Samendeni : Le 3e grand barrage du Burkina Faso conté
Les stagiaires assistants en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ont effectué une visite de découverte du barrage de Samendeni, l’un des plus grands barrages du Burkina Faso ce vendredi 10 juillet 2021.
Situé dans la région des Hauts –Bassins, à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, le barrage de Samendeni est le 3e plus grand barrage du Faso, après celui de la Kompienga d’une capacité de 2 milliards de m3 et celui de Bagré d’une capacité de 1,7 milliard de m3. Il a été réalisé grâce au Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) pour un coût estimé à plus de 61 milliards 600 millions de FCA.
Le PDIS est financé par plusieurs partenaires dont la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), la Banque islamique pour le Développement (BID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD ), entre autres, et bien entendu de l’Etat burkinabè. Le barrage de Samendeni a une capacité de 1 milliard 50 millions de m3 d’eau, une digue d’une longueur de 2900 mètres et une hauteur maximale d’environ 24 mètres.
Le barrage de Samendeni a pour mission de contribuer à la sécurité alimentaire, en valorisant le potentiel hydraulique, faunique agricole, agricole, pastoral et touristique de la vallée de Samendeni.
« Emerveillée » !
« Je suis émerveillée de voir le barrage et je suis aussi contente parce qu‘il va permettre de réduire le chômage et je vois en ce barrage une source de revenus pour le développement du pays », indique Doriane Nassouri, journaliste stagiaire de l’ISTIC.
« C’est émouvant ! C’est beau ! Parmi tous les barrages que je connais au Burkina, celui de Samandéni est le plus grand que j’ai eu à visiter. Cette visite me permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un barrage ainsi que son utilité », affirme Salamatou Dicko, stagiaire en journalisme.
Selon Abdul Kader Ouédraogo du PDIS, « le barrage a pour objectif de contribuer à la mobilisation des ressources en eau, à l’accroissement de la production agricole et énergétique en vue de contribuer au développement socio-économique du Burkina Faso ». Le barrage a également pour but d’assurer une croissance du secteur rural, renforcer la sécurité alimentaire du Burkina Faso, lutter contre la pauvreté, protéger l’environnement.
La zone industrielle qui verra bientôt le jour permettra en effet de transformer les produits sur place avec une plus-value pour les populations.
Laeticia BAKY
Stagiaire en journalisme
En savoir +Bobo-Dioulasso : Les stagiaires de l’ISTIC échangent avec le maire et le gouverneur
Présents à Bobo-Dioulasso dans le cadre du voyage pédagogique, les étudiants de la 33ème promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), ont entamé une série de visites ce lundi 5 juillet 2021. Ces activités ont permis aux stagiaires de comprendre le fonctionnement des collectivités territoriales et les services déconcentrés de l’Etat.
Mairie de Bobo-Dioulasso, première étape de la visite des étudiants stagiaires journalistes, communicants et techniciens. Objectif, comprendre le fonctionnement de la mairie. A cet effet, les étudiants de l’ISTIC ont eu des échanges directs avec le premier responsable de la commune Boureima Fabéré Sanou. Ces échanges ont porté, entre autres, sur la gestion de la commune et le report des élections municipales.
Dressant un bilan à mi-parcours de la gestion de la commune, le bourgmestre reconnaît qu’il y a eu des aspects positifs et négatifs. La réhabilitation de la mairie, la construction d’un grand rond-point en face de l’hôtel de ville et la redynamisation de l’équipe communale constituent les points positifs. L’occupation anarchique de l’espace public, le problème foncier, le manque de gare routière et la problématique des taxis à gaz butane sont déplorés par le maire de Bobo-Dioulasso.
Sur le report des municipales, le maire dira, « nous n’avons pas demandé de ‘‘lenga’’ mais on nous l’a donné ». Il espère surtout que ce report permettra de reformer le système électoral pour élire désormais les maires aux scrutins directs. « Le mode de désignation des maires au scrutin indirect a créé des marchandages, des difficultés et des iniquités. Ma préférence va au scrutin direct », a-t-il indiqué.
La sécurité discutée avec le Gouverneur
La délégation s’est ensuite rendue au gouvernorat où les étudiants se sont imprégnés du fonctionnement de cette institution publique. Là-bas, il a été question pour les stagiaires de comprendre le rôle et l’apport du gouvernorat en tant qu’institution de l’Etat.
Le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, s’est réjoui de cette visite. Répondant aux questions des visiteurs sur le rôle et l’apport du gouvernorat, le premier responsable de la région affirme que sa structure est chargée de la coordination de l’action de l’Administration au niveau régional.
Elle est surtout garante de la sécurité des personnes et des biens notamment en cette période de défi sécuritaire. « Je rends grâce à Dieu qui a permis jusque-là, ajoute-t-il, que Bobo soit épargné. Nous avons enregistré la première attaque dans notre région à Somoroguan dans la province du Kénédougou qui est du reste sous état d’urgence. Mais avec le concours des FDS, des Dozos, des populations, nous avons pu interpeller et mettre hors d’état plusieurs présumés terroristes ». Il juge d’ailleurs l’état d’urgence propice à la sécurisation des populations même s’il déplore les impacts négatifs sur l’économie.
Au total, une soixantaine d’étudiants prennent part à ce voyage pédagogique.
Joël TINDAMBIGA et Clarisse K. TIEMTORE
Stagiaires en journalisme
En savoir +ISTIC Clap de fin des soutenances
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, a organisé du 17 au au 26 juin les soutenances de fin de formation de ses stagiaires Assistants en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
Débuté le 17 juin 2021, les stagiaires Assistants en communication, journalisme et techniques et technologies des médias ont présenté devant des jurys leurs travaux de fin de 21 mois de formation.
Comme MANDZABA W.T. Claver, ils étaient au total 73 dont 40 communicants, 32 journalistes et 01 technicien à s’adonner à cet exercice.
Pour la plupart des impétrants, le choix des sujets de productions et d’études de cas sont inspirés du constat lors des stages d’immersion dans les médias, institutions publiques et privées du Burkina Faso qui présentent des insuffisances.
Le thème :” La communication de crise du gouvernement dans la gestion de la Covid -19 au Burkina Faso”, de MANDZABA a mis fin aux soutenances ce 26 juin 2021.
Les différents jurys ont apprécié positivement tous les travaux et les ont jugés recevable pour la génération future sous réserve des recommandations en vue d’améliorer les documents. Les mentions bien à excellent ont sanctionné les travaux.
A noter que les soutenances constituent une activité pédagogique importante de l’ISTIC.
Direction de la Communication, du marketing et du partenariat/ ISTIC
En savoir +Les étudiants de l’ISTIC sur le terrain de la pratique en télévision
Les étudiants du niveau assistant en première année de journalisme à l’Institut des Sciences et Techniques de Information et de la Communication (ISTIC) ont débuté ce mercredi 20 janvier 2021, la phase pratique du cours de « techniques rédactionnelles, collecte, traitement et diffusion de l’information en télévision ». Objectif, mettre les étudiants en situation réelle d’apprentissage afin de compléter leur formation théorique.
Réaliser des sorties terrain, dessiner des conducteurs de journaux et d’émissions, présenter le journal télévisé, animer des émissions, réaliser des duplex sont entre autres les exercices auxquels seront soumis les étudiants, du 20 au 21 janvier 2021.
Pour leur encadreur Yacouba TRAORE, c’est un apprentissage qui intègre des aspects comme l’élaboration, le suivi des programmes, la présentation en studio, le traitement de l’information, l’exploitation d’équipements audiovisuels.
Le Directeur Général de l’ISTIC, Zoumana TRAORE s’est dit satisfait, car ces pratiques professionnelles s’inscrivent en droite ligne des approches pédagogiques de l’ISTIC. Zoumana TRAORE a exhorté les étudiants à être assidu et à s’impliquer davantage pour tirer profits de ces pratiques professionnelles.
Cette mise en pratique des théories reçues a été appréciée à sa juste valeur par les étudiants. Pour eux, cet exercice leur a permis de toucher du doigt la réalité du terrain pour ce qui concerne les pratiques en télévision et constitue une belle expérience de découverte de ce qui les attend sur le terrain.
En plus des pratiques professionnelles en télévision, la formation à l’ISTIC dans les métiers du journalisme intègre aussi des pratiques en presse écrite, en radiodiffusion, et en presse en ligne.
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Vœux 2020 à l’ISTIC
La Mutuelle des Travailleurs de l’ISTIC (MUTRA-ISTIC) a organisé une cérémonie de présentations des vœux, dans l’après-midi du jeudi 30 janvier 2020 au sein de l’institut. Au cours de la cérémonie un vibrant hommage a été rendu aux agents admis à la retraite en 2019.
La cérémonie a été marquée par des allocutions du Président de la mutuelle, M. Alexendre BADO, du Directeur Général, M. Zoumana TRAORE, du Représentant du personnel, M. Abdou Samadou MAIGA et de la représentante des agents admis à faire valoir leur droit à la retraite, Mme Aïssetou ZEBRET.
Des attestations de reconnaissance et des cadeaux ont été remis aux agents admis à la retraite : M. Baba HAMA, M. Yacouba TRAORE, Mme Aïssetou ZEBRETet M. Jacques KABORE.
Mme Mafarma SANOGO, précédemment Directrice de la formation continue et de la recherche appliquée de l’ISTIC et promue Coordonnatrice du Service d’Information du Gouvernement, a aussi reçu une attestation de reconnaissance.
La cérémonie de présentation de vœux a été précédée par une assemblée générale du personnel de l’institut.
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