ISTC Polytechnique et l’ISTIC renforcent leur collaboration
L’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique) de Côte d’Ivoire et L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) du Burkina sont deux Instituts supérieurs de formation professionnelle étatiques. Ils ont décidé de renforcer leur collaboration à travers la signature d’une convention de partenariat 2021-2025 en marge des travaux du 9è Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso tenu à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 24 au 28 Juillet 2021.
Le Directeur général de l’ISTIC, Zoumana TRAORE a conduit une délégation de son institut à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre de la tenue travaux du 9è TAC. Les responsables des deux institutions sœurs ont passé en revue le partenariat qui les lie depuis 2015. Avant de signer la nouvelle convention de partenariat 2021-2025, les deux parties ont revisité les différentes closes et les ont adaptées aux réalités de l’heure. La cérémonie de signature est intervenue le lundi 26 Juillet 2021 dans les locaux de l’ISTC Polytechnique sis à Cocody. Les domaines de coopération portent entre autres sur l’échange d’enseignants, d’étudiants et de stagiaires, la participation aux projets de recherches et réunions pédagogiques sur le plan bilatéral, sous régional et international, le renforcement des capacités des enseignants et du personnel administratif, l’initiation de projets et d’activités de recherche, la co-organisation d’activités pédagogiques, manifestations culturelles, voyages d’études et toutes autres activités susceptibles d’avoir un impact positif sur la qualité de la formation au sein des deux Instituts. Les innovations de de ce partenariat portent sur le renforcement de la collaboration dans le domaine de la Formation continue et la réalisation de la co-diplomation dans deux modules de Formation continue : la Communication digitale, le Webjournalisme et les techniques de Mobil Journalism (MOJO). A ce titre, les deux parties s’engagent à collaborer pour l’harmonisation et l’actualisation de leurs programmes de formation. Il s’agit notamment de l’Infographie, du Multimédia et des métiers du numérique en favorisant le recrutement d’étudiants à former dans ces domaines à distance et à partir de l’ISTIC. L’autre nouveauté réside dans la possibilité offerte à l’ISTIC d’inscrire des participants du Burkina Faso aux sessions de formation de Journalistes Reporters d’Images ( JRI) que l’ISTC Polytechnique démarre en novembre 2021 en partenariat avec l’Institut National de l’Audiovisuel de Bry-sur-Marne en France (INA). Autre fait marquant dans ce partenariat, c’est l’élaboration d’un programme annuel de coopération entre les deux Instituts, la désignation de Points Focaux et la mise en place de Comité paritaire pour rendre opérationnelles les idées contenues dans la convention de partenariat.
Direction de la Communication, du Marketing et du Partenariat(DCMP)
En savoir +Voyage pédagogique Bobo 2021 : L’apothéose dans la salle Casimir Koné
Pour l’apothéose du voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC (Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication) ont organisé une soirée cinématographique le samedi 10 juillet 2021 dans la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Cette soirée a connu la participation de plusieurs personnalités et du public bobolais venus nombreux suivre les films des étudiants.
« Se grossir les fesses et les seins un phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso » du stagiaire en journalisme Frédéric Nikiéma et « Double peine pour détenus mineurs de la MACO » de la stagiaire Pélagie Diébré sont les deux films projetés au cours de la soirée cinématographique, clôturant le voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 33e promotion de l’ISTIC.
Les images captées par les stagiaires sur la pratique du grossissement des seins et des fesses ont par moment suscité des éclats de rire dans l’assistance et pendant que les témoignages de mineurs emprisonnés à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) ont arraché des soupirs de tristesse.
De quoi conforter la marraine Eveline Dabiré à dire que les productions montrent la volonté des étudiants d’aller de l’avant. Elle les a invités à cultiver l’esprit du travail bien fait.
Le représentant des parrains, Moutamou Kani, directeur de publication de l’Express du Faso, a, en son nom propre et celui du directeur général des Editions Sidwaya, exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette soirée. Il s’est engagé à accompagner les étudiants pour la recherche des stages dans les différents médias et entreprises.
Un succès
A la fin des projections, les deux réalisateurs se sont prononcés sur les conditions dans lesquelles ces films ont été réalisés et les difficultés rencontrées sur le terrain.
Arsène Evariste Kaboré, Secrétaire général de l’ISTIC, a tiré la conclusion que « cette soirée a été un succès ». Se réjouissant de l’organisation, il a tenu à féliciter les encadreurs et les étudiants pour le travail abattu.
Au cours cette soirée riche en émotions, le public a eu droit à la prestation de la lauréate de FASO ACADEMIE 2020 Marina Ouédraogo. Les rideaux sont tombés après la remise de présents aux parrains de la cérémonie.
Doriane NASSOURI et Boukary KINDA
Stagiaires en journalisme
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La princesse Guimbi Ouattara une médiatrice aux multiples talents
Parmi les sites touristiques de la belle cité de Sya se compte le mausolée Guimbi Ouattara, l’un des monuments culturels qui permet à la population de se rappeler de cette grande amazone de l’empire du Guiriko. Les stagiaires assistants de l’ISTIC en fin de formation se sont rendus ce samedi 10 juillet sur ledit site. Cette visite a permis aux étudiants d’en savoir davantage sur la vie de cette figure emblématique.
Connue comme étant une amazone et une médiatrice de l’empire du Guiriko, la princesse Guimbi Ouattara n’a eu aucun enfant biologique. Déjà mariée à l’âge de 15 ans à Mori Fimba Ouattara, la princesse Guimbi Ouattara s’est remariée à Drissa Touré après la mort de son premier mari.
Malgré les multiples qualités qu’elle avait, l’enfantement n’était pas rendez-vous. Ce qui ne l’a pas empêchée d’avoir des enfants sous sa garde, car dans l’organisation de la société Dioula, l’adoption est une réalité socio-culturelle. « La princesse Guimbi Ouattara n’a pas eu un enfant biologique mais elle a eu des enfants adoptifs à telle enseigne qu’on ne pouvait pas venir ici et se rendre compte qu’elle n’avait pas d’enfant», a laissé entendre le guide touristique Drissa Ouattara.
Le don de la maternité
Guimbi Ouattara avait particulièrement un don qui lui permettait de faciliter les accouchements difficiles. Ce don lui venait de sa génitrice Alima Ouattara. Selon le guide, la princesse appliquait un produit sur une meule et une fois que la femme enceinte consomme ce produit, elle accouche facilement.
La princesse GUIMBI Ouattara était aussi une médiatrice aguerrie. Elle a conduit la médiation qui a permis d’épargner l’empire Guiriko des griffes de Samory Touré. Sa notoriété lui a valu d’accueillir plusieurs personnes notamment l’explorateur Binger. Ce dernier a séjourné durant sept(7) jours à Bobo avant de reprendre sa route.
« Bio express de GUIMBI Ouattara »
La princesse Guimbi est née vers 1836, à Bobo-Dioulasso. Fille de Diori Ouattara et de Alima Ouattara, elle fut une dame au grand cœur. Ce qui lui a valu sa réputation. Décédée en 1919, sa tombe se trouve au secteur 3 de Bobo-Dioulasso. En guise de reconnaissance, une maternité porte son nom pour lui rendre hommage.
Bella OUEDRAOGO
Chaabane OUATTARA
Stagiaires en journalisme
En savoir +[En direct] La soirée cinématographique des stagiaires de l’ISTIC
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Samendeni : Le 3e grand barrage du Burkina Faso conté
Les stagiaires assistants en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ont effectué une visite de découverte du barrage de Samendeni, l’un des plus grands barrages du Burkina Faso ce vendredi 10 juillet 2021.
Situé dans la région des Hauts –Bassins, à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, le barrage de Samendeni est le 3e plus grand barrage du Faso, après celui de la Kompienga d’une capacité de 2 milliards de m3 et celui de Bagré d’une capacité de 1,7 milliard de m3. Il a été réalisé grâce au Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) pour un coût estimé à plus de 61 milliards 600 millions de FCA.
Le PDIS est financé par plusieurs partenaires dont la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), la Banque islamique pour le Développement (BID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD ), entre autres, et bien entendu de l’Etat burkinabè. Le barrage de Samendeni a une capacité de 1 milliard 50 millions de m3 d’eau, une digue d’une longueur de 2900 mètres et une hauteur maximale d’environ 24 mètres.
Le barrage de Samendeni a pour mission de contribuer à la sécurité alimentaire, en valorisant le potentiel hydraulique, faunique agricole, agricole, pastoral et touristique de la vallée de Samendeni.
« Emerveillée » !
« Je suis émerveillée de voir le barrage et je suis aussi contente parce qu‘il va permettre de réduire le chômage et je vois en ce barrage une source de revenus pour le développement du pays », indique Doriane Nassouri, journaliste stagiaire de l’ISTIC.
« C’est émouvant ! C’est beau ! Parmi tous les barrages que je connais au Burkina, celui de Samandéni est le plus grand que j’ai eu à visiter. Cette visite me permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un barrage ainsi que son utilité », affirme Salamatou Dicko, stagiaire en journalisme.
Selon Abdul Kader Ouédraogo du PDIS, « le barrage a pour objectif de contribuer à la mobilisation des ressources en eau, à l’accroissement de la production agricole et énergétique en vue de contribuer au développement socio-économique du Burkina Faso ». Le barrage a également pour but d’assurer une croissance du secteur rural, renforcer la sécurité alimentaire du Burkina Faso, lutter contre la pauvreté, protéger l’environnement.
La zone industrielle qui verra bientôt le jour permettra en effet de transformer les produits sur place avec une plus-value pour les populations.
Laeticia BAKY
Stagiaire en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : Les stagiaires communicants de l’ISTIC à la découverte de l’UNPCB
L’Union Nationale des producteurs de coton du Burkina a reçu ce vendredi 09 juillet 2021, les stagiaires communicants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Découverte, échanges et entretiens étaient le menu lors de la visite de l’Union Nationale des producteurs de coton du Burkina par les stagiaires de l’ISTIC. Avec les communicants, les responsables de l’UNPCB ont évoqué l’organisation et le fonctionnement de leur structure.
Ils ont aussi traité de la politique de communication de cette structure. Selon la chargée de communication de l’UNPCB, Franceline Tiemtoré, l’union est dotée de deux radios locales, d’un compte Facebook, d’un groupe Whatsapp et d’un site web pour faciliter la communication avec les producteurs et le public.
La structure se charge d’apporter des conseils aux producteurs en organisant des conférences publiques pour s’imprégner de leurs préoccupations, notamment les difficultés rencontrées.
Le coordonnateur national Kalo Millogo, lui, est revenu sur les difficultés que la structure rencontre et qui impactent négativement sur le développement de la production de coton. Pour lui, le changement climatique caractérisé par la mauvaise répartition de la pluie dans le temps et dans l’espace, la non pratique des techniques de production telles que la jachère et l’assolement et la crise sanitaire qui a flambé le prix des intrants agricoles sont les principales difficultés qui ont contribué à détrôner le Burkina Faso du rang de premier producteur de coton en Afrique.
Cependant, une politique est entrain d’être mise en place pour relever ce défi, en travaillant avec des partenaires compétents et en octroyant des matériels agricoles aux producteurs.
L’UNPCB est une structure cotonnière basée à Bobo et représentée dans 28 provinces du pays. Elle a été créée en 1998 et son objectif est d’améliorer les conditions de vie des producteurs de coton tout en créant un cadre de rapprochement entre les membres et les autres acteurs.
Augustin BADO
Stagiaire en journalisme
En savoir +Sidwaya Bobo face aux réseaux sociaux : Entre concurrence et amour
La représentation de Sidwaya dans la ville de Sya n’échappe pas à l’impact des réseaux sociaux et baigne dans l’ère du numérique. Le journaliste n’a plus le monopole de l’information depuis que le citoyen peut publier sur sa propre plateforme. Et les habitudes de consommation de l’information ont changé. Le papier est de plus en plus boudé au profit de l’écran tactile. Des défis que le « quotidien de tous Burkinabè » essaie de relever en fourbissant ses propres armes.
« En tant que journal papier, nous devons garder notre crédibilité. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication constituent un avantage mais aussi un inconvénient. Quand on prend par exemple Facebook, il est un concurrent pour Sidwaya.
Parfois, une information peut déjà se retrouver sur ce réseau social. Mais nous, nous sommes tenus d’aller à la source pour rencontrer les acteurs sur le terrain, recueillir la vraie information avant de procéder à toute publication. Nos informations ne doivent pas avoir la même valeur que celles de Facebook, question d’éthique et de déontologie oblige.
Les amateurs qui sont sur Facebook ne prennent pas tout le temps pour aller au fond, vérifier leurs sources. Ils publient dans la précipitation après avoir eu vent d’une information. Nous notre crédibilité constitue notre force», dixit le directeur régional de Sidwaya Bobo, Fréderic Ouédraogo.
Outre la concurrence qui existe entre les réseaux sociaux et le quotidien d’Etat, Fréderic Ouédraogo a ajouté qu’un numéro d’une parution du journal papier prend une demi-journée pour parvenir à la direction régionale de l’Ouest.
Ce qui fait que les réseaux sociaux ont une longueur d’avance sur une même information que Sidwaya aussi a traitée. Une fois qu’une parution arrive à la direction régionale, elle est disséminée dans les quinze provinces où Sidwaya a une représentation.
Baisse des ventes
Certes le premier responsable du journal d’Etat dans les Hauts-Bassins reconnaît que les TIC leur permettent d’avoir l’information, en temps réel, collectées par ses correspondants qui sont déployés sur l’ensemble des quatre régions de l’Ouest notamment la Boucle du Mouhoun, les Cascades, les Hauts-Bassins et le Sud-ouest .
« Il n’y a plus d’engouement au niveau de mon guichet comme au début », déplore Allassane Nombré, qui totalise une dizaine d’années au service de la distribution de Sidwaya à la Direction régionale de Bobo.
« Avant je pouvais déposer trois parutions de cinq numéros chacune dans une alimentation et dans l’intervalle d’une semaine, tout était vendu. Mais en ce moment, après un dépôt d’une même quantité, très peu sont pris», a-t-il ajouté.
Le diktat du numérique
Zacharia Ouédraogo est assistant journaliste. Il s’intéresse plus à Sidwaya numérique : « je consulte quelque fois Sidwaya version papier pour les annonces et autres publicités mais compte tenu de mon temps limité, la version numérique me convient beaucoup ».
« Moi, c’est quand souvent on dote notre service que je prends plaisir à feuilleter quelques numéros», avoue Sibiri Jean Zongo, rencontré au restaurant de Sidwaya Bobo.
Un projet de construction d’une imprimerie performante à la direction régionale de l’Ouest, d’un montant de deux milliards de francs CFA est en cours. Ce qui va permettre à la représentation régionale d’imprimer le journal sur place et de le distribuer plus rapidement dans les 4 régions qu’elle couvre, a dit Frédéric Ouédraogo. Une façon d’améliorer la réponse aux besoins du lecteur.
Joel TINDAMBIGA
Stagiaire en journalisme
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