivement la troisième place en 2008 et la quatrième place en 2010.
Groupe A
Jessica GAMENE
Sylvie SOUBEIGA
Tégwendé ZOUNDI
Yolande GALBANE
Djamila COMPAORE
Faridatou BELEM
En savoir +Voyage Pédagogique 2024: Les stagiaires de L’ISTIC en immersion dans les locaux de la RTB2 Hauts-Bassins
Les étudiants de l’ISTIC ont effectué ce vendredi 26 Avril 2024 une visite à la RTB 2 Bobo où ils ont été reçus par les premiers responsables. Les stagiaires ont procédé à la visite de la radiodiffusion et de la télévision. Au niveau de la radiodiffusion, le responsable a présenté aux stagiaires l’historique des directeurs de la RTB Hauts-Bassins et les personnes ayant marqué cette radio depuis sa création en 1962.
Dans le studio de la radio, Crepin PODA, technicien à la RTB, a instruit les étudiants sur le comportement du bon journaliste face au micro et aux auditeurs.
“Un bon journaliste ne doit pas être muet dans le studio. Il doit toujours donner l’information aux auditeurs. Il arrive souvent qu’on déplace le studio lorsqu’il y a des événements importants afin de toujours tenir l’auditeur informé”, a-t-il ajouté.
Le rédacteur en chef de la télévision a ensuite reçu les étudiants pour la suite de la visite. Il a expliqué le fonctionnement du studio en réhabilitation a cause des inondations.
Ils ont aussi échangé sur les missions de la RTB Hauts-Bassins à la Semaine Nationale de la Culture.
“La première mission est de donner plus de visibilité à cette fête culturelle. C’est de relayer l’information juste aux personnes qui ne pourront pas effectuer le déplacement. Il s’agit aussi de mettre en exergue les valeurs culturelles, artistiques et les potentialités dont regorge la ville de Bobo Dioulasso”, explique Ismael Paré, rédacteur en chef de la radio Hauts-Bassins.
Pour Cécile Sawadogo, étudiante en journalisme, cette visite est un moment de partage avantageux pour les étudiants qui vont tirer grand profit de ces professionnels de l’information.
Ismael Paré, ancien stagiaire de l’ISTIC, a félicité les encadreurs de l’ISTIC pour les efforts qu’ils fournissent pour leur engagement et leur professionnalisme dans la formation des étudiants.
Groupe C
En savoir +Voyage pédagogique 2024 : Les stagiaires de l’ISTIC à la SN-CITEC
Les responsables de la SN-CITEC ont échangé avec les stagiaires de la 36e promotion de l’ISTIC le 26 avril 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette visite entre dans le cadre de leur voyage pédagogique. Après les consignes de sécurité, la visite a été conduite par des guides qui ont expliqué le fonctionnement des différentes productions.
Selon le directeur industriel de la SN CITEC, Abdoulaye Konaté, la SN-CITEC existe depuis 1941 et habite le site actuel depuis 1972.
La société fabrique, entre autres, du savon et de l’huile. Elle produit près de 22 millions de litres d’huile par an. Mais force est de constater que l’offre est insuffisante compte tenu des difficultés en matière d’approvisionnement des matières premières.
Dr Sita TRAORE/DIALLO, directrice de la formation initiale, a saisi l’occasion pour remercier les responsables de la société pour leur disponibilité.
Groupe C
Assistants 36e promotion ISTIC
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Voyage pédagogique Bobo 2024 : Les Isticiens participent à l’ouverture officielle de la 21ème SNC
Les étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et la Communication ont pris part ce samedi 27 avril 2024 au lancement de la biennale de la SNC. Cette participation s’inscrit dans le programme de leur voyage pédagogique.
Présents à Bobo dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de la 36ème promotion de l’ISTIC ont assisté au stade Sangoulé LAMIZANA à la cérémonie officielle d’ouverture de la Semaine nationale de la culture.
Communicants, journalistes et techniciens supérieurs se sont déployés en plusieurs équipes pour mettre leurs compétences au service de ce grand rendez-vous culturel. Ils ont réalisé en instantané des flashs sur Facebook et en synchronisation sur la radio Istic FM.
Par la suite, des articles et podcasts ont été réalisés pour montrer le déroulement de la cérémonie. Cette occasion, a permis aux étudiants de développer leurs connaissances et de renforcer leurs capacités. « Je suis content d’avoir pris part à cette ouverture pour la toute première fois. Ça m’a permis de mettre en pratique ce que j’ai appris à l’école », nous confie Innocent Ilboudo, stagiaire en journalisme.
L’ouverture de cette édition de la SNC placée sous le thème “Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau” a été bien appréciée pour les stagiaires. Les activités des stagiaires se poursuivent jusqu’à la clôture de la fête de la culture dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Seyni YAMEOGO
Julie THIOMBIANO
Eugène KAM
Cécile SAWADOGO
Anna ZOMBRA
Rahimatou SAWADOGO
Fideline BANCE
En savoir +Voyage pédagogique 2024 : les stagiaires de l’ISTIC à la grande mosquée de Dioulassoba.
Les assistants de l’Institut des Sciences et techniques de l’information et de la communication ont visité ce samedi 27 avril 2024, la grande mosquée de Dioulassoba. Cette mosquée occupe une place importante dans le patrimoine burkinabè. Elle est considérée comme l’un des plus grands et anciens sites touristiques du Burkina Faso.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du voyage d’étude des isticiens. Elle a permis aux stagiaires de visiter cette mosquée et de découvrir son histoire.
“J’ai apprécié la visite car cela nous a permis de connaître la mosquée, ses origines et surtout le nom des différents imams qui se sont succédés jusqu’à nos jours”, a affirmé Lamoussa WANDIAGBOU, stagiaire en communication à l’ISTIC.
L’un des guides qui a fait visiter la mosquée aux stagiaires nous confirme être ravi d’avoir partagé l’histoire de la vieille mosquée de Dioulassoba.
Il a formulé quelques prières à l’endroit des stagiaires et leur a souhaité bon vent dans leur vie professionnelle.
Seyni YAMEOGO
Julie THIOMBIANO
Eugène KAM
Cécile SAWADOGO
Anna ZOMBRA
Rahimatou SAWADOGO
Fideline BANCE
En savoir +Voyage pédagogique 2024 : L’ISTIC se présente au LOC
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC ainsi que le corps professoral ont effectué ce vendredi 26 avril 2024 une visite au Lycée Ouezzin COULIBALY de Bobo–Dioulasso. Cette visite a servi de cadre pour présenter l’ISTIC et inviter les élèves à leur soirée cinématographique.
Au cours de cette visite, les étudiants ont partagé avec les élèves les expériences acquises durant leurs formations à l’ISTIC. Ils ont présenté l’école et ses opportunités, ainsi que ses filières de formation. Et pour mettre en exergue le savoir-faire isticien, ils ont invité les élèves à leur soirée cinématographique qui se tiendra le 1er Mai 2024 à la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Des films produits par les stagiaires de l’ISTIC y seront projetés.
« Nous sommes très contents de recevoir les étudiants de l’ISTIC et nous invitons les élèves de Terminale à opter pour l’ISTIC, une école de référence après l’obtention de leur diplôme », a déclaré Mamadou SIMBORO, proviseur du Lycée
Satisfaits des opportunités qu’offre l’Institut, les élèves s’engagent à choisir l’ISTIC après leur succès au baccalauréat.
« Nous sommes vraiment contents de cette visite. On a vu des appareils de qualité, la prestance dans le discours des étudiants qui nous ont prouvé que l’ISTIC est une école professionnelle et de pratique », a indiqué Aoua Diaby , élève au LOC.
Ce voyage pédagogique de cette 36e promotion des stagiaires niveau assistant s’effectue chaque année et vise à préparer les étudiants à une meilleure pratique professionnelle sur le terrain.
Groupe C
En savoir +Carnet de route Ouaga – Boromo – Bobo : 360 Km pour parfaire le savoir-faire isticien
Ce mercredi 24 avril 2024, les stagiaires en niveau 2 en journalisme, communication, technique et technologie des médias de la 36e promotion ont quitté l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) à Ouagadougou pour se rendre à Bobo Dioulasso. Ce voyage entre dans le cadre de la formation pratique des stagiaires. C’est l’occasion pour les stagiaires de s’imprégner des pratiques professionnelles en web journalisme et en communication digitale à l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture. Ils visiteront des structures de la ville de Sya et y organiseront une soirée évènementielle.
6h00 du matin, les étudiants apparaissent dans la cour de l’ISTIC, les uns avec leurs propres engins, les autres, accompagnés de leurs parents. Tous, intrigués par l’aventure qui les attend. L’heure de départ est fixée à 6h30mn. Mais c’est à 9h30 que les stagiaires embarquent, accompagnés de leurs encadreurs.
Yeux rivés sur la route, d’autres somnolant, les stagiaires ont du mal à chanter en chœur comme ils le font d’habitude, sûrement à cause du stress du voyage. Il est 11h20mn. Dans le bus n°1, l’atmosphère se détend.
Les stagiaires commencent à discuter sur divers sujets et même le sourire se lit sur quelques lèvres. L’enthousiasme se fait enfin ressentir. A Sabou, à quelques mètres du poste de police et de la douane, gît un camion transportant des marchandises. La remorque du camion renversé est envahi par la fumée. Cette scène plonge de nouveau le bus n° 1 dans une ambiance morose.
Nous faisons notre entrée à Tita aux environs de 12h19mn. Il y a du monde aux alentours de la RN 1 que nous empruntons. Des élèves rentrent chez eux à pied ou à vélo ; des vendeuses d’oignon essaient d’attirer notre attention. Nous avons droit à une vue sur le barrage de Tita.
Avant Baporo, nous dépassons un imposant site d’orpailleurs. Leurs habitations sont entièrement fabriquées en sachets plastiques. Les habitants ici semblent moins actifs que ceux de Tita.
A la borne 181km de Bobo-Dioulasso, la destination finale, nous apercevons à quelques mètres, le fleuve Mouhoun.
13h08mn, nous disons bonjour à Boromo.
La faim se faisait ressentir petit à petit mais les mines sont détendues à l’idée de se restaurer bientôt. Ça y est ! Nous faisons une escale à Boromo ville pour reprendre des forces. Les étudiants ont l’embarras du choix. Viande de mouton, riz- sauce et amuse-bouche sont les mets proposés. Mais les Isticiens jettent leur dévolu sur le restaurant de tantie Galbané Pascaline où des plats de riz gras soumbala, riz sauce graine et soupe de poisson local leurs sont servis.
Après avoir repris des forces, les Isticiens reprennent le voyage de plus belle.
Plus de visages crispés, l’aventure se poursuit désormais dans la bonne humeur.
Les premières senteurs de Bobo-Dioulasso
Monsieur Nombré, le chauffeur du bus n°1 met l’ambiance avec de la bonne musique.
137km de Bobo. Nous longeons le village de Pâ. Le changement d’atmosphère se ressent déjà. Le temps devient doux, l’air léger et les nuages volent la vedette au soleil. Sya nous appelle.
Nous faisons notre entrée à Houndé, désormais 109km de la capitale économique du Burkina Faso.
Nos joyeux aventuriers commencent à somnoler. La fatigue se fait de nouveau ressentir. Mais le stress ressenti dans la matinée s’est évaporé dans l’air. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le soleil ne s’est pas laissé faire, ses rayons transpercent les nuages comme une lame de couteau sur du beurre. Nous roulons toujours sur les terres de la province du Tuy dont le chef-lieu est Houndé.
C’est à 16h47mn que nous arrivons à Koumbia. Plus que 69km pour rejoindre Bobo-Dioulasso.
Plusieurs signes nous indiquent qu’il a plu avant notre arrivée, avec l’odeur du bois mouillé et les ruissellements d’eaux aux bordures de la voie. Plus nous approchons de la Cité de Guimbi Ouattara, plus la végétation devient dense.
Des collines à perte de vue dans la localité de Dougoumato. Nos stagiaires quittent Dougoumato pour Djuie à 15h58mn. Il y a de l’orage dans l’air. Les Isticiens roulent actuellement à Yabasso. La nature luxuriante y fait sa réapparition. Le paysage offre un beau tableau verdâtre.
16h45mn, le bus 1 se trouve au niveau du péage de Bobo. Nous franchissons un contrôle de la douane. Les vendeuses se ruent sur le bus pour vendre leurs marchandises (mangues, noix de cajou, arachides et sésame), se bousculant les unes, les autres. Après avoir surmonté le bouchon sur le lieu du contrôle, les voyageurs aperçoivent la ville de Sya tout au loin aux environs de 17h.
Enfin, Bobo-Dioulasso nous ouvre ses portes avec un panneau marqué ‘’Bienvenue à Sya’’ accompagné de dessins des silures sacrés de Dafra. Sya mérite bien sa réputation. La verdure y est abondante et les habitants y sont très actifs. Nous n’avons pas roulé longtemps avant de rejoindre le centre d’accueil et d’hébergement du CEGECI à 17h25mn. Les Isticiens sont fatigués mais se préparent déjà à affronter les épreuves qui les attendent.
Faridatou BELEM
Djamila COMPAORE
Yolande GALBANE
Tewendé ZOUNDI
Sylvie SOUBEIGA
Jessica GAMENE
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