Voyage pédagogique Bobo 2021 : L’apothéose dans la salle Casimir Koné
Pour l’apothéose du voyage pédagogique, les stagiaires de l’ISTIC (Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication) ont organisé une soirée cinématographique le samedi 10 juillet 2021 dans la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins. Cette soirée a connu la participation de plusieurs personnalités et du public bobolais venus nombreux suivre les films des étudiants.
« Se grossir les fesses et les seins un phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso » du stagiaire en journalisme Frédéric Nikiéma et « Double peine pour détenus mineurs de la MACO » de la stagiaire Pélagie Diébré sont les deux films projetés au cours de la soirée cinématographique, clôturant le voyage pédagogique des stagiaires assistants de la 33e promotion de l’ISTIC.
Les images captées par les stagiaires sur la pratique du grossissement des seins et des fesses ont par moment suscité des éclats de rire dans l’assistance et pendant que les témoignages de mineurs emprisonnés à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) ont arraché des soupirs de tristesse.
De quoi conforter la marraine Eveline Dabiré à dire que les productions montrent la volonté des étudiants d’aller de l’avant. Elle les a invités à cultiver l’esprit du travail bien fait.
Le représentant des parrains, Moutamou Kani, directeur de publication de l’Express du Faso, a, en son nom propre et celui du directeur général des Editions Sidwaya, exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette soirée. Il s’est engagé à accompagner les étudiants pour la recherche des stages dans les différents médias et entreprises.
Un succès
A la fin des projections, les deux réalisateurs se sont prononcés sur les conditions dans lesquelles ces films ont été réalisés et les difficultés rencontrées sur le terrain.
Arsène Evariste Kaboré, Secrétaire général de l’ISTIC, a tiré la conclusion que « cette soirée a été un succès ». Se réjouissant de l’organisation, il a tenu à féliciter les encadreurs et les étudiants pour le travail abattu.
Au cours cette soirée riche en émotions, le public a eu droit à la prestation de la lauréate de FASO ACADEMIE 2020 Marina Ouédraogo. Les rideaux sont tombés après la remise de présents aux parrains de la cérémonie.
Doriane NASSOURI et Boukary KINDA
Stagiaires en journalisme
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[En direct] La soirée cinématographique des stagiaires de l’ISTIC
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Samendeni : Le 3e grand barrage du Burkina Faso conté
Les stagiaires assistants en fin de formation à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ont effectué une visite de découverte du barrage de Samendeni, l’un des plus grands barrages du Burkina Faso ce vendredi 10 juillet 2021.
Situé dans la région des Hauts –Bassins, à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, le barrage de Samendeni est le 3e plus grand barrage du Faso, après celui de la Kompienga d’une capacité de 2 milliards de m3 et celui de Bagré d’une capacité de 1,7 milliard de m3. Il a été réalisé grâce au Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) pour un coût estimé à plus de 61 milliards 600 millions de FCA.
Le PDIS est financé par plusieurs partenaires dont la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), la Banque islamique pour le Développement (BID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD ), entre autres, et bien entendu de l’Etat burkinabè. Le barrage de Samendeni a une capacité de 1 milliard 50 millions de m3 d’eau, une digue d’une longueur de 2900 mètres et une hauteur maximale d’environ 24 mètres.
Le barrage de Samendeni a pour mission de contribuer à la sécurité alimentaire, en valorisant le potentiel hydraulique, faunique agricole, agricole, pastoral et touristique de la vallée de Samendeni.
« Emerveillée » !
« Je suis émerveillée de voir le barrage et je suis aussi contente parce qu‘il va permettre de réduire le chômage et je vois en ce barrage une source de revenus pour le développement du pays », indique Doriane Nassouri, journaliste stagiaire de l’ISTIC.
« C’est émouvant ! C’est beau ! Parmi tous les barrages que je connais au Burkina, celui de Samandéni est le plus grand que j’ai eu à visiter. Cette visite me permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un barrage ainsi que son utilité », affirme Salamatou Dicko, stagiaire en journalisme.
Selon Abdul Kader Ouédraogo du PDIS, « le barrage a pour objectif de contribuer à la mobilisation des ressources en eau, à l’accroissement de la production agricole et énergétique en vue de contribuer au développement socio-économique du Burkina Faso ». Le barrage a également pour but d’assurer une croissance du secteur rural, renforcer la sécurité alimentaire du Burkina Faso, lutter contre la pauvreté, protéger l’environnement.
La zone industrielle qui verra bientôt le jour permettra en effet de transformer les produits sur place avec une plus-value pour les populations.
Laeticia BAKY
Stagiaire en journalisme
En savoir +Carnet de route | En route pour Bobo : Les stagiaires entre joie, peur et… malaise
Les stagiaires de la 33e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) effectuent leur voyage pédagogique du 4 au 12 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso. Carnet de route du trajet aller vers la Cité de Sya.
Tôt ce matin du 4 juillet 2021, tandis que les Américains commémorent leur fête de l’indépendance, les stagiaires journalistes et communicants de l’ISTIC se préparent pour Bobo-Dioulasso. Un voyage qui consiste à mettre les étudiants face aux difficultés du terrain de leurs futurs métiers.
Il est 6h. Nous sommes à l’ISTIC Ecole à Koulouba pour le départ. L’ambiance est celle de retrouvailles entre camarades. Pendant ce temps, les chauffeurs chargent les sacs et le matériel technique sur les 3 cars.
Zoenabo Kassongo, vient dans notre car (n°3) et demande à s’installer car le matériel l’empêche de s’asseoir dans le car numéro 1. En même temps nous lui donnons le surnom ‘ d’intruse’’ et durant le trajet nous la taquinerons avec ce petit surnom.
7h50. Tout est prêt ! Etudiants et encadreurs s’installent dans les véhicules. Le Directeur général de l’ISTIC, Monsieur Zoumana Traoré, doit s’adresser aux stagiaires.
Il rappelle le but de la mission et invite les stagiaires à ne pas perdre de vue qu’ils sont des « ambassadeurs de l’ISTIC ». Il a enfin prodigué des conseils et des bénédictions.
Le voyage commence en direction de Bobo-Dioulasso. L’ambiance est au rendez-vous dans notre car. Fous rires et esquisses de pas de danse.
Le voyage se déroule pratiquement dans cette ambiance pendant une bonne trentaine de minutes. Puis, le car des communicants s’arrête. Une stagiaire fait un malaise. Elle est asthmatique et a le mal de la route. Vite, l’infirmier apporte les premiers soins de secours. Quelques minutes plus tard, elle reprend ses esprits et le voyage reprend.
Entre Tanghin Dassouri et Sabou, on observe des femmes et des jeunes enfants venir vers nous avec du karité, des œufs et de la volaille.
« Faites attention aux serpents !»
Au fur et à mesure qu’on avance, on voit des beaux champs au stade de lever le long de la route. Des animaux domestiques broutent dans les pâturages et Nourate Tontorogbo lance « y’a longtemps j’ai vu des pintades ». Tout le monde rit aux éclats.
Durant les arrêts santé, des étudiants descendent pour cueillir des lianes pour leurs camarades. « Faites attention aux serpents !», lance Marina Ouédraogo, stagiaire en journalisme. Mais elle ne refuse pas les grappes de raisin ou de lianes qu’on lui donne.
11h30, notre car marque un arrêt à l’incontournable ‘’Escale’’ de Boromo. Les étudiants profitent pour manger, de la viande de préférence. Quand tout à coup Laetitia Baky, stagiaire en journalisme, crie : « ooh la viande est petite pour 1 000 F CFA ! Ils profitent de notre nombre pour nous escroquer ! ».
Après une heure de déjeuner, le convoi reprend la route pour Bobo-Dioulasso. Le paysage change et devient plus verdoyant avec une sensation de fraicheur et Mariam Tamboura nous donne un cours de géographie en disant que c’est différent de la zone sahélo-sahélienne.
Une fois à l’entrée de la belle cité de Sya, l’un des cars fait un accrochage avec un camion. Mais plus de peur que de mal.
Le reste du trajet se passe sans encombre. Le convoi arrive à Bobo-Dioulasso aux environs de 15h30. Les bagages sont descendus, les stagiaires prennent possession de leur chambre.
Christiane Younga
Stagiaire en journalisme
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