Bobo-Dioulasso : Les étudiants stagiaires de l’ISTIC dans les colonnes du conseil régional des Hauts-Bassins
Les étudiants stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de information et de la communication ont visité le conseil régional des Hauts-Bassins ce mardi 6 juillet 2021. Ils se sont entretenus avec le Secrétaire général du Conseil régional des Hauts-Bassins afin de mieux appréhender la contribution de ladite institution aux développement de la région.
Le Conseil Régional s’occupe du développement local de la région. Il intervient dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé, l’agriculture. Sur la base de son Plan de développement, plus de 2000 jeunes ont reçu des formations, environ 573 ont reçu une formation professionnelle et 46 ont bénéficié d’aide financière.
Il faut noter que des actions fortes ont été menées dans le domaine sécuritaire et sanitaire. Entre 2016 et 2020, plus d’une vingtaine d’infrastructures sanitaires ont vu le jour ainsi qu’un Commissariat de police.
Aussi, les Hauts-Bassins étant une région fortement agricole, le Conseil régional avec à sa tête, Jean Célestin Koussoubé a fait de la mécanisation agricole son cheval de batail. Il a ainsi mis à la disposition de toutes les communes du matériel agricole et procédé à l’aménagement de plusieurs bas-fonds.
Les étudiants ont pu s’imprégner du bilan des réalisations dudit conseil à travers le visionnage d’un film documentaire au cours de leur entretien.
A la fin de leur visite, le Secrétaire général du Conseil régional des Hauts Bassins se dit honoré de la visite des étudiants à qui il souhaite un excellent séjour dans la belle cité de Sya.
Sidiki kabré
Doriane Nassouri
Stagiaires en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : La Mosquée de Dioulassoba rénovée cherche « visiteurs »
Dans le cadre de leur voyage pédagogique, les étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont visité ce mardi 6 juillet 2021 le site de la vieille mosquée de Dioulassoba. Un site religieux, culturel et touristique qui subit les conséquences négatives de la pandémie à coronavirus.
La Vieille Mosquée de Dioulassoba souffre des effets des mesures édictées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à coronavirus. L’affluence des visiteurs a baissé. Elle est carrément inexistante pour ce qui concerne les touristes internationaux.
« Avant la maladie, je pouvais recevoir plus d’une centaine de touristes étrangers pendant les vacances. Mais maintenant, ils ne viennent plus », déplore Sanou Saïdou, le guide de la Mosquée.
La visite coûte 500 FCFA pour les nationaux et 1000 FCFA pour les visiteurs étrangers. « Aujourd’hui, je ne reçois que 10 visiteurs nationaux par jour », informe le guide.
L’argent récolté lors des visites est destiné à faire face à certains frais d’entretien de la Mosquée, comme l’électricité et l’eau.
Inscrite dans le calendrier du patrimoine mondial de l’UNESCO
Séparée de l’hôtel de ville de Bobo par une rue, la vieille mosquée a été bâtie grâce aux efforts de l’ensemble des 22 ‘‘grandes familles’’ Bobo. Construite en briques rondes en terre cuite, le toit de la mosquée réalisée en bois colmaté avec l’argile repose sur 42 piliers repartis sur 9 rangés qui servent également à compartimenter l’édifice.
La Mosquée sert aux 5 prières quotidiennes et reçoit des visiteurs mais aussi des étudiants coraniques ou des pèlerins qui viennent pour des retraites spirituelles et des demandes de bénédictions diverses. La mosquée qui est aérée par des ouvertures sur la toiture a un petit air de modernisme avec ces lampes LED, ces microphones et haut-parleurs installés pour les commodités des prières et des méditations. Elle a une capacité de 810 personnes.
Pour sa construction, trois dates sont avancées. Selon les autochtones, sa construction qui a duré une dizaine d’année aurait débuté en 1873. Pour le colon elle est construite en 1880. La troisième situe le début de la construction de cette mosquée inscrite dans le calendrier du patrimoine mondial de l’UNESCO aux lendemains de la bataille de Bama qui a opposé le royaume au royaume Bobo en 1871.
Du haut de ses plus de 130 ans, cette mosquée n’a connu de rénovation qu’en 2019 grâce à une mobilisation de fonds lancée par le ministère en charge de la culture. De bonnes volontés ont également participé à l’aboutissement de ce projet.
Ouverte tous les jours de 8h à 12h30, de 14h à 15h et de 16h30 à17h30, la mosquée a actuellement pour imam, Sanou Siaka, qui est héritier de la famille du fondateur.
Chaabane OUATTARA et Zoénabo KASSONGO
Stagiaires en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : Les stagiaires de l’ISTIC échangent avec le maire et le gouverneur
Présents à Bobo-Dioulasso dans le cadre du voyage pédagogique, les étudiants de la 33ème promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), ont entamé une série de visites ce lundi 5 juillet 2021. Ces activités ont permis aux stagiaires de comprendre le fonctionnement des collectivités territoriales et les services déconcentrés de l’Etat.
Mairie de Bobo-Dioulasso, première étape de la visite des étudiants stagiaires journalistes, communicants et techniciens. Objectif, comprendre le fonctionnement de la mairie. A cet effet, les étudiants de l’ISTIC ont eu des échanges directs avec le premier responsable de la commune Boureima Fabéré Sanou. Ces échanges ont porté, entre autres, sur la gestion de la commune et le report des élections municipales.
Dressant un bilan à mi-parcours de la gestion de la commune, le bourgmestre reconnaît qu’il y a eu des aspects positifs et négatifs. La réhabilitation de la mairie, la construction d’un grand rond-point en face de l’hôtel de ville et la redynamisation de l’équipe communale constituent les points positifs. L’occupation anarchique de l’espace public, le problème foncier, le manque de gare routière et la problématique des taxis à gaz butane sont déplorés par le maire de Bobo-Dioulasso.
Sur le report des municipales, le maire dira, « nous n’avons pas demandé de ‘‘lenga’’ mais on nous l’a donné ». Il espère surtout que ce report permettra de reformer le système électoral pour élire désormais les maires aux scrutins directs. « Le mode de désignation des maires au scrutin indirect a créé des marchandages, des difficultés et des iniquités. Ma préférence va au scrutin direct », a-t-il indiqué.
La sécurité discutée avec le Gouverneur
La délégation s’est ensuite rendue au gouvernorat où les étudiants se sont imprégnés du fonctionnement de cette institution publique. Là-bas, il a été question pour les stagiaires de comprendre le rôle et l’apport du gouvernorat en tant qu’institution de l’Etat.
Le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, s’est réjoui de cette visite. Répondant aux questions des visiteurs sur le rôle et l’apport du gouvernorat, le premier responsable de la région affirme que sa structure est chargée de la coordination de l’action de l’Administration au niveau régional.
Elle est surtout garante de la sécurité des personnes et des biens notamment en cette période de défi sécuritaire. « Je rends grâce à Dieu qui a permis jusque-là, ajoute-t-il, que Bobo soit épargné. Nous avons enregistré la première attaque dans notre région à Somoroguan dans la province du Kénédougou qui est du reste sous état d’urgence. Mais avec le concours des FDS, des Dozos, des populations, nous avons pu interpeller et mettre hors d’état plusieurs présumés terroristes ». Il juge d’ailleurs l’état d’urgence propice à la sécurisation des populations même s’il déplore les impacts négatifs sur l’économie.
Au total, une soixantaine d’étudiants prennent part à ce voyage pédagogique.
Joël TINDAMBIGA et Clarisse K. TIEMTORE
Stagiaires en journalisme
En savoir +Carnet de route | En route pour Bobo : Les stagiaires entre joie, peur et… malaise
Les stagiaires de la 33e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) effectuent leur voyage pédagogique du 4 au 12 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso. Carnet de route du trajet aller vers la Cité de Sya.
Tôt ce matin du 4 juillet 2021, tandis que les Américains commémorent leur fête de l’indépendance, les stagiaires journalistes et communicants de l’ISTIC se préparent pour Bobo-Dioulasso. Un voyage qui consiste à mettre les étudiants face aux difficultés du terrain de leurs futurs métiers.
Il est 6h. Nous sommes à l’ISTIC Ecole à Koulouba pour le départ. L’ambiance est celle de retrouvailles entre camarades. Pendant ce temps, les chauffeurs chargent les sacs et le matériel technique sur les 3 cars.
Zoenabo Kassongo, vient dans notre car (n°3) et demande à s’installer car le matériel l’empêche de s’asseoir dans le car numéro 1. En même temps nous lui donnons le surnom ‘ d’intruse’’ et durant le trajet nous la taquinerons avec ce petit surnom.
7h50. Tout est prêt ! Etudiants et encadreurs s’installent dans les véhicules. Le Directeur général de l’ISTIC, Monsieur Zoumana Traoré, doit s’adresser aux stagiaires.
Il rappelle le but de la mission et invite les stagiaires à ne pas perdre de vue qu’ils sont des « ambassadeurs de l’ISTIC ». Il a enfin prodigué des conseils et des bénédictions.
Le voyage commence en direction de Bobo-Dioulasso. L’ambiance est au rendez-vous dans notre car. Fous rires et esquisses de pas de danse.
Le voyage se déroule pratiquement dans cette ambiance pendant une bonne trentaine de minutes. Puis, le car des communicants s’arrête. Une stagiaire fait un malaise. Elle est asthmatique et a le mal de la route. Vite, l’infirmier apporte les premiers soins de secours. Quelques minutes plus tard, elle reprend ses esprits et le voyage reprend.
Entre Tanghin Dassouri et Sabou, on observe des femmes et des jeunes enfants venir vers nous avec du karité, des œufs et de la volaille.
« Faites attention aux serpents !»
Au fur et à mesure qu’on avance, on voit des beaux champs au stade de lever le long de la route. Des animaux domestiques broutent dans les pâturages et Nourate Tontorogbo lance « y’a longtemps j’ai vu des pintades ». Tout le monde rit aux éclats.
Durant les arrêts santé, des étudiants descendent pour cueillir des lianes pour leurs camarades. « Faites attention aux serpents !», lance Marina Ouédraogo, stagiaire en journalisme. Mais elle ne refuse pas les grappes de raisin ou de lianes qu’on lui donne.
11h30, notre car marque un arrêt à l’incontournable ‘’Escale’’ de Boromo. Les étudiants profitent pour manger, de la viande de préférence. Quand tout à coup Laetitia Baky, stagiaire en journalisme, crie : « ooh la viande est petite pour 1 000 F CFA ! Ils profitent de notre nombre pour nous escroquer ! ».
Après une heure de déjeuner, le convoi reprend la route pour Bobo-Dioulasso. Le paysage change et devient plus verdoyant avec une sensation de fraicheur et Mariam Tamboura nous donne un cours de géographie en disant que c’est différent de la zone sahélo-sahélienne.
Une fois à l’entrée de la belle cité de Sya, l’un des cars fait un accrochage avec un camion. Mais plus de peur que de mal.
Le reste du trajet se passe sans encombre. Le convoi arrive à Bobo-Dioulasso aux environs de 15h30. Les bagages sont descendus, les stagiaires prennent possession de leur chambre.
Christiane Younga
Stagiaire en journalisme
En savoir +Collaboration : La direction générale des technologies des médias et de la communication dans les locaux de l’ISTIC
Le Directeur Général des Technologies des Médias (DGTMC) du Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement et deux de ses chefs de service étaient dans les locaux de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ce jeudi 01 juillet 2021. Pour le Directeur Général de la DGTMC, Adama OUEDRAOGO cette visite a pour objectif de présenter sa direction aux autorités de l’ISTIC, de mieux se connaitre afin de dégager des pistes de collaboration.
Une démarche bien appréciée par le Secrétaire Général de l’ISTIC, monsieur Arsène Evariste KABORE. Il a par la suite présenté l’ISTIC et ses offres de formation aux hôtes du jour.
Etaient aux côtés du Secrétaire Général les directeurs des différents services de l’ISTIC ou leurs représentants. Chacun en ce qui concerne son domaine a répondu aux questions des visiteurs.
Après plus d’une heure d’échanges, monsieur Adama OUEDRAOGO et son équipe ont visité les installations techniques et technologies de l’ISTIC. De la télévision de l’ISTIC au laboratoire en passant par la radio et la salle de rédaction, les visiteurs se sont dits émerveillés par les installations. Le DG OUEDRAOGO a promis une fructueuse collaboration avec l’ISTIC afin d’atteindre les objectifs de développement des technologies des médias.
Direction de la Communication, du Marketing et du Partenariat /ISTIC
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