5e nuit de la 20e édition du GPNAL : « standing ovation » pour les FDS et les VDP
La 5e nuit de l’édition 2023 du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) a donné à voir de nouvelles prestations, le mercredi 03 Mai 2023, à la maison de la Culture Monseigneur Anselme Titianma SANON.
Une délégation de la Guinée pays invité d’honneur de la SNC, ainsi que le président du comité national d’organisation de la SNC y ont assisté.
‘’L’orchestre des jeunes de Yako’’ du Passoré, ‘’ Lamogoya’’ du Sourou, et ‘’ Djindjormin de Kampti’’ du Poni, sont, entre autres, des troupes qui ont rivalisé d’ardeur espérant décrocher le Grand Prix National des Arts et des Lettres de cette SNC 2023.
Musique traditionnelle et slam ont été servis aux spectateurs et aux téléspectateurs grâce à la retransmission en direct de l’évènement par la télévision nationale.
La situation sécuritaire difficile que traverse le pays ne laissant aucunement les Burkinabè indifférents. Des messages de paix et d’encouragement ont été lancés de façon artistique lors de cette soirée par les compétiteurs.
La soirée a aussi été marquée par une ‘’standing ovation’’ pour encourager et témoigner la gratitude de l’ensemble des composantes de la nation à l’endroit de nos Forces de défense et de sécurité.
Le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) est une tribune d’expressions pour les artistes de différentes régions du Burkina-Faso, qui œuvrent à la promotion de la culture nationale à travers des prestations.
Le GPNAL se poursuit jusqu’au 5 mai 2023.
Déograçias DA
Rassida DABRE
Yacine GARANE
Saibata GUIRO
Alima KABORE
Amandine TAGO
Pascal TAPSOBA
Maichka TIENDREBEOGO
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SNC 2023 : Des FDS apportent leur touche littéraire
A l’occasion de cette 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), des œuvres d’auteurs militaires sont en exposition du 1er au 6 mai 2023 à la Chambre du commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso.
Manier une arme n’est pas seulement ce que savent faire les membres des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Ils ont aussi la plume et l’encre de l’espoir entre leurs mains. « Le mariage militaire » et « les sept douleurs » sont deux (02) œuvres de l’officier de gendarmerie William Aristide Nassidia COMBARY.
Elles font partie de ces œuvres en exposition à l’occasion de la biennale de la culture. L’objectif est de montrer le savoir-faire littéraire des militaires. « Les militaires ne savent pas que tirer, ils sont aussi artistiques », a indiqué l’officier militaire Olivier OUOBA, animateur du stand de l’armée.
Et d’ajouter que depuis la crise sécuritaire de 2015, le Burkina Faso est plongé dans une inquiétude. Le militaire, connaissant mieux la situation, a la capacité de convaincre le peuple à une résilience par ses écrits.
A travers leur plume, les membres des Forces de défense et de sécurité veulent non seulement se rapprocher de la population, mais aussi faciliter le brassage entre l’armée et les civils.
Plusieurs œuvres d’écrivains militaires sont exposées à cette activité littéraire de la présente édition de la SNC qui se tient du 29 avril au 6 mai 2023 dans la ville de Sya.
Groupe D
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Djamilatou KONE
Sylvia SAWADOGO
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +SNC 2023 : la RTB2 réorganise son programme pour assurer plus de visibilité de la biennale
A l’occasion de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) qui aura lieu du 29 avril au 06 Mai 2023 à Bobo Dioulasso, la RTB2 réorganise son programme. Ce réaménagement vise à répondre aux attentes de la population lors de ce grand festival.
Lors de la semaine nationale de la culture, la promotion de la culture est le principal objectif de la RTB2. À cet effet, l’émission « Télé dia » qui était une émission hebdomadaire deviendra quotidienne. « Télé dia » est une émission interactive qui donne la parole aux artistes, artisans de la culture. Lors de cette émission, les invités auront la possibilité de s’exprimer en français mais aussi en Dioula. Aussi plusieurs reportages seront effectués sur le site de la SNC. Ainsi les agents du média seront redéployés pour favoriser la couverture de l’évènement.
La télé est composée de 28 agents dont 6 cadreurs, 6 reporters francophones, 4 journalistes dioulaphones, 5 monteurs, 3 réalisateurs et 4 agents au programme. Quant à la Radio, elle est constituée de 4 journalistes et 6 techniciens.
Ce faible effectif du personnel est dû, entre autres, au fait que l’Etat n’organise pas des tests d’intégration pour les journalistes inscrit sur titre et la quasi-inexistence des activités nécessitant des couvertures médiatiques dans la ville de Bobo Dioulasso. « Le faible nombre de personnel amène certains agents à occuper plusieurs postes à la fois. D’autres sont à cheval entre la Radio et la Télé. » a déclaré Lydia Rokia Sanou, chef de service RTB2 Télé.
La RTB2 manque d’un certains nombres d’équipement pour assurer les grandes émissions et la couverture des événements de grande envergure comme la SNC. En effet, le media ne dispose pas de car de retransmission (un studio mobile) qui permet la réalisation des directs.
La RTB mère vient en renfort à son bébé de Bobo Dioulasso
Au vu des difficultés que la RTB2 rencontre, la RTB Ouaga est obligée d’assurer la retransmission en direct de l’ouverture de la SNC ainsi que les activités qui seront menées tout au long de l’évènement. « L’Equipe de Ouaga, composée d’une centaine de personnes, arrive pour nous aider avec la couverture de la SNC. Pour suivre une émission en direct, il faut une retransmission et cette retransmission nécessite beaucoup de ressources humaines et matériel que la RTB2 n’a pas », a laissé entendre Adama Gerard Zongo chef de la section technique de la Radio RTB2.
Malgré le contexte sécuritaire difficile auquel le Burkina Faso fait face, la SNC 2023 se tiendra du 29 avril au 6 mai 2023 sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».
Déogracias Da
Rassida Dabré
Yacine Doris Garané
Saibata Guiro
Alimata Kaboré
Kuilpiga Pascal Tapsoba
Amandine Tago
Maichka Latifa Tiendrébéogo
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SNC 2023 : la Mairie centrale de Bobo-Dioulasso engagée pour la réussite de l’évènement
La mairie de la commune de Bobo-Dioulasso a initié plusieurs innovations pour que la Semaine Nationale de la Culture (SNC) soit un franc succès. Cette information a été donnée ce jeudi 27 avril 2023 lors d’une rencontre avec des stagiaires en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
Une enveloppe de 10 millions de F CFA, la prise en charge d’un prix spécial, la mise à disposition d’un plateau off, de diverses logistiques, la prise en charge totale de l’embellissement et du nettoyage de la ville durant la SNC sont, entre autres, la contribution de la mairie de Bobo-Dioulasso à cette 20ème édition de la SNC.
Pour la réussite de cette biennale de la fête de la culture, des sites d’hébergement adaptés en lieu et place des écoles sont également aménagés pour l’ensemble des invités qui y prendront part. Selon la secrétaire générale adjointe de la délégation spéciale de la ville de Bobo-Dioulasso, Jocelyne TRAORE/SANON, des mesures sécuritaires sont aussi prises pour assurer le bon déroulement de la fête. « Toute l’équipe de la police municipale est mobilisée pour faciliter la circulation routière et assurer la sécurité pendant la durée des festivités », précise-t-elle.
Pour la présente édition de la SNC, la mairie de la ville de Sya est par ailleurs à pied d’œuvre pour la mobilisation de la population. Ce qui représente une innovation majeure et un fort défi au vu de la situation sécuritaire que connaît le Burkina Faso. Pour cette édition, la Guinée Conakry est le pays invité d’honneur et environ 600 000 visiteurs sont attendus.
Les stagiaires de l’ISTIC prendront part à cette 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture dont la cérémonie d’ouverture officielle est prévue pour se tenir ce samedi 29 avril 2023 au stade Sangoulé LAMIZANA de Bobo-Dioulasso.
En rappel, la visite à la mairie s’inscrit dans le cadre du voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 35e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) en fin de formation.
GROUPE D
Leïla Sylvia SAWADOGO
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Djamilatou KONE
Asseta KAFANDO
Alima KIEMA
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
En savoir +Carnet de route : De Ouaga à Bobo, le trajet d’un voyage pédagogique inoubliable de la 35e promotion de l’ISTIC
Les assistants stagiaires journalistes, communicants et techniciens de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) de la 35e promotion en fin de formation ont pris la route le mercredi 26 Avril 2023 pour leur voyage pédagogique, destination Bobo–Dioulasso.
Il est 6h, certains stagiaires manquent à l’appel. Pourtant, le départ est prévu dans 30 minutes.
Les personnes qui attendent sont soudainement inspirées par des débats footballistiques. «Haaland est trop fort » laisse entendre un stagiaire. Nous sommes demandés à l’administration pour la distribution des t-shirts « ISTIC ». Certains exigent une taille parfaite à leur forme.
7h40, la Directrice générale de l’ISTIC, Dr Alizèta OUOBA née COMPAORE, fraichement nommée nous honore de sa présence. Le directeur de la formation initiale, Abem AOUSSEGUE, l’introduit auprès des stagiaires rassemblés avant le départ.
Dr Alizèta OUOBA formule le vœu : « Vous allez dans un cadre pédagogique. Je souhaite que le voyage se passe bien. Je resterai en contact avec vos responsables pour prendre connaissance de ce qui se passe. Sur ce, bonne traversée. » Les stagiaires, attentifs, applaudissent et se dispersent.
Le départ
7h50, les stagiaires embarquent selon la répartition par filière. 7h58, le car des communicants et des encadreurs avance et prend la route pour la cité des Silures sacrés. Notre car repêche un communicant, Toro Bertin BORRO qui a manqué de place. Deux camarades manquent à l’appel chez les stagiaires journalistes : Bapougouni LOMPO et Alima KABORE. Le premier est une personne vivant avec un handicap visuel et pour cause de la lenteur d’avancement dans sa production de fin d’année, ne peut se joindre à nous. Alima, elle, elle est juste en retard.
Issiaka DRABO, stagiaire en journalisme, impatient s’interroge : « Peut-on se permettre de bouger ? ».
Il est 8h30, Alfred NIKIEMA, un de nos encadreurs et un ancien célèbre présentateur de journal à la chaîne nationale RTB, vient d’arriver. Le car n’attend plus personne. Le chauffeur enclenche la manœuvre. Il est 08h32, nous quittons l’école en direction de Bobo-Dioulasso. « Alléluia » clame Issiaka DRABO soulagé et ses camarades répliquent « amen».
Nous nous amusons à nous taquiner. Ça rit aux éclats. Pour passer le temps, certains, la tête baissée, manipulent leurs Androids en naviguant sur les réseaux sociaux. Une majorité écoute la musique pendant que d’autres chantent. Yacine GARANE, stagiaire en journalisme entonne une chanson. Housseyni DICKO pour amuser la galerie demande : « qui baille ? ». Tous se mettent à rire. Il insinue donc que le chant de Yacine ressemble à un bâillement.
Lorsque nous arrivons au feu tricolore de la mairie centrale de Ouagadougou, Alima KABORE nous rejoint. Tous contents, nous l’accueillons avec des cris de joie. C’est parti maintenant pour un voyage et un séjour inoubliable !
9h 10, l’heure à laquelle nous quittons Ouagadougou. Dans le car, il y a une bonne ambiance. Rachida DABRE se reconvertit en Disc Jokey (Dj) et nous berce avec de belles mélodies modernes. Nous esquissons des pas de danses et chantons en chœur les paroles. C’est dans cette atmosphère que nous arrivons à Tanghin Dassouri. Tout à coup, une stagiaire a une envie pressante de se soulager. Ainsi, nous marquons un arrêt de 2mn.
A partir de Kokologho, la fatigue se manifeste chez certains camarades. Les plus épuisés dorment pendant ce temps, d’autres continuent d’écouter la musique en animant des causeries. Nous nous mettons à observer la nature tout au long du trajet : les fruits sauvages, les animaux, des points d’eau… Au marigot de Tita, Issiaka DRABO se remémore de son enfance, lorsqu’il voit des enfants se baigner. « J’aimais faire des baignades avec mes amis. Je rentrais le visage tout blanc et lorsqu’on me demandait si j’y étais (au marigot), je niais». Nous nous moquons de lui.
Il est à présent 12h05. Notre car marque un arrêt à Boromo. La plupart des étudiants profitent pour manger et refaire le plein d’énergie. Ils trouvent le prix du riz abordable par rapport à celui de la viande.
Après 40 minutes d’escale, nous reprenons notre trajectoire pour la capitale économique du Burkina Faso. Nous constatons le changement du climat. La température chaude devient fraîche. Issiaka Drabo ayant vécu longtemps à Boromo et dans la cité de Sya profite donner un cours de géographie. « Le barrage que vous voyez, c’est le petit Balé : « Le grand se trouve plus loin » dit-il.
L’ambiance devient de plus en plus vivace. « DJ DABRE» prend sa retraite tandis que « DJ DICKO» prend la relève. Il dédicace des chansons à ses camarades et surprend beaucoup sur le type de musique qu’il propose, lui qui est toujours ancré dans la tradition peule nous fait écouter des chansons de tout genre.
Durant tout le long du trajet, un convoi des Forces de défense et de sécurité (FDS) et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) chemine avec nous. A la vue de ces braves Hommes, les stagiaires témoignent leur solidarité avec des salutations admiratives. L’entrée de la ville de Houndé, offre une magnifique vue à ceux qui n’avaient pas leurs yeux au plancher ou sur des écrans. Une petite élévation donne une vue en hauteur de la ville dominée par des arbres à feuillages verdoyants. Un spectacle que beaucoup n’oublieront pas de sitôt surtout pour ceux qui vont à Bobo pour leur première fois.
15h30, nous arrivons enfin dans la cité de Sya.
Il est 15h34, nous sommes devant le centre qui doit nous servir d’hébergement pour les deux semaines que nous passerons à Bobo-Dioulasso. Les stagiaires en binôme tirent au sort pour choisir leurs chambres. Une stagiaire en communication pique une crise. Fort heureusement, tout a été prévu d’avance. L’infirmier de l’école Daouda DIASSO la remet sur pied.
Les stagiaires rentrent se reposer. Le séjour est chargé. Des visites d’organes de presse, de structures de communication et de sites touristiques les attend. Sans oublier les activités de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui permettront aux stagiaires de produire de la matière informative à diffuser sur la page Facebook, YouTube et sur le site web de l’institut.
GROUPE A
BALO Gloria Rolande
DICKO Housseyni Hama dit Salley
SORE Sayouba
KINDA W.R. Bénédicte
KIEMA Abdoul Aziz
OUEDRAOGO Issoufou
ZAGRE Alexandre
OUATTARA Roseline
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