Clôture SNC Bobo 2024 : un bilan positif dressé
Le Premier Ministre Me Kyélem de Tambèla a donné ce samedi 04 Mai 2024, les six coups de balafon marquant la fin de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) édition 2024. Et les commentaires disent « ni SNC ni, a diarra ». Ce qui signifie en français, « cette SNC a été une réussite ». Et l’édition 2026 se prépare déjà.
Les rideaux sont officiellement tombés ce samedi 04 mai 2024 à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso, sur la 21e SNC. Sa Directrice générale, Christiane Sanou/Coulibaly a dressé le bilan de toutes les activités menées au cours de cette édition. En ce qui concerne la cérémonie d’ouverture de cette édition le 27 avril 2024 au stade omnisport Sangoulé Lamizana, elle a été un véritable succès avec la présidence du chef de l’État le Capitaine Ibrahim Traoré.
La foire artisanale s’est tenue du 28 avril au 3 mai 2024 au siège de la SNC. Durant ces jours, plusieurs exposants venus d’ici et d’ailleurs ont proposé leurs produits à plus de 300 000 visiteurs.
Le village des communautés et de la gastronomie africaine a été une vitrine de la valorisation du patrimoine africain et 45 nationalités étrangères y ont participé.
Rendez-vous en 2026
Le discours officiel de clôture de la SNC 2024 a été prononcé par le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Il a remercié l’ensemble des acteurs et s’est prononcé sur les perspectives. « Je voudrais à cette occasion traduire toute mon admiration aux différents compétiteurs et permettez moi d’inscrire vos noms sur la liste des gens qui marqueront à jamais l’histoire de cette nation (…). Je voudrais rappeler que la semaine nationale de la culture a été érigée en établissement à caractère administratif de l’Etat. Des perspectives seront prises en vue de meilleures performances pour les éditions à venir », a déclaré le ministre.
Il a terminé son discours en saluant les forces de défense et de la sécurité ainsi que les VDP.
Le ministre d’Etat a enfin lancé une invitation à la 22e édition de la Semaine nationale de la culture qui se tiendra en mars 2026.
Des compétitions régionales seront organisées en 2025 dans cette perspective.
A noter que l’UNICEF a offert un véhicule à la SNC.
Cette cérémonie de clôture a été marquée également par la proclamation des résultats des différentes disciplines du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) et la remise d’attestations aux différents lauréats.
En rappel, la SNC se déroule tout les deux ans au « Pays des Hommes intègres ».
Cette 21eme édition avait le Niger comme pays invité d’honneur.
Membres du groupe
Djamila Compaoré
Faridatou Bélem
Jessica Gamené
Yolande Galbané
Sylvie Soubeiga
Tegwendé Zoundi
En savoir +Promotion culturelle au Burkina Faso : le CSC sensibilise les médias
Dans le cadre de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé ce jeudi 02 mai 2024, une conférence publique à la chambre de commerce de Bobo-Dioulasso.
« La régulation des médias permet de valoriser la diversité culturelle en donnant des espaces aux différentes communautés. Elle permet la promotion de la culture nationale en favorisant la production et la diffusion des contenus culturels », soutient d’entrée Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, vice-président du CSC et conférencier du jour. Mettant en lumière le rôle des médias, la régulation se veut être garant de la liberté d’expression culturelle, de la diversité culturelle et de la préservation de nos mœurs.
Selon le conférencier, la régulation est également un moyen de protection culturelle en garantissant l’identité culturelle. « La régulation dans son rôle de protection est comme un gendarme entre la culture occidentale et notre culture. De même entre les cultures du pays », ajoute-il dans la suite de sa présentation.
« La régulation des médias et la protection culturelle sont deux piliers essentiels de la souveraineté d’un pays », a laissé entendre Baba Hama, modérateur de la conférence lors de sa synthèse, avant d’ajouter : « il y a de quoi trouver un équilibre entre la régulation nécessaire pour protéger la souveraineté nationale ».
La régulation des médias est un outil essentiel de la liberté d’expression culturelle, de la promotion culturelle, de la protection culturelle afin de garantir la souveraineté culturelle et nationale.
Pour les participants, cette tribune d’échanges est un moment d’éclairage. « La conférence était une véritable école en ce sens qu’elle nous a permis de comprendre la place qu’occupe le CSC dans la régulation des médias et le rôle de ces derniers pour la promotion de la culture burkinabè », confie Florencia Zoundi, stagiaire à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la communication (ISTIC).
Placé sous le thème : « régulation des médias et promotion culturelle, enjeux de souveraineté », cette conférence publique s’inscrit dans la première participation du CSC aux activités de la SNC. Elle a connu la présence des étudiants, des professionnels des médias et des acteurs culturels.
Eugène KAM
Julie THIOMBIANO
Anna ZOMBRA
Seyni YAMEOGO
Cécille SAWADOGO
Rahimatou SAWADOGO
Fideline BANCE
Soirée cinématographique Bobo 2024 : les talents Isticiens positivement appréciés
Les stagiaires assistants en fin de formation de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont organisé ce mercredi 1er mai 2024 une soirée cinématographique à la salle Casimir Koné au sein de la RTB2 Hauts-Bassins.
La soirée cinématographique, organisée dans le cadre de leur voyage pédagogique, en est l’une des plus grandes activités.
La Directrice de la Formation Initiale, Dr Sita Diallo, a expliqué que l’ISTIC offre une formation de qualité à ses stagiaires et cela est remarqué à travers leur production de fin de cycle.
Les films projetés sont respectivement “ALLÉLUIA/ALHAMDOULILAH, pour le meilleur et pour le pire”, de Rasmané Zongo et “LA PRISE EN CHARGE DES PDI : le sacrifice des familles Hôtes” de Amandine Tago.
Amandine Tago est de la 35e promotion de l’ISTIC. « Les conditions de réalisation n’ont pas été faciles, mais avec l’appui de mes encadreurs, de mes camarades et de tout le personnel de l’ISTIC, j’y suis arrivée. Le message caché derrière cette réalisation est la solidarité agissante, la cohésion sociale et les valeurs d’accueil, d’hospitalité », a-t-elle déclaré.
Amandine Tago déclare être honorée par le choix de son film et fière d’être acclamée par ses jeunes cadets et le public.
Pour Yasmine Karanga, venue assister à cette soirée, c’est l’émotion après avoir regardé ces deux films. Elle a surtout positivement apprécié le film sur les personnes déplacées internes, tout en affirmant qu’après sa soutenance à l’université Nazi Boni, elle compte s’inscrire à l’ISTIC pour bénéficier de cette formation de qualité.
« Je tiens à féliciter les différents réalisateurs du film et je leur souhaite beaucoup de courage pour la suite », a-t-elle déclaré.
Membres du groupe
Prisca Dédoui
Innocent Ilboudo
Pascaline Kalmogo
Olivia Lankoandé
Bibata Naon
Boukaré Ouédraogo
Nathalie Yabré
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