Soutenance des assistants en STIC : Les travaux de Cynthia L. BICABA sanctionnés par la mention très bien
La candidate Cynthia L. BICABA a soutenu, ce 22 juin 2023 à l’ISTIC, pour l’obtention du diplôme d’assistant(e) en Sciences et Technique de l’Information et de la Communication.
Son étude de cas a porté sur “Les actions de communication de la SOFITEX pour la relance de la production cotonnière sur la campagne 2018-2019”. Au terme de la présentation, de la phase des questions /réponses, elle a obtenu la mention très bien.
DCMP/ISTIC
ISTIC: le nouveau PCA, Pascal Yemboini THiomibiano installé
Le secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Fidèle Aymar Tamini, a présidé ce 21 juin 2023 à Ouagadougou la cérémonie de passation de charge entre le président du conseil d’administration sortant de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), en présence de la Directrice générale de l’ISTIC, Docteure Alizeta OUOBA /COMPAORÉ .
Nommé en Conseil des ministres le 31 mai 2023, Pascal Yemboini THIOMBIANO remplace Barnabé KIEMTAREBOUM. Monsieur THIOMBIANO a pris l’engagement de donner le meilleur de lui-même , pour l’atteinte des missions de l’Institut.
Le secrétaire général n’a pas manqué de féliciter le PCA sortant pour le travail abattu. Il a terminé en souhaitant une bonne mission fructueuse à Pascal Yemboini THIOMBIANO.
Journalisme en période de crise : comment les acteurs peuvent-ils s’adapter à cette situation dans le traitement de l’information ?
A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse qui a été célébrée le 3 mai 2023, le Studio YAFA a organisé un panel portant sur le journalisme en période de crise. Ce panel s’est tenu ce 5 mai 2023 à la maison de la Culture de Bobo-Dioulasso.
Le Burkina Faso est en proie depuis plusieurs années à des attaques terroristes. Le journaliste est donc obligé, en ces périodes difficiles, de revoir le traitement de l’information. Conscient de cette situation, 4 panelistes ont traité de la question.
Pour le Dr Seydou DRAME, journaliste, juriste et formateur en journalisme, la crise a un impact sur le journalisme. En effet, dit-il, le journalisme au Burkina Faso a un problème depuis plus de 20 ans. Le journaliste est censé collecter, sélectionner, traiter et diffuser l’information. « Nombreux sont des journalistes qui ne vont jamais accepter faire le déplacement dans le nord pour un reportage », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), Abdoulaye OUATTARA, a indiqué que le journalisme en temps de crise doit être un journalisme d’objectivité. C’est-à-dire que le journaliste doit rapporter l’information de façon « directe, juste et honnête ».
Abibata COULIDIATY de l’Observatoire Burkinabè des Media (OBM) pense que « le journaliste doit aborder des sujets d’intérêt public sur la situation sécuritaire. Le journaliste doit donc parler des sujets qui expliquent les vrais problèmes que vivent les Burkinabè durant cette période ». En effet, le journaliste doit contribuer à l’éveil des consciences de la population à majorité jeune. Le Burkina Faso a besoin d’une jeunesse soudée et cultivée afin de sortir de cette situation qui dure déjà depuis plusieurs années, a-t-elle ajouté.
Boureima SALOUKA, formateur en journalisme, a indiqué que le journalisme impacte sur la crise. « Depuis le début du terrorisme au Burkina Faso, j’ai rarement lu des productions journalistiques sur la vraie question du terrorisme. », a-t-il laissé entendre.
La responsabilité sociale du journaliste
A la question de savoir si le journaliste doit publier une information sans l’avis du gouvernement, tous les panelistes sont unanimes là-dessus : le journaliste a le devoir de relayer les informations sensibles au public tant qu’elles sont justes et vraies. Cependant, selon Evariste BATIONO, représentant du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), le gouvernement doit avoir la primeur de l’information.
Par ailleurs, Abdoulaye OUATTARA a invité tous les journalistes et futurs journalistes à se former sur le journalisme de guerre.
Deux heures durant, des étudiants en journalisme et en communication ainsi que des professionnels de l’information ont suivi le panel sur la gestion de l’information en ces périodes de crise sécuritaire.
Deo gracias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alimata KABORE
Amandine TAGO
Pascal TAPSOBA
Maichka Latifa TIENDREBEOGO
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Journées portes ouvertes de Sidwaya Bobo : La digitalisation de la presse écrite au cœur d’un colloque
La Direction Régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya a organisé un colloque, ce mercredi 03 mai 2023 à l’occasion de ses journées portes ouvertes. Placé sous le thème : “La presse écrite dans un contexte de digitalisation : opportunités et défis”, ce rendez-vous a été un moment de partage d’expériences entre acteurs du monde de la presse burkinabè.
Avec le développement des Technologies de l’information et de la communication (TICs), la survie de la presse écrite est menacée, selon Dr Cyriaque Paré, un des animateurs du colloque.
« Nous sommes dans une logique de convergence. Le produit infos ne se vend plus à cause de la gratuité des contenus. Il faut donc revoir le modèle économique pour s’adapter et survivre », a-t-il indiqué.
Pour Mountamou Kani, le numérique valorise la presse écrite et lui permet d’accroitre son audience. Donc, il revient au journal papier d’adopter une bonne communication allant vers les lecteurs.
Et cela par la diversification des contenus comme les devinettes, les mots cachés et bien d’autres choses. « Le journal doit mettre l’eau à la bouche du lecteur en ligne afin de l’inciter à aller lire le journal papier pour lui permettre de découvrir d’autres choses. Le numérique et le journal papier peuvent être complémentaires pour le bonheur des lecteurs », a-t-il souligné.
Dans un contexte de digitalisation, la presse écrite n’est pas le seul média menacé. La télé et la radio ne sont pas en marge. Tous ces médias sont, de nos jours, présents sur internet.
Face aux avancées technologiques, les communicateurs invitent l’ensemble des hommes de médias à plus de professionnalisme dans l’utilisation des outils numériques pour la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Groupe D
Raïssa Traoré
Neimata Kaboré
Djamilatou Koné
Leïla Sawadogo
Asséta Kafando
Alima Kiema
Issiaka Drabo
Arouna Romba
En savoir +5e nuit de la 20e édition du GPNAL : « standing ovation » pour les FDS et les VDP
La 5e nuit de l’édition 2023 du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) a donné à voir de nouvelles prestations, le mercredi 03 Mai 2023, à la maison de la Culture Monseigneur Anselme Titianma SANON.
Une délégation de la Guinée pays invité d’honneur de la SNC, ainsi que le président du comité national d’organisation de la SNC y ont assisté.
‘’L’orchestre des jeunes de Yako’’ du Passoré, ‘’ Lamogoya’’ du Sourou, et ‘’ Djindjormin de Kampti’’ du Poni, sont, entre autres, des troupes qui ont rivalisé d’ardeur espérant décrocher le Grand Prix National des Arts et des Lettres de cette SNC 2023.
Musique traditionnelle et slam ont été servis aux spectateurs et aux téléspectateurs grâce à la retransmission en direct de l’évènement par la télévision nationale.
La situation sécuritaire difficile que traverse le pays ne laissant aucunement les Burkinabè indifférents. Des messages de paix et d’encouragement ont été lancés de façon artistique lors de cette soirée par les compétiteurs.
La soirée a aussi été marquée par une ‘’standing ovation’’ pour encourager et témoigner la gratitude de l’ensemble des composantes de la nation à l’endroit de nos Forces de défense et de sécurité.
Le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) est une tribune d’expressions pour les artistes de différentes régions du Burkina-Faso, qui œuvrent à la promotion de la culture nationale à travers des prestations.
Le GPNAL se poursuit jusqu’au 5 mai 2023.
Déograçias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alima KABORE
Amandine TAGO
Pascal TAPSOBA
Maichka TIENDREBEOGO
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4ème nuit du GPNAL SNC : la compétition pour les premières places se poursuivent
15 troupes de la catégorie art du spectacle en « Pool adulte » en compétition pour le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) ont presté ce mardi 2 mai 2023 à la maison de la culture Mgr Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso.
Venues des 13 régions du Burkina Faso et de la diaspora, ces troupes ont fait des prestations artistiques qui ont émerveillé le public dans son ensemble.
Les troupes « Ensemble Musical le levain du Kadiogo », « Liwaga Naaba Kango d’Attécoubé », et « Sinignassigui de la Comoé » sont, entre autres, celles en compétition. Chacune d’elles, dans l’espoir de sortir gagnant du concours, a placé la barre très haut.
Selon le directeur de la culture, des arts et du tourisme, de la province de la Sissili, Albert Koudougou Gagré, le combat s’annonce rude parce que la troupe « Harmonie Gourizéni » de sa province est en compétition pour sa première fois à la SNC. « La concurrence est de taille, mais nous pensons repartir avec un prix parce que nous nous sommes bien préparés » a-t-il laissé entendre.
Ce concours permet aux spectateurs de découvrir les genres musicaux de chaque communauté en compétition. Le slam, le liwaga et d’autres genres nationaux sont utilisés pour traduire des messages de paix et de cohésion sociale.
Le retour de la diaspora
La troupe Naaba Kango de la diaspora ivoirienne a fait un grand retour depuis sa dernière participation à la SNC 2010. Ce retour vient ainsi redonner plus de piquant à la compétition.
Malgré cette longue absence, le président de l’Union traditionnelle des arts et danses traditionnelles burkinabè de Ia diaspora ivoirienne, Mamadou Sawadogo, pense repartir avec le 1er prix. « Nous ne sommes pas effrayés. Nous venons prouver que la diaspora ivoirienne maîtrise également la culture burkinabè », a-t-il affirmé.
En rappel, le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) se déroule dans 5 grandes catégories depuis le 29 avril et se poursuit jusqu’au 5 mai 2023.
Groupe D
Sylvia Sawadogo
Asséta Kafando
Raïssa Traoré
Alima Kiema
Neimata Kaboré
Djamilatou Koné
Issiaka Drabo
Arouna Romba
En savoir +Jeunesse et littérature : Hamidou Zonga, un espoir pour la communauté d’écrivains burkinabè
Entre passion et désir, Hamidou Zonga est un jeune journaliste burkinabè qui s’est frayé un chemin dans la littérature. Aujourd’hui écrivain et poète, il dit apporter sa contribution pour le développement de la culture burkinabè.
Agé d’une trentaine d’années, Hamidou Zonga est présent dans le paysage littéraire depuis 2021 à travers son ouvrage « Foubé ou la croisade des femmes ».
Pour lui, écrire contribue à l’éveil des consciences des lecteurs. « J’apporte ce que j’ai de positif aux gens afin qu’ils prennent conscience de leur potentiel et se rendent compte du rôle important qu’ils doivent jouer dans le développement de leur pays », a-t-il déclaré.
Auteur de plusieurs œuvres, Hamidou Zonga a eu l’envie d’être écrivain dès son jeune âge quand il était au lycée et cette même envie s’est développée lorsqu’il était sur le terrain en tant que journaliste.
La souffrance des populations, les différentes pertes en vies humaines que vit le Burkina Faso depuis la première attaque terroriste survenue en 2015, sont les principales sources d’inspiration et de motivation à l’écriture de cette première œuvre “Foubé ou la croisade des femmes“.
L’écrivain Hamidou Zonga, qui a déjà à son actif 5 œuvres, invite tous ceux qui désirent se lancer dans la littérature à le faire sans hésitation. « La première des choses, c’est d’avoir la confiance en soi. Une fois que vous prenez conscience de votre potentiel, vous devez commencer à le marquer dans un livre. Franchissez la barrière et vous verrez la lumière », conseille Hamidou Zonga.
Foubé est un département de Barsalogho, région du Centre-Nord, qui a été touché par l’hydre terrorisme en 2021.
En 91 pages, l’auteur raconte l’histoire tragique d’une jeune fille de cette localité en proie à des bandes armées non identifiées.
Groupe D
Djamilatou KONE
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Leïla SAWADOGO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +SNC 2023 : un colloque pour démarrer les activités littéraires
Les ministres en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo et celui en charge de l’éducation, Joseph André Ouédraogo, ont procédé au lancement des activités littéraires à travers un colloque ce 1er mai 2023 à la chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso.
Placé sous le thème « Diversité culturelle, creuset communautaire et vecteur unitaire de paix et de cohésion sociale », ce colloque inaugural a été principalement animé par Mgr Titiama Anselme Sanon.
Organisé par la commission thème, ce colloque avait pour but d’expliquer le thème de la SNC 2023 aux festivaliers.
Le ministre de l’Education nationale et de la promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, représentant le parrain, le Pr Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’enseignement supérieur, a salué la tenue de l’atelier des activités littéraires dans le cadre de la SNC. « Les armes sont efficaces mais j’ai la conviction que la culture peut constituer un rempart contre l’extrémisme violent », a-t-il indiqué.
Pour le président de la commission thème, Dramane Konaté, cette activité est une invitation à la jeunesse à s’intéresser davantage à la lecture.
D’où la présentation de sa nouvelle œuvre intitulée “la triade de sang” qui est désormais intégrée dans le programme scolaire.
Le représentant du parrain a invité les élèves à produire des livres pour enrichir le paysage littéraire burkinabè. « Le meilleur plan, c’est de faire en sorte que tous les jeunes bacheliers produisent des livres, c’est la seule manière qui peut amener les jeunes à s’intéresser à la lecture », a-t-il déclaré.
Le volet littéraire est un aspect extrêmement important de la Semaine nationale de la culture selon le ministre en charge de la culture.
Il s’est réjoui de la mobilisation d’écrivains de renom comme Mgr Anselme Titiama Sanon, Bernadette Dao et Baba Hama.
Pour Mgr Anselme Titiama Sanon, chacun a une identité qu’il porte, lui permettant de se distinguer et cela doit permettre de s’accepter malgré cette différence. « Notre Afrique de demain sera l’œuvre de nos mains », a-t-il souligné.
Groupe D
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Raïssa TRAORE
Djamilatou KONE
Neimata KABORE
Sylvia SAWADOGO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +Marché des arts : Un outil pour combattre l’insécurité
Le marché des arts et de l’exposition des œuvres d’art plastique en compétition a ouvert ses portes ce lundi 1er Mai à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Les objets d’arts exposés expriment la nécessité de la paix , de la cohésion sociale, et le devoir de faire de la diversité culturelle une force .
Des artistes à travers la sculpture et des tableaux ont vu leurs dextérités mises en exergue à la maison de la culture. Les œuvres d’arts exposés évoquent les thématiques de la parenté à plaisanterie, la cohésion sociale, l’union, la réconciliation, la solidarité, le retour aux sources, l’identité culturelle. Ces expositions sont également une invite à éviter les actes d’incivisme, de banditisme et d’extrémisme violent.
Le ministre a également, ajoute que “ce qu’on a pu voir aujourd’hui dans cette salle nous rassure qu’il y’a du vrai talent et ce talent peut être transformé en énergie positive pour le développement économique et social du Burkina”
Le marché des arts et de l’exposition des œuvres d’art plastique en compétition est un cadre qui permet aux artistes de transmettre des messages à travers leurs œuvres
Groupe C
Déogracias DA
Rassida DABRE
Yassine GARANE
Saibata GUIRO
Alimata KABORE
Amadine TAGO
Kuilpiga TAPSOBA
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SNC 2023 : Des FDS apportent leur touche littéraire
A l’occasion de cette 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), des œuvres d’auteurs militaires sont en exposition du 1er au 6 mai 2023 à la Chambre du commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso.
Manier une arme n’est pas seulement ce que savent faire les membres des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Ils ont aussi la plume et l’encre de l’espoir entre leurs mains. « Le mariage militaire » et « les sept douleurs » sont deux (02) œuvres de l’officier de gendarmerie William Aristide Nassidia COMBARY.
Elles font partie de ces œuvres en exposition à l’occasion de la biennale de la culture. L’objectif est de montrer le savoir-faire littéraire des militaires. « Les militaires ne savent pas que tirer, ils sont aussi artistiques », a indiqué l’officier militaire Olivier OUOBA, animateur du stand de l’armée.
Et d’ajouter que depuis la crise sécuritaire de 2015, le Burkina Faso est plongé dans une inquiétude. Le militaire, connaissant mieux la situation, a la capacité de convaincre le peuple à une résilience par ses écrits.
A travers leur plume, les membres des Forces de défense et de sécurité veulent non seulement se rapprocher de la population, mais aussi faciliter le brassage entre l’armée et les civils.
Plusieurs œuvres d’écrivains militaires sont exposées à cette activité littéraire de la présente édition de la SNC qui se tient du 29 avril au 6 mai 2023 dans la ville de Sya.
Groupe D
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