
Journées portes ouvertes de Sidwaya Bobo : La digitalisation de la presse écrite au cœur d’un colloque
La Direction Régionale de l’Ouest des éditions Sidwaya a organisé un colloque, ce mercredi 03 mai 2023 à l’occasion de ses journées portes ouvertes. Placé sous le thème : « La presse écrite dans un contexte de digitalisation : opportunités et défis », ce rendez-vous a été un moment de partage d’expériences entre acteurs du monde de la presse burkinabè.
Avec le développement des Technologies de l’information et de la communication (TICs), la survie de la presse écrite est menacée, selon Dr Cyriaque Paré, un des animateurs du colloque.
« Nous sommes dans une logique de convergence. Le produit infos ne se vend plus à cause de la gratuité des contenus. Il faut donc revoir le modèle économique pour s’adapter et survivre », a-t-il indiqué.
Pour Mountamou Kani, le numérique valorise la presse écrite et lui permet d’accroitre son audience. Donc, il revient au journal papier d’adopter une bonne communication allant vers les lecteurs.
Et cela par la diversification des contenus comme les devinettes, les mots cachés et bien d’autres choses. « Le journal doit mettre l’eau à la bouche du lecteur en ligne afin de l’inciter à aller lire le journal papier pour lui permettre de découvrir d’autres choses. Le numérique et le journal papier peuvent être complémentaires pour le bonheur des lecteurs », a-t-il souligné.

Participants au colloque
Dans un contexte de digitalisation, la presse écrite n’est pas le seul média menacé. La télé et la radio ne sont pas en marge. Tous ces médias sont, de nos jours, présents sur internet.
Face aux avancées technologiques, les communicateurs invitent l’ensemble des hommes de médias à plus de professionnalisme dans l’utilisation des outils numériques pour la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Groupe D
Raïssa Traoré
Neimata Kaboré
Djamilatou Koné
Leïla Sawadogo
Asséta Kafando
Alima Kiema
Issiaka Drabo
Arouna Romba
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4ème nuit du GPNAL SNC : la compétition pour les premières places se poursuivent
15 troupes de la catégorie art du spectacle en « Pool adulte » en compétition pour le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) ont presté ce mardi 2 mai 2023 à la maison de la culture Mgr Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso.
Venues des 13 régions du Burkina Faso et de la diaspora, ces troupes ont fait des prestations artistiques qui ont émerveillé le public dans son ensemble.
Les troupes « Ensemble Musical le levain du Kadiogo », « Liwaga Naaba Kango d’Attécoubé », et « Sinignassigui de la Comoé » sont, entre autres, celles en compétition. Chacune d’elles, dans l’espoir de sortir gagnant du concours, a placé la barre très haut.

« Ensemble musical le levain » du Kadiogo en prestation
Selon le directeur de la culture, des arts et du tourisme, de la province de la Sissili, Albert Koudougou Gagré, le combat s’annonce rude parce que la troupe « Harmonie Gourizéni » de sa province est en compétition pour sa première fois à la SNC. « La concurrence est de taille, mais nous pensons repartir avec un prix parce que nous nous sommes bien préparés » a-t-il laissé entendre.
Ce concours permet aux spectateurs de découvrir les genres musicaux de chaque communauté en compétition. Le slam, le liwaga et d’autres genres nationaux sont utilisés pour traduire des messages de paix et de cohésion sociale.
Le retour de la diaspora
La troupe Naaba Kango de la diaspora ivoirienne a fait un grand retour depuis sa dernière participation à la SNC 2010. Ce retour vient ainsi redonner plus de piquant à la compétition.

La troupe liwaga Naaba Kango de la diaspora ivoirienne
Malgré cette longue absence, le président de l’Union traditionnelle des arts et danses traditionnelles burkinabè de Ia diaspora ivoirienne, Mamadou Sawadogo, pense repartir avec le 1er prix. « Nous ne sommes pas effrayés. Nous venons prouver que la diaspora ivoirienne maîtrise également la culture burkinabè », a-t-il affirmé.
En rappel, le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) se déroule dans 5 grandes catégories depuis le 29 avril et se poursuit jusqu’au 5 mai 2023.
Groupe D
Sylvia Sawadogo
Asséta Kafando
Raïssa Traoré
Alima Kiema
Neimata Kaboré
Djamilatou Koné
Issiaka Drabo
Arouna Romba
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Jeunesse et littérature : Hamidou Zonga, un espoir pour la communauté d’écrivains burkinabè
Entre passion et désir, Hamidou Zonga est un jeune journaliste burkinabè qui s’est frayé un chemin dans la littérature. Aujourd’hui écrivain et poète, il dit apporter sa contribution pour le développement de la culture burkinabè.
Agé d’une trentaine d’années, Hamidou Zonga est présent dans le paysage littéraire depuis 2021 à travers son ouvrage « Foubé ou la croisade des femmes ».
Pour lui, écrire contribue à l’éveil des consciences des lecteurs. « J’apporte ce que j’ai de positif aux gens afin qu’ils prennent conscience de leur potentiel et se rendent compte du rôle important qu’ils doivent jouer dans le développement de leur pays », a-t-il déclaré.
Auteur de plusieurs œuvres, Hamidou Zonga a eu l’envie d’être écrivain dès son jeune âge quand il était au lycée et cette même envie s’est développée lorsqu’il était sur le terrain en tant que journaliste.
La souffrance des populations, les différentes pertes en vies humaines que vit le Burkina Faso depuis la première attaque terroriste survenue en 2015, sont les principales sources d’inspiration et de motivation à l’écriture de cette première œuvre « Foubé ou la croisade des femmes« .

Œuvres exposées par Hamidou ZONGA
L’écrivain Hamidou Zonga, qui a déjà à son actif 5 œuvres, invite tous ceux qui désirent se lancer dans la littérature à le faire sans hésitation. « La première des choses, c’est d’avoir la confiance en soi. Une fois que vous prenez conscience de votre potentiel, vous devez commencer à le marquer dans un livre. Franchissez la barrière et vous verrez la lumière », conseille Hamidou Zonga.
Foubé est un département de Barsalogho, région du Centre-Nord, qui a été touché par l’hydre terrorisme en 2021.
En 91 pages, l’auteur raconte l’histoire tragique d’une jeune fille de cette localité en proie à des bandes armées non identifiées.
Groupe D
Djamilatou KONE
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Raïssa TRAORE
Neimata KABORE
Leïla SAWADOGO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
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SNC 2023 : un colloque pour démarrer les activités littéraires
Les ministres en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo et celui en charge de l’éducation, Joseph André Ouédraogo, ont procédé au lancement des activités littéraires à travers un colloque ce 1er mai 2023 à la chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso.
Placé sous le thème « Diversité culturelle, creuset communautaire et vecteur unitaire de paix et de cohésion sociale », ce colloque inaugural a été principalement animé par Mgr Titiama Anselme Sanon.
Organisé par la commission thème, ce colloque avait pour but d’expliquer le thème de la SNC 2023 aux festivaliers.
Le ministre de l’Education nationale et de la promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, représentant le parrain, le Pr Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’enseignement supérieur, a salué la tenue de l’atelier des activités littéraires dans le cadre de la SNC. « Les armes sont efficaces mais j’ai la conviction que la culture peut constituer un rempart contre l’extrémisme violent », a-t-il indiqué.
Pour le président de la commission thème, Dramane Konaté, cette activité est une invitation à la jeunesse à s’intéresser davantage à la lecture.
D’où la présentation de sa nouvelle œuvre intitulée « la triade de sang » qui est désormais intégrée dans le programme scolaire.

Participants du colloque
Le représentant du parrain a invité les élèves à produire des livres pour enrichir le paysage littéraire burkinabè. « Le meilleur plan, c’est de faire en sorte que tous les jeunes bacheliers produisent des livres, c’est la seule manière qui peut amener les jeunes à s’intéresser à la lecture », a-t-il déclaré.
Le volet littéraire est un aspect extrêmement important de la Semaine nationale de la culture selon le ministre en charge de la culture.
Il s’est réjoui de la mobilisation d’écrivains de renom comme Mgr Anselme Titiama Sanon, Bernadette Dao et Baba Hama.
Pour Mgr Anselme Titiama Sanon, chacun a une identité qu’il porte, lui permettant de se distinguer et cela doit permettre de s’accepter malgré cette différence. « Notre Afrique de demain sera l’œuvre de nos mains », a-t-il souligné.
Groupe D
Alima KIEMA
Asséta KAFANDO
Raïssa TRAORE
Djamilatou KONE
Neimata KABORE
Sylvia SAWADOGO
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
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Marché des arts : Un outil pour combattre l’insécurité
Le marché des arts et de l’exposition des œuvres d’art plastique en compétition a ouvert ses portes ce lundi 1er Mai à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Les objets d’arts exposés expriment la nécessité de la paix , de la cohésion sociale, et le devoir de faire de la diversité culturelle une force .
Des artistes à travers la sculpture et des tableaux ont vu leurs dextérités mises en exergue à la maison de la culture. Les œuvres d’arts exposés évoquent les thématiques de la parenté à plaisanterie, la cohésion sociale, l’union, la réconciliation, la solidarité, le retour aux sources, l’identité culturelle. Ces expositions sont également une invite à éviter les actes d’incivisme, de banditisme et d’extrémisme violent.

Coupure du ruban par le ministre de l’économie, des finances et de la prospective
Le ministre a également, ajoute que « ce qu’on a pu voir aujourd’hui dans cette salle nous rassure qu’il y’a du vrai talent et ce talent peut être transformé en énergie positive pour le développement économique et social du Burkina »
Le marché des arts et de l’exposition des œuvres d’art plastique en compétition est un cadre qui permet aux artistes de transmettre des messages à travers leurs œuvres
Groupe C
Déogracias DA
Rassida DABRE
Yassine GARANE
Saibata GUIRO
Alimata KABORE
Amadine TAGO
Kuilpiga TAPSOBA
Maichka TIENDREBEOGO
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SNC Bobo 2023 : Des séances spéciales d’animation programmées pour les enfants
Le ministre de la culture des arts et du tourisme et celui de l’éducation de l’alphabétisation et la promotion des langues nationales ont donné ce dimanche 30 avril 2023 le top de départ de la participation des enfants aux activités de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).
Les enfants ne sont pas en marge de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture qui se tient du 29 avril au 6 mai 2023, à Bobo-Dioulasso. En effet, le top de départ de leur participation aux différentes activités de la biennale culturelle a été marqué par des coups de tam-tam du ministre de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo et le ministre en charge de l’éducation, Joseph André Ouédraogo. C’était dans la matinée du dimanche 30 avril 2023 à «l’Espace rencontre jeunesse de Dafra».

Atelier de poterie au sein de l’espace jeunesse DAFRA
Ainsi, des séances spéciales d’animation culturelle, notamment la danse, la musique, la poterie, le conte, le théâtre, la peinture, le dessin et le batik seront organisées pour les enfants à l’Espace jeunesse rencontre de Dafra. Selon le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, la culture n’a aucun avenir sans les enfants. «Tout ce que nous sommes en train de valoriser aujourd’hui, tout ce que nous sommes en train de mettre comme valeurs culturelles qui nous sont chers, doivent être portés par les enfants pour une conservation perpétuelle de notre patrimoine», a déclaré le ministre. Pour cette raison, il a invité les tout-petits à prendre part aux différentes manifestations de la biennale culturelle, afin d’appendre aux côtés des artistes, et de devenir des «futurs lauréats».

Démonstration de danse à l’espace DAFRA
Cela témoigne donc de l’importance de cette activité pour non seulement les enfants mais aussi pour le Burkina Faso. Il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’UNICEF, au MENAPLN pour le suivi des enfants de façon générale, et pour le soutien à la SNC en particulier. Le responsable de la communication et du plaidoyer intérimaire de l’UNICEF au Burkina Faso, Bruno Sanogo, a indiqué que la culture, c’est ce qui reste lorsqu’on a tout perdu. Ainsi, petit ou grand, chacun doit porter haut, le flambeau de sa culture.

Les enfants apprenant à jongler
En rappel, c’est précisément à la 15e édition de la SNC, que les enfants ont commencé à y participer. A chaque édition, ce cadre reçoit 1000 enfants âgés de 07 à 15 ans répartis en 09 ateliers. Le centre d’accueil “Espace rencontre jeunesse de DAFRA” est un centre qui accueille durant toute l’année, des enfants pour des activités récréatives ou artistiques et cela depuis 2005.
Groupe A
Sayouba SORE
Alexandre ZAGRE
Wendpanga Reine Bénédicte KINDA
Gloria BALO
Housseyni Hama Dit Saley DICKO
Abdoul-Aziz KIEMA
Roseline OUATTARA
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Voyage d’immersion dans la ville de Sya : un partenariat bien tissé entre l’ISTIC et la Mairie de Bobo-Dioulasso
62 étudiants, 6 encadreurs et 3 membres de l’administration de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont été reçus ce jeudi 27 avril 2023 à l’Hôtel de ville de Sya. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre l’ISTIC et la mairie.
La visite de la Mairie a débuté à 09h07 minutes avec des mots de bienvenue de la part de l’administration. Jocelyne TRAORE née SANON, secrétaire générale adjointe de la mairie, a formulé des mots d’encouragement à l’endroit des étudiants et a félicité les encadreurs pour l’enseignement et l’accompagnement vis-à-vis des stagiaires. Un partenariat de plus de 5 ans est tissé entre l’institut et la mairie pour le bon déroulement du voyage pédagogique qui se tient chaque année.
Un kit composé, entre autres, des deux derniers numéros du ‘’Bourgeon Nouveau’’ réalisés par les étudiants en fin de cycle, a été remis à la secrétaire générale adjointe de la mairie à la fin de la visite. Un acte symbolique qui vient solidifier la collaboration entre l’ISTIC et l’Hôtel de ville de Sya.
Au cours de cette visite, les étudiants ont posé certaines préoccupations, notamment la fermeture de la Guinguette et les critères de recrutement des journalistes à la radio municipale.
93.1 FM, c’est sur cette fréquence qu’émet la radio municipale de Sya. Un média qui joue un rôle important dans l’éveil des consciences des populations de la commune de Bobo-Dioulasso. Il est dirigé par Safiatou Grâce Murielle OUEDRAOGO. Le personnel de la radio est composé de 5 journalistes et 3 techniciens. Une radio quotidienne qui fonctionne de 5 h à 22 h sur un rayon de 80 km desservant la commune et une partie de la région des Hauts-Bassins.

La radio municipale de Sya, un média de proximité au service des populations
Le renforcement des capacités du personnel de la radio et le recrutement de nouveaux agents sont des perspectives en vue pour son meilleur fonctionnement.
Par ailleurs, pour être en phase avec la digitalisation, la création d’un site web pour la radio est envisagée. L’objectif étant d’accroître l’audimat en mettant en ligne les diverses émissions. Cette digitalisation permettra à la 93.1 FM de s’ouvrir au reste du monde.
La cheffe de la station radio municipale de Sya a révélé que les autorités municipales sont en train de tout mettre en œuvre pour que la radio soit sur son propre site afin de mettre les agents dans de meilleures conditions de travail. « Heureusement avec la Transition, comme ce sont des administrateurs, ils connaissent mieux l’administration. Les choses sont en train de bouger et nous osons croire que le site de la radio sera d’actualité. » a-t-elle indiqué.
GROUPE D
Raïssa TRAORE
Leïla Sylvia SAWADOGO
Neimata KABORE
Djamilatou KONE
Asseta KAFANDO
Alima KIEMA
Issiaka DRABO
Arouna ROMBA
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