Municipales 2022 : Bourahima Sanou, candidat à un deuxième mandat à Bobo
Les étudiants stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication ont débuté leur série de visites ce lundi 13 Septembre 2021 par la mairie de Bobo-Dioulasso. Ils se sont entretenus à bâtons rompus sur divers aspects du développement de la commune avec le maire Bourahima Fabéré Sanou.
Les échanges entre les élèves conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication et le bourgmestre de la cité de Dafra ont eu lieu dans la salle de conférence située au premier étage de l’hôtel de ville.
Drapé dans un koko dunda rouge et noir et coiffé d’un melon de même couleur, le maire Bourahima Sanou, accompagné par le Secrétaire général de la mairie Lamine Sawadogo, fait son entrée dans la salle aux environs de 8h 45 mn.
Après les civilités marquées par le mot de bienvenue de l’édile et la présentation de la délégation par le Directeur de la formation initiale, Aousségué Abem, les échanges commencent.
« Je serai candidat aux prochaines élections municipales »
Après avoir présenté le conseil municipal composé de 207 conseillers répartis dans sept arrondissements, le maire affirme être à la tête d’une commune qui regorge de potentialités culturelles, économiques et sportives qui sont le socle de son développement.
Il regrette cependant le fait que la ville de Bobo-Dioulasso soit en retard dans bien de domaines. Le président du conseil municipal compte tout de même sur la vision prospective 2017-2021 ainsi que le plan communal de développement pour remettre la ville de Sya sur les rails.
S’exprimant sur le code électoral en cours de révision pour l’élection des maires, Bourahima Sanou dit être favorable au suffrage direct. Pour lui, le suffrage indirect n’est pas le meilleur car à la fin, le citoyen est surpris de celui qui est désigné comme maire par les conseillers.
« Le suffrage indirect est comme une trahison à l’électeur. S’il y a des dysfonctionnements dans beaucoup de collectivités, c’est souvent lié à cette situation. Le maire est élu légalement mais n’a pas la légitimité et du coup, il est rejeté par la population», affirme-t-il.
Qu’à cela ne tienne, celui qui préside à la destinée de la capitale économique du Burkina Faso a été clair. Il sera candidat à sa propre succession pour les élections municipales de 2022 : « Un stagiaire a demandé si je voudrai être candidat en 2022, la réponse est oui ».
Au sujet de son bilan, le maire affirme que le conseil municipal sous son leadership a réalisé de nombreux projets, notamment la construction d’infrastructures éducatives, sanitaires et routières. Ce dont il est le plus fier est la réforme de l’administration communale.
L’assainissement de la ville est le talon d’Achille de l’action municipale. Le maire le reconnaît en ces termes : « quand on fait un lotissement on demande aux attributaires de payer la somme de cinquante mille francs comme contribution à l’aménagement. Malheureusement, cet argent nous n’avons pas su l’utiliser pour réaliser des caniveaux, mettre des réseaux d’électricité et ainsi de suite. Du coup, nous avons continué à agrandir la ville, à créer des parcelles et souvent il n’y a même pas de voies ».
La réforme du code de l’urbanisme, une nécessité pour mettre fin au désordre
Le gouvernement depuis plusieurs mois a engagé une procédure de révision du code de l’urbanisme.
Aux dires du maire candidat, cette réforme, si elle venait à voir le jour, sera salutaire. Elle permettra de corriger les insuffisances des textes en vigueur.
Mais pour Bourahima Fabéré Sanou, le problème n’est pas seulement la loi : « Il ne suffit pas de réformer la loi mais il faut trouver les moyens de l’appliquer ».
Sept ans après le saccage de la mairie de Bobo-Dioulasso par les manifestants de l’insurrection populaire de fin Octobre 2014, l’hôtel-de-ville a refait peau neuve. Plus d’un milliard quatre cent millions de francs CFA ont été mobilisés pour réhabiliter le bâtiment.
Selon le patron de la municipalité, les travaux ont été entièrement financés par le budget communal. L’appel à contribution lancé en septembre 2019 avait pour but de sensibiliser les populations. Ceux qui avaient été auteurs des dégradations étaient appelés à reconstruire la « maison commune ».
Cet appel à contribution a permis de mobiliser cinquante-trois millions de francs CFA.
Groupe A
En savoir +Voyage pédagogique 2021 des conseillers en STIC.
#VoyagePédagogiqueBobo2021/Communication
Affiche officielle du voyage pédagogique 2021 des étudiants conseillers en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.
ISTIC, le creuset du Journalisme et de la Communication au Burkina Faso!
En savoir +Voyage pédagogique 2021 : Les stagiaires conseillers de l’ISTIC sont dans la cité de Sya
Les stagiaires conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication (journalistes, communicants et techniciens) en fin de formation, de l’Institut des sciences et techniques de l’Information (ISTIC) ont entamé leur voyage pédagogique ce dimanche 12 septembre 2021. Bobo-Dioulasso la capitale économique du Burkina Faso est la ville hôte de cette activité pédagogique majeure au cours de laquelle les stagiaires sont amenés à produire des contenus informatifs à diffuser sur la télévision en ligne, la radio, la page Facebook et le site web de l’école.
C’est aux environs de 8h 30, sous un ciel nuageux que le convoi des étudiants, accompagnés par des membres de l’administration et par certains encadreurs, a pris la direction de la ville de Sya.
Dès la commune de Tanghin Dassouri, le ciel ouvre ses vannes. Le voyage s’effectue sous une belle averse jusqu’à « l’incontournable » escale de Boromo. Occasion pour les uns et de autres de se dégourdir les jambes, de se désaltérer et surtout de déguster les victuailles de cette ville passée maître dans l’art de la grillade.
Après une belle pause de 50 minutes et un ravitaillement en cacahuètes, sésame et bananes, le voyage reprend sous des gouttelettes de pluie. Dans les bus l’ambiance est bon-enfant. Aux histoires drôles entrecoupées d’éclats de rire se succèdent des débats sur divers sujets.
Arrivés à bon port
Par moment, le calme tombait comme dicté par un ordre venu de nulle part. Le beau temps et l’air conditionné des bus y étaient certainement pour quelque chose. Le professionnalisme des conducteurs a permis d’effectuer un bon voyage malgré une visibilité réduite et la chaussée restée trempée sur la quasi-totalité du trajet.
A 15h 45, les passagers du convoi aperçoivent les premiers panneaux souhaitant la bienvenue à Bobo-Dioulasso. Les commentaires sur le séjour reprennent de plus belle jusqu’aux sites d’accueil.
Les différents groupes sont bien installés et attendent de dérouler leur programme d’activités dès le lundi 13 septembre 2021.
Ce voyage se tient du 12 au 22 septembre et entre dans le cadre de l’immersion des stagiaires conseillers en journalisme, techniques et technologies des médias et communication dans différentes situations professionnelles sur le terrain.
Groupe A
En savoir +INFORMATION-MCRP
Dans sa vision d’améliorer l’organisation et la mise à disposition de l’information officielle aux Burkinabè, aux amis et aux partenaires du Burkina Faso, le Ministère chargé de la Communication à travers la Direction générale de la Communication (DGCOM) a élaboré de nouveaux outils de communication. Il s’agit :
- du Focus hebdomadaire des décisions du Conseil des ministres ;
- du bimestriel «La Marche du Burkina Faso» ;
- des fiches sur les acquis du Gouvernement de 2016 à 2020 dans certains secteurs de développement.
Ces outils sont élaborés uniquement en version numérique.
Le bimestriel dénommé «La Marche du Burkina Faso» met en exergue les grandes décisions du Conseil des ministres, les défis sécuritaires relevés par les Forces de Défense et de Sécurité ainsi que les grands chantiers symboles d’un Burkina Faso qui gagne et qui avance. Le premier numéro sera diffusé ce 1er septembre 2021.
Rendez-vous est pris avec « La Marche du Burkina Faso», ce 1er septembre 2021 sur les plateformes web du ministère de la Communication et ses partenaires.
En savoir +Modernisation de l’administration : l’ISTIC se dote d’un guide d’archivage
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a procédé ce mardi 03 Août 2021, à ISTIC-Ecole à la présentation et à la validation de son guide d’archivage. C’était en présence du Directeur Général de l’Institution et l’ensemble des Directeurs et Chefs de Service.
Débuté le 13 juillet 2021 dernier, le processus d’élaboration du guide d’archivage des documents physiques et numériques de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a connu son épilogue ce mardi 03 Août 2021 à ISTIC-Ecole. En effet, sous la houlette du Directeur de la Formation Continue et de la Recherche Appliquée monsieur Paul Ismaël BICABA, les acteurs impliqués dans l’élaboration de ce guide d’archivage dont le Directeur Général de l’ISTIC monsieur Zoumana TRAORE et des experts en la matière se sont réunis pour la présentation et la validation de cet outil qui apparaît comme un maillon important dans la modernisation des services de l’administration publique.
Selon Zoumana TRAORE, en élaborant ce guide, l’ISTIC entend conserver sa mémoire en vue de consolider ses acquis. Cet outil apparaît capital de par ses rôles que sont la gestion quotidienne des services, la justification des droits et la conservation de la mémoire”.
Pour Madame KABRE Franceline, archiviste à la SONATER et l’une des experts qui a présenté le travail d’élaboration, l’archivage est une science ignorée par la majorité de l’administration publique.
Pour l’élaboration de ce guide de l’ISTIC, l’équipe des experts a d’abord collecté les données auprès des différents services de l’ISTIC afin de faire l’état des lieux de la pratique d’archivage de l’Institut.
Il ressort de ces états de lieux qu’il existe un effort de conservation des archives. Cependant, quelques difficultés dont l’adaptabilité des locaux nécessite d’être améliorer. Ce guide apparaît donc comme fondamental puisqu’il donne toutes les informations permettant de mieux conserver les archives physiques et numériques de l’ISTIC.
Après amendement des acteurs, le guide a été validé sous réserve de prise en compte des amendements.
DCMP/ISTIC
ISTC Polytechnique et l’ISTIC renforcent leur collaboration
L’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique) de Côte d’Ivoire et L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) du Burkina sont deux Instituts supérieurs de formation professionnelle étatiques. Ils ont décidé de renforcer leur collaboration à travers la signature d’une convention de partenariat 2021-2025 en marge des travaux du 9è Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso tenu à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 24 au 28 Juillet 2021.
Le Directeur général de l’ISTIC, Zoumana TRAORE a conduit une délégation de son institut à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre de la tenue travaux du 9è TAC. Les responsables des deux institutions sœurs ont passé en revue le partenariat qui les lie depuis 2015. Avant de signer la nouvelle convention de partenariat 2021-2025, les deux parties ont revisité les différentes closes et les ont adaptées aux réalités de l’heure. La cérémonie de signature est intervenue le lundi 26 Juillet 2021 dans les locaux de l’ISTC Polytechnique sis à Cocody. Les domaines de coopération portent entre autres sur l’échange d’enseignants, d’étudiants et de stagiaires, la participation aux projets de recherches et réunions pédagogiques sur le plan bilatéral, sous régional et international, le renforcement des capacités des enseignants et du personnel administratif, l’initiation de projets et d’activités de recherche, la co-organisation d’activités pédagogiques, manifestations culturelles, voyages d’études et toutes autres activités susceptibles d’avoir un impact positif sur la qualité de la formation au sein des deux Instituts. Les innovations de de ce partenariat portent sur le renforcement de la collaboration dans le domaine de la Formation continue et la réalisation de la co-diplomation dans deux modules de Formation continue : la Communication digitale, le Webjournalisme et les techniques de Mobil Journalism (MOJO). A ce titre, les deux parties s’engagent à collaborer pour l’harmonisation et l’actualisation de leurs programmes de formation. Il s’agit notamment de l’Infographie, du Multimédia et des métiers du numérique en favorisant le recrutement d’étudiants à former dans ces domaines à distance et à partir de l’ISTIC. L’autre nouveauté réside dans la possibilité offerte à l’ISTIC d’inscrire des participants du Burkina Faso aux sessions de formation de Journalistes Reporters d’Images ( JRI) que l’ISTC Polytechnique démarre en novembre 2021 en partenariat avec l’Institut National de l’Audiovisuel de Bry-sur-Marne en France (INA). Autre fait marquant dans ce partenariat, c’est l’élaboration d’un programme annuel de coopération entre les deux Instituts, la désignation de Points Focaux et la mise en place de Comité paritaire pour rendre opérationnelles les idées contenues dans la convention de partenariat.
Direction de la Communication, du Marketing et du Partenariat(DCMP)
En savoir +Voyage pédagogique Bobo 2021 : L’apothéose dans la salle Casimir Koné
Pour l’apothéose du voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC (Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication) ont organisé une soirée cinématographique le samedi 10 juillet 2021 dans la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Cette soirée a connu la participation de plusieurs personnalités et du public bobolais venus nombreux suivre les films des étudiants.
« Se grossir les fesses et les seins un phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso » du stagiaire en journalisme Frédéric Nikiéma et « Double peine pour détenus mineurs de la MACO » de la stagiaire Pélagie Diébré sont les deux films projetés au cours de la soirée cinématographique, clôturant le voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 33e promotion de l’ISTIC.
Les images captées par les stagiaires sur la pratique du grossissement des seins et des fesses ont par moment suscité des éclats de rire dans l’assistance et pendant que les témoignages de mineurs emprisonnés à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) ont arraché des soupirs de tristesse.
De quoi conforter la marraine Eveline Dabiré à dire que les productions montrent la volonté des étudiants d’aller de l’avant. Elle les a invités à cultiver l’esprit du travail bien fait.
Le représentant des parrains, Moutamou Kani, directeur de publication de l’Express du Faso, a, en son nom propre et celui du directeur général des Editions Sidwaya, exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette soirée. Il s’est engagé à accompagner les étudiants pour la recherche des stages dans les différents médias et entreprises.
Un succès
A la fin des projections, les deux réalisateurs se sont prononcés sur les conditions dans lesquelles ces films ont été réalisés et les difficultés rencontrées sur le terrain.
Arsène Evariste Kaboré, Secrétaire général de l’ISTIC, a tiré la conclusion que « cette soirée a été un succès ». Se réjouissant de l’organisation, il a tenu à féliciter les encadreurs et les étudiants pour le travail abattu.
Au cours cette soirée riche en émotions, le public a eu droit à la prestation de la lauréate de FASO ACADEMIE 2020 Marina Ouédraogo. Les rideaux sont tombés après la remise de présents aux parrains de la cérémonie.
Doriane NASSOURI et Boukary KINDA
Stagiaires en journalisme
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La princesse Guimbi Ouattara une médiatrice aux multiples talents
Parmi les sites touristiques de la belle cité de Sya se compte le mausolée Guimbi Ouattara, l’un des monuments culturels qui permet à la population de se rappeler de cette grande amazone de l’empire du Guiriko. Les stagiaires assistants de l’ISTIC en fin de formation se sont rendus ce samedi 10 juillet sur ledit site. Cette visite a permis aux étudiants d’en savoir davantage sur la vie de cette figure emblématique.
Connue comme étant une amazone et une médiatrice de l’empire du Guiriko, la princesse Guimbi Ouattara n’a eu aucun enfant biologique. Déjà mariée à l’âge de 15 ans à Mori Fimba Ouattara, la princesse Guimbi Ouattara s’est remariée à Drissa Touré après la mort de son premier mari.
Malgré les multiples qualités qu’elle avait, l’enfantement n’était pas rendez-vous. Ce qui ne l’a pas empêchée d’avoir des enfants sous sa garde, car dans l’organisation de la société Dioula, l’adoption est une réalité socio-culturelle. « La princesse Guimbi Ouattara n’a pas eu un enfant biologique mais elle a eu des enfants adoptifs à telle enseigne qu’on ne pouvait pas venir ici et se rendre compte qu’elle n’avait pas d’enfant», a laissé entendre le guide touristique Drissa Ouattara.
Le don de la maternité
Guimbi Ouattara avait particulièrement un don qui lui permettait de faciliter les accouchements difficiles. Ce don lui venait de sa génitrice Alima Ouattara. Selon le guide, la princesse appliquait un produit sur une meule et une fois que la femme enceinte consomme ce produit, elle accouche facilement.
La princesse GUIMBI Ouattara était aussi une médiatrice aguerrie. Elle a conduit la médiation qui a permis d’épargner l’empire Guiriko des griffes de Samory Touré. Sa notoriété lui a valu d’accueillir plusieurs personnes notamment l’explorateur Binger. Ce dernier a séjourné durant sept(7) jours à Bobo avant de reprendre sa route.
« Bio express de GUIMBI Ouattara »
La princesse Guimbi est née vers 1836, à Bobo-Dioulasso. Fille de Diori Ouattara et de Alima Ouattara, elle fut une dame au grand cœur. Ce qui lui a valu sa réputation. Décédée en 1919, sa tombe se trouve au secteur 3 de Bobo-Dioulasso. En guise de reconnaissance, une maternité porte son nom pour lui rendre hommage.
Bella OUEDRAOGO
Chaabane OUATTARA
Stagiaires en journalisme
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