
Promotion culturelle au Burkina Faso : le CSC sensibilise les médias
Dans le cadre de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé ce jeudi 02 mai 2024, une conférence publique à la chambre de commerce de Bobo-Dioulasso.
« La régulation des médias permet de valoriser la diversité culturelle en donnant des espaces aux différentes communautés. Elle permet la promotion de la culture nationale en favorisant la production et la diffusion des contenus culturels », soutient d’entrée Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, vice-président du CSC et conférencier du jour. Mettant en lumière le rôle des médias, la régulation se veut être garant de la liberté d’expression culturelle, de la diversité culturelle et de la préservation de nos mœurs.

Louis modeste Ouédraogo, conférencier et vice-président du CSC-photo. D Ouédraogo
Selon le conférencier, la régulation est également un moyen de protection culturelle en garantissant l’identité culturelle. « La régulation dans son rôle de protection est comme un gendarme entre la culture occidentale et notre culture. De même entre les cultures du pays », ajoute-il dans la suite de sa présentation.
« La régulation des médias et la protection culturelle sont deux piliers essentiels de la souveraineté d’un pays », a laissé entendre Baba Hama, modérateur de la conférence lors de sa synthèse, avant d’ajouter : « il y a de quoi trouver un équilibre entre la régulation nécessaire pour protéger la souveraineté nationale ».
La régulation des médias est un outil essentiel de la liberté d’expression culturelle, de la promotion culturelle, de la protection culturelle afin de garantir la souveraineté culturelle et nationale.
Pour les participants, cette tribune d’échanges est un moment d’éclairage. « La conférence était une véritable école en ce sens qu’elle nous a permis de comprendre la place qu’occupe le CSC dans la régulation des médias et le rôle de ces derniers pour la promotion de la culture burkinabè », confie Florencia Zoundi, stagiaire à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la communication (ISTIC).

Les participants ont rempli la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d’industrie de Bobo-photo. D Ouédraogo
Placé sous le thème : « régulation des médias et promotion culturelle, enjeux de souveraineté », cette conférence publique s’inscrit dans la première participation du CSC aux activités de la SNC. Elle a connu la présence des étudiants, des professionnels des médias et des acteurs culturels.
Eugène KAM
Julie THIOMBIANO
Anna ZOMBRA
Seyni YAMEOGO
Cécille SAWADOGO
Rahimatou SAWADOGO
Fideline BANCE

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Master Class 2024 : avis sur les qualités d’un bon entrepreneur
Lors des échanges avec les stagiaires de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), ce lundi 25 mars 2024, l’experte en entrepreneuriat et formatrice, madame Nafila Dabiré/Sangaré a énuméré les qualités d’un bon entrepreneur.
Elle a conseillé d’apprendre à connaitre ses forces et ses faiblesses, d’être humble et d’avoir une capacité d’écoute.
Cet atelier de maître a été organisé dans le cadre des Master Class 2024.

Master class 2024 : les stagiaires apprécient la tenue de l’atelier de maître sur l’entrepreneuriat
L’atelier Communication de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a eu honneur de recevoir nadame Nafila Dabiré/Sangaré, manager de Orange Fab à Orange Digital Center pour une séance de formation en entrepreneuriat, ce lundi 25 mars 2024.
Les étudiants ont saisi l’ occasion pour exposer des préoccupations relatives aux critères de base d’un bon entrepreneur et aux contraintes de l’entrepreneuriat.
Les étudiants ont salué la tenue de cet atelier de maitre. « L’atelier a été enrichissant, avec des définitions de concepts très clairs. La formatrice a su répondre à nos attentes », a laissé entendre Fadilatou Tinedrébéogo, conseillère en communication stagiaire. Pour sa part, Sabrina Nelle Yiriyé Bazié, assistante en Communication stagiaire, a dit avoir été édifiée. « Auparavant, je n’avais aucune notion en entrepreneuriat, mais à présent, j’ai des notions de base », a a-t-elle témoigné.

Master class 2024 : incursion dans les coulisses de l’atelier Radio
Les étudiants des filières Journalisme et Techniques et Technologies des médias sont repartis en deux ateliers pour les Masters class 2024.
Chaque atelier est chargé de réaliser des productions qui seront diffusées sur les différentes plateformes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), au nombre desquelles la radio ISTIC FM (88.9). Dans cet article, nous avons fait une incursion dans les coulisses du service rédaction de l’atelier Radio.
Le processus de production d’un journal parlé en général et celui de ISTIC FM en particulier demande une organisation minutieuse. Selon Alima YOGO, journaliste à ISTIC FM, « Le suivi de toutes les étapes cruciales est nécessaire pour offrir une belle expérience informative aux auditeurs. Tout commence par la rédaction composée de journalistes, avec des rôles spécifiques ». A l’ISTIC Fm, les rôles sont attribués de façon tournante. Chaque jour, une nouvelle équipe est chargée de préparer le journal. Cette équipe est composée d’un (e) rédacteur (rédactrice) en chef, d’un présentateur ou d’une présentatrice et des journalistes reporters. « Chaque matin, à partir de 8 heures, nous avons la conférence de rédaction au cours de laquelle nous décidons du menu du journal du jour », dixit Yolande GALBANE, rédactrice en chef du jour. Son rôle est de se s’occuper de la programmation des reporters et du recensement des sujets de reportage en collaboration avec ses collègues. Elle est aussi chargée de préparer les brèves et les conducteurs en attendant le journal.
Offrir une belle expérience informative
Quant à la présentatrice du jour, Romaine SAWADOGO, elle a indiqué qu’elle est chargée d’agencer les éléments du journal et de trouver des titres en complicité avec le rédacteur en chef pour être en conformité avec la technique. « Les journalistes reporters collectent, rapportent des informations sur l’actualité du jour et font des papiers d’initiative privés. Ils rédigent des scripts détaillés qui serviront de base pour la présentation. Le ton, la clarté et la concision du présentateur (présentatrice) sont essentiels pour maintenir l’attention des auditeurs », a ajouté Romaine SAWADOGO.
Cette coordination entre les différentes étapes d’une part, et entre les différents acteurs d’autre part, depuis la sélection des actualités jusqu’à la diffusion finale, vise à offrir une belle expérience informative aux auditeurs, a déclaré Yolande GALBANE.
Groupe II / Atelier communication
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Master class 2024 : l’Atelier Communication entame la Phase I
La première phase des masters class de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication a débuté, le jeudi 15 février 2024, avec l’atelier Communication.
Avec les stagiaires de l’atelier Communication, l’accent est mis sur le processus de conception, de création et de mise en scène d’un évènement.
Au premier jour, les encadreurs de l’atelier Communication ont donné les lignes directrices des masters class 2024. A la suite, les stagiaires, repartis en groupes, ont travaillé, afin de donner une orientation à la stratégie globale de visibilité et de création publicitaire autour des Master class. Il s’est agi de situer le contexte, définir les objectifs, déterminer les cibles et les messages.

Les étudiants bénéficient de l’encadrement de professionnels du domaine de la communication et de l’information.
Durant la période allant du 15 février au 1er mars prochain, les stagiaires vont s’approprier des pratiques professionnelles dans les domaines du Journalisme, de la Communication et des Techniques et Technologies des Médias. Ils vont produire des contenus médiatiques, exploiter des équipements de production et de diffusion, mais aussi proposer des supports de communication événementielle.
En tant qu’école de référence dans la formation des professionnels de la l’information, de la communication et des technologies de médias, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC), organise chaque année des masters class, afin de mettre ses étudiants en situation de pratiques professionnelles. Cette activité, qui est primordiale pour une formation de qualité des stagiaires, s’inscrit en droite ligne avec l’un des objectifs stratégiques de l’ISTIC, à savoir « Développer, diversifier les offres de formation et promouvoir la recherche appliquée ». L’objectif général est de positionner l’ISTIC comme une référence dans la professionnalisation des acteurs des médias et de la communication.
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GIJ-ISTIC : En route pour un partenariat
Les étudiants de l’ISTIC ont été reçus le vendredi 21 juillet 2023 à UniMAC (impliquant Ghana Instutite of journalism GIJ). C’est dans le cadre de leur voyage pédagogique de fin de cycle.
Le fonctionnement de l’institut, les offres de formations et les perspectives de collaboration ont été au menu des échanges.
Il est 14h35, le car de l’ISTIC qui transporte les étudiants franchit le portail de GIJ, Ghana Institute of journalisme l’équivalent de l’ISTIC au Burkina.

Les étudiants de l’ISTIC échangent avec un professeur en cours à GIJ -Ph. OC
Le rendez-vous est pris pour 15h00, l’arrivée des Burkinabè est annoncée. Aussitôt, une équipe nous accueille avec un large sourire. Du « welcome » to GIJ est lancé, avant de forcer un bienvenu dans un accent anglicisé.
Notre hôte nous conduit dans quelques services administratifs, avant de nous introduire dans des salles de classes où des promotions sont en plein cours. A notre surprise, un ballet de danse traditionnelle exécuté par les étudiantes ghanéennes agrémente l’atmosphère. C’est le spécial « Akwaba » à la délégation burkinabè. Cet accueil chaleureux traduit les bonnes relations entre le Burkina Faso et le Ghana.
GIJ est une unité de l’Université du Media, des beaux Arts et de la Communication (UniMAC). A l’image de l’ISTIC, l’université forme dans les métiers du journalisme, de la communication, du cinéma. L’ISTIC et UniMAC sont dans une perspective de partenariat, selon la Directrice générale de l’ISTIC,Dr Alizeta Ouoba.
« Le but est de faciliter la mobilité et la formation des étudiants des deux structures. Cette convention va concerner trois types de bénéficiaires : les étudiants, les encadreurs et le personnel administratif. Elle couvre trois domaines : les déplacements, les activités de recherche et les stages. La convention permettra aux étudiants de l’ISTIC de bénéficier de stages et de formations au Ghana. L’ISTIC et UniMAC, à travers la convention, envisagent organiser des Co-certifications et également accompagner la coopération des deux pays dans le domaine qui est le leur : la formation en journalisme, en communication et en technologie de l’information et de la communication. » A-t-elle-ajouté.
Tanga KAFANDO
Rokiatou OUATTARA
Ousmane COULIBALY
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ISTIC : Former les futurs hommes et femmes des médias au journalisme sensible aux conflits (JSC)
En marge de ses activités, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) en collaboration avec le Centre national de presse Norbert ZONGO (CNPNZ), a organisé une conférence publique dans l’après-midi du jeudi 30 mars 2023 à l’ISTIC.
Placée sous le thème : « Le traitement de l’information dans la consolidation de la paix et la prévention des conflits », la conférence a été animée par Moussa SAWADOGO, journaliste et enseignant à l’ISTIC. Arsène Evariste KABORE, ancien secrétaire général de l’ISTIC et point focal entre l’institut et le CNPNZ a assuré la modération.
Le journalisme, un métier en pleine évolution
A l’entame de son exposé, le conférencier, après avoir défini les différents termes du thème de la conférence, a fait l’état des lieux du journalisme au Burkina Faso. Pour Moussa SAWADOGO, le journaliste sensible aux conflits doit cerner la nature du conflit. “Dans le contexte burkinabè actuel, le journaliste doit se rappeler sa mission sociale, qui est la défense de l’intérêt général quel qu’en soit le groupe”, a-t-il insisté. En effet, pour lui, au regard du contexte sécuritaire du pays, il revient au journaliste de faire preuve de professionnalisme dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. Pour cela, il doit avoir une bonne culture générale.
Il est revenu par ailleurs sur les enjeux et les défis liés au concept du « journalisme sensible aux conflits ». A ce niveau, l’exposant a proposé onze missions dont la principale est, de diffuser des informations exactes et impartiales pour la résolution du conflit. Pour lui, « un journaliste sensible aux conflits, c’est d’abord un journaliste qui milite pour la paix ».
Il a terminé son exercice en invitant, les journalistes à aller au-delà du factuel pour consolider et rechercher la paix, tout en restant prudent. Le conférencier souligne qu’en période de conflit, l’éthique s’effrite au profit de la déontologie qui, elle-même s’éclipse au profit du politique. Il est alors recommandé, de se prémunir car « un bon journaliste est un journaliste vivant ».
Avis de quelques participants

Innocent ILBOUDO, étudiant en première année journalisme à l’ISTIC
Innocent ILBOUDO, assistant en journalisme à l’ISTIC et participant, s’est dit satisfait de la qualité de cette conférence : « Je retiens de cette conférence que le journaliste doit être un médiateur entre les différents protagonistes pour résoudre le conflit, tout en restant professionnel ».
Pour Abem AOUSSEGUE, directeur de la formation initiale, cette conférence publique s’inscrit dans le cadre des conférences pédagogiques que l’ISTIC organise avec ses partenaires de façon régulière. L’objectif est de donner l’occasion aux stagiaires de mettre en exergue la nécessaire liaison qui existe entre toutes les filières. C’est également une tribune pour contribuer à la consolidation de la paix au Burkina Faso
En rappel, l’ISTIC est un établissement public de l’Etat à caractère professionnel. Il assure la formation dans les filières du journalisme, de la communication et des techniques et technologies des médias.
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Master class Spéciale FESPACO 2023 : La Guadeloupe s’invite à l’ISTIC
Le jeudi 02 mars 2023, un collectif de professionnels du cinéma de la Guadeloupe, membres de l’association « KARIBBEAN HIVE » , a rendu visite aux étudiants de l’atelier Communication des Master class 2023 de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). L’objectif, assurer un partage d’expériences.

Steve LANCASTRE, Laure CHANTEUR et Daniel NLANDU NGANGA lors de leur présentation.
Les professionnels guadeloupéens, Laure CHANTEUR, Steve LANCASTRE et Daniel NLANDU NGANGA ont présenté succinctement le cinéma de leur pays. Ils ont parlé du film de Sylvaine DAMPIERRE « PAROLE DE NEGRES» , réalisé en 2021, dont un extrait a été projeté à l’occasion.
C’est un long-métrage documentaire qui relate l’histoire de travailleurs de l’île de Marie-Galante qui se battent pour la survie de leur ancienne sucrerie.
Les trois festivaliers ont indiqué que leur association vise à promouvoir le cinéma, la diversité culturelle et l’histoire de la Guadeloupe et des Caraïbes. A les entendre, ce regroupement de professionnels du cinéma, de l’audiovisuel et du digital porte une vision panafricaine et entend être indépendant par le biais de la culture.
« Le cinéma est un atout ; il permet de resserrer les liens entre Africains. Nous avons l’opportunité de partager, à travers la culture, qu’elle soit issu du continent ou de la diaspora. Et nous avons tout ce qu’il faut pour cela: des histoires à raconter, des professionnels de qualité, des outils pour performer et un public. Un cinéma pour nous, créé par nous. », a déclaré madame Laure CHANTEUR.
Les professionnels guadeloupéens ont encouragé les étudiants à rester eux-mêmes dans la quête du savoir, en matière de journalisme et de communication. Au terme des échanges, ils ont visité le studio école de l’ISTIC.Les Guadeloupéens Laure CHANTEUR, Steve LANCASTRE et Daniel NLANDU NGANGA sont présents à Ouagadougou dans le cadre du 28e Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Atelier communication
En savoir +Master class 2023_ Jour 7 : focus sur les émissions en langues nationales dans l’atelier journalisme
Dans le cadre des Master Class, les stagiaires journalistes de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication s’attellent à la production d’émissions télé et radio en langues nationales sous la supervision des encadreurs spécialistes en langues nationales.
Au niveau de l’atelier journalisme, les stagiaires déroulent une panoplie de pratiques professionnelles notamment la production d’émission en langue nationale. Les langues nationales utilisées lors de ces émissions sont entre autres le moore, le dioula, le dagara et le san.Cette mise en pratique des théories reçues est appréciée par les stagiaires. La stagiaire Alimata KABORE, assistante en journalisme apprécie cela en ces termes « ce fut un réel plaisir pour moi de présenter le journal en mooré malgré les difficultés de prononciation dû au faite que je ne parle pas couramment le moore ».
Alimata KABORE stagiaire en journalisme
L’encadreur Klougou Pierre OUEDRAOGO, s’est dit satisfait de la prestation des stagiaires, « ils font l’effort de mettre en pratique les instructions reçues ». Comme difficultés il affirme que « les stagiaires ont des difficultés de prononciation mais avec la répétition, ils finissent par s’en sortir ».
Klougou Pierre OUEDRAOGO, encadreur en journalisme